Du 08 au 10 juillet 2024 à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, il s’est tenu la 25è session ordinaire du Conseil d’administration de l’Union Africaine des Télécommunications (UAT).
Au cours de ces assises, le ministre congolais des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (PTNTIC), Augustin Kibassa Maliba, a joué un rôle déterminant dans la promotion de la transformation numérique en Afrique.
Durant ces travaux, Kibassa Maliba a insisté sur la nécessité d’adapter et d’harmoniser les cadres juridiques et réglementaires des pays membres de l’UAT.
Un ajustement essentiel pour créer un environnement propice aux investissements et au développement des compétences numériques locales.
« Pour réussir la transformation numérique en Afrique, nous devons nous assurer que nos lois et régulations favorisent l’innovation et protègent les droits des utilisateurs », a déclaré le ministre.
Un des moments clés de cette session a été le rapatriement du siège de l’UAT en République Démocratique du Congo, après plus de 20 ans d’absence. Un événement symbolique qui doit inciter les pays membres à se concentrer sur l’innovation technologique.
Le ministre a appelé à promouvoir l’entrepreneuriat de la jeunesse africaine et à renforcer la recherche et le développement dans les stratégies nationales de transformation numérique.
Kibassa Maliba a encouragé tous les pays membres de l’UAT à s’approprier les orientations pertinentes formulées par les participants de cette session.
« J’encourage chacun d’entre nous à apporter notre indéfectible soutien aux initiatives et actions entreprises par l’UAT à travers son Secrétariat », a-t-il imploré.
Il a également réaffirmé l’engagement de la RDC à travailler en étroite collaboration avec les autres pays membres de l’UAT pour un avenir numérique prospère en Afrique.
« La réussite de notre transformation numérique dépend de notre capacité à coopérer et à adopter des cadres juridiques harmonisés qui stimulent l’innovation et le développement des compétences locales », a-t-il ajouté.