Ce jeudi 02 janvier 2025, en République Démocratique du Congo, la mémoire collective honore le souvenir de Mamadou Ndala Moustapha. Le colonel, décédé dans une embuscade tendue par les rebelles ougandais d’ADF-Nalu à 10 kilomètres de Beni, au Nord-Kivu, le 2 janvier 2014, est mort calciné dans sa jeep avec deux de ses gardes du corps.
En ce jour de commémoration, une cérémonie de recueillement a été organisée à Kinshasa par sa famille biologique. Le ministre du Commerce extérieur, Julien Paluku, a représenté le gouvernement congolais à cette occasion.
« Ce compagnon avec qui, aux côtés d’autres vaillants militaires, il avait été mis fin au M23 le 5 novembre 2013 par nos Forces armées. Onze ans après son assassinat à Beni le 2 janvier 2014, alors qu’il y était déployé pour lutter contre les ADF, sa mémoire retentit encore et ses paroles sifflent dans les oreilles de nombreux congolais », a déclaré Julien Paluku après s’être incliné sur la tombe de Mamadou Ndala.
Il a également rendu hommage à tous ses compagnons tombés sur la ligne de front pour défendre la République contre les menaces permanentes de sa balkanisation, et à ceux qui continuent la lutte héroïque pour la défense de la patrie.
Formé par des instructeurs belges, angolais, américains et chinois, Mamadou Ndala fut commandant du 42e bataillon des commandos des Unités de réaction rapide des FARDC. Il s’est illustré par des victoires éclatantes contre les combattants du M23.
Marié et père de trois enfants, Mamadou Ndala a été inhumé au camp Kokolo de Kinshasa. En reconnaissance de son sacrifice, il a été promu général de brigade à titre posthume.