Rdc: L’Association pour le Développement des Francophones sensibilise sur la prévention de la drépanocytose

L’ Association pour le Développement des Francophones ( ASDF) a sensibilisé la population sur la prévention de la drépanocytose ce samedi 11 Janvier dans la grande salle du collège Boboto à Kinshasa. En présence des enfants orphelins drépanocytaires, des partenaires et plusieurs autres invités, la présidente-fondatrice de l’Asdf Glodie Mohindo Stathopoulou, a invité la population à lutter contre la drépanocytose. “Nous devons oeuvrer pour la lutte contre la drépanocytose. Ensemble, nous allons éradiquer ce fléau”, a déclaré Glodie Mohindo Stathopoulou. Elle a indiqué que l’association pour le développement des francophones a déjà acheté un terrain où elle compte construire une clinique pour la prise en charge et le traitement de la drépanocytose à Kinshasa. “Nous avons acquis ce terrain grâce aux partenaires et d’autres bailleurs des fonds. Et nous sommes à la recherche d’autres partenaires et soutiens pour la construction d’un centre hospitalier”, a précisé l’ancienne Miss francophone Afrique 2013. Intervenant au cours de cette journée de sensibilisation, le Docteur Tshotsho Ntsuka, a expliqué la drépanocytose à l’auditoire. ” La drépanocytose, c’est un groupe de maladies provoquant la déformation ou la dégradation des globules rouges. C’est aussi un groupe de maladies héréditaires, les globules rouges sont déformés et ressemblent à des faucilles. Les globules rouges meurent précocement, ce qui entraîne un manque de globules rouges sains (anémie à cellules falciformes), et peuvent bloquer la circulation sanguine, provoquant des douleurs (crise drépanocytaire)”, a expliqué ce médecin biologiste. Il a recommandé un bon diagnostic de la maladie avant une bonne prise en charge du patient. Créée en 2013, l’Association pour le Développement des Francophones est une ONG des droits congolais et solidarité internationale, reconnue d’utilité publique qui œuvre dans les domaines de la santé, de l’éducation, du social et de la culture.   Neville OB

RDC : Près de 280 criminels arrêtés en une année dans le Haut-Katanga (Police)

Depuis la montée en puissance de l’insécurité dans la province du Haut-Katanga, la Police nationale congolaise (PNC) annonce avoir arrêté aux environs 280 criminels entre janvier 2019 et la première semaine de janvier 2020 dans la province du Haut-Katanga. C’est ce qu’a affirmé le porte-parole de la Police dans la province du Haut-Katanga, le capitaine Charles Esperanto bin Lwamba, vendredi 10 janvier. La police a enregistré près de 500 cas de vol et autres crimes dans cette province ainsi que 73 armes à feu récupérées. Lors des échanges des tirs entre les malfrats et la police il y a eu sept bandits qui sont tombés. Malheureusement, de notre côté nous avions perdu trois policiers. Les quartiers qui ont été le plus touchés ce sont les quartiers de la commune annexe et surtout là où il n’y a pas d’urbanisation. De janvier 2019 jusqu’à ce jour la police a récupéré 73 armes des mains des malfrats plus de 4 000 tentatives des vols ont été repoussés par la police », a détaillé le capitaine Charles Esperanto. A la population, l’officier sensibilise pour la collaboration avec elle pour dénoncer tous les malfrats qui se cachent dans la communauté. « Le conseil que je peux donner à la population est de faire confiance à sa police. Nous travaillons jour et nuit pour la sécuriser et surtout de se faire complice de la police en dénonçant tous ces malfrats parce que tous ces malfrats ne viennent pas d’ailleurs, ils sont dans nos maisons, dans nos cellules, dans nos blocs, dans nos quartiers ainsi que dans nos communes », a   conseillé le porte-parole de la Police.   La rédaction  

Kinshasa : L’avenue de l’Université de nouveau coupée au quartier Livulu à Lemba

La route principale qui mène à l’Université de Kinshasa (Unikin) est de nouveau coupée au niveau du quartier Livulu dans la commune de Lemba. En effet, cette nouvelle catastrophe naturelle est due aux pluies abondantes qui s’abattent sur la ville depuis ces trois derniers jours. C’est la deuxième fois que l’avenue de l’Université est coupée en moins de deux mois au même quartier. En novembre dernier de l’année 2019, des fonds ont été débloqués en urgence pour réhabiliter cette route mais jusqu’à ce jour les travaux évoluent à pas de tortue, L’Office de voirie et drainage (OVD) évoque les pluies qui ne permettent pas l’évolution de ces travaux. Freddy Kayeye

Au Conseil des ministres, Félix Tshisekedi a déclaré qu’”il n’y aura pas de balkanisation en RDC”

Le président Félix Tshisekedi s’est exprimé sur le présumé plan de balkanisation de la République Démocratique du Congo dénoncé notamment par le cardinal Fridolin Ambongo et les Force armées de la RDC (FARDC). Au cours de la 17ème  réunion ordinaire du conseil des ministres qu’il a présidé vendredi 10 janvier 2020 à la cité de l’Union africaine, Félix Tshisekedi a déclaré que la balkanisation n’aura pas lieu aussi longtemps qu’il sera au pouvoir. Pour ceux qui spéculent sur la balkanisation du pays, il a indiqué qu’il est déterminé de ne laisser partir aucun mètre du territoire national de la RDC. Felix Tshisekedi a rassuré les membres du Gouvernements et l’ensemble du peuple congolais sur sa détermination à poursuivre les actions de pacification de tout l’Est du pays notamment Beni, Butembo, Ituri, le haut et moyens plateaux de Minembwe ainsi qu’à Uvira, dans le compte rendu final du conseil des ministres signé par le porte-parole du gouvernement Jolino Makelele. À en croire le ministre de communication et médias, des instructions claires seront données à l’armée et à la police pour faire échec toute coalition des forces négatives qui tenteraient de déstabiliser le SUD- KIVU, MINEMBWE, UVIRA ET FIZI et toute la partie Est en général. Par ailleurs, le président de la république a invité les uns et les autres à s’abstenir de toute attitude ou discours de nature à aggraver la situation. Freddy Kayeye

Massacres de Yumbi: Les jeunes de Mai-ndombe sollicitent l’implication du Chef de l’Etat

Plusieurs jeunes ressortissants de la province de Mai-ndombe vivant à Kinshasa, ont pris part à une messe d’action de grâce organisée en mémoire des victimes des tueries de Yumbi, le vendredi 10 janvier 2020 à la cathédrale Notre-Dame de Fatima de la Gombe. Ces jeunes sollicitent l’intervention du président de la République afin que les victimes soient remis dans leurs droits.”Nous avons organisé cette messe en mémoire de nos frères et sœurs qui ont été tués depuis un a aujourd’hui sans que la justice soit rendue”, a indiqué Me Stéphane Ikoko, membre du comité d’organisation de cette messe. Il indique que les jeunes de Mai-ndombe sollicitent la présence du président Félix Tshisekedi à Yumbi pour consoler les familles victimes des atrocités de 2018. “A l’instar de Béni et d’autres villes qui bénéficient de la présence des hautes autorités du pays en cas des drames, la population de Yumbi dans le Mai-ndombe attend impatiemment la présence du chef de l’État”, a dit Me Stéphane Ikoko. La messe s’est déroulée dans une atmosphère de tristesse et méditation. Dans son homélie, l’abbé Robert Mbumbe a rappelé à l’assemblée que l’homme est créé à l’image de Dieu. Et que faire mal à son prochain, c’est faire mal à Dieu. Il affirme avoir été témoin des atrocités de Yumbi. ” Nous avons été témoin de ce qui s’est passé à Yumbi. L’administrateur du territoire qui a été tué, c’est mon neveu. Il était le pilier de la famille. C’est qui était arrivé, c’était vraiment atroce. On a éliminé des êtres humains à cause du matériel”, a affirmé l’abbé Robert Mbumbe. Cependant, l’officiant du jour s’est tout de même interrogé sur le vrai mobile de ces tueries et ses auteurs. ” Qui a occasionné le massacre de Yumbi, et il a fait pour gagner quoi? Si cela a été occasionné juste pour les honneurs ou pour gagner de l’argent aux prix des sacrifices des humains, les auteurs répondront un jour au tribunal de Dieu”, a-t-il averti. Les 16 et 17 décembre 2018, des centaines d’assaillants de l’ethnie batende ont tué au moins 535 personnes et blessé 111 autres d’après les informations officielles. Les assaillants ont à la même occasion détruit et pillé plus de 1 500 maisons, des centres de santé, des écoles et des lieux de vote, d’après des témoins, les Nations Unies et le gouvernement congolais. Un massacre qui a causé des centaines de déplacés au Congo-Brazzaville. Neville OB