Trouble à Kasumbalesa: Les autorités de L’UDPS/TSHISEKEDI et l’UNAFEC ont déjà éteint le feu (G.Kyungu wa Kumwanza)

Suite aux événements malheureux enregistrés dans la nuit du vendredi 08 au samedi 09 mai 2020 dans la ville frontalière de Kasumbalesa entre les militants de l’UDPS/TSHISEKEDI et de l’UNAFEC, Gabriel Kyungu wa Kumwanza président de l’Union Nationale des Fédéralistes du Congo(UNAFEC) a fait savoir au cours d’un point de presse tenu ce dimanche 10 mai 2020 à Lubumbashi qu’il déplorait les incidents enregistrés dans la ville de Kasumbalesa. « Je déplore les incidents qui ont eu lieu vendredi et samedi à Kasumbalesa entre la JUDPS et la JUNAFEC. Nous tous, les responsables de deux partis tant au niveau provincial que national nous avons déploré ces incidents. Même au sein d’une famille, les enfants d’une même mère et même père ont toujours eu des problèmes, mais n’en faisons pas une drame. Les autorités de l’UDPS et de l’UDPS ont délégué leurs représentants pour aller tenter d’éteindre le feu », a-t-il déclaré. Le président de l’UNAFC condamne par ailleurs l’interprétation que certaines personnes tentent à donner à l’événement. « Pour les uns c’était l’affaire Kasaïens-Katangais, et non pas JUNAFEC-JUDPS. Nous savons à l’UNAFEC que notre position vis-à-vis du président Félix Tshisekedi provoque des migraines à nos amis (FCC). Nous disons à nos enfants de ne pas tomber dans les pièges de ceux-là qui vous ont maltraité pendant 18 ans. A l’UNAFEC nous ne pouvons pas nous tromper d’ennemis », a-t-il fait savoir. Gabriel Kyungu wa Kumwanza a tenu à rappeler que son alliance avec Félix Tshisekedi n’était pas fondée sur une quelconque histoire des postes. Il accuse le FCC de vouloir déchoir Félix Tshisekedi de son pouvoir.   Padou Kakudji

Covid-19 : le sud-Ubangi en attente des résultats de l’INRB du premier cas suspect

Covid-19 : le sud-Ubangi en attente des résultats de l’INRB D’apres le ministre provincial de la santé du sud-ubangi, un échantillon prélevé par l’équipe provincial de riposte a été envoyé ce dimanche 10 mai à Kinshasa pour être testé à l’INRB. C’est depuis samedi qu’un sujet congolais âgé de 76 ans a présenté une forte fièvre à son arrivée à la poste de la direction générale de migration (DGM) située à la gare de la ville de Gemena.Aucun autre symptôme grave n’a été confirmé hormis celui de la fièvre a indiqué l’infirmier commis à sa garde. Venu de la capitale centrafricaine, ce congolais se rendait à Yakoma, territoire situé à 200 km de la ville province de Gbadolite. En effet, depuis le 06 avril dernier, la province du Sud-ubangi observe un confinement bi-hebdomadaire sur instruction du gouverneur en terme de prévention à cette pandémie. Ce confinement part de samedi à dimanche et ce jusqu’à la fin de la pandémie En cas de confirmation de cet échantillon par l’INRB,le Sud-Ubangi serait la 8ème province du pays touchée par le coronavirus. Folguy ISANGA Correspondant à Gemena

Ce qu’il faut attendre du procès contre Vital Kamerhe (Tribune)

Que faut-il attendre du Procès de Vital Kamerhe? Le procès peut-il être retransmis en direct à la télévision ? La date du début du procès contre Vital Kamerhe est connue par tous les Congolais. En effet, le 25 avril dernier, le Parquet général près la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe a annoncé que la première audience du procès contre monsieur Vital Kamerhe et ses co-accusés aura lieu le 11 mai 2020 devant le tribunal de grande instance de Kinshasa Gombe. On se rappellera que c’est depuis le 08 avril 2020 que le Directeur de cabinet du chef de l’état a été mis en détention préventive suite aux enquêtes sur les détournements de fonds présumés dans le « programme des 100 jours ». Le congolais se posent plusieurs questions: Vital Kamerhe étant déjà “en prison” pourquoi faut-il “encore” tenir un procès? Que faut-il attendre de ce procès? Comment va t-il se dérouler? Les lignes qui suivent visent à répondre à ces différentes questions. 1. L’instruction pré juridictionnelle n’est pas un procès Les différentes arrestations menées par le Parquet général près la Cour d’appel de Kinshasa/Matete dans son enquête sur des présumés détournements de fonds dans l’exécution du “programme de 100 jours” ont été largement saluées par l’opinion publique congolaise. Cependant, il ne s’agissait là que d’une instruction dite “Pré juridictionnelle” non d’un procès pénal. En procédure pénale, l’instruction pré juridictionnelle est la phase durant laquelle un Magistrat instructeur rassemble des faits infractionels sur la commission. Durant cette phase, le magistrat examine les différentes preuves, interroge les personnes soupçonnées, les place en détention préventive s’il le faut, comme il y avait des indicesuses de Vital Kamerhe dans les enquêtes avancées par l’Office du parquet. Il interroge également les témoins éventuels et peut requérir l’avis des experts. Lorsque le magistrat estime avoir recueilli suffisamment des informations et preuves, il peut décider: soit du renvoi de l’affaire devant la juridiction de jugement, Soit du paiement de l’amende transactionnelle (pour certaines infractions), et Soit enfin du classement sans suite de l’affaire. C’est dans ce contexte que le parquet général de Matete a, durant cette phase, procédé à différentes auditions et arrestations. Maintenant qu’il s’estime suffisamment éclairé, il a transmis son dossier au Parquet général près la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe pour fixation. 2. Que faut-il attendre du procès? On sait désormais que dans cette affaire, ils seront 3 accusés face à leurs Juges naturels ; Vital Kamerhe, le directeur de cabinet du président; Sammih Jamal, l’entrepreneur qui a obtenu le marché de la construction des logements sociaux dans le cadre du “programme de 100 jour”, et Muhimma Ndoole Jeannot, le chargé du service import-export de la Présidence de la République. De par le caractère contradictoire du procès pénal, les accusés pourront répondre aux accusations du ministère public et présenter leur arguments aux juges. Comment va se dérouler le procès? (Le déroulement d’un procès pénal) Il est tout d’abord important de savoir que contrairement au procès civil, le principe en matière pénale est que les accusés comparaissent en personne. En effet, les prévenus ne peuvent choisir de se faire représenter par un mandataire que s’ils sont poursuivis pour les infractions dont la peine encourue est inférieure à deux ans de servitude pénale. S’ils ne se présentent pas à l’audience malgré le fait qu’ils aient été cités à comparaitre, les juges peuvent décider de les juger par défaut. C’est à dire sans qu’ils ne puissent participer aux débats. Cette hypothèse ne risque pas d’arriver étant donné que les accusés sont en détentions provisoire. Quid de la diffusion des audiences à la télévision? Le principe constitutionnel est les audiences du tribunal sont publiques, sauf cas exceptionnels ( notamment les procès en matière de viol). Cependant, l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), le parti politique de Vital Kamerhe, souhaite que le procès du Vital Kamerhe soit ” non seulement public mais télévisé”. Le Porte-parole de l’UNC justifie cette proposition de la retransmission en direct du procès par le souci de transparence et le souci de permettre à tous les citoyens de se rendre compte de “l’innocence” de Vital Kamerhe. Sur cette question, c’est au chef de la juridiction d’autoriser de manière discrétionnaire la présence ou non des caméras dans la salle d’audience. Aucune disposition légale ne fait interdiction à cela. Ce qui vient déjà de se faire, le Président près le TGI/Matete vient d’autoriser cette requête, mise en proposition par les Militants de l’UNC. L’instruction à l’audience se fera dans l’ordre suivant: Les procès-verbaux de constat, s’il y en a, seront lus par le greffier; Les témoins à charge et à décharge seront entendus; Les prévenus seront interrogés; Le ministère public résumera l’affaire et fera ses réquisitions; Les prévenus proposeront leur défense; Il faut noter ici que s’il existe une partie qui a été lésée par les différents faits infractionnels qui font l’objet du procès, elle peut se constituer partie civile à tout moment du procès. Du moins jusqu’à la clôture des débats- et solliciter une réparation du dommage subi. (En ce sens articles 69 et 70 du code de procédure pénale congolais). Vous vous en doutiez surement, une telle instruction peut durer quelques heures ou plusieurs mois. Ce n’est qu’une fois que la défense a présenté ses arguments de défense que le juge clos les débats et prend l’affaire en délibéré. Quelle est la stratégie de défense de Vital Kamerhe? Du coté de la défense de Vital Kamerhe, la stratégie est simple: tout nier en bloc et renvoyer la balle à d’autres acteurs qui semblent un peu oubliés selon lui par la justice. En effet, depuis le début de cette affaire, Vital kamerhe n’a cessé de préciser qu’aucun contrat ne portait sa signature. Nous référant à la note d’explication signée par Vital Kamerhe lui-même que ses avocats ont transmis le 13 avril dernier au procureur. Ce qui avait été d’ailleurs publié dans les réseaux sociaux. On peut retenir 2 axes de défense: Premier argument de Vital Kamerhe : Le principe de continuité de l’État Ce n’est pas lui

Plainte de Mukuna contre Joseph Kabila : le Centre crie à l’acharnement

Dans une déclaration dont une copie est parvenue le samedi 9 Mai 2020 à la rédaction de Congopresse.net, la plateforme le Centre estime que la plainte du pasteur Pascal Mukuna est infondée et dénuée de tout argument de droit. Pour le commissaire national du “Centre” Ghyslain Mwanji, cette plainte est un acharnement contre l’ancien président de la république. “La démarche de sa désopilante plainte infondée, dénuée de moindre argument de droit ne reste que nulle et sans effet”, peut-on lire dans cette correspondance. Le Centre dit constater avec consternation l’acharnement qu’il considère de sans scrupule de Pascal Mukuna sur la personne de Joseph Kabila Kabange. Ainsi, le Centre rappelle à l’opinion tant nationale qu’internationale que ce compatriote s’est depuis un certain temps offert le privilège de saper outrageusement dans les médias, les réseaux sociaux et les meetings publics, le travail héroïque abattu par son l’ancien président de la république depuis son accession à la magistrature suprême; prêchant par le négationnisme et l’incitation à la haine. Le Centre témoigne que depuis son avènement à la magistrature suprême en janvier 2001, jusqu’à la passation de pouvoir civilisée et pacifique en janvier 2019, le Président Joseph Kabila Kabange n’eut ménagé aucun effort pour gagner les paris notamment de la réunification et la reconstruction d’une République Démocratique du Congo souveraine, digne et prospère. Enfin, la plateforme dirigée par Germain Kambinga reconnaît le travail abattu par le Sénateur à vie et autorité Morale du Front Commun pour le Congo “FCC” en offrant au pays la première alternance démocratique et pacifique. Le Centre dit dénoncer la démarche du pasteur de l’Assemblée Chrétienne de Kinshasa.  “Au regard du Code Pénal, il mérite d’être poursuivi pour atteinte à l’honneur, incitation à la haine, imputations dommageables et outrages, mais Mukuna s’est arrogé inopportunément et sans moindres fondements la qualité de plaignant contre un président de la république honoraire; qui pourtant jouit de l’immunité des poursuites pénales en vertu de l’article 07 de la Loi portant statut des anciens Chefs d’État élus et anciens Chefs des Corps constitués”, a expliqué Ghyslain Mwanji. De ce qui précède, le Centre condamne la forfaiture de Pascal Mukuna qu’il estime être fondée sur l’opportunisme, la recherche de publicité et de repositionnement sur fond de tribalisme, et d’appels à la haine, fort malheureusement dommageables à la paix et à la cohésion nationale. Le Centre en appelle à la vigilance nationale face à la manipulation des ennemis de la République Démocratique du Congo et aux tentatives macabres des leurs envoyés. Dans le même ordre d’idées, il convie la population congolaise en général à préserver jalousement et fièrement les acquis de l’alternance, la souveraineté, la paix et la cohésion nationale léguées par Joseph Kabila. Pascal Mukuna a déposé une dénonciation de crimes allégués contre l’ancien président congolais Joseph Kabila devant la Cour constitutionnelle le jeudi 7 Mai dernier à Kinshasa. L’évêque Pascal Mukuna retient près de dix griefs à l’encontre de l’ancien président entre autres la tuerie des adeptes de la secte Bundu dia Kongo en 2008 au Kongo central, la répression d’une marche pour réclamer les élections en 2018, l’assassinat de défenseurs de droits de l’homme Armand Tungulu et Floribert Chebeya. Neville OB

Vital Kamerhé n’est pas révoqué de ses fonctions de directeur de cabinet du Chef de l’Etat

Une fausse ordonnance annonçant la révocation de Vital Kamerhé de ses fonctions de directeur de cabinet du chef de l’état Félix Tshisekedi circule sur la toile depuis le matin de ce dimanche 10 mai 2020. Selon le directeur de la presse présidentielle, Abraham Luakabuanga, ce document est un faux. « Cette fausse ordonnance ne portant ni la signature du chef de l’Etat, non lue à la RTNC officiellement, ne portant aucune référence correcte circule depuis ce matin. C’est un faux document produit par des esprits malveillants », a-t-ildéclaré. Padou Kakudji