Budget 2022 en RDC : Les dépenses de rémunération de la Présidence représentent presque le double de tous les fonctionnairess

  Les dépenses de rémunération de la Présidence, la Primature, et le Parlement (deux chambres réunies) représentent 18,8% soit 253,91 millions de USD en 2022, ce qui représente une hausse de 0,2% par rapport à 2021. Et ce, selon l’analyse détaillée des prévisions des dépenses budgétaires de l’année 2022 produit par le ministère du Budget. La Présidence, elle seule, représente presque le double de tous les fonctionnaires de la fonction publique soit 226,59 milliards de CDF contre 117,5 milliards de CDF en prévision budgétaire de 2022. Le Parlement avec son enveloppe de 229,12 milliards de CDF représente 70% de la rémunération de tous les fonctionnaires du ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU), et 13,27% de tous les fonctionnaires du ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Universitaire (EPST). Ces chiffres sont presque pareils avec la Présidence de la République. Il sied de noter aussi que l’enveloppe réservée aux fonctionnaires de la Santé, l’EPST, l’ESU et la Fonction Publique ne connaît pas dépassement budgétaire, que celle de la présidence, d’après les mêmes préventions.

RDC – Ituri : le Député national Raymond TCHEDYA s’inquiète de l’insécurité grandissante et demande au Gouverneur militaire d’imposer la paix

  Le député national Raymond Tchedya PATAY déplore la dégradation de la situation sécuritaire à l’heure actuelle, devenue grandissante et généralisée dans la province de l’Ituri singulièrement à Djugu et à Irumu. Dans un message parvenu à Congopresse.net le jeudi 30 septembre 2021, cet élu signale que la localité de Komanda par exemple, vient d’être attaquée à plusieurs reprises au vu et au su de l’autorité de siège qui intervient en retard après que l’ennemi ait commis son forfait, tué les paisibles citoyens, brûlé les maisons et incendié les véhicules. L’élu du territoire de Djugu dans la province de l’Ituri regrette la passivité de l’autorité de siège lors qu’il y a des alertes d’un probable regroupement des miliciens. Il fustige l’insécurité généralisée à Djugu, Komanda,et plaide pour que le Gouverneur militaire use de tous les moyens à sa disposition ; Hélicoptères, Chars de combat, troupes et les moyens financiers conséquents qui seraient à sa charge pour mettre l’ennemi hors d’état de nuire et imposer la paix. ” Malheureusement en dépit de tous ces moyens, la situation sur terrain ne fait que s’empirer” a constaté. Raymond TCHEDYA, qui conseille aux autorités de l’Ituri de redoubler d’efforts, d’intensifier la puissance de feu en mettant sur pied des nouvelles stratégies et utiliser les moyens disponibles pour pacifier définitivement la province. tel est l’objectif de l’État de siège. Ce parlementaire conclut par le souhait de voir l’autorité de siège collaborer avec la population et les notables au sujet des déplacements, mouvements des groupes armés locaux et étrangers dont les ADF qui continuent à être présents et troublent la quiétude de la population sur les routes Katoto, largu, boulé, fataki, la région minière, la route bunia, Irumu, Komanda, erengeti et beni Rappelons qu’au début de l’État de siège, la Province de l’Ituri avait enregistré quelques avancées notamment la réouverture de la route nationale 27, la maîtrise des cas de banditisme urbain et la destruction des barrières illicites érigées par les miliciens de Codeco à libi et Kogu.

Affaire RAM : Seth Kikuni dans la peau de Kibasa

  Le ministre de la PTNTIC, Kibasa Maliba a déclaré le mercredi 29 septembre devant les élus nationaux que la taxe RAM aide a accompagner la gratuité de l’enseignement de base. Touché par cette déclaration, le candidat malheureux à la présidentielle 2028, Seth Kikuni exige la suppression immédiate de cette taxe. “Que devons-nous comprendre de Monsieur Kibasa ? Le Président a lancé la gratuité de l’enseignement sans savoir comment la financer et vous êtes venus à son secours en créant la taxe RAM ? C’est à la fois ridicule et révoltant. S’il vous reste encore un peu d’honneur, suprimez-la”, a-t-il dit. Il sied à signaler que plusieurs députés demandent aussi la suppression de cette taxe ainsi que le départ du ministre.