39 ménages des déplacés vivant au site se trouvant dans une concession de la 8ème CEPAC en ville de Beni (Nord-Kivu) plaident pour une aide. Il s’agit des familles ayant fui les atrocités dans le territoire d’Irumu (Ituri) et dans le territoire de Beni. Confrontés à plusieurs défis, ces déplacés expliquent que le besoin alimentaire reste leur souci majeur. « Le problème majeur reste le manque de nourriture. Le manque de frais pour le soin, pas moyen de scolariser les enfants. Je n’ai pas d’occupation. Mes enfants ont failli mourir de faim. Mais si je trouve d’occupation, je suis prêt pour travailler »; explique l’un des déplacés. Une autre raconte qu’ils nourrissent leurs enfants de déchets de cossette qu’ils ramassent dans des moulins de la ville. « Nous souffrons beaucoup. Voilà ces poussières que nous donnons aux enfants. Nous les pilons et demandons les tamis chez les voisins, c’est après que je peux en faire une pâte à offrir aux enfants. Nous les ramassons aux lieux des moulins. On avait abattu mon époux et mon fils. Qui peut encore y (dans leur village d’origine) rentrer pour aller prendre à manger. Vaut mieux mourir de faim ici ». « Que le gouvernement nous vienne en aide. Nous vivons dans le noir ici. Du médicament il n’y en a pas, nous menons vraiment une vie difficile. Voilà que les maladies commencent à attaquer les gens ici. Nous n’avons aucun dispositif sanitaire pour lavage des mains. Et même nos toilettes ne sont plus utilisables. On ne sait que faire », appelle à l’aide, un des déplacés. Dans ce campement des déplacés, des enfants ont abandonné l’école. Ils passent des journées entières en vagabondant. « J’étais en troisième. L’on nous a refusé dans les écoles ici localement avec pour motif qu’on n’a pas besoin des nouveaux. Je regrette de rater les études. Mais il y a aussi la faim. Nous mangeons une seule fois le soir. Ici nous jouons pour oublier un peu la faim. Que les autorités congolaises nous aident à travers la nourriture et les frais scolaires », déplore un de ces enfants. Le coordonnateur de la protection civile à Beni, Jean-Paul Kapitula a annoncé qu’une rencontre est prévue avec le maire de Beni et tous les acteurs humanitaires, ce 19 novembre, pour d’évaluer la situation des déplacés de la ville.
Day: November 19, 2021
Kinshasa : l’APLC alerte sur les indices de détournement de plusieurs millions de dollars à la DGRK
Dans un communiqué de presse parvenu ce vendredi 19 novembre à la Rédaction de congopress.net, l’Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption (APLC), informe qu’elle a mené des enquêtes pendant 8 mois à la Direction Générale des Recettes de Kinshasa (DGRK). 8 mois après, l’agence anti-corruption fait état de l’existence d’indices sérieux de détournement à hauteur de plusieurs millions de dollars. L’auteur de l’enquête précise que la Justice a été saisie quant à ce. “Ce vendredi 19 novembre 2021, le dossier a été transmis au Parquet Général de la République à Matete. L’APLC n’étant pas une instance judiciaire, laisse le soin aux services compétents de poursuivre la procédure”, précise le communiqué signé par Thierry Mbulamoko, coordonnateur de l’APLC. En outre, l’Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption rappelle qu’elle respecte le principe de la présomption d’innocence du secret de l’instruction.
RDC: satisfait de ses 100 jours à la tête de l’ICCN, Olivier Mushiete très optimiste pour l’avenir
Le Directeur général a.i. de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN), Olivier Mushiete Nkole, a présenté le bilan de ses 100 ce vendredi 19 novembre 2021 au ShowBuzz à Kinshasa. Une occasion pour Olivier Mushiete de faire un état des lieux depuis son avènement à la tête de l’ICCN et présenter les différentes perspectives. De ce qui précède, il s’est dit globalement satisfait tout en se montrant optimiste pour l’avenir. “Je tiens que ce bilan de 100 jours soit perçu dans le sens d’espoir…il y’a des belles choses à faire dans notre pays. Pour cela, nous devons travailler avec la jeunesse congolaise. Pendant les premiers 100 jours, il était question de faire l’état des lieux (de l’ICCN), nous avons fait un travail d’évaluation qui a été orienté vers le facteur humain en se posant la question sur les hommes et les femmes avec qui nous travaillons. Nous avons répertorié 3200 agents dont plus de la moitié a l’âge de la retraite. Plusieurs choses doivent être corrigées dans ce sens”, a dit Olivier Mushiete. Et de renchérir: “de 2010 à aujourd’hui, nous avons 200 agents qui sont morts dans le front. Ils sont morts pour la préservation de la biodiversité et le rétablissement de l’autorité de l’état à l’intérieur du pays. Par dessus tout, on est fier de notre nature , on s’engage à la préserver. Nous avons une très belle biodiversité avec les espèces les plus rares au monde( bonobos, Okapi…) , Il y a aussi une population jeune, qui constitue un facteur clé de la RDC. Au-delà de ça, nous avons des partenaires prêts à nous accompagner pour la réalisation de notre mission. Ceci fait partie des éléments qui nous poussent à être optimiste pour l’avenir” Le DG a.i Olivier Mushiete a indiqué que son équipe va fournir des efforts pour renforcer les capacités d’analyses et du bio monitoring de la biodiversité. Au cours de ce rendez-vous, le numéro 1 de l’Institut Congolais pour la conservation de la Nature (ICCN) a présenté aussi le nouveau logo de l’Institut, qui symbolise selon lui, la souveraineté, l’humanité, la responsabilité et la Biodiversité. Signalons que cette rencontre a connu la participation de la presse tant nationale qu’internationale y compris celle des acteurs du secteur de l’environnement.
Kinshasa : 3 Décembre, date de la Remise des Prix “Trophée Kongo”
Kinshasa : 3 Décembre, date de la Remise des Prix “Trophée Kongo” Dans un communiqué dont une copie est parvenue à notre rédaction, ce vendredi 19 décembre, la coordination de la soirée de gala et de la remise des prix du Trophée Kongo, annonce la tenue de la quatrième édition le 03 décembre prochain à Kinshasa. “Nous avançons avec l’organisation de cette édition qui contribuera à la communication et au rayonnement de la capitale Kinshasa. Ainsi, nous invitons d’autres sponsors à nous rejoindre pour une coopération gagnante et bénéfique à tous”, a dit Papy Mananga Nzinga. Le Trophée Kongo est une gratification attribuée à tout Ne-Kongo qui s’est distingué dans son travail et a vendu positivement l’image de la culture Kongo dans sa globalité, partout dans le monde. Caractérisées par la méritocratie et l’excellence, les trois précédentes éditions de cet événement ont été un succès et étaient organisées dans les villes de Kisantu et à Mbanza-Ngungu dans la province du Kongo Central. Mais la 4e édition aura lieu à Kinshasa précisément à Roméo golf.
RDC : le mouvement patriotique “SENA” propose une Loi “électorale” qui exclue de la présidentielle tout parti politique de moins de 10 ans
Le président du Mouvement patriotique “Sentinelle de la nation” (SENA), Trésor Kalala, a dévoilé, ce vendredi 19 novembre, les grands axes de sa proposition de loi dont l’ambition est de doter la RDC d’une “Loi électorale stricte et équilibrée”. Cette proposition de loi porte 3 grandes innovations dont la première prévoit qu’un parti ou regroupement politique ayant moins de 10 ans d’existence, ne peut proposer un candidat Président de la République. Trésor Kalala motive cette disposition par le souci de “protéger cette haute fonction qui ne doit pas être occupée par des opportunistes inexpérimentés et de doter la nation d’une classe politique stable”. La deuxième innovation de la proposition de loi du président de SENA, c’est l’organisation des primaires dans une logique purement congolaise. Ainsi, cette loi divise en 3 catégories les regroupements électoraux: la Majorité, l’Opposition et les Indépendants. Au niveau de chaque composante, la CENI va organiser des primaires suivant les dispositions pratiques prévues par la même loi. Au terme du processus, la Centrale électorale va présenter à l’électorat, 90 jours avant la campagne, les “trois candidats, les meilleurs et les plus méritants de tous”. La troisième et dernière innovation de cette loi, baptisée loi Kalala, tient du fait qu’elle permet d’avoir un aperçu clair sur le statut d’opposant. En ce qui concerne les élections, est opposant “celui qui n’a pas participé lui-même ou par personne(s) interposée (s) à la gestion de la République au cours de la présente législature après le renversement de la majorité”, précise Trésor Kalala, non sans souligner que sa loi ne vise personne, car fruit d’une réflexion soucieuse de “mettre de l’ordre” dans le gotha politique du pays. Voyant la pertinence de son texte, ce dernier s’est ainsi lancé dans la vulgarisation des idées majeures de sa loi en gestation pour que la population tout comme les acteurs politiques puissent s’en approprier. Après cette étape de vulgarisation, il s’en suivra celle de présentation de cette loi à l’Assemblée Nationale par le canal d’un député qui acceptera de la porter à l’hémicycle.
Fuite de données en RD Congo : des millions USD transférés aux alliés de Joseph kabila
Des entreprises appartenant à la famille et aux amis de l’ancien Président de la République Démocratique du Congo, Joseph Kabila, avaient des millions de dollars de fonds publics acheminés via leurs comptes bancaires, selon la plus grande fuite de données d’Afrique. L’argent a été transféré sur les comptes des entreprises à la branche congolaise de la banque BGFI. Des millions de dollars en espèces ont alors été retirés des comptes. M. Kabila était président au moment des virements bancaires. Il a refusé de répondre à nos questions sur les transferts. La fuite comprenait plus de trois millions de documents et d’informations sur des millions de transactions de la banque BGFI (Banque Gabonaise et Française Internationale), qui opère dans plusieurs pays africains et en France. La Plateforme des ONG pour la protection des lanceurs d’alerte en Afrique (PPLAAF) ont obtenu l’information. BBC Africa Eye a eu accès aux preuves, dans le cadre d’un consortium appelé Congo Hold-up, coordonné par le réseau médiatique European Investigative Collaborations (EIC). L’enquête soulève des questions sur les bénéficiaires des transferts d’argent et sur d’éventuels conflits d’intérêts. Le directeur général de la filiale RD Congo de BGFI, BGFI Banque RDC, de 2012 à 2018 était Francis Selemani, le frère adoptif de Joseph Kabila. La sœur de M. Kabila, Gloria Mteyu, détenait 40 % de l’opération BGFI en RD Congo, créée en 2010. Une société privée, Sud Oil, a reçu près de 86 millions de dollars de fonds publics de novembre 2013 à août 2017. Ceux-ci comprennent au moins 46 millions de dollars du régulateur bancaire de la RD Congo, la BCC, 15 millions de dollars de la société minière d’État Gécamines et 1,3 million de dollars de l’organe électoral du pays, la Ceni. La seule information que la BBC a trouvée de la fuite concernant ces paiements était une facture d’un peu plus d’un million de dollars de la Ceni à Sud Oil pour des produits pétroliers. Une facture de 1 million de dollars de la commission électorale, la Ceni, a payé à Sud Oil 1 million de dollars pour les produits pétroliers La BBC n’a trouvé aucune preuve que Sud Oil faisait du commerce de produits pétroliers à l’époque. L’épouse de M. Selemani, Aneth Lutale, détenait 80 % de Sud Oil et Mme Mteyu détenait les 20 % restants de 2013 à 2018. Des millions de dollars ont été transférés des comptes BGFI de Sud Oil vers les comptes BGFI d’autres sociétés privées. Certains d’entre eux appartenaient à des parents ou à des associés commerciaux de M. Kabila, qui a été président de 2001 à 2019. L’une de ces sociétés, Kwanza Capital, était détenue majoritairement par l’homme d’affaires congolais Pascal Kinduelo, Sud Oil prenant une part minoritaire. M. Kinduelo était alors président de BGFI Bank RDC. M. Kinduelo était également un ancien propriétaire de Sud Oil, avant d’en transférer la propriété. L’enquête a révélé que la banque avait autorisé de nombreux retraits d’espèces de grande valeur sur les comptes de Sud Oil, dont un pour 6 millions de dollars. Selon la loi, un maximum de 10 000 $ peut être retiré en espèces par jour. Cette limite ne peut être dépassée qu’à des fins spécifiques et documentées, telles que des raisons d’urgence nationale ou de défense. BBC Africa Eye n’a trouvé aucune preuve dans la fuite que les procédures correctes ont été suivies dans ces cas. Ces retraits d’espèces sur les comptes de Sud Oil ont totalisé au moins 50 millions de dollars sur une période de quatre ans. Une fois l’argent retiré, on pense qu’il est devenu introuvable.
Mbandaka : quelques militants du mouvement citoyen “Génération consciente ” aux arrêts
Six membres du mouvement citoyen “Génération Consciente” ont été arrêtés, jeudi 18 novembre, à Mbandaka, pour avoir tenté d’organiser une marche pacifique, mais interdite par le maire de la ville. L’objectif était de solliciter le départ du gouverneur de province. Le président de la “Génération Consciente” de l’Equateur et organisateur de cette marche, Joseph Bayoko et ses camarades ont été interpellés par la Police, lorsqu’ils ont voulu effectivement marcher, malgré la décision de l’interdiction de cette dernière. Il était question pour ces manifestants de demander au Chef de l’Etat de prendre des mesures exceptionnelles promises en vue de mettre fin à la crise politique à l’Equateur. Dans sa réaction à la lettre lui adressée par ce mouvement citoyen, le maire intérimaire de Mbandaka, Alain-David Bompoko a « exhorté à la patience, au lieu de forcer la main à l’autorité qui est déjà saisie de la situation ». Il évoque entre autres raisons le respect des mesures barrières en cette période de pandémie, l’organisation le même jour, d’une autre marche par l’union sacrée. Par ailleurs, ces personnes arrêtées sont également poursuivies pour incitation à la rébellion, a dit l’autorité de la ville. “Étant donné que la veille, ils ont appelé la population à fermer toutes les activités afin de participer à la marche, sous peine de se faire agresser”, ajoute la source. C’est parmi les causes qui expliquent également, selon le maire, la mise sous scellé, pour une durée de 60 jours,de la Radio Télévision Sara, la chaine privée qui a diffusé plusieurs messages « subversifs du mouvement citoyen “Génération Consciente” ».
Insécurité en Ituri : Thomas Lubanga promet de mener des actions de terrain pour aider Félix Tshisekedi à pacifier la province
La Task force pour la pacification, la réconciliation et le développement de l’Ituri, conduite par l’ancien rebelle, Thomas Lubanga, s’est dite prête à mener des actions sur terrain pour aider le Président Tshisekedi à en finir avec le forces négatives qui œuvrent dans cette partie Est de la République. C’est ce qui ressort de l’audience que le Chef de l’État a accordé, jeudi 18 novembre, au membre de la société ” La situation sécuritaire de l’Ituri est catastrophique. Le Chef de l’État s’évertue pour juguler cette situation mais il a besoin d’une connaissance approfondie des réalités du terrain et surtout des subtilités locales”, a précisé le Coordonnateur de la Task force, Thomas Lubanga. Pour lui, ce regroupement, composé de toutes les sensibilités sociales et ethniques de l’Ituri, est justement une réponse, mieux un élément essentiel pour ramener la paix et le développement en Ituri. “Le Chef de l’État nous accueilli à bras ouverts. Il a par ailleurs apprécié les idées avancées parmi lesquelles, l’organisation d’une série d’activités a côté de notre armée qui fournit des efforts considérables.” Thomas Lubanga n’a pas manqué cette occasion pour lancer un appel à tous ceux qui sèment la terreur d’arrêter d’écrire l’histoire de l’Ituri en lettres de sang. “La violence et l’intolérance ne peuvent amener à quelque chose de bon. Reflechissons plutôt sur ce qui peut nous amener à la paix et cette paix soit le rêve d’ un chacun.” a-t-il conclu.
Urgent : Un document de la FIFA a fuité, la RDC sera bel et bien qualifiée en phase de barrages !
Un document officiel du match qui a opposé la République Démocratique du Congo et le Bénin, pour la qualifications à la Coupe du monde Qatar 2022, vient d’être fuité sur la toile. Il s’agit du rapport du commissaire du match qui dément catégoriquement la version relayée par certains journalistes français évoquant une éventuelle infraction commise par la sélection congolaise lors de la dernière rencontre entre la RDC et le Bénin. Dans ce document, on voit clairement que la sélection de la République Démocratique du Congo a respecté la règle des changements en cours de match, même s’il y a un petit décalage entre la sortie de Ben Malango et Dieumerci Mbokani supposés quitter le terrain dans la même minute (84e minutes). En tout état de cause, on voit mal comment la Fédération internationale de football pourrait disqualifier la RDC, alors que la feuille du match est considérée comme le seul document officiel à prendre en considération. Une plainte avait été déposée par la Fédération béninoise du football, le 15 novembre dernier, contestant d’une part l’arbitrage de Monsieur Éric Otogo-Castane, et d’autre part une supposée irrégularité commise par la sélection congolaise. La FIFA rendra son verdict concernant cette affaire le 23 novembre prochain.
Ituri: suite à une ville morte, les activités économiques paralysées à Bunia
Toutes les activités économiques ont été paralysées ce vendredi 19 novembre au centre-ville de Bunia (Ituri), suite à deux journées de ville morte décrétées par l’Union des associations culturelles pour le développement de l’Ituri (UNADI). Cette structure qui regroupe toutes les communautés de l’Ituri s’insurge contre les tueries des civils par des groupes armés qui se poursuivent en cette période de l’état de siège. Boutiques et magasins n’ont pas ouvert leurs portes le long du boulevard de la libération et sur l’avenue Ituri où les activités commerciales sont intenses. Les institutions bancaires, les marchés et les stations-services n’ont pas également fonctionné. La circulation sur les routes principales a sensiblement diminué. Seules quelques motos-taxis sont visibles, comme d’habitude. Certaines écoles ont fonctionné normalement, d’autres par contre ont carrément renvoyé les enfants à la maison. Pour les organisateurs, la population a répondu à leur appel pour dénoncer les tueries et massacres des civils en territoire de Djugu et Irumu en cette période exceptionnelle. Des propriétaires d’engins roulant se bousculaient devant les stations-services, la veille dans la soirée, pour s’approvisionner en carburant, prévoyant la fermeture de celles-ci. Dans les marchés également, certaines familles faisaient des provisions de nourriture, par précaution.