Le ministre de l’Agriculture, José Mpanda invite les structures alignées pour bénéficier des frais d’interventions économiques exercice 2024, en vue de renouveler leur éligibilité au budget 2024. L’annonce est faite dans un communiqué signé par ce ministre dont une copie est parvenue, ce vendredi 25 août 2023, à CongopresseNet. « Le ministre de l’Agriculture, José Mpanda, demande à toutes les structures alignées pour bénéficier des frais d’interventions économiques exercice 2024 de se présenter du lundi 28 à mercredi 30 août 2023, à son cabinet, munies de leurs rapports d’activités agricoles et les réalisations y relatives, et ce, afin d’un renouvellement de leur éligibilité pour le budget 2024 », peut-on lire dans ce communiqué. Selon la note explicative d’analyse des prévisions des dépenses de l’exercice 2023, l’intervention économique a été axée sur l’allocation des souscripteurs des sites de « Kinkole », dans la commune de la N’sele, à Kinshasa. Dans le cadre de la recherche des voies et moyens consistant à lutter efficacement contre les cas de déficit alimentaire à travers le pays, le Gouvernement Sama Lukonde, multiplie des initiatives dans le secteur agricole, notamment en vue d’augmenter la production locale.
Day: August 25, 2023
Société : en marge du jubilé d’or, les anciens de l’ISTI-IFASIC auront une marche de santé ce samedi
L’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication (IFASIC) célèbre son jubilé d’or cette année. Cinquante (50) ans d’existence pour cette grande école du journalisme en République Démocratique du Congo et en Afrique Centrale. En marge de cette célébration, les amis de l’IFASIC en étroite collaboration avec l’actuel comité de gestion chapeauté par le professeur émérite Jean-Richard Kambayi Bwatshia organisent une marche de santé ce samedi 26 Août 2023 intitulé “Marche de jubilé”. Le départ est prévu à l’Ifasic à 8H30 pour chuter à Africana Palace sur l’avenue Étienne Tshisekedi (ex avenue des Huileries). L’importance de cette marche est de créer un lien très fort entre Ifasiciens et Ifasiciennes, de rassembler tous les produits de l’IFASIC depuis la première promotion jusqu’à nos jours. C’est une idée louable, selon le Secrétaire Général Académique de l’Ifasic, le professeur Arthur Yenga, qui a martelé sur le fait que l’IFASIC reste le berceau de la communication et de l’information en République Démocratique du Congo et en Afrique central.
15e sommet des BRICS à Johannesburg : Julien Paluku invite les investisseurs à appuyer le projet d’implantation de l’usine des précurseurs des batteries électriques en RDC
Le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya, a pris part au 15e sommet des BRICS qui s’est tenu, du 22 au 24 août 2023, à Johannesburg en République Sud Africaine, où les potentiels congolais dans différents secteurs dont la forêt et les minerais stratégiques qui entrent dans la fabrication des batteries et des véhicules électriques ont été bien vendus par le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, représentant spécial du Président de la République, Félix Tshisekedi, à ce grand forum économique qui a connu la présence de 65 Chefs d’États et de Gouvernements d’Afrique, d’Asie et d’Amérique Latine. Au cours des B2B, le ministre congolais de l’Industrie a invité les investisseurs des différents pays présents à Johannesburg d’appuyer la République Démocratique du Congo dans la matérialisation du grand projet de l’installation d’une première usine de fabrication des précurseurs des batteries électriques, des batteries et des véhicules électriques dans la Zone Économique Spéciale de Kinsevere dans la province du Haut-Katanga pour ainsi changer les économies des pays africains mais aussi d’installer leurs industries dans les zones économiques spéciales congolaises qui offrent des avantages fiscaux, parafiscaux et douaniers. Signalons que les Présidents Luiz Lula Da Sylva du Brésil, XI Jiping de la Chine, Vladimir Poutine de la Russie par visioconference et Cyrille Ramaphosa de la République Sud Africaine ainsi que Nerenda Modi, Premier Ministre indien ont pris part à ce 15e sommet des BRICS qui a connu l’adhésion de l’Arabie Saoudite, de l’Argentine, de l’Égypte, des Émirats Arabes Unis, de l’Éthiopie et de l’Iran.
Procès Kabund : « Quand vous prenez une conférence de presse pour en faire une infraction, je me demande nous sommes dans quel État » (Jonathan Diyoka)
Des questionnements non stop fusent du côté de l’Alliance pour le Changement (ACh), dans l’affaire opposant son président national au ministère publique. Ce membre et sympathisant de ce parti se demande si l’émission d’une opinion politique sur la gestion du pays par un opposant et candidat a la présidentielle peut faire l’objet d’une infraction. En effet, Jonathan Diyoka a, dans une nouvelle apparition médiatique, révélé « une main noire » dans le procès de son leader. Le secrétaire national en charge des relations avec les partis politiques et associations amies de l’Alliance pour le Changement s’étonne de voir un acteur politique subir des poursuites judiciaires à cause des opinions politiques. « Quand vous prenez une conférence de presse pour en faire une infraction, je me demande : Nous sommes dans quel État ? Sommes-nous dans une démocratie ou nous sommes dans une dictature ? », s’est-il interrogé. Au regard de douze chefs d’accusation retenus contre le président de l’ACh, Jonathan Diyoka se dit déçu de « l’inexpertise » du ministère publique. « Pour poursuivre quelqu’un pour outrage au Chef de l’État, il faudrait d’abord au préalable que l’outrageux se plaigne, et ce qui est étonnant, devant le ministère on nous a présenté aucune plainte du Chef de l’État, ni du Gouvernement, encore moins du Parlement », s’étonne Jonathan Diyoka. Et d’ajouter : « Et on constate le ministère publique qui s’est saisie de l’affaire et pourtant dans cette matière, il n’as aucune compétence ». Pas plus tard que le lundi 07 août 2023, lors de l’ouverture du procès, l’avocat de l’ancien premier vice-président de l’Assemblée Nationale, Me Georges Lutula, a demandé l’acquittement pur et simple de Jean-Marc Kabund, car, dit-il, « il n’y a aucun élément constitutif d’infractions dont on l’accuse ».
RDC – Scandale : trois ministères impliqués dans une mafia qui fait perdre au pays près de 500 millions de dollars chaque mois
Les ministres Adèle Kayinda, Antoinette N’samba et Nicolas Kazadi ont été cités dans une affaire de mafia des minerais qui fait perdre au pays près de 500 millions de dollars américains chaque mois. Une dénonciation du député national et cadre de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), Alfred Maisha. C’est ce qui ressort d’une question écrite adressé à ces trois membres du Gouvernement Sama Lukonde, au sujet de la signature d’un accord de jointe-venture dans l’exploitation des minerais dans les provinces du Sud-Kivu, Nord-Kivu et Maniema. Dans une interview accordée à la presse juste après le dépôt de cette question écrite, Alfred Maisha a indiqué qu’il s’agit de la société Primeira, des droits des Emirats Arabes Unis, qui est bénéficiaire de cet accord dans lequel elle est convenue de la création de deux sociétés Primeira RDC (Primera Gold et Primera Meltas) pour l’or et pour les trois T. Alfred Maisha Bishobibiri accuse ces trois membres du Gouvernement d’être des auteurs du braquage des minerais congolais. Il affirme que Adèle Kayinda, Antoinette N’samba et Nicolas Kazadi, tous ministres, ont violé le texte de réglementation du secteur, car le régime conventionnel a été abrogé par le nouveau code minier, où toutes les sociétés sont traitées de la même manière. Ce braquage des minerais congolais est dû à la signature d’un contrat qui a conduit des entreprises et chaque société Primeira n’apporte que 20.000 USD. 9.000 USD du Gouvernement et 11.000 USD de Primeira. À ce titre, un monopole d’exploitation des minerais pendant 25 ans a été accordé à Primeira dans toutes ces provinces et la RDC s’engage de son côté à engager la société Sakima à signer un accord avec Primeira pour 25 ans de commercialisation des minerais, mais également un régime fiscal privilégié et plusieurs exonérations inégales ont été accordées à cette société, indique Infodirect.net. À l’exportation du Coltan, Primeira payera 3,5% de la valeur de cargaison des marchandises alors que les sociétés congolaises ayant des titres congolais payent 12%. Un contrat dont Alfred Maisha Bishobibiri sollicite l’annulation, car la République Démocratique du Congo perd par mois, plus de 500 millions de dollars américains pour les trois provinces.
EPST : l’augmentation du nombre d’agents et de leurs salaires, Tony Mwaba salue les efforts de la gratuité de l’enseignement
Devant la presse, dans une longue interview exclusive, le ministre de l’Enseignement Primaire Secondaire et Technique (EPST), Tony Mwaba, a vanté les avancées significatives et les efforts de la gratuité de l’enseignement dans le secteur de l’éducation. « Avant la gratuité, nous avions combien d’agents ? Nous avions 410.254 agents. Dans ce mandat du Président Félix Tshisekedi, nous avons 689.000 agents. 279.145 agents se sont ajoutés. Prenez les 410.254 moins 500. Ces 500 étaient bien dans les seize écoles. Ils jouissaient de l’argent venant des poches des parents. Ils percevaient environs 500.000 FC comme salaire. Et, les autres, étaient payés à 135.000 FC », a fait savoir le ministre de l’ESPT, Tony Mwaba Kazadi. « Comment pouvez-vous sacrifié plus de 40 mille écoles, plus de 300 mille agents pour favoriser les 500 agents qui bénéficiaient du système de la prise en charge des parents dans les seize écoles. C’est pourquoi quand on a décrété la gratuité, elle a profité à la grande masse. Aujourd’hui, le salaire moyen est de 400 mille francs congolais », a-t-il renchéri. Notons que plusieurs avancées ont été soulevées par Tony Mwaba dans ce secteur notamment la numérisation du fichier des écoles viables légalement en République Démocratique du Congo. « Ce sont des mécanismes qui permettent de nous mettre à l’abri de ce que nous appelons des écoles fictives. Si vous tapez le nom de l’école sur cette plateforme numérique, l’école devra apparaître. Si l’école n’apparaît, c’est que c’est une école fictive », a-t-il martelé.
15e sommet des BRICS : « La RDC a raté l’opportunité de poser sa candidature pour devenir membre des BRICS et jouer son rôle dans la Banque de Développement » (Noël Tshiani)
Noël Tshiani, expert en économie et professeur des Universités, a réagi, ce vendredi 25 août 2023, au sujet du quinzième (15e) sommet des BRICS tenu, jeudi, à Johannesburg, en Afrique du Sud. « La RDC a raté l’opportunité, après avoir énuméré ses atouts de pays solution, de poser sa candidature pour devenir membre des BRICS afin de jouer un rôle dans la Banque de Développement, le Fonds commun des réserves de change et la monnaie adossée à l’Or », a écrit Noël Tshiani sur son compte Twitter officiel. Notons qu’au cours de ce 15e sommet réunissant de nombreux Chefs d’États et des Gouvernements, le Premier Ministre Congolais, Jean-Michel Sama Lukonde a présenté la RDC comme pays solution face aux enjeux actuels de l’humanité. « Au regard de cette avancée, et devant apporter sa contribution à cet édifice, la République démocratique du Congo, qui affronte les défis d’une guerre d’agression injuste dans sa partie Est, vient à ce Sommet comme “Pays solution”, en ce que la République Démocratique du Congo dispose d’un potentiel et des atouts qui constituent un apport indéniable aux défis que je venais d’énumérer », a déclaré le Chef du Gouvernement Congolais. Et d’ajouter : « En effet, grâce à son étendue, la RDC est un vaste territoire de 2.345.410 Km2 disposant de 80 millions d’hectares des terres arables utiles au développement de grands projets agricoles. Le Congo-Kinshasa, héberge une main d’œuvre de plus de 50 millions des jeunes. Sur le plan des écosystèmes, il dispose d’un massif forestier protecteur de la couche d’ozone d’environ 155,5 millions d’hectares, soit 10% des forêts tropicales de la planète et plus de 60% des forêts du Bassin du Congo, en plus d’importantes réserves des écosystèmes naturels de la planète, les tourbières de plus de 30 gigatonnes de dioxyde de carbone ». Notons que le BRICS regroupe cinq pays membres dont l’Afrique du Sud, le Brésil, la Chine, l’Inde et la Russie. Le thème central de ce 15e sommet des BRICS était : « Le partenariat pour une croissance mutuelle accélérée, un développement durable et un multilatéralisme inclusif ».
Coopération internationale : prévue au mois d’août, l’arrivée des Présidents de l’Indonésie et du Brésil en RDC devient incertaine
D’après des sources proches de la présidence de la République Démocratique du Congo, l’arrivée des Présidents de l’Indonésie et du Brésil, initialement prévue au mois d’août 2023, à Kinshasa, devient incertaine. Une réunion tripartite était, en effet, prévue, ce vendredi 25 août, entre ces trois Chefs d’États. Ces échanges devaient porter sur leur alliance concernant la défense des bassins forestiers du monde, impliquant la République démocratique du Congo, le Brésil et l’Indonésie. Mais, cela n’aura plus lieu. Au mois d’octobre prochain, de nombreux pays du monde vont se réunir à Brazzaville, en République du Congo. Et, les trois pays dont la RDC, le Brésil et l’Indonésie sont annoncés parmi les participants. La COP 28 aussi se pointe à l’horizon.
EPST : le Proved Jean Pierre Yoy Bokete salue les efforts de Tony Mwaba pour l’amélioration de la qualité de l’enseignement
Au cours d’un atelier de trois (3) jours lancé, mardi 22 août 2023, à Kinshasa, le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST), Tony Mwaba Kazadi, a indiqué qu’un accent particulier devra être mis sur le suivi et évaluation de la mise en œuvre de la réforme de la stratégie sectorielle annuelle 2016-2025. Tony Mwaba a, donc, fait savoir les résultats qu’il attend de ces assises de la revue annuelle des performances qui constitue un cadre de réflexion sur l’essor du sous-secteur de l’éducation en République Démocratique du Congo. « Nous saluons d’abord le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi, pour le choix porté sur son excellence monsieur le professeur Tony Mwaba, qui est déterminé à améliorer la qualité de l’enseignement dans notre pays. Cette revue annuelle des performances a quatre objectifs », a fait savoir Jean Pierre Yoy Bokete, Proved de Lukunga. « Premièrement, celui de faire l’évaluation des activités de l’année scolaire 2022-2023, l’élaboration d’une carte scolaire fiable identique, faire le suivi des différentes recommandations qui ont été formulés par les établissements tutelle du ministère et faire la planification sur l’année scolaire qui pointe à l’horizon (2023-2024). Nous avions salué les explications claires de Madame la Secrétaire Général du ministère de l’EPST, qui nous a expliqué la nécessité de cette revue annuelle des performances », a-t-il ajouté. Le ministre Tony Mwaba a annoncé des sanctions pour les Responsables des provinces éducationnelles (Proved) qui se sont distingués des anti-valeurs.
RDC : Albert Puela condamne l’arrestation des activistes des droits de l’homme lors d’une revendications pour la fourniture d’eau à Goma
Le ministre des Droits humains, Albert Fabrice Puela condamne les interpellations et arrestations dont ont fait l’objet les activistes des droits de l’homme lors des manifestations pour réclamer l’accès à l’eau potable dans ma ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, dans la partie Est de la République Démocratique du Congo. Albert Puela indique que l’accès à l’eau potable est un droit fondamental pour un être humain « garanti par l’article 25 de la déclaration universelle des droits de l’homme et pat l’article 48 de la constitution de la RDC ». « Il va donc sans dire que nul ne peut porter atteinte au droit de revendication et de manifestation, lorsqu’il s’agit de la défense d’un droit reconnu », a martelé le ministre des droits humains dans un communiqué rendu public, jeudi 24 août 2023, et dont une copie est parvenue à CongopresseNet. Par ailleurs, Albert Fabrice Puela souligne que les auteurs de ces manifestations ne doivent pas aller au delà des prescrits de la loi. « Toute fois, il importe de souligner que tous ces droits fondamentaux, constituant des obligations pour l’État congolais, qui doit y pourvoir, ne peuvent s’exercer que dans les limites des lois impératives et prohibitives, de l’ordre public et des bonnes mœurs, et que toutes contraventions à ceux-ci exposent leurs auteurs à fes poursuites pénales : tel est le cas des violences, des voies de faits, des destructions méchantes ou autres infractions potentiellement commises lors des manifestations », a écrit le ministre des Droits humains. Ci-dessous le communiqué signé par le ministre des Droits humains.