CAN de Handball séniors dames 2024 : L’Angola défendra son titre contre le Sénégal ce samedi 07 décembre

Nous connaissons désormais les affiches de la finale de la 26e édition du Championnat d’Afrique de Handball Séniors Dames 2024. Ce vendredi 6 décembre a été marqué par les rencontres des demi-finales. Lors de la première rencontre, le Sénégal s’est imposé face à la Tunisie sur le score de 26 à 18. Dans la seconde demi-finale, l’Angola, tenant du titre, a dominé l’Égypte, comme il l’a fait tout au long de cette compétition, en s’imposant avec un score de 36 à 22. Il convient de préciser que l’Angola vise son seizième sacre, tandis que le Sénégal disputera sa troisième finale, après avoir manqué celles de 1974 et 2018. Le verdict tombera ce samedi à 15 heures au gymnase jumelé du stade des Martyrs.

Élections législatives à Masi-Manimba : La CENI procède au déploiement du matériel électoral sensible et non sensible

Dans le cadre de la reprise des élections à Masi-Manimba et Yakoma, un important lot de kits électoraux en provenance de Kinshasa est arrivé ce jeudi 05 décembre dans cette région du pays, escorté par une importante unité policière chargée de sécuriser le processus électoral. Réceptionnés par Monsieur Bienvenu Sango, point focal logistique de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) dans la circonscription électorale de Masi-Manimba, ces kits confirment la tenue des élections prévues pour le 15 décembre prochain. Composé essentiellement de Dispositifs Électroniques de Vote (DEV), d’accessoires nécessaires au fonctionnement des DEV et de kits bureautiques, ce matériel sensible a été déployé à Masi-Manimba en vue des scrutins du 15 décembre. L’arrivée de ce convoi atteste que toutes les dispositions nécessaires ont été prises pour garantir le bon déroulement des élections sur l’ensemble du territoire de Masi-Manimba. Par ailleurs, le déploiement de forces policières pour sécuriser la reprise des élections législatives nationales et provinciales dans cette région rassure les parties prenantes et favorise un déroulement harmonieux des opérations de vote. Cette mesure vise à prévenir les violences qui avaient conduit à l’annulation des scrutins initialement prévus le 20 décembre 2023 dans cette circonscription. Il convient également de signaler que le Directeur de la communication de la CENI, accompagné de ses collègues en mission de sensibilisation électorale, a rappelé aux journalistes locaux ainsi qu’à ceux accrédités venus de Kinshasa les procédures de vote à suivre.

RDC : « Tshisekedi est un anti-patriote, il a vendu ce pays à Kagame, l’argent qu’il dépense pour les voyages, pourquoi il n’achète pas les armes », Martin Fayulu

Le leader de la coalition d’opposition “Lamuka”, Martin Fayulu, ne cesse de critiquer la gestion du président Félix Tshisekedi, en particulier en ce qui concerne la situation sécuritaire, sanitaire, économique et sociale en République Démocratique du Congo. Ses récentes déclarations, empreintes d’une forte indignation, mettent en lumière ce qu’il considère comme un manque de patriotisme de la part de l’actuel président. Lors d’une conférence de presse tenue à Bruxelles ce jeudi 06 décembre, Martin Fayulu a exposé à la diaspora congolaise en Belgique les éléments qui, selon lui, témoignent de l’anti-patriotisme du président congolais dans un pays en proie à la guerre. « Tshisekedi est un anti-patriote, il a vendu ce pays à Kagame. Comment peut-il justifier les sommes colossales qu’il dépense pour ses voyages ou pour promouvoir le changement de la constitution, alors qu’il pourrait investir cet argent dans l’équipement des militaires congolais ? Pourquoi ne pas acheter des armes pour défendre notre souveraineté ? », a-t-il déclaré avec véhémence. Martin Fayulu a également souligné que Félix Tshisekedi a accueilli le président rwandais Paul Kagame à deux reprises sur le sol congolais, malgré la montée des tensions entre l’armée congolaise et les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda. Pour l’opposant congolais, cette attitude démontre que le Président de la République a compromis la “souveraineté du pays”, laissant des enfants à Bunagana apprendre le Kinyarwanda, langue nationale du Rwanda, au lieu de renforcer l’identité congolaise.

RDC : L’Église catholique contredit Jean-Pierre Bemba et dément avoir été « demandeuse » de 48 millions USD

L’Église catholique a pris position pour contredire les affirmations de Jean-Pierre Bemba, vice-premier ministre et ministre des Transports. Selon Jean-Pierre Bemba, l’Église aurait sollicité un montant de 48 millions USD pour des projets diocésains. Une allégation que l’Église rejette fermement. Dans un communiqué publié par les autorités ecclésiastiques, il est clairement stipulé que l’Église catholique n’a jamais été « demandeuse » de cette somme. Au contraire, il est précisé qu’un fonds avait été mis en place pour soutenir la mise en œuvre des projets retenus par chacun des 47 diocèses de la RDC. Cependant, plus de deux ans après la signature de cet accord, seules deux tranches de 300.000 USD ont été versées, soit un total de 600.000 USD par diocèse, une somme jugée dérisoire au regard des besoins réels sur le terrain. L’Église catholique a également exprimé son indignation face aux déclarations du vice-premier ministre et ministre des Transports, concernant une prétendue collaboration entre leur Mission d’observation électorale et des acteurs russes, visant à pirater le serveur de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Dans ce cadre, les autorités ecclésiastiques demandent à Jean-Pierre Bemba de rendre publics les éléments de preuve qui étayent ses allégations concernant les 1.000.000 USD mis à disposition de chaque diocèse. « Nous continuons d’attendre, patiemment, celles de la prétendue collaboration qu’il avait insinuée, sans froid aux yeux », a déclaré un porte-parole de l’Église, qui précise la nécessité d’une transparence totale dans cette affaire.

RDC : Les FARDC annoncent le concours national d’admission aux écoles militaires les 14 et 15 décembre prochains

Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) informent le public de l’organisation, par le commandement Général des Écoles Militaires, d’un concours national d’admission aux écoles militaires. Ce concours se déroulera le samedi 14 et le dimanche 15 décembre 2024, offrant une opportunité unique aux jeunes congolais désireux de servir leur pays au sein des forces armées. Les écoles militaires concernées par ce concours comprennent un large éventail de formations destinées à préparer les futurs officiers et sous-officiers. Voici la liste des établissements impliqués : 1. Cours de Base d’État-Major (CBEM) pour les Officiers 2. Académie Militaire, Session Ordinaire pour les diplômés d’État 3. École des Sous-Officiers (ESO) 4. École de Santé Militaire (ESM) 5. École d’Infanterie 6. École de Formation et d’Application des Troupes Blindées (EFATBL) 7. École d’Artillerie 8. École Navale 9. École de Maistrance 10. École Logistique 11. École d’Administration et Informatique 12. École du Génie Militaire 13. École des Troupes des Transmissions (ETTR) 14. École des Prévôtés Militaires (EPM) 15. École de Musique 16. École d’Éducation Physique et des Sports 17. École de Renseignement Militaire Il est important de noter que cette année, le concours pour l’admission à la Session Spéciale de l’Académie Militaire, réservé aux diplômés des universités, n’aura pas lieu. Les candidats sont donc invités à se préparer pour les autres formations disponibles. Cette initiative vise à renforcer les capacités des FARDC et à encourager la jeunesse congolaise à s’engager dans une carrière militaire, essentielle pour la sécurité et la défense du pays. Pour toute information complémentaire, les intéressés peuvent se référer aux canaux de communication officiels des Forces Armées. Communiqué de presse signé, le Commandant du Service de Communication et d’Information et Porte-Parole des Forces Armées, Ekenge Bomusa Efomi Sylvain, Général Major.

CAN Féminine de Handball 2024 : La RDC s’impose dans le derby du fleuve et termine 5e

Dans une rencontre électrique et riche en émotions, les Léopards seniors dames de la République Démocratique du Congo (RDC) ont triomphé face à leurs rivales congolaises de Brazzaville, s’imposant 30-28 ce vendredi 06 décembre, au gymnase 1 du Stade des Martyrs de Kinshasa. Ce match, comptant pour la cinquième place de la 26e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) féminine de handball, s’est révélé être un véritable derby. Dès le coup d’envoi, l’intensité était palpable sur le terrain. Les deux nations ont offert un spectacle captivant, chacune déterminée à décrocher cette place qui revêtait les allures d’un trophée dans ce mini-tournoi, également appelé la Coupe du Président. “Le derby ne se joue pas, il se gagne”, a déclaré l’entraîneur Clément Machy, et ses joueuses ont parfaitement relevé le défi en terminant à la 5e place, malgré leur élimination en quarts de finale face à l’équipe égyptienne (22-23). Devant un public enflammé, les Léopards ont su répondre aux attentes et s’assurer cette victoire précieuse, malgré l’absence de deux qualifications majeures : celle pour les demi-finales de leur propre CAN et celle pour la prochaine Coupe du Monde qui se déroulera en Allemagne et aux Pays-Bas. De leur côté, les Congolaises de Brazzaville, éliminées en quarts de finale par les Aigles de Carthage de Tunisie (24-28), terminent à la 6e place et ne participeront pas non plus à la prochaine Coupe du Monde. Au total, depuis 2002, ces deux nations se sont affrontées à sept reprises, avec un bilan de quatre victoires pour la RDC et trois pour le Congo-Brazzaville. Ce derby du fleuve continue d’alimenter la rivalité sportive entre ces deux pays frères.

Kwango : Une épidémie mystérieuse fait 79 morts et affecte 376 personnes, les autorités lancent une alerte maximale

Une épidémie d’origine encore inconnue sévit depuis octobre dernier dans la province de Kwango, située à l’ouest de la République Démocratique du Congo. C’est ce qu’a annoncé le ministère national de la Santé dans un communiqué publié le 03 décembre dernier. Les symptômes observés chez les patients incluent de la fièvre, des maux de tête, un écoulement nasal, de la toux, des difficultés respiratoires et de l’anémie. Selon les autorités, cette épidémie mystérieuse a déjà causé 79 décès, la majorité étant des enfants âgés de plus de 15 ans, et a affecté un total de 376 personnes. Une alerte maximale a été décrétée dans la zone de santé de Panzi, épicentre de cette épidémie, qui enregistre à elle seule 22 morts. Quarante-quatre autres décès ont été signalés dans la communauté, tous présentant des symptômes similaires. Pour faire face à cette situation préoccupante, le ministère de la Santé publique a déployé une équipe de médecins et d’épidémiologistes dans la région en vue d’une enquête approfondie. Lors d’un point de presse tenu le jeudi 05 décembre dernier, le ministre congolais de la Santé, Samuel Roger Kamba, a souligné l’importance d’établir un diagnostic précis de la maladie. « L’alerte maximale signifie apprécier correctement la situation pour déterminer la nature de la maladie en cours. Des échantillons ont été prélevés et nous attendons leurs résultats, ce qui nous permettra de définir la meilleure stratégie à adopter. Le diagnostic est essentiel. Nous devons également protéger les autres provinces, mais il est primordial d’abord de comprendre le risque encouru », a-t-il déclaré. Le ministre a également mentionné que la malnutrition est élevée chez les enfants dans cette zone, qui est considérée comme particulièrement vulnérable. Cette nouvelle alerte sanitaire dans une province située à 262 km de la capitale congolaise s’ajoute à d’autres épidémies déjà déclarées dans le pays, telles que le choléra, la rougeole et le Mpox, qui touchent généralement les jeunes enfants.

CAN Féminine de Handball 2024 : Un derby du fleuve électrisant entre la RDC et le Congo Brazzaville !

C’est le grand jour ! Les Léopards Seniors Dames de la République Démocratique du Congo (RDC) s’affrontent avec les Diablesses Rouges du Congo Brazzaville, ce vendredi 06 décembre, à 11h00, au gymnase du Stade des Martyrs. Ce match, qui revêt une importance particulière, est attendu comme un véritable derby du fleuve, comptant pour la cinquième place du tournoi. Considérée comme une petite finale dans ce mini-tournoi de classement, cette rencontre entre les deux rivaux historiques de l’Afrique centrale, souvent désignés sous les noms de “Congo Kabasele” pour Brazzaville et “Congo Kinshasa” pour la RDC, promet d’être aussi captivante que disputée. Éliminés tous deux en quarts de finale, les deux pays ont connu des fortunes diverses. Le Congo Brazzaville a été battu par les Aigles du Carthage de la Tunisie sur le score de 24-28, tandis que la RDC a subi une défaite cruelle face aux Égyptiennes, s’inclinant sur un score serré de 22-23. Cependant, lors des matchs de classement qui se sont tenus le jeudi 05 décembre au même gymnase, les deux équipes ont su relever la tête. La RDC a infligé une défaite cuisante à l’Algérie avec un score écrasant de 33-11, tandis que le Congo Brazzaville a réussi à faire tomber les Lionnes Indomptables du Cameroun sur un score serré de 19-17. Ce match s’annonce donc d’une grande intensité, car il représente la dernière chance pour les handballeuses congolaises de redorer le blason de leur nation en tant que pays hôte, après une élimination tragique et difficile à encaisser. À noter que ces deux nations se sont affrontées à six reprises entre 2002 et 2014, avec un bilan équilibré de trois victoires chacune. Ce vendredi marquera donc la septième rencontre de leur histoire, ajoutant une nouvelle page à cette rivalité passionnante.

Procès Nangaa et consorts : Lancement imminent de mandats d’arrêt internationaux contre l’ex-président de la CENI et ses associés

Le verdict de la Haute Cour Militaire, jugeant en appel 26 prévenus membres de l’Alliance Fleuve Congo dirigée par Corneille Nangaa, a été rendu ce jeudi 05 décembre, en soirée, à la prison militaire de Ndolo. Cette haute juridiction militaire a donné suite aux réquisitions du ministère public, confirmant ainsi le jugement de première instance dans toutes ses dispositions. Elle a condamné à la peine capitale cinq prévenus ayant comparu physiquement lors de l’audience, à savoir : Samafu Makinu Nicaise, M’Kangya Nyamatshaba Microbe, Nangaa Baseyane Ruttens, Safari Bishori Luc, et Nkuba Shebandu Eric, alias Malembe. Ces cinq individus ont été déclarés coupables de deux infractions : trahison et participation à un mouvement insurrectionnel. Pour les 21 prévenus actuellement en fuite, parmi lesquels se trouve Corneille Nangaa Yobeluo, leader du mouvement rebelle AFC, le ministère public a requis leur jugement par défaut. La Haute Cour Militaire a décide de suspendre la procédure en appel à leur encontre, conformément à l’article 94 du Code de procédure pénale militaire. Des mandats d’arrêt internationaux ont été émis immédiatement à leur encontre. Il convient de rappeler qu’en juillet dernier, le ministère public avait requis la peine de mort contre 25 des 26 prévenus impliqués dans cette affaire. L’ancien président de la CENI et ses complices font face à des accusations de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité commis dans l’Est de la République Démocratique du Congo.

Bunia : Jargy Kambale estime que la gestion des arbres est mauvaise et nécessite la mise en place d’une bonne politique de gestion

En marge de la journée nationale de l’arbre, célébrée le 05 décembre de chaque année en RDC, Jargy Kambale, spécialiste en Hydro-biologie et environnement, a lors d’une interview accordée à congopresse.net, estimé que la gestion des arbres dans la ville de Bunia est mauvaise. Pour cette année, la journée nationale de l’arbre a été célébrée en RDC sous le thème : « De l’arbre est le salut de notre planète, plantons-les et gardons-les dans nos milieux de vie ». « La gestion des arbres en ville de Bunia est très mauvaise. Les gens coupent des arbres comme ils veulent. Et il n’y aucune réglementation. La population ne plante pas des arbres… », a-t-il fait savoir. Pour lui, le service de l’environnement doit mettre en place une bonne politique de gestion des arbres pour éviter des conséquences néfastes. « J’encourage qu’on mette en place une politique de gestion des arbres au niveau de service de l’environnement », a-t-il suggéré. Ce spécialiste en hydro- biologie et environnement, a par ailleurs souligné que l’arbre joue un rôle crucial dans la régulation climatique et la gestion de la biodiversité. « L’arbre joue un rôle très important dans la régulation climatique et dans la gestion de la biodiversité » a-t-il souligné. Ce professionnel de la craie à l’Université SHALOM de Bunia a aussi épinglé l’importance de l’arbre dans la vie humaine notamment: sa contribution à l’arrêt de l’érosion, des poussières et des moustiques, mais aussi et surtout, il joue un grand rôle dans la photosynthèse. Et enfin, Jargy Kambale pense qu’il y a un danger qui guette la population au cas où cette mauvaise gestion des arbres va continuer. « S’il n’y a pas d’arbre on aura pas la quantité suffisante d’oxygène et par conséquent, il y aura augmentation de gaz carbonique et cela peut entrainer une asphyxion de la population ». A l’occasion de cette journée, aucune activité n’a été organisée à Bunia.