Illicocash Ligue 1 : Daring Club Motema Pembe enchaîne une nouvelle défaite face à l’AF Anges Verts

Après une lourde défaite 4-1 contre l’AC Rangers la semaine dernière, le Daring Club Motema Pembe sombre un peu plus dans la crise. Ce jeudi 6 mars 2025, le club a subi un nouvel échec, cette fois face à l’AF Anges Verts, qui continue d’affirmer sa suprématie en engrangeant des points précieux contre les grandes équipes de l’Illicocash Ligue 1. Lors de cette rencontre comptant pour la 15ᵉ journée, le Daring a rapidement été mené 1-0 en première mi-temps après un but de Lokoy pour l’AF Anges Verts. À la reprise, le club emblématique a trouvé l’égalisation grâce à Diakana, mais cet effort n’a pas suffi. À la 79ᵉ minute, Talasi a redonné l’avantage à l’AF Anges Verts, avant que Katungulu ne scelle la victoire en inscrivant un troisième but en fin de match. Score final : 3-1 en faveur de l’AF Anges Verts. Grâce à cette victoire, l’AF Anges Verts grimpe à la 5ᵉ place du groupe B avec 21 points. De son côté, le Daring Club Motema Pembe stagne à la 8ᵉ place avec 16 points après 15 journées dans cette phase de groupes de l’Illicocash Ligue 1. La descente aux enfers se poursuit pour le Daring Club Motema Pembe. Après avoir limogé son entraîneur Guillaume Ilunga quelques jours avant ce match, le club peine toujours à trouver des solutions à ses problèmes.

Lutte contre la corruption : La CNPAV demande la fin du statut particulier de la convention sino-congolaise

La coalition Le Congo N’est Pas À Vendre (CNPAV) exhorte les autorités congolaises à mettre fin au statut particulier de la convention sino-congolaise et à appliquer le code minier au projet Sicomines, afin d’éviter de nouvelles pertes pour la République Démocratique du Congo. Cette demande a été formulée lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi 5 mars 2025 à Kinshasa, ayant pour thème : « Retour sur la renégociation de la convention sino-congolaise : du mauvais au pire ? » À cet effet, la CNPAV a adressé plusieurs recommandations clés aux décideurs congolais, estimant que les déséquilibres et faiblesses de cette convention ont été maintenus et aggravés. Recommandations de la CNPAV Au président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi: – S’impliquer personnellement pour mettre fin aux déséquilibres de la convention Sicomines en appliquant le Code minier à ce projet. – Instruire le gouvernement à évaluer le manque à gagner dû aux exonérations fiscales accordées au projet Sicomines. Au gouvernement dirigé par la Première ministre Judith Suminwa: – Mettre fin à la convention sino-congolaise et soumettre la Sicomines au régime du Code minier révisé en mars 2018. – Procéder à une évaluation exhaustive du projet Sicomines (volet minier et infrastructures) à travers un audit, afin de mesurer l’impact des exonérations fiscales et parafiscales. Au Parlement congolais: – Interpeller le gouvernement, notamment les ministres des Infrastructures et Travaux publics, du Budget, des Finances et des Mines, sur le maintien des déséquilibres dans la convention sino-congolaise. – Réviser la loi n°14/005 du 11 février 2014 portant sur le régime fiscal, douanier et parafiscal des recettes non fiscales et de change applicables aux conventions de collaboration et aux projets de coopération. Cette révision devrait inclure des dispositions sur l’évaluation préalable et le contrôle des exonérations fiscales et parafiscales accordées aux entreprises et entités créées en vertu de ces conventions. Au comité exécutif de l’ITIE-RDC:  – Inscrire parmi ses priorités de gouvernance du secteur extractif les questions de transparence dans le processus de renégociation, du rééquilibrage de la convention sino-congolaise et de la révision de l’avenant n°5. Un bilan jugé décevant Selon la CNPAV, le bilan de ce contrat est largement négatif. Seize ans après la signature de la convention Sicomines en avril 2008, les résultats restent extrêmement décevants pour la population congolaise. Les chiffres officiels publiés par le gouvernement congolais indiquent qu’à la date de décembre 2022, seuls 888 millions de dollars américains ont été déboursés pour les infrastructures, soit moins d’un tiers du montant initialement prévu de 3 milliards de dollars. De plus, entre 2015 et 2019, soit durant les cinq premières années de production, la Sicomines n’a remboursé qu’environ 321 millions de dollars sur un total de 6,2 milliards de dollars, incluant les intérêts cumulés couvrant les coûts opérationnels du volet minier et les investissements en infrastructures. Sur cette somme, seuls 102 millions de dollars ont été affectés au remboursement des prêts destinés aux infrastructures, en contradiction avec l’esprit de la convention.

Football : Steve Kapuadi exprime sa déception et son soutien après sa non-sélection pour les éliminatoires du Mondial 2026

Le mardi 4 mars, le sélectionneur national Sébastien Desabre a dévoilé la liste des joueurs retenus pour les matchs des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. Parmi les absents figurait Steve Kapuadi, défenseur du Legia Varsovie, qui a exprimé sa déception sur sa page Facebook après sa non-sélection. Bien que le joueur nourrissait un fort désir de défendre les couleurs de la République Démocratique du Congo et d’honorer sa première convocation, il n’a pas été retenu parmi les 25 appelés pour les confrontations contre le Soudan du Sud et la Mauritanie, prévues les 21 et 25 mars 2025. Dans son message, le défenseur, qui a conquis le cœur des supporters congolais grâce à sa solidité et à ses performances remarquables avec son club, a adressé un message de soutien à ses coéquipiers sélectionnés : « Battez-vous avec honneur et détermination pour nous offrir cette qualification. » Il a également promis de redoubler d’efforts afin d’être retenu lors des prochains rassemblements des Léopards : « Je m’engage à améliorer mes performances et à faire tout ce qui est en mon pouvoir pour être sélectionné. » En réponse, Rocky Bushiri, l’un des joueurs en forme et retenus pour cette double confrontation, a réagi sur sa propre page Facebook en adressant des mots d’encouragement à son coéquipier : « Ton tour viendra aussi, champion. » Ainsi, malgré sa déception, Steve Kapuadi a réaffirmé son engagement à se battre pour défendre les couleurs de son pays à l’avenir, prouvant ainsi sa résilience et sa détermination à intégrer durablement les Léopards.

Bunia : La MONUSCO estime que la désinformation fragilise une population déjà traumatisée par la guerre

Lors d’un échange organisé ce mardi 4 mars avec les leaders des structures de jeunesse de Bunia dans sa base de Camp Ndolomo, la MONUSCO a dénoncé la désinformation, estimant qu’elle contribue à fragiliser davantage l’opinion publique. « Le pays traverse un moment critique de son histoire. La désinformation se propage dans tous les sens, ce qui accentue la fragilité d’une opinion publique déjà traumatisée par une décennie de guerres », a déclaré Jean Tobi Okala, chargé de communication de la MONUSCO en Ituri, à l’issue de cette rencontre. Il a ajouté qu’il attend des participants une large diffusion des notions abordées lors de cette séance et les a exhortés à adopter le réflexe de vérifier les informations avant de les relayer dans leurs communautés afin de limiter les effets néfastes de la désinformation. « Nous comptons sur les participants pour retransmettre à leurs bases l’essentiel des échanges et sensibiliser les jeunes au fait que tout ce qui circule sur les réseaux sociaux n’est pas nécessairement vrai. Il est crucial de vérifier les informations avant de les partager », a-t-il insisté. Le porte-parole de la mission onusienne a également invité la population à faire preuve de vigilance et à ne pas se fier aux rumeurs, rappelant que « une guerre se gagne aussi sur le plan psychologique, notamment par le biais de la désinformation ». Depuis l’occupation des villes de Goma et Bukavu par les rebelles du M23/AFC, l’Ituri est le théâtre d’une recrudescence de rumeurs et de fausses informations. Certains de ces messages hostiles visent à monter la population contre la MONUSCO.

Agression rwandaise à l’Est de la RDC : Félix Tshisekedi en tête-à-tête avec le représentant spécial de l’Union européenne pour la région des Grands Lacs

Le Président de la République, Félix Tshisekedi, s’est entretenu le mardi 4 mars 2025 avec Johan Borgstam, représentant spécial de l’Union européenne (UE) pour la région des Grands Lacs. Cette rencontre était principalement axée sur la situation sécuritaire préoccupante à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). D’après la cellule de communication de la présidence, Johan Borgstam a annoncé que l’UE mettra à la disposition de la RDC 44 tonnes d’assistance humanitaire destinées aux populations victimes de l’agression rwandaise et des exactions des rebelles du M23, soutenus par Kigali. Après avoir suspendu toute coopération militaire avec le Rwanda, l’Union européenne envisage de renforcer les sanctions contre Kigali, en particulier sur l’exploitation des minerais, une ressource clé dans le financement des groupes armés. Johan Borgstam a fermement condamné l’agression rwandaise et exprimé sa solidarité envers les populations du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, durement affectées par le conflit. Il a également réaffirmé l’engagement de l’UE en faveur d’une paix durable dans la région des Grands Lacs. Cette rencontre entre Félix Tshisekedi et le diplomate européen s’inscrit dans une dynamique de mobilisation internationale pour mettre fin à l’instabilité chronique dans l’Est de la RDC.

Lancement de la campagne nationale « Congolais Telema » : La Première ministre Judith Suminwa appelle à l’unité nationale face à l’agression rwandaise

Après avoir officiellement lancé la campagne nationale « Congolais Telema » à Kinshasa le 1er mars 2025, en présence de plusieurs membres du gouvernement, dont le vice-Premier ministre en charge de la Fonction publique ainsi que les ministres des Sports et de la Communication, la Première ministre Judith Suminwa a poursuivi cette initiative à Matadi, chef-lieu de la province du Kongo-Central, le 5 mars 2025. Accueillie à l’aéroport de Matadi-Tshimpi par le gouverneur Grace Nkuanga Masuangi Bilolo, elle s’est ensuite adressée à une foule nombreuse réunie au stade Damar. Dans son discours, la Première ministre a réaffirmé la détermination du gouvernement à mettre un terme à l’agression rwandaise, soulignant que cette situation perdure depuis trois décennies. Elle a insisté sur l’urgence d’en finir avec cette guerre et a appelé à une solidarité nationale sans faille pour soutenir les forces armées et préserver l’intégrité du pays. « Trente ans de guerre, ça suffit ! », a-t-elle déclaré fermement. Elle a également encouragé les jeunes à s’enrôler dans l’armée et a rassuré la population quant à la gestion transparente des contributions financières destinées à l’effort de guerre. La campagne « Congolais Telema » vise à sensibiliser la population à l’importance de l’unité nationale et de la mobilisation générale face à l’agression en cours. Judith Suminwa a exhorté tous les Congolais à se rassembler derrière les autorités nationales pour défendre la souveraineté du pays. « Alignons-nous tous derrière le Chef de l’État pour vaincre cette guerre. Nous allons chasser les Rwandais qui ont envahi notre pays. Ne leur donnons pas la chance d’avancer. » Par ailleurs, la Première ministre a réaffirmé l’engagement du gouvernement à résoudre les problèmes d’électricité, d’eau et d’insécurité dans la province du Kongo-Central. Elle a lancé un appel solennel à chaque citoyen afin qu’il contribue, selon ses moyens, à l’effort de guerre. Elle a insisté sur le fait que cette lutte transcende les différences sociales et géographiques et que seul un engagement collectif permettra de préserver la souveraineté nationale face à cette agression.

Accord minier et militaire : Vers un partenariat entre Kinshasa et Washington

Un récent article de la RTBF révèle que la République Démocratique du Congo (RDC) a proposé aux États-Unis un accord stratégique leur offrant un accès exclusif à certaines de ses ressources minières ainsi qu’à des projets d’infrastructure associés, en contrepartie d’une aide militaire. Cette proposition s’inscrit dans une démarche plus large de la RDC visant à renforcer ses relations internationales, notamment en matière de développement des ressources naturelles et de consolidation de sa sécurité nationale. Toutefois, les détails précis de l’accord, tels que les minerais concernés, les modalités de coopération militaire et la durée de l’engagement, n’ont pas été rendus publics. Ce projet fait écho à des négociations antérieures entre la RDC et d’autres puissances internationales, notamment les États-Unis, sur l’exploitation des ressources minières du pays. En octobre 2024, Washington avait entamé des discussions avec l’homme d’affaires Dan Gertler afin de lever les sanctions imposées à ce dernier en 2017, dans l’optique de rétablir sa participation dans l’exploitation des minerais stratégiques en RDC. Par ailleurs, un article du Monde, publié en août 2024, avait mis en lumière les difficultés liées à la traçabilité du coltan en RDC, un minerai crucial pour la fabrication des smartphones. Cette question a suscité des préoccupations aux États-Unis, en raison notamment du commerce illicite du coltan, qui complique davantage les enjeux géopolitiques liés à l’exploitation minière en RDC. Les discussions autour de l’exploitation des ressources minières congolaises demeurent complexes, impliquant une multitude d’acteurs internationaux. À travers cette proposition d’accord, la RDC cherche à concilier son développement économique et ses impératifs sécuritaires dans un contexte diplomatique de plus en plus sensible.