RDC : Train Kinshasa-Matadi, l’ONATRA redémarre sur les rails grâce à Martin Lukusa

C’est une bouffée d’air frais pour l’Office National des Transports (ONATRA) et pour l’économie congolaise. Ce jeudi 7 août, la gare centrale de Kinshasa a vibré au son du redémarrage du trafic ferroviaire entre la capitale et Matadi, port stratégique du pays. À l’origine de cette renaissance attendue, le directeur général de l’ONATRA, Martin Lukusa, dont l’engagement commence à porter ses fruits.   Le vice-premier ministre des Transports, Jean-Pierre Bemba, a fait le déplacement pour couper le ruban symbolique, témoignant de l’importance accordée par le gouvernement à cette relance. Un train inaugural a ensuite pris la direction de Kasangulu, marquant le redémarrage concret de cette ligne ferroviaire essentielle.   Martin Lukusa, arrivé à la tête de l’ONATRA avec la ferme intention de sortir l’entreprise de sa léthargie, a promis de poursuivre ses efforts. Cette relance du trafic ferroviaire est une première étape dans son plan de redressement, qui prévoit la modernisation des infrastructures, la réhabilitation du matériel roulant et le retour à un service public performant.   Pour les usagers, qui bénéficient d’une alternative de transport moins coûteuse que la route, comme pour les agents de l’ONATRA, ce retour sur les rails est porteur d’espoir. Martin Lukusa s’impose déjà comme l’un des principaux artisans de cette renaissance, redonnant confiance en l’avenir de la compagnie nationale.   Nathan Kumba

RDC : L’État reprend la main sur 600 titres miniers pour assainir le secteur

La République Démocratique du Congo (RDC) intensifie sa lutte contre les dérives et les pratiques illégales qui gangrènent son secteur minier, un pilier de son économie nationale. Près de 600 titres miniers et de carrières, représentant quelque 38 000 carrés miniers (plus de 30 000 kilomètres carrés), ont été récupérés par l’État, selon des sources au ministère des Mines. “Ce n’est pas un simple ajustement administratif”, insiste une source interne, signalant l’ampleur de l’opération.   Cette action s’inscrit dans un contexte de dysfonctionnements généralisés. En 2024, l’État recensait environ 2 000 permis de recherche couvrant plus de 140 000 kilomètres carrés, contre un nombre bien plus limité de permis d’exploitation. Une situation propice aux abus, où des entreprises se livrent à l’exploitation minière avec de simples permis de recherche, en violation des réglementations en vigueur.   D’autres sociétés, quant à elles, se contentent de conserver des titres sans les valoriser, dans une logique spéculative qui bloque le développement du secteur. À cela s’ajoutent des cas de non-paiement des droits et de détention irrégulière de permis par des personnes physiques, contribuant à une perte de revenus substantielle pour l’État.   Des drones pour mieux contrôler le territoire   Face à ces dérives, le gouvernement congolais a décidé de passer à la vitesse supérieure. Le Cadastre Minier a ainsi lancé, le 11 juillet, un appel d’offres pour l’acquisition de drones, destinés à renforcer la cartographie et la délimitation des sites miniers. Les entreprises intéressées ont jusqu’au 11 août 2025 pour soumettre leurs propositions. L’utilisation de ces technologies de pointe permettra de mieux surveiller l’activité minière, de lutter contre l’exploitation illégale et d’optimiser la gestion des ressources.   Enjeux géopolitiques et intérêts américains   Cette intensification des efforts de contrôle intervient dans un contexte géopolitique sensible. La RDC affiche sa volonté de reprendre en main ses actifs miniers, au moment où les États-Unis multiplient les initiatives pour sécuriser leur accès aux minerais critiques, notamment en lien avec leur soutien aux efforts de pacification dans l’est du pays.   Dans ce cadre, la société américaine KoBold Metals, appuyée par l’administration de Donald Trump, a signé un protocole d’accord avec le Cadastre Minier et le Service géologique national du Congo. L’objectif est ambitieux : numériser les archives géoscientifiques du pays, afin de mieux évaluer le potentiel minier et d’attirer les investissements.   Un potentiel minier encore largement inexploré   Selon les autorités congolaises, moins de 20 % du territoire national est véritablement exploré à ce jour. De nombreux permis restent dormants, parfois au sein même d’entreprises publiques. Les Américains s’intéressent tout particulièrement au plus grand gisement de lithium de roche dure, encore inexploité, ainsi qu’au coltan de Rubaya, toujours exploité de manière artisanale.   S. Tenplar Ngwadi

RDC : Deuil au ministère des Finances après le décès de Jean Gaston Manya Onakudu

Le ministère des Finances de la République Démocratique du Congo a annoncé avec tristesse le décès de son secrétaire général, Jean Gaston Manya Onakudu. La nouvelle, communiquée par une correspondance officielle signée par le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde, a plongé le ministère dans le deuil.   Jean Gaston Manya Onakudu s’est éteint en Inde, où il était en soins pour une courte maladie. Son décès représente une perte importante pour le ministère des Finances, où il occupait un poste clé.   Profondément affecté par la disparition de son secrétaire général, Doudou Fwamba Likunde a exprimé sa douleur et a appelé tous les agents et cadres du ministère à observer une attitude de deuil et à honorer la mémoire de l’illustre disparu par une pensée pieuse.   Ali Biayi

Haut-Katanga : Chasse aux gaspillages à Kambove et Likasi, audit sur les recettes provinciales

Le Gouverneur a.i de la province, Martin Kazembe Shula, a franchi un nouveau cap dans la lutte contre la mauvaise gestion des ressources publiques. Le 4 août 2025, il a officiellement mandaté une équipe de neuf experts pour auditer les recettes provinciales collectées dans les territoires de Kambove et la ville de Likasi.   Cette mission, dotée de pouvoirs étendus, est composée d’experts comptables, financiers et techniques, issus de divers services provinciaux. Leur feuille de route est claire : passer au crible les opérations financières des services provinciaux clés, tels que la Division des Mines, le SAEMAPE (Service d’Assistance et d’Encadrement du Small Scale Mining) et les points de perception relevant de la DRHKAT (Direction des Recettes du Haut-Katanga).   Les experts auront notamment pour mission de :   • Contrôler la taxation, la perception et l’utilisation des recettes publiques. • Comparer les statistiques de perception avec les relevés bancaires depuis janvier. • Vérifier la conformité des autorisations de transport, quittances, notes de perception et bons de traçabilité. • Inspecter les mini-laboratoires et les coopératives opérant dans la région.   Durant sept jours, l’équipe d’audit devra identifier les potentielles failles dans la chaîne de perception des recettes, et formuler des recommandations concrètes pour renforcer l’efficacité et la transparence de la collecte.   Cette initiative témoigne de la volonté affichée du gouvernement provincial de mettre fin aux pratiques opaques qui gangrènent la gestion des finances publiques. En renforçant la redevabilité et en optimisant la collecte des recettes, la province espère dégager davantage de ressources pour financer son développement.   Emmanuel Kalasa, Correspondant à Lubumbashi

RDC : La lutte anticorruption grippée ? La CNPAV met la pression sur la justice

La coalition “Le Congo n’est pas à vendre” (CNPAV) a organisé un forum de deux jours, pointant du doigt les failles de la justice face à la corruption en République démocratique du Congo. L’événement, qui s’est tenu à Kinshasa, visait à mobiliser les acteurs clés et à identifier des solutions pour une lutte anticorruption plus efficace.   Au cœur des discussions : la nécessité d’une justice plus éthique, de litiges stratégiques mieux menés et d’une synergie accrue entre avocats, société civile et lanceurs d’alerte. La CNPAV souhaite ainsi dynamiser le suivi judiciaire des nombreux cas de corruption documentés, des dénonciations effectuées et des plaintes déposées auprès des cours et tribunaux.   Plusieurs axes de travail ont été identifiés :   • Lutter contre l’impunité des auteurs d’actes de corruption dans le secteur extractif, en partageant les informations sur les transactions douteuses avec les acteurs de la justice. • Mobiliser les magistrats pour qu’ils agissent contre les présumés auteurs et complices d’actes de corruption et de cession illicite/bradage des droits et actifs des entreprises minières du portefeuille de l’État. • Explorer les voies d’actions pour permettre à la RDC et à ses entreprises victimes de recouvrer leurs droits. • Renforcer la collaboration entre les institutions de contrôle pour la transparence, l’indépendance et l’efficacité. • Encourager un cadre de concertation formel entre la CNPAV, la société civile, les organes de contrôle et la justice.   Les organisateurs espèrent que ces assises permettront de dénoncer de nouveaux cas de corruption, d’identifier des pistes pour poursuivre les dossiers existants et de sensibiliser les responsables judiciaires aux actes de corruption documentés par “Le Congo n’est pas à vendre”.   Freddy Lupata

CHAN 2024 : La RDC se reprend face à la Zambie et entrevoit les quarts

Dans l’atmosphère bouillante du Nyayo National Stadium, la RDC A’ a démontré un esprit de résilience ce jeudi 7 août 2025, en dominant la Zambie (2-0) lors de la deuxième journée du groupe A du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN 2024). Une victoire impérative pour les Léopards, après leur faux pas initial face au Kenya.   Si la première mi-temps fut un round d’observation, avec des occasions sporadiques de part et d’autre, le retour des vestiaires a marqué un tournant. À la 51e minute, Ibrahim Matobo a débloqué la situation d’une frappe limpide, consécutive à une passe de Jephte Kitambala. Un but libérateur qui a galvanisé les Congolais.   La domination de la RDC s’est matérialisée par un second but à la 71e minute, œuvre d’Horso Mwaku, parfaitement trouvé par Oscar Kabwit. Un avantage de deux buts que les Léopards ont su conserver jusqu’au coup de sifflet final.   Cette victoire permet à la RDC de prendre la troisième place du groupe A avec trois points et de croire plus que jamais à une qualification pour les quarts de finale. Pour Otis Ngoma, il s’agit également d’une première victoire officielle au CHAN. Un succès qu’il faudra confirmer face à l’Angola le 14 août prochain, lors d’un match qui s’annonce déjà décisif.   Emmanuel Kalasa

RDC : Le PNDA donne 45 motos aux agents agricoles pour booster le développement rural au Kwilu

Le Programme National de Développement Agricole (PNDA) passe à la vitesse supérieure dans la province du Kwilu. 45 motos ont été remises aux inspecteurs des territoires, des secteurs et autres acteurs clés du PNDA, afin de renforcer leur capacité à encadrer les petits exploitants agricoles et à dynamiser le monde rural.   La cérémonie de remise s’est déroulée ce jeudi 07 août, à Kikwit en présence d’Augustin Baharanyi, Directeur des Études et Planification au Ministère de l’Agriculture et Coordonnateur du Cadre Technique National (CTN) du PNDA. Ce dernier a précisé que cette initiative s’inscrit dans la vision du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui place l’agriculture au cœur du développement durable et de la lutte contre l’insécurité alimentaire.   “Sans mobilité, il ne peut y avoir d’encadrement efficace, ni de suivi rapproché, encore moins de réponse rapide aux défis du monde rural”, a déclaré Augustin Baharanyi. “Ces motos ne sont pas une simple dotation. Elles sont un outil de travail, un moyen d’action, un symbole de la confiance placée en vous inspecteurs, animateurs, techniciens, pour porter les ambitions du PNDA au plus près de nos vaillants Petits Exploitants Agricoles.”   Le Coordonnateur du CTN a également salué l’implication des autorités locales, notamment le Maire de Kikwit, les Bourgmestres des différentes communes et les Députés provinciaux, ainsi que le travail accompli par le Coordonnateur Provincial du PNDA/UPEP Kwilu et son équipe.   Il a lancé un appel solennel aux bénéficiaires : “Soyez des modèles de responsabilité, d’engagement et de proximité. Ces engins doivent contribuer à améliorer la qualité du service que vous rendez aux communautés rurales. Faites-en un usage strictement professionnel, dans l’intérêt des Petits Exploitants Agricoles.”   Cette initiative concrète illustre la forte volonté du gouvernement congolais, incarnée par le ministre de l’Agriculture et de la Sécurité Alimentaire, Grégoire Mutshail Mutombo. Il s’engage résolument à concrétiser la priorité donnée à la valorisation des terres agricoles par rapport aux ressources minières, tout en renforçant les capacités logistiques et opérationnelles des agents techniques sur le terrain. L’objectif est d’accélérer la transformation agricole et d’améliorer durablement les conditions de vie des populations rurales. Dans ce contexte, le PNDA s’affirme comme un outil stratégique indispensable pour atteindre les ambitions nationales de sécurité alimentaire, de création d’emplois et de développement local.   “Ensemble, faisons du PNDA un outil efficace de transformation de notre agriculture, au service de la sécurité alimentaire, de la création d’emplois et du développement local”, a conclu Augustin Baharanyi.   S. Tenplar Ngwadi

RDC – Procès Mutamba: La défense contre-attaque, des témoignages clés fragilisent l’accusation

Le procès de Constant Mutamba, ancien ministre de la Justice accusé de détournement de fonds publics, a pris une tournure favorable à la défense lors de l’audience du mercredi 6 août devant la Cour de cassation. Plusieurs témoins clés, appelés à la barre, ont contribué à exonérer l’ancien garde des sceaux, fragilisant ainsi la thèse du Ministère public.   L’absence remarquée de la Première Ministre, Judith Suminwa, n’a pas empêché les autres témoins de livrer des témoignages éclairants. Rose Mutombo, prédécesseure de Mutamba au ministère de la Justice, a expliqué que son cabinet s’appuyait sur l’expertise du ministère des Infrastructures et des Travaux publics pour les projets de construction, reconnaissant un manque de compétences techniques en interne. Elle a également confirmé que la répartition des fonds avait été dictée par l’arrêt de la Cour internationale de justice.   Amisi Herady, Directeur général du Guichet unique de création d’entreprise, a attesté de la légalité de Zion Construction, l’entreprise sélectionnée pour la construction de la prison centrale de Kisangani, au cœur de cette affaire. Son témoignage a permis de mettre hors de cause l’homme d’affaires Willy Musheni.   Gérard Bolema Kombozi, chef de division de la Justice pour la province de la Tshopo, a déclaré avoir été personnellement informé par Constant Mutamba du projet de construction d’un centre pénitentiaire à Kisangani, et que le projet avait déjà franchi des étapes préliminaires. “J’ai visité le site à deux reprises avec des ingénieurs”, a-t-il affirmé, précisant que le terrain retenu se trouve à 11 kilomètres de la ville.   Il est à noter que deux juges initialement affectés au dossier ont été récusés pour partialité par le prévenu. Ils se sont retirés d’eux-mêmes et ont été rapidement remplacés, assurant ainsi le bon déroulement du procès dans un cadre impartial.   La prochaine audience est prévue pour le 13 août. Les avocats de Constant Mutamba espèrent de nouveaux témoignages en faveur de leur client, dans un contexte où la défense semble avoir pris l’ascendant sur l’accusation.   S. Tenplar Ngwadi

Est de la RDC : Volker Türk appelle à la protection des civils et au respect des engagements pris dans les accords de paix Doha-Washington

Face à la persistance des violences et à la lenteur des progrès sur le terrain, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk, a renouvelé son appel pressant à toutes les parties aux conflits dans l’Est de la RDC. Il exhorte à la protection des civils, au respect du droit international humanitaire et à un engagement sincère dans le processus de paix.   Sa déclaration, faite ce mercredi 6 août à Genève, intervient alors que les initiatives diplomatiques internationales peinent à se traduire en améliorations concrètes pour les populations touchées. Malgré la signature d’accords de cessez-le-feu et de déclarations de principes, les cycles de violence persistent, plongeant les communautés dans une profonde incertitude.   Volker Türk rappelle que le gouvernement congolais et le groupe AFC/M23 ont signé une déclaration de principes au Qatar le 19 juillet 2025, s’engageant à un cessez-le-feu et à la poursuite des négociations. Cette déclaration faisait suite à l’accord de paix entre la RDC et le Rwanda, signé à Washington le 27 juin.   “J’exhorte les signataires et les facilitateurs des accords de Doha et de Washington à veiller à ce qu’ils se traduisent rapidement par une sécurité et des progrès réels pour les civils en RDC, qui continuent de subir les conséquences dévastatrices de ces conflits”, a déclaré le Haut-Commissaire.   Cette interpellation de l’ONU met en lumière le décalage entre les engagements pris au niveau international et la réalité sur le terrain. Alors que l’accord de Washington semble progresser, notamment avec la mise en place d’un comité conjoint de sécurité, la déclaration de principes de Doha peine à se concrétiser. Les mesures de confiance jugées indispensables à la reprise des pourparlers sont restées sans effet.   Face à ce blocage, des risques réels pèsent sur la suite du processus de paix. Selon le chronogramme prévu dans la déclaration de Doha, les parties devaient reprendre les discussions sur un accord global au plus tard le 8 août 2025, avec pour objectif une signature le 17 août. Or, cette échéance semble compromise.   La communauté internationale, et notamment les facilitateurs des accords de Doha et de Washington, sont donc appelés à redoubler d’efforts pour garantir le respect des engagements et assurer une protection effective des civils dans l’Est de la RDC.   S. Tenplar Ngwadi

Diplomatie : la RDC part à la reconquête de l’Amérique latine, Kinshasa réactive sa stratégie Sud-Sud

Après près de quatre décennies d’éloignement, la République Démocratique du Congo (RDC) effectue un retour en force sur la scène latino-américaine. Du 3 au 13 août 2025, une délégation de haut niveau, conduite par la Ministre d’État aux Affaires Étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, sillonne l’Uruguay, l’Argentine et le Brésil, marquant le début d’une nouvelle ère de coopération.   Cette initiative s’inscrit dans la stratégie de redéploiement diplomatique et de renforcement de la coopération Sud-Sud, promue par la Première Ministre. L’objectif est de jeter les bases de partenariats durables, fondés sur le respect mutuel, la solidarité et la convergence des intérêts, avec des pays partageant les mêmes défis et aspirations.   Kinshasa mise sur le développement de collaborations dans des domaines variés : diplomatie, défense, environnement, commerce, culture, technologies et formation. La Ministre d’État, Thérèse Kayikwamba Wagner, précise l’importance géopolitique de ce “retour stratégique” en Amérique latine, le qualifiant d’”acte politique majeur” et non de simple “rapprochement symbolique”.   “L’Amérique latine n’est pas un continent lointain pour la RDC. C’est un espace d’opportunités stratégiques avec lequel nous partageons des valeurs fortes : la solidarité des peuples, la souveraineté des ressources et la défense de la biodiversité”, a-t-elle déclaré. “Cette mission marque notre retour sur cette scène continentale, avec ambition et responsabilité.”   Outre la Ministre d’État aux Affaires Étrangères, la délégation congolaise comprend des figures clés du gouvernement : • Guy Kabombo Mwadianvita, Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense nationale et Anciens Combattants • Ève Bazaiba Masudi, Ministre d’État, Environnement et Développement Durable • Julien Paluku Kahongya, Ministre du Commerce Extérieur • Yolande Elebe Ma Ndembo, Ministre de la Culture, Arts et Patrimoine • Mbuyi Katharina Wagner, Conseillère Principale du Chef de l’État au Collège Géopolitique et Diplomatie   Du 5 au 7 août, Montevideo, la capitale uruguayenne, accueillera la délégation congolaise pour une série d’échanges stratégiques. Cette tournée diplomatique marque un tournant dans la politique extérieure de la RDC, traduisant la volonté des autorités de diversifier leurs partenariats et de s’inscrire dans une dynamique de coopération Sud-Sud renforcée.   S. Tenplar Ngwadi