Mercato choc à Lubumbashi : Kazema trahit Lupopo et rejoint le Tout-Puissant Mazembe

Le Tout-Puissant Mazembe a frappé fort sur le marché des transferts en s’adjugeant les services de Josué Kazema Baso, l’un des joueurs les plus en vue du FC Saint-Éloi Lupopo. L’annonce, officialisée ce vendredi 1er août 2025, a créé une onde de choc à Lubumbashi, où la rivalité entre les deux clubs est exacerbée.   Âgé de 25 ans, Kazema, actuellement au Kenya avec les Léopards A’ pour le CHAN, est un ailier vif et technique, réputé pour ses dribbles déroutants. Son arrivée à Kamalondo représente un renfort de poids pour l’équipe de Lamine N’Diaye, qui ambitionne de dominer la Linafoot Ligue 1.   Ce transfert audacieux témoigne de la volonté du TP Mazembe de miser sur des talents locaux pour renforcer son secteur offensif. Pour Lupopo, en revanche, le départ de Kazema constitue une perte sensible, tant le joueur était un pilier de l’attaque des “Cheminots”.   La perspective d’un derby de Lubumbashi avec Josué Kazema sous les couleurs du TP Mazembe promet d’être électrique et passionnante pour les supporters des deux camps. L’enfant terrible du football lushois a désormais rendez-vous avec son destin à Kamalondo.     Emmanuel Kalasa, correspondant à Lubumbashi

RDC-Rwanda : Washington, Qatar et UA veillent sur la mise en œuvre de l’accord de paix

Dans un contexte régional toujours marqué par les tensions, la République Démocratique du Congo (RDC) et la République du Rwanda ont participé cette semaine à Washington, D.C., à la première réunion du Comité Conjoint de Supervision de l’Accord de Paix signé le 27 juin 2025 dans la capitale américaine. Une initiative cruciale, encadrée par les États-Unis, l’État du Qatar, la République du Togo (en tant que facilitateur de l’Union Africaine) et la Commission de l’Union Africaine.   Ce Comité Conjoint de Supervision, pierre angulaire de l’accord de paix, a pour mission de servir de forum pour la mise en œuvre de l’accord et la résolution des différends. Il est chargé de recevoir les plaintes relatives aux violations de l’accord, de prendre les mesures appropriées pour y remédier et de régler les différends à l’amiable.   Lors de cette première réunion, tenue le 31 juillet 2025, les parties ont désigné leurs présidents pour le Comité, adopté un mandat définissant les règles de fonctionnement des futures réunions, discuté des progrès réalisés dans la mise en œuvre de l’accord et préparé la première réunion du Mécanisme Conjoint de Coordination de la Sécurité.   Les discussions, auxquelles ont participé l’Union Africaine, l’État du Qatar et les États-Unis, visaient à garantir la cohérence et la complémentarité entre les efforts de mise en œuvre de l’accord et les initiatives en cours visant à promouvoir le dialogue et une paix durable dans la région.   La RDC et le Rwanda ont exprimé leur gratitude pour les contributions et les efforts conjoints de l’Union Africaine, des États-Unis et du Qatar en tant que partenaires dans la recherche d’une résolution pacifique.   Cependant, au-delà des déclarations d’intention et des remerciements protocolaires, des défis majeurs persistent. La mise en œuvre effective de l’accord de paix reste subordonnée à la bonne volonté des parties, à la cessation des hostilités sur le terrain et à la résolution des causes profondes des tensions régionales.   Le Comité Conjoint de Supervision devra faire preuve d’une grande vigilance et d’une détermination sans faille pour surmonter les obstacles et garantir une paix durable entre la RDC et le Rwanda, un objectif crucial pour la stabilité de toute la région des Grands Lacs. La présence et l’implication active des États-Unis, du Qatar et de l’Union Africaine sont essentielles pour maintenir la pression et garantir le suivi de l’accord.       S. Tenplar Ngwadi

Scandale diplomatique : Kinshasa rappelle un diplomate arrêté en Bulgarie pour trafic de drogue

Le ministère des Affaires étrangères de la République Démocratique du Congo (RDC) a réagi avec fermeté à l’arrestation d’un de ses diplomates en Bulgarie, accusé de trafic de stupéfiants. L’incident, qui s’est produit le 18 juillet 2025 à la frontière bulgaro-turque, a déclenché une crise diplomatique et une vague d’indignation à Kinshasa.   Selon les informations disponibles, le diplomate, dont l’identité n’a pas été divulguée, a été appréhendé alors qu’il transportait une quantité importante de drogue à bord d’un véhicule immatriculé sous statut diplomatique. Le déplacement n’avait pas été autorisé par son ambassade d’affectation, aggravant encore la situation.   En réponse à ce scandale, Kinshasa a pris des mesures immédiates et énergiques : rappel définitif du diplomate incriminé, levée de son immunité diplomatique, communication officielle de la position du gouvernement congolais aux autorités bulgares, et envoi d’une mission conjointe Affaires étrangères-Justice à Sofia pour suivre de près l’enquête.   Le ministère des Affaires étrangères a tenu à souligner que cet acte répréhensible est un cas isolé et a réaffirmé sa politique de tolérance zéro face à tout comportement délictueux de ses représentants à l’étranger. Kinshasa s’engage à collaborer pleinement avec les autorités bulgares pour faire la lumière sur cette affaire et traduire en justice les coupables.     La rédaction

Kinshasa : un célèbre oncologue soupçonné de trafic illégal de médicaments contre le cancer

Un scandale silencieux mais lourd de conséquences secoue le secteur médical congolais. Le docteur Vincent Lokonga, oncologue connu dans la capitale, fait l’objet d’une enquête approfondie menée par une cellule indépendante.   Il est soupçonné d’avoir orchestré un réseau de détournement et de revente illégale de médicaments anticancéreux destinés à être distribués gratuitement aux patients les plus vulnérables. Des témoignages recueillis dans plusieurs hôpitaux de Kinshasa, en particulier au Centre hospitalier international de la Gombe (CHIP), accusent le médecin d’avoir exigé entre 2 000 et 10 000 dollars pour l’accès à des traitements normalement pris en charge par le Programme national de lutte contre le cancer (PNLC). Une source interne à ce programme confirme les faits, en rappelant que la gratuité des soins est un principe fondamental soutenu par les autorités sanitaires et leurs partenaires internationaux.   Des familles endeuillées ou ruinées racontent avoir été contraintes de vendre leurs biens ou de s’endetter pour financer ces soins. Certaines dénoncent également l’absence de prise en charge malgré les paiements effectués, évoquant des cas de décès évitables. Déjà radié des Cliniques universitaires de Kinshasa en 2016 pour fraude liée à des certificats de décès, le retour du Dr Lokonga dans le circuit hospitalier public interroge. Le silence persistant de l’Ordre des médecins face à ces nouvelles accusations soulève également des préoccupations sur le contrôle et la discipline dans le secteur.   L’enquête met également en lumière un réseau plus large impliquant pharmaciens, agents administratifs et chefs de services, accusés d’alimenter ce marché noir du médicament. Ces pratiques compromettent les politiques de santé publique et aggravent les inégalités dans l’accès aux traitements vitaux. Face à l’indignation croissante, plusieurs plaintes ont été déposées. Une saisine du parquet général de la Gombe est en cours, tandis qu’une pétition citoyenne réclame la mise en place d’une commission parlementaire pour enquêter sur ces pratiques présumées. Dans un pays où le cancer fait déjà des ravages, ce scandale compromet gravement la confiance envers les structures de santé et interpelle les autorités judiciaires et sanitaires.   L’heure est à la vérité, à la justice, et à la défense des droits des patients.     Giscard Havril Mane

Ituri : Un responsable du Fonds Forestier National tué dans une embuscade meurtrière

Le Fonds Forestier National (FFN) est en deuil suite au décès tragique de Kabwiku Menayame Héritier, chef de bureau au recouvrement, survenu dans la soirée du mercredi 30 juillet 2025 à Bunia, en Ituri. Selon un communiqué officiel, M. Kabwiku Menayame, membre d’une délégation du FFN en mission officielle dans la région, a été pris pour cible lors d’une embuscade orchestrée par des individus armés.   L’attaque a coûté la vie à trois personnes et a fait plusieurs blessés, parmi lesquels Jean Paul Ngiti Singoma, chef de bureau à la direction des finances du FFN. Les autres membres de la délégation sont sains et saufs.   La direction du FFN a exprimé ses sincères condoléances à la famille du défunt et à l’ensemble de son personnel. Elle a également assuré que les autorités compétentes ont été saisies afin de faire toute la lumière sur cette tragédie. Le corps de M. Kabwiku Menayame sera rapatrié à Kinshasa.     Elohim Mfinda

Bunia : Fusillade meurtrière en plein centre-ville, trois morts et plusieurs blessés

La ville de Bunia, en Ituri, a été le théâtre d’une attaque armée qui a endeuillé le quartier Yambi Yaya. Mercredi soir, vers 19h40, des hommes armés ont ouvert le feu sur une terrasse, tuant trois personnes sur le coup et blessant quatorze autres.   “Le bilan de cette fusillade est de trois morts et quatorze blessés, dont treize civils et un militaire”, a précisé le colonel Abeli Mwangu, commandant de la police de Bunia. Les autorités ont lancé une enquête pour identifier les auteurs de cette attaque.   La police appelle la population à la vigilance et à coopérer avec les services de sécurité pour appréhender les responsables de cet acte odieux.       Makati Élie, correspondant à Bunia

RDC : Jules Alingete se dit étranger au procès Mutamba et dénonce une “manipulation”

Alors que le procès pour détournement de fonds de l’ancien ministre de la Justice Constant Mutamba bat son plein, Jules Alingete, figure emblématique de la lutte contre la corruption, prend la parole. L’inspecteur honoraire de l’IGF dément formellement toute implication dans l’affaire, dénonçant des “manipulations” visant à ternir sa réputation.   Cette prise de position intervient alors que la défense de Mutamba a réclamé sa comparution, dans le cadre d’une enquête sur le financement de la prison de Kisangani.   Jules Alingete réfute toute déclaration publique sur le sujet et se réserve le droit de porter plainte. Une affaire qui s’annonce explosive, sur fond de tensions politiques et de batailles médiatiques.     Nathan Kumba

RDC – Lutte contre la traite humaine : Félix Tshisekedi salué, les USA et l’OIM réaffirment leur soutien

À l’occasion de la Journée internationale de la lutte contre la traite des êtres humains, la République Démocratique du Congo a réaffirmé son engagement à éradiquer ce fléau, qualifié de “crime contre la dignité humaine”. Une session de travail présidée par Chantal Yelu Mulop, Coordonnatrice du service spécialisé du Chef de l’État, a mis en lumière les progrès réalisés et les défis persistants.   Sous le thème “La traite des êtres humains est un crime organisé – en finir avec l’exploitation”, la rencontre a permis de dresser un bilan positif des actions entreprises depuis l’arrivée au pouvoir du Président Félix Tshisekedi. Mme Mulop a notamment souligné la création d’une agence dédiée à la Présidence en 2019 et l’adoption d’une loi spécifique en 2022. Ces efforts ont permis à la RDC de sortir de la “watch list” américaine des pays insuffisamment engagés dans la lutte contre la traite.   L’ambassadrice des États-Unis en RDC, Lucy Tamlyn, a réaffirmé le soutien de son pays, malgré la complexité de la situation, en particulier dans l’Est du pays. Elle a souligné l’importance du processus de paix en cours pour permettre au gouvernement de rétablir son autorité et de lutter efficacement contre la traite dans cette région. Mme Tamlyn a également insisté sur l’engagement du Président Trump à résoudre le conflit persistant entre la RDC et le Rwanda.   La Cheffe de mission de l’Organisation Internationale des Migrations (OIM), Alexandre Simpson, a salué les avancées significatives obtenues grâce à la Présidence congolaise et à la nouvelle législation. Elle a précisé que l’OIM, en collaboration avec les agences des Nations Unies et le gouvernement congolais, travaille à trouver des solutions durables pour les personnes déplacées, afin de faciliter leur retour dans leurs communautés d’origine.   La journée s’est conclue par une exposition illustrant les différentes formes de traite : travail et mariage forcés, prostitution forcée, recrutement forcé, adoption illégale. Un rappel poignant de l’urgence de poursuivre la lutte contre ce crime qui bafoue les droits fondamentaux de l’être humain.   Le Directeur général du Fonds de lutte contre le crime organisé (FOLLUCO), Moro Mukota Muteba, ainsi que des artistes et influenceurs congolais, étaient également présents, soulignant l’importance d’une mobilisation collective pour éradiquer la traite des êtres humains.   S. Tenplar Ngwadi

Haut-Katanga : Silence après l’Exétat ! L’interdiction du tapage sonne comme un rappel à l’ordre

Finis les cris de joie prématurés ! Au Haut-Katanga, la direction provinciale de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST) a fermement interdit tout tapage post-Examen d’État (Exétat). Une mesure destinée à éviter les débordements festifs traditionnels, souvent sources de nuisances.   Dans un communiqué, l’EPST Haut-Katanga 1 appelle les élèves à la retenue et au respect de l’ordre public. Objectif : préserver le calme dans les zones sensibles, notamment les hôpitaux et les quartiers résidentiels. Les contrevenants s’exposent à des sanctions.   Un appel à la responsabilité, alors que les candidats attendent désormais les résultats, cruciaux pour leur avenir.       Emmanuel Kalasa, correspondant à Lubumbashi

RDC : Contrat controversé avec le FC Barcelone, Kinshasa mise sur la visibilité et la formation des jeunes

Malgré les critiques et la frustration suscitées au sein de la population congolaise, le Ministre des Sports, Didier Bidimbu, a confirmé sur son compte X la signature d’un contrat de partenariat de 4 saisons entre le gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) et le prestigieux club espagnol du FC Barcelone. Au-delà de la visibilité internationale que ce partenariat apportera au pays, il prévoit un investissement important dans la formation de jeunes footballeurs congolais.   Selon le Ministre Bidimbu, ce contrat permettra le “déploiement de 50 jeunes par an pour développer nos pépites et faire briller notre culture. Grâce au sport, nous bâtissons le progrès de notre pays”. L’information a également été confirmée par le FC Barcelone, qui a salué le partenariat conclu avec Kinshasa.   La première phase de ce contrat, d’un coût de 43 millions USD, prévoit que le nom de la RDC soit mentionné sur le maillot des joueurs du FC Barcelone, afin d’attirer les investissements et de promouvoir le tourisme.   À Kinshasa, de nombreux observateurs ont exprimé leur désapprobation face à ce partenariat. Ils estiment que cette somme considérable aurait été mieux utilisée pour développer le championnat national et réhabiliter les infrastructures sportives du pays. La polémique souligne les arbitrages difficiles auxquels le gouvernement congolais est confronté dans ses choix d’investissement.     Ali Biayi