Justice : L’ACAJ salue les peines sévères infligées aux membres de la Force de progrès

Justice : L’ACAJ salue les peines sévères infligées aux membres de la Force de progrè L’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) a exprimé sa satisfaction envers le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe pour avoir imposé des peines sévères à certains membres de la Force de progrès. Certains ont été condamnés à la peine de mort, tandis que d’autres ont reçu des peines de prison accompagnées de dommages-intérêts en faveur des victimes.   L’ACAJ considère que ces sanctions sont un appel à la responsabilité pour les dirigeants politiques, soulignant leur devoir de former et d’éduquer leurs militants sur les droits et devoirs des citoyens, ainsi que sur la promotion de la paix dans un État de droit. L’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) a également rappelé au ministère public qu’il est tenu de demander un recours préalable à la grâce présidentielle avant d’exécuter la peine de mort. Au total, 17 membres de la Force de progrès/UDPS ont été condamnés pour les attaques contre la résidence Kamul-Inter et celle de l’ancien Président Joseph Kabila Kabange. Parmi eux, certains ont été condamnés à la peine capitale, d’autres à des peines de prison allant de 2 à 10 ans. En revanche, 48 autres prévenus ont été acquittés.

GENOCOST : Commémoration des victimes des massacres et appel à la solidarité en Ituri

La République Démocratique du Congo a observé une journée de commémoration à Bunia, province de l’Ituri, ce vendredi 2 août, lors de l’événement GENOCOST (Génocide congolais pour des gains économiques). Des acteurs de la société civile, des autorités et des survivants se sont réunis pour honorer les victimes des violences dans la région. Fatou Banga, représentante des survivants, a appelé à la solidarité et à l’unité pour que les crimes des trois dernières décennies ne soient pas oubliés. Elle a salué les efforts des autorités locales depuis 2017 pour mettre fin aux violences, tout en insistant sur la nécessité de poursuivre les initiatives de paix. La cérémonie a rassemblé des leaders politiques, religieux et civils, rendant hommage aux plus de 12 millions de congolais morts à cause des conflits. Les intervenants ont exhorté à mettre fin aux conflits internes et à promouvoir le patriotisme, en rejetant la haine et le tribalisme. Cette première commémoration du GENOCOST représente une étape cruciale vers la reconnaissance des souffrances passées et l’espoir d’un avenir pacifique en RDC.

RDC : Nicolas Kazadi de retour à Kinshasa pour répondre à la justice

L’ancien ministre des finances, Nicolas Kazadi, est rentré à Kinshasa le lundi 22 juillet en provenance de la France. Il a obtenu l’autorisation du parquet général près la Cour de cassation pour des raisons humanitaires afin de revenir au pays. Kazadi, également député national, est de retour pour faire face aux auditions judiciaires en cours. Il est accusé de surfacturation présumée dans les contrats de forages d’eau et d’installation de lampadaires. Cette démarche intervient alors que la justice avait déjà commencé ses auditions à son encontre avant son départ pour la France.

Amélioration de paye en RDC : Le ministère des finances annonce le paiement régulier des enseignants, policiers et militaires

Le ministère des finances a annoncé ce lundi 22 juillet 2024, que les banques commerciales ont commencé à verser régulièrement les salaires des enseignants, policiers et militaires à partir du jeudi 18 juillet. Cette décision marque une avancée importante dans l’amélioration des conditions de vie des fonctionnaires essentiels qui étaient souvent confrontés à des retards de paiement et à des difficultés financières persistantes. Pour de nombreux enseignants, policiers et militaires en RDC, la ponctualité du versement de leur salaire est cruciale pour assurer la stabilité économique de leurs foyers. Cette nouvelle initiative est donc accueillie avec soulagement et optimisme car elle offre une certaine sécurité financière à ceux qui jouent un rôle critique au service de la nation. Cependant, il reste encore certains défis à relever pour garantir une régularité absolue dans ces paiements.

Transformation agricole en RDC : Grégoire Mutshail collabore avec Lukas Hollande pour booster l’emploi et la richesse

Dans le cadre de la vision du Président Félix Tshisekedi pour la transformation agricole locale en République démocratique du Congo (RDC), le ministre d’État à l’Agriculture et à la Sécurité alimentaire, Grégoire Mutshail Mutomb, a tenu une séance de travail avec l’entreprise agricole Lukas Hollande. Cette multinationale turque a exprimé son intention de soutenir les initiatives de la RDC en matière d’équipements et de matériels de transformation agricole. Blandine Kubela, la directrice générale de Lukas Hollande, a déclaré : « Nous étions venus nous imprégner de la vision du ministre pour pouvoir l’accompagner tout au long de son mandat, notamment sur sa stratégie de valorisation du sol et du sous-sol. Nous allons l’accompagner avec nos matériels, technologies et savoir-faire ». En plus de cette collaboration, Kubela a souligné l’importance du soutien technologique offert par Lukas Hollande : « Nous apportons un soutien technologique avancé, incluant des silos de stockage avec visibilité immédiate et des semences de haute qualité, essentielles pour les agriculteurs ». Cette initiative vise à créer des emplois et à générer de la richesse en RDC, en s’appuyant sur des partenariats internationaux pour moderniser l’agriculture locale et maximiser son potentiel.

RDC : Une décennie après le carnage de la Saint-Sylvestre, le mystère Mukungubila

Le 30 décembre 2013, un événement tragique a marqué l’histoire de la République Démocratique du Congo (RDC) : le carnage de la Saint-Sylvestre. Ce jour-là, le prophète Paul Joseph Mukungubila a été attaqué dans sa résidence de Lubumbashi, entraînant la mort de nombreux de ses partisans. Aujourd’hui, plus de dix ans après, les questions sur les raisons de cette attaque restent sans réponse. Quelques jours avant l’attaque, Mukungubila avait publié deux lettres ouvertes, le 5 et le 28 décembre 2013, dénonçant l’infiltration étrangère et l’occupation rwandaise à l’Est de la RDC. Il s’opposait fermement à l’intégration des rebelles du M23 dans l’armée congolaise et critiquait la signature d’accords de paix avec ces mêmes rebelles. Il condamnait également la présence croissante de populations rwandaises sur le territoire congolais et l’octroi de la nationalité congolaise à ces nouveaux venus. Dans ces lettres, Mukungubila exprimait son mécontentement face au silence de la communauté internationale et à la passivité des autorités congolaises. Il appelait les militaires congolais à défendre la souveraineté nationale et à rejeter l’occupation étrangère. Ces propos, jugés subversifs par le régime de l’époque, ont conduit à une répression brutale. Le 30 décembre 2013, des militaires lourdement armés ont pris d’assaut la résidence de Mukungubila à Lubumbashi, transformant le lieu en véritable champ de bataille. Selon les témoignages, les soldats ont ouvert le feu sans sommation sur des civils rassemblés pour les prières de fin d’année. Le bilan de cette attaque reste flou, mais il est clair que de nombreuses vies ont été perdues. Les autorités de l’époque, sous la présidence de Joseph Kabila, ont justifié cette opération en accusant Mukungubila de tentative de coup d’État. Cependant, des voix dissidentes affirment que l’attaque visait à faire taire un opposant politique gênant. “Si Mukungubila avait tenu des propos diffamatoires, il aurait fallu porter plainte et que justice soit rendue. Au lieu de cela, ils ont choisi la violence,” a déclaré Marcel Yabili, ancien journaliste et avocat. L’exil et le procès de Mukungubila Contraint de fuir pour sa vie, Mukungubila s’est exilé en Afrique du Sud en mai 2014. Arrêté par Interpol à Johannesburg, il a rapidement été libéré par la justice sud-africaine, qui a rejeté les accusations portées contre lui. En 2015, le tribunal militaire de Lubumbashi a également confirmé son innocence, mais Mukungubila reste en exil à ce jour, incapable de rentrer en RDC malgré plusieurs promesses de réhabilitation. La situation de Mukungubila et de ses partisans demeure précaire. Nombre de ses disciples sont toujours emprisonnés en RDC, et les autorités sud-africaines, sous pression du régime congolais, refusent de rétablir pleinement ses droits. Cette persécution continue suscite des interrogations sur la véritable nature des accusations portées contre lui. En dépit de ces épreuves, Mukungubila reste un fervent défenseur de la souveraineté congolaise et de la lutte contre l’infiltration étrangère. Ses partisans espèrent qu’un jour, la vérité éclatera et que justice sera rendue pour les événements tragiques de 2013. Le carnage de la Saint-Sylvestre de 2013 à Lubumbashi reste un chapitre sombre et controversé de l’histoire récente de la RDC. Dix ans après, le mystère entourant l’attaque contre Mukungubila et ses partisans persiste. Alors que le pays continue de faire face à des défis de gouvernance et de sécurité, la quête de vérité et de justice pour les victimes de cette tragédie demeure une priorité pour de nombreux Congolais.

Kinshasa : « Le Chef de l’État m’a rendu justice », (prophète Joseph Mukungubila)

À son arrivée à Kinshasa après plus de 10 ans d’exil en Afrique du Sud, le prophète Joseph Mukungubila a exprimé sa gratitude envers le Président Félix Tshisekedi, pour avoir rendu possible son retour au pays. « Le Chef de l’État m’a rendu justice. Je n’ai pas été gracié. Le Chef de l’État a compris qu’on avait menti. J’ai été condamné par erreur », a déclaré. En octobre 2023, le chef de l’État avait signé une ordonnance présidentielle portant suspension de tous les arrêts l’ayant condamné, notamment à une peine de mort pour tentative de renversement du pouvoir. Ce qui explique le retour de cet acteur religieux. Rappelons que le 30 décembre 2013, Joseph Mukungubila et ses fidèles s’étaient emparés de la RTNC, de l’aéroport de N’Djili et du Camp Tshatshi. Son camp a toujours expliqué que ces adeptes «manifestaient contre le massacre de leurs frères à la résidence du prophète à Lubumbashi ». Il y a eu plus de 300 morts à Kolwezi, Lubumbashi et Kinshasa, selon des ONG. Aujourd’hui, Joseph Mukungubila dit avoir « pardonné à tous ceux qui l’ont persécuté, que ce soit en politique ou dans le sacerdoce ».

Économie : Alexandre Nshue propose un cadre ambitieux pour améliorer la gouvernance des finances publiques en RDC

Dans une correspondance parvenue à Congopresse.net, David Alexandre Nshue, économiste et auteur de plusieurs ouvrages, a présenté un cadre d’amélioration de la gestion des finances publiques en République démocratique du Congo (RDC).  En tant qu’expert reconnu et ancien conseiller des premiers ministres honoraires Adolphe Muzito, Matata Ponyo et Samy Badibangases, ses propositions visent à accroître l’efficacité et la transparence dans l’utilisation des fonds publics. Pour Alexandre Nshue, il faudrait que les ministres du Budget et des Finances fassent un rapport trimestriel à la primature et à l’Ecofin sur l’exécution du budget. « J’ai proposé un cadre d’amélioration de la gestion des FP tel que chaque 3 mois, les Ministre du Budget et Fin fassent rapport à la PM et l’Ecofin évalue l’exécution du budget pour plus d’efficacité et transparence. Le Ministre de la Justice suivra les contrats signés et l’Igf les marchés publics », s’est-il confié à congopresse.net Ces mesures permettraient un meilleur contrôle et une plus grande transparence dans la gestion des finances publiques, d’après l’expert. S’appuyant sur son expertise, David Alexandre a insisté sur la nécessité de mettre en place des réformes urgentes, notamment la création d’un cadre d’amélioration de la gouvernance étatique, le renforcement de la surveillance des acteurs et de la répression contre les crimes et détournements. « Il faudra plus de rigueur, de contrôle et une justice juste », a-t-il dit. Pour une meilleure gestion de l’État, M. Nshue a proposé que la Primature et l’Ecofin suivent tous les trois mois, l’octroi et l’utilisation des fonds par les ministères, conformément au Plan d’Exécution Budgétaire (PEB). « De plus, une revue semestrielle des performances des programmes et des finances publiques devrait être effectuée via les Revues de Portefeuille et de Rendement (PTR) », a-t-il ajouté. A en croire l’expert, un gouvernement résolu à améliorer la gestion des finances publiques, restaurer la sécurité, développer les infrastructures, augmenter l’accès à l’énergie, garantir une éducation et des soins de santé de qualité, protéger l’environnement et stimuler le secteur agricole pourrait propulser le pays vers le développement. Notons que ces propositions ambitieuses visent à relever les défis cruciaux auxquels fait face la RDC.

Education : La 58è session de l’examen d’État a connu un succès retentissant

Dans un communiqué de presse publié le lundi 3 juillet 2024, l’Inspection Générale de l’Éducation Nationale et Nouvelle Citoyenneté, dirigée par Odia Musunga-Kabeya Jacque, a annoncé le succès retentissant des épreuves de la 58è session ordinaire de l’examen d’État à travers tout le territoire national. « L’Inspection Générale de l’Éducation Nationale et Nouvelle Citoyenneté informe le public que les épreuves de la 58è session ordinaire de l’examen d’État se sont déroulées avec succès sur l’ensemble du territoire national », peut-on lire dans ce communiqué, signé par l’inspecteur général chef de corps. Avec un effectif total impressionnant de 962 887 inscrits au cycle long, dont une proportion significative de 42% de filles, ainsi que 5 417 candidats au jury national du le cycle court, comprenant 18,5% de candidatures féminines, les candidats ont été répartis dans pas moins de 2 960 salles à travers le pays pour passer leurs examens. « Cette réussite exceptionnelle témoigne du dévouement et du travail acharné des candidats, ainsi que du soutien offert par les autorités éducatives congolaises », renchérit le document. L’Inspection Générale se félicite également du bon déroulement des épreuves et s’attelle déjà activement à la réception des malles d’items au Centre National de Correction situé à Kinshasa. Ce succès reflète l’engagement des institutions éducatives à améliorer la qualité de l’éducation et à garantir des conditions d’examen optimales pour tous les candidats, consolidant ainsi l’avenir de la jeunesse congolaise.

Kinshasa : Retour triomphal du prophète Joseph Mukungubila après plus de 10 ans d’exil

Après plus de 10 ans d’exil en Afrique du Sud, le prophète Joseph Mukungubila est finalement arrivé à Kinshasa ce dimanche matin. Son retour a été marqué par une immense effervescence populaire. Une foule impressionnante s’est rassemblée dès les premières heures de la matinée à l’aéroport international de N’djili pour l’accueillir. Ses partisans, brandissant des pancartes et des effigies à son image, ont envahi les abords de l’aéroport. L’ambiance était électrique, et les chants de bienvenue résonnaient, tandis que les drapeaux et les banderoles floqués à l’effigie du prophète se déployaient dans tous les coins. La sécurité a été renforcée pour assurer un déroulement pacifique de cet événement historique. Les autorités locales, conscientes de l’importance de ce retour pour de nombreux congolais, ont veillé à ce que tout se passe sans incident. Le prophète Mukungubila, visiblement ému par cet accueil chaleureux, a adressé quelques mots à ses fidèles avant de quitter l’aéroport sous escorte. Son retour ouvre une nouvelle page dans l’histoire politique et religieuse de la République démocratique du Congo, suscitant à la fois espoirs et interrogations quant à ses prochaines actions. La suite des événements reste à suivre de près, car le prophète Joseph Mukungubila n’a pas encore dévoilé ses intentions futures. Son retour en RDC, après une décennie d’exil, marque en tout cas un tournant significatif pour ses partisans et pour le pays tout entier.