RDC : Publication express des résultats de l’Exetat 2025, entre prouesse technologique et soupçons

La publication des résultats de l’Exétat 2025, seulement 72 heures après la fin des épreuves dans certaines provinces, a provoqué une avalanche de réactions sur les réseaux sociaux. Si certains saluent une avancée technologique, d’autres s’interrogent sur la fiabilité de ce processus accéléré.   Comment la correction at-elle pu être réalisée aussi rapidement ? C’est la question qui se pose de nombreux internautes, partagés entre admiration et scepticisme. Certains y présentent une volonté d’efficacité inédite dans le secteur éducatif, d’autres dénoncent une précipitation qui pourrait nuire à la qualité de l’évaluation.   Cette publication expresse intervient dans un contexte politique particulier, marqué par des rumeurs de remaniement gouvernemental. Certains observateurs y voient une manœuvre politique visant à mettre en avant les réalisations du gouvernement sortant.   Au-delà des considérations politiques, ce buzz numérique témoigne de l’importance de l’Exétat dans la société congolaise. L’examen reste un sujet hautement sensible, mêlant attentes sociales, enjeux politiques et fierté nationale.   Nathan Kumba

COP30 à Belém : La RDC mise sur le marché carbone et les paiements pour services environnementaux

À un an de la COP30, qui se tiendra à Belém (Brésil) en novembre 2025, la RDC dévoile une stratégie ambitieuse pour se positionner comme un acteur clé de la lutte contre le changement climatique en Afrique. Au cœur de cette stratégie : un Centre régional d’excellence du marché carbone à Kinshasa et un développement massif des paiements pour services environnementaux (PSE).   Kinshasa, plaque tournante du marché carbone en Afrique centrale ?   La ministre d’État, ministre de l’environnement et développement durable, Ève Bazaiba Masudi, a officiellement lancé la feuille de route congolaise pour la COP30, jeudi à Kinshasa. Le fer de lance de cette stratégie est l’installation d’un Centre régional d’excellence du marché carbone. Ce centre, fruit d’un partenariat avec le PNUD, vise à “appuyer le développement des marchés du carbone en Afrique” et à “ouvrir de nouvelles opportunités de financement pour le développement durable”.   Selon la ministre, les marchés du carbone sont “un mécanisme essentiel pour encourager les actions et initiatives visant l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre (GES)”. La RDC, consciente de son potentiel d’atténuation grâce à ses vastes ressources naturelles, entend combler le fossé qui la sépare des autres régions du monde en matière de participation à ces marchés.   Autre priorité stratégique de la RDC : le mécanisme de paiement pour services environnementaux (PSE). Déjà en cours dans plusieurs localités du pays, ce projet vise à “récompenser financièrement les efforts individuels et communautaires en matière de préservation forestière”.   La ministre Bazaiba Masudi souligne que les PSE permettent de “combler les limites constatées dans les initiatives carbone, où certains territoires conservateurs se sentaient exclus des bénéfices”. En d’autres termes, il s’agit d’un outil plus inclusif et équitable pour encourager la protection de l’environnement à tous les niveaux.   Consciente de l’importance de la COP30 pour l’Amazonie et le Brésil, la RDC travaille également à renforcer la collaboration avec les pays du bassin du Congo. Une “note de position et une feuille de route régionale de déploiement des PSE en Afrique Centrale” ont été préparées par les pays membres de l’initiative CAFI, afin de coordonner leurs efforts et de maximiser leur impact lors de la conférence de Belém.   “Pour démontrer à la COP30 que la RDC est prête pour un déploiement à grande échelle des PSE”, le ministère de l’Environnement et Développement Durable (MEDD) et son partenaire CAFI ont lancé en janvier 2025 un projet de démonstration, a indiqué Ève Bazaiba Masudi, Ministre d’État. Concrètement, un événement parallèle à Belém permettra d’effectuer des paiements mobiles à des bénéficiaires PSE en RDC, avec le soutien de WWF, One Acre Fund et l’UNOPS. La RDC a également développé un canevas de projet et des outils numériques de planification et de gestion des PSE, mis à disposition de tous les pays de la région.   En tant que “pays-solution”, la RDC entend exiger des financements à la hauteur de ses efforts de conservation. “Nous irons à Belém dans un autre pays forestier, le Brésil. Ce sera l’occasion de souligner l’importance vitale des forêts tropicales et d’exiger des financements à la hauteur de nos efforts”, a insisté la Ministre d’État Ève Bazaiba.   Alliance renforcée avec le Brésil et l’Indonésie   La RDC mise sur une coalition trilatérale avec le Brésil et l’Indonésie, les trois plus grands pays forestiers tropicaux, pour faire pression pour une meilleure mobilisation des ressources et une reconnaissance accrue de leurs rôles dans l’équilibre écologique mondial. En parallèle, la RDC travaille à la reconnaissance du crime d’écocide, avec l’appui de partenaires juridiques internationaux. Le pays veut inscrire à l’agenda climatique les atteintes graves à l’environnement, comme les pollutions industrielles et les déversements toxiques.   La RDC arrive à la COP30 avec une feuille de route axée sur cinq piliers majeurs :   • Consolidation de l’Alliance entre le Brésil, la RDC et l’Indonésie. • Appui à l’adoption et au lancement du TFFF / le Fonds Perpétuel pour les Forêts Tropicales. • Démonstration des PSE. • Installation du Centre Régional d’Excellence sur le marché de Carbone. • Appui au PLEDGE 2.0.   Forte de ses ressources naturelles et de son engagement, la RDC entend transformer ses défis environnementaux en leviers de développement durable et de leadership climatique mondial.   S. Tenplar Ngwadi

RDC : Félix Tshisekedi recadre l’Union Sacrée et annonce un gouvernement resserré

Face aux divisions persistantes au sein de la coalition au pouvoir, Félix Tshisekedi a convoqué ce samedi 02 août, une rencontre d’urgence pour réaffirmer son autorité et relancer l’Union Sacrée. Au menu : remaniement gouvernemental en vue, retouches de la charte de la coalition et un appel à l’unité pour l’intérêt supérieur du pays.   « Fini les querelles ! », aurait martelé le chef de l’État selon nos sources, exprimant son « souci de rétablir l’ordre » au sein de l’Union Sacrée. Un message clair adressé à une coalition minée par les ambitions personnelles et les luttes intestines. Pour remettre de l’ordre, une commission ad hoc sera mise en place dès ce jeudi pour « retoucher quelques articles de la charte de l’Union Sacrée ». Elle devra rendre son rapport dimanche, avant la convocation d’un « congrès extraordinaire de l’Union Sacrée » prévue fin août par le président Tshisekedi.   Gouvernement Suminwa II : place à la rationalisation   Au-delà du recadrage politique, la rencontre a également été l’occasion d’évoquer le remaniement gouvernemental imminent. Le président Tshisekedi, en étroite collaboration avec la Première ministre Judith Suminwa, travaille sur une « nouvelle configuration » qui se traduira par une « réduction de la taille du gouvernement » à 45-47 membres. Judith Suminwa devrait conserver son poste à la Primature, selon nos informations.   « Que ceux qui ne seront pas nommés prêtent mains fortes au prochain gouvernement », aurait exhorté le chef de l’État, conscient de la nécessité de maintenir une dynamique collective malgré les inévitables déceptions. La parole a été accordée à tous lors de cette rencontre, favorisant des « échanges sans tabous » sur les défis auxquels le pays est confronté.   La rédaction

CHAN 2024 : Otis Ngoma minimise l’enjeu du match face au Kenya, mais déplore une préparation tronquée

À la veille de son entrée en lice au CHAN 2024 contre le Kenya, la RDC aborde le tournoi avec un mélange d’ambition et d’incertitude. Le sélectionneur Otis Ngoma tempère les attentes, qualifiant la rencontre de “simple match amical” en raison d’une préparation jugée insuffisante. Un manque de rodage qui n’entame pas la détermination des Léopards à bien figurer.   « On avait besoin de matchs amicaux, mais malheureusement, il n’y en a pas eu beaucoup, juste un seul… », a concédé Otis Ngoma en conférence de presse. Une préparation à minima qui contraste avec les ambitions affichées par la RDC, ancienne championne du CHAN.   Conscient de l’avantage du terrain pour le Kenya, Ngoma insiste sur la nécessité pour ses joueurs de rester concentrés et de gérer la pression. “Nos joueurs sont motivés, conscients de l’importance de bien débuter. Nous avons travaillé le mental pour gérer la pression”, a-t-il déclaré.   Malgré les difficultés, la RDC reste déterminée à décrocher un résultat positif dès ce premier match face au Kenya, crucial pour se positionner dans un groupe A relevé. “On veut bien débuter ce CHAN et montrer que la RDC reste une référence dans le football local africain”, a affirmé Ngoma.   Le coup d’envoi sera donné ce dimanche 3 août à 13h00 GMT au stade de Nairobi. La RDC saura-t-elle transformer ses ambitions en réalité malgré un contexte de préparation délicat ?     Emmanuel Kalasa

RDC : “Nous ne renoncerons jamais à ce combat”, Félix Tshisekedi réaffirme sa détermination face au “Genocost”

Lors de la commémoration du Genocost ce 2 août 2025, le président Félix Tshisekedi a délivré un message fort en mémoire des millions de Congolais victimes du pillage économique et des conflits liés à l’exploitation illégale des ressources naturelles.   “Nous ne renoncerons jamais à ce combat”, a affirmé avec détermination le chef de l’État, s’engageant solennellement à poursuivre la quête de justice, de vérité et de reconnaissance pour les victimes.   Félix Tshisekedi a appelé à soutenir “cette étape essentielle pour établir la vérité, rendre justice aux victimes, et poser les bases d’une paix durable, fondée sur la mémoire partagée et la responsabilité”.   Il a également exprimé sa frustration face au silence ou à la réticence de certains acteurs internationaux à reconnaître la gravité de la tragédie congolaise : “Si le monde hésite encore à reconnaître ce drame pour ce qu’il est – un génocide rampant – nous n’attendrons pas que d’autres valident notre douleur. Nous sommes les premiers témoins. Nous serons les premiers artisans de la justice.”   La commémoration a été marquée par l’inauguration d’un mémorial à Kinshasa, un lieu symbolique de la mémoire et de la résistance congolaise face à l’oubli.     La rédaction

RDC : À Lubumbashi, la jeunesse congolaise se mobilise pour commémorer le “Genocost” et honorer les victimes du pillage économique

Ce 2 août 2025, la jeunesse de Lubumbashi a répondu en masse à l’appel au devoir de mémoire à l’occasion de la Journée nationale du Genocost. Devant l’emblématique bâtiment du 30 juin, une foule recueillie s’est réunie autour du drapeau national pour honorer les millions de Congolais victimes de l’exploitation brutale et illégale des ressources naturelles de leur pays.   Dans une ambiance empreinte de douleur et d’espoir, des bougies ont été allumées en cercle autour du drapeau. Des représentants de la société civile ont pris la parole pour dénoncer le “silence international” face à cette tragédie, qualifiée de “génocide économique”.   “Le sang des Congolais ne peut plus couler dans l’indifférence”, a déclaré un porte-parole de la société civile. “Ce que nous vivons depuis des décennies n’est pas un simple conflit, c’est un pillage sanglant, une extermination économique de notre peuple.”   “Si le monde hésite à reconnaître notre souffrance, nous, Congolais, nous n’oublierons jamais”, a ajouté un jeune militant. “Le Genocost est réel, il vit dans nos veines, dans nos familles détruites, dans nos minerais volés.”   Les participants ont également exhorté le gouvernement congolais à dépasser le symbolisme de la commémoration et à engager des poursuites contre les auteurs nationaux et internationaux impliqués dans ce système de prédation. Cette mobilisation s’inscrit dans un mouvement national visant à faire du Genocost un enjeu national et diplomatique majeur.     Emmanuel Kalasa, correspondant à Lubumbashi

RDC : Face au “Genocost”, Félix Tshisekedi appelle le Parlement à reconnaître officiellement les génocides congolais

Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a solennellement appelé le Parlement congolais à voter une résolution reconnaissant officiellement les génocides perpétrés en République Démocratique du Congo. Cet appel a été lancé lors de la cérémonie commémorative du “Genocost” (génocide congolais perpétré pour des fins économiques), organisée ce samedi 02 août, au Mémorial de Kinshasa.   “J’appelle solennellement les deux Chambres du Parlement à examiner dans les meilleurs délais l’adoption d’une résolution officielle, proclamant au nom de la Nation, la reconnaissance des génocides commis sur notre sol”, a déclaré le Chef de l’État devant un parterre d’officiels, de diplomates et de représentants de la société civile. “Ce ne serait pas qu’un symbole, mais un acte souverain de vérité et de mémoire.”   Le Président Tshisekedi a souligné que sa participation à cette troisième commémoration répondait à un “triple appel” : l’appel de la Mémoire, l’appel de la Dignité et l’appel de la Justice. Appel à la communauté internationale :   À la veille de l’installation d’une Commission d’enquête indépendante sur les massacres perpétrés dans la région, le Président a lancé un appel solennel à la communauté internationale, soulignant son “devoir moral et politique de soutenir cette démarche essentielle pour rétablir la vérité, rendre justice aux victimes et jeter les fondements d’une paix durable, fondée sur la mémoire et la responsabilité partagée.” Il a annoncé qu’il poursuivrait son plaidoyer dans ce sens lors de la prochaine Assemblée générale des Nations Unies à New-York.   Avant le Président, le Directeur général du FONAREV et le secrétaire exécutif du CIA-VAR ont également dénoncé les génocides en cours en RDC. La ministre des Droits Humains, Chantal Chambu Mwavita, a quant à elle, formulé une demande solennelle aux Nations Unies et aux États membres de l’Union Africaine pour la création d’un Tribunal international spécial pour la RDC et l’instauration de la date du 2 août comme une journée internationale du GENOCOST, appelant à la mobilisation de la communauté internationale pour garantir la réparation des victimes.   À l’issue de la cérémonie, le Chef de l’État, accompagné de la Première Dame Denise Nyakeru, s’est incliné devant la stèle dressée dans ce Mémorial. Il a ensuite allumé la flamme de la solidarité et visité le centre de documentation du site, où le FONAREV expose des objets liés aux génocides, dont des armes utilisées par les auteurs des crimes et des restes d’objets ayant appartenu aux victimes, dans la perspective de la création d’un musée du GENOCOST.     S. Tenplar Ngwadi

RDC – Procès Mutamba : L’ACAJ dénonce des “irrégularités” dans le procès de l’ex-ministre de la justice

L’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) a tiré la sonnette d’alarme concernant le déroulement du procès RP. 22/CR, opposant le Ministère Public à Constant Mutamba, ancien Ministre d’État, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux.   Lors d’une conférence de presse tenue ce samedi 2 août, Me Joséphine Mbela, chargée de plaidoyer et d’administration à l’ACAJ, et Me Sylva Mbikayi, responsable de la protection, ont fait part de leur inquiétude quant à de potentielles violations des principes de Bangalore et des Nation Unies.   Constant Mutamba est poursuivi pour une tentative présumée de détournement de 19 millions de dollars américains, initialement destinés à la construction d’une prison dans la province de la Tshopo.   L’ACAJ relève plusieurs éléments troublants au cours des audiences, laissant craindre un verdict préétabli. L’association cite notamment le rejet systématique, et sans motivation suffisante, des exceptions soulevées par la défense. L’ACAJ dénonce également un “empressement manifeste” des juges de la Cour de cassation à mener le procès, suggérant qu’une décision pourrait être prise avant même la clôture des débats.   “Ces agissements mettent en péril la présomption d’innocence, un droit fondamental de tout justiciable”, souligne l’ACAJ dans un communiqué. L’association rappelle que les principes de Bangalore et des Nations Unies visent à renforcer la confiance du public dans l’appareil judiciaire et à garantir son intégrité, des valeurs essentielles dans une société de droit démocratique.   Recommandations de l’ACAJ :   Face à cette situation préoccupante, l’ACAJ formule les recommandations suivantes :   • Au Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) : Veiller à ce que les magistrats en charge du dossier RP. 22/CR respectent les engagements de la RDC en matière de procès juste et équitable. • À la Cour de Cassation : Conduire le procès RP. 22/CR dans le respect scrupuleux des droits de la défense. • À l’ancien Ministre d’État, M. Constant Mutamba : Défendre ses droits par toutes les voies de droit, à tous les niveaux.   L’affaire Constant Mutamba, en raison de la position éminente qu’il a occupée, est particulièrement sensible.     S. Tenplar Ngwadi

Processus de paix : La RDC et le Rwanda signent un accord d’intégration économique à Washington

En marge de l’accord de paix conclu le 27 juin dernier à Washington, la République démocratique du Congo et le Rwanda ont signé vendredi un texte de principes posant les bases d’un cadre d’intégration économique régionale. Cette étape clé vise à renforcer la coopération économique, notamment dans la gestion des ressources naturelles transfrontalières, pour consolider la paix et améliorer les conditions de vie des populations dans la région des Grands Lacs.   Selon l’administration américaine, cette collaboration conjointe entre Kinshasa et Kigali est un levier important pour la stabilité et le développement régional, au cœur des efforts de résolution de la crise sécuritaire à l’Est de la RDC.   Par ailleurs, un nouvel accord de paix est attendu en août entre le gouvernement congolais et les groupes rebelles du M-23/AFC, dans le cadre de négociations médiatisées par le Qatar, prolongeant ainsi les efforts diplomatiques en cours.     Ali Biayi

RDC : Vital Kamerhe cible le Rwanda à Genève, Kigali réplique en dénonçant des propos “incendiaires”

Le discours de Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale congolaise, à Genève, dénonçant l’agression rwandaise en RDC, a suscité une vive réaction de la part des parlementaires rwandais qui l’accusent de compromettre les efforts de paix.   Lors de la 6ème conférence mondiale des intervenants parlementaires à Genève, Vital Kamerhe a prononcé un discours centré sur la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC, pointant du doigt l’agression de l’armée rwandaise et appelant à une condamnation ferme des crimes commis.   Cette prise de position a été qualifiée d’”incendiaire” par les parlementaires rwandais, qui ont exhorté Kinshasa à “la cohérence, l’intégrité et au respect des engagements pris”. Selon eux, la mise en œuvre de l’accord de paix dépend de la ratification par les parlements des deux pays, et de telles “déclarations politiques” ne font que “ralentir le processus et mettre en péril les efforts de paix”.   Cette tension intervient alors que Vital Kamerhe avait récemment déclaré que Kinshasa était prêt à faire la paix avec Kigali.     Ali Biayi