RDC : Grégoire Mutshall, du ministère de l’Agriculture au Développement rural, la continuité au service du terroir

Reconduit au gouvernement, Grégoire Mutshall passe du ministère de l’Agriculture à celui du Développement rural. Une promotion qui témoigne de la confiance accordée par le président Félix Tshisekedi à cet homme de terrain, salué pour son leadership et son dynamisme à la tête du ministère de l’Agriculture dans le gouvernement Suminwa I.   Fort de son expérience dans le secteur agricole, Grégoire Mutshall va désormais devoir relever un nouveau défi, celui du développement rural dans un pays aux dimensions continentales et confronté à de nombreux enjeux. Face aux réformes engagées dans le secteur agricole, il aura à cœur d’achever ses missions régaliennes et républicaines, tout en s’attelant à la tâche immense que représente le développement des zones rurales.   Malgré l’ampleur de la tâche, Grégoire Mutshall Mutomb se montre confiant et serein, conscient de l’importance de ce secteur pour l’amélioration des conditions de vie de la population congolaise. Il devra notamment répondre aux attentes d’une population “exigeante et assoiffée au changement”.   Ce nouveau gouvernement se positionne comme une “équipe de crise” face à l’insécurité politico-sécuritaire qui secoue le pays à quelques années de la fin du mandat du président de la République Félix Tshisekedi. Dans ce contexte difficile, le développement rural apparaît comme un enjeu majeur pour la stabilité et la cohésion nationale.   La rédaction

RDC : Martin Fayulu absent du gouvernement, son camp dénonce un “piège” et une stratégie “suicidaire”

L’annonce de la composition du nouveau gouvernement a levé le voile sur un suspense qui agitait la scène politique congolaise : Martin Fayulu, figure de l’opposition, ne fera pas partie de l’équipe. Alors que des “indiscrétions” laissaient entendre un rapprochement et une possible adhésion de son parti, la réalité s’est avérée différente.   Quelques heures après la publication de la liste des ministres, Prince Epenge, porte-parole de la plateforme politique Lamuka et proche de Martin Fayulu, a réagi pour clarifier la position de sa famille politique. Selon lui, leur absence du gouvernement n’est pas due à un manque d’ambition, mais à une conviction profonde.   “Notre adhésion au gouvernement ne doit pas être le fruit de la peur, de l’intimidation, de la menace, du chantage, ni de l’obsession d’argent”, a-t-il déclaré. “Nous avons refusé et dit non par patriotisme et conviction, pas par défi.”   Face à un gouvernement présenté par le président de la République comme un “gouvernement d’union nationale” censé faire face à la crise politico-sécuritaire du pays, Epenge se montre sceptique. Il estime que cette stratégie ne ramènera pas la paix dans les régions en proie aux conflits. “La stratégie consistant à différer les initiatives de paix et de dialogue interne pour gagner du temps va s’avérer suicidaire et coûtera des vies”, a-t-il écrit sur son compte X (ancien Twitter).   “L’homme prudent aperçoit le mal de loin”, a renchéri Prince Epenge, justifiant ainsi la position ferme et catégorique de Martin Fayulu, qui semble craindre un “piège” tendu par le pouvoir en place.Anita   Cette absence de Fayulu contraste avec la présence, dans ce même gouvernement, d’Adolphe Muzito, autre figure de l’opposition, qui a accepté le poste de vice-Premier ministre en charge du Budget. Un signe de division au sein de l’opposition, ou une stratégie concertée pour peser sur l’action gouvernementale de l’intérieur ? L’avenir le dira.   Ali Biayi

RDC : Grâce Kutino, la nouvelle ministre de la Jeunesse, prêche l’unité et l’engagement

Quelques heures après l’annonce de sa nomination au poste de ministre de la Jeunesse et de l’Éveil Patriotique, Grâce Kutino a tenu à exprimer sa gratitude envers le président de la République, Félix Tshisekedi, et la Première ministre, Judith Suminwa Tuluka. Au-delà des remerciements protocolaires, la nouvelle ministre a surtout tenu à adresser un message à la jeunesse congolaise, plaçant sa mission sous le signe du rassemblement.   La nomination de Grâce Kutino, fille du célèbre pasteur Kutino, a suscité de vives réactions. Au-delà des considérations politiques, c’est son attachement à la jeunesse et à ses valeurs morales qui semble avoir pesé dans le choix du chef de l’État. “Cette nomination n’est pas un privilège personnel, mais une mission collective”, a-t-elle déclaré, soulignant son approche du rôle qu’elle s’apprête à jouer.   “C’est le début d’un chemin que nous allons tracer ensemble, avec audace, foi, discipline et amour du pays”, a ajouté Grâce Kutino, se positionnant comme une ministre proche des préoccupations de la jeunesse congolaise. Elle a promis d’être “l’oreille, la voix, la main tendue et un pont face aux désidératas de la population en général, plus particulièrement de la jeunesse congolaise”.   “Je vous appartiens. Et je vous servirai avec honneur, lucidité et loyauté”, a conclu Grace Kutino, soulignant son engagement à servir la jeunesse congolaise avec dévouement.   Cette nomination illustre également l’influence croissante du corps ecclésiastique dans les décisions politiques et institutionnelles du pays.   Ali Biayi

RDC : Gouvernement Suminwa II, remaniement en profondeur pour Félix Tshisekedi

La composition du nouveau gouvernement Suminwa II a été rendue publique ce jeudi 7 août, à travers une ordonnance lue sur la chaîne nationale RTNC par Tina Salama, porte-parole du président Félix Tshisekedi. Cette équipe, placée sous la direction du Premier ministre Judith Suminwa Tuluka, témoigne de la volonté du chef de l’État de donner un nouvel élan à son action, après sa réélection.   Si certains ministres ont été reconduits à leurs portefeuilles, signe de la confiance accordée à leur travail, d’autres ont été permutés ou ont quitté le gouvernement, laissant la place à de nouvelles figures. Parmi les arrivées notables, on relève celle d’Adolphe Muzito, ancien Premier ministre, qui prend les rênes du ministère du Budget, ainsi que celle d’Eliezer Ntambwe, nommé ministre délégué à la Défense chargé des anciens combattants. Floribert Anzuluni fait également son entrée au gouvernement en tant que ministre de l’Intégration régionale.   La composition complète du gouvernement Suminwa II :   Vice-Premiers ministres   1. Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières : Jacquemain Shabani 2. Transports et Voies de communication : Jean-Pierre Bemba 3. Défense nationale et anciens combattants : Guy Kabombo Mwadimvita 4. Économie nationale : Daniel Mukoko Samba 5. Budget : Adolphe Muzito 6. Fonction publique, Modernisation de l’administration et Innovation : Jean-Pierre Lihau   Ministres d’État   1. Plan et Coordination de l’aide au développement : Guylain Nyembo 2. Affaires étrangères et coopération internationale : Thérèse Kayikwamba 3. Agriculture et sécurité alimentaire : Muhindo Nzangi Butondo 4. Industrie : Aimé Boji 5. Affaires sociales et actions humanitaires : Ève Bazaiba 6. Justice et Garde des sceaux : Guillaume Ngefa Atondoko Andali 7. Hydrocarbures : Acacia Bandubola 8. Éducation nationale et nouvelle citoyenneté : Raïssa Malu 9. Formation professionnelle et métiers : Marc Ekila 10. Urbanisme et Habitat : Alexis Gisaro 11. Développement rural : Grégoire Mutshail Mutond Kangaji 12. Relations avec le Parlement : Guy Loando   Ministres   1. Finances : Doudou Fwamba 2. Santé publique, hygiène et prévention : Samuel Roger Kamba 3. Commerce extérieur : Julien Paluku 4. Environnement et développement durable : Marie Niangé Ndambo 5. Infrastructures et Travaux publics : John Banza Lunda 6. Enseignement supérieur et universitaire, et Recherche scientifique : Marie-Thérèse Sombo Ayane Safi 7. Emploi et Travail : Ferdinand Massamba Wa Massamba 8. Postes, Télécommunications, Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (PTNTIC) : José Panda Kabangu 9. Économie numérique : Augustin Kibasa Maliba 10. Mines : Louis Kabamba Watum 11. Ressources hydrauliques et Électricité : Aimé Molendo Sakombi 12. Communication et Médias, Porte-parole du gouvernement : Patrick Muyaya 13. Entrepreneuriat et Développement des PME : Justin Kalumba 14. Aménagement du territoire : Jean-Lucien Busa 15. Tourisme : Didier Manzenga 16. Pêche et Élevage : Jean-Pierre Tshimanga Buana 17. Culture et Arts : Yolande Elebe 18. Droits humains : Samuel Mbemba 19. Intégration régionale : Floribert Anzuluni 20. Affaires foncières : Onège Nsele Mpimpa 21. Sports et Loisirs : Didier Budimbu 22. Portefeuille : Julie Mbuyi Shiku 23. Genre, Famille et Enfant : Micheline Ombahe Kalama 24. Jeunesse et Éveil patriotique : Grâce Emi Kutinho   Ministres délégués   1. Affaires étrangères – Francophonie et Diaspora : Crispin Mbadu Panzu 2. Environnement – Nouvelle économie durable & Climat : Arlette Bahati Tito 3. Urbanisme – Politique de la ville : Angel Bangasa Yogo 4. Affaires sociales – Personnes vivant avec handicap : Irène Esambo 5. Défense – Anciens combattants : Eliezer Tambwe   Vice-ministres   1. Budget : Élysée Bokumwana 2. Intérieur : Eugénie Tshela Kamba 3. Affaires étrangères : Noëlla Ayeganato 4. Finances : Gracia Yamba Kazadi 5. Éducation nationale : Théodore Kazadi Muyahila 6. Affaires coutumières : Mwami Ndeze Katurebe Jean-Baptiste   Ce remaniement gouvernemental sera scruté de près, tant les défis qui attendent la RDC sont nombreux, qu’il s’agisse de la sécurité dans l’Est du pays, de la relance économique ou de la lutte contre la corruption. La nouvelle équipe devra rapidement faire ses preuves pour répondre aux attentes de la population.   S. Tenplar Ngwadi

RDC : Train Kinshasa-Matadi, l’ONATRA redémarre sur les rails grâce à Martin Lukusa

C’est une bouffée d’air frais pour l’Office National des Transports (ONATRA) et pour l’économie congolaise. Ce jeudi 7 août, la gare centrale de Kinshasa a vibré au son du redémarrage du trafic ferroviaire entre la capitale et Matadi, port stratégique du pays. À l’origine de cette renaissance attendue, le directeur général de l’ONATRA, Martin Lukusa, dont l’engagement commence à porter ses fruits.   Le vice-premier ministre des Transports, Jean-Pierre Bemba, a fait le déplacement pour couper le ruban symbolique, témoignant de l’importance accordée par le gouvernement à cette relance. Un train inaugural a ensuite pris la direction de Kasangulu, marquant le redémarrage concret de cette ligne ferroviaire essentielle.   Martin Lukusa, arrivé à la tête de l’ONATRA avec la ferme intention de sortir l’entreprise de sa léthargie, a promis de poursuivre ses efforts. Cette relance du trafic ferroviaire est une première étape dans son plan de redressement, qui prévoit la modernisation des infrastructures, la réhabilitation du matériel roulant et le retour à un service public performant.   Pour les usagers, qui bénéficient d’une alternative de transport moins coûteuse que la route, comme pour les agents de l’ONATRA, ce retour sur les rails est porteur d’espoir. Martin Lukusa s’impose déjà comme l’un des principaux artisans de cette renaissance, redonnant confiance en l’avenir de la compagnie nationale.   Nathan Kumba

RDC : L’État reprend la main sur 600 titres miniers pour assainir le secteur

La République Démocratique du Congo (RDC) intensifie sa lutte contre les dérives et les pratiques illégales qui gangrènent son secteur minier, un pilier de son économie nationale. Près de 600 titres miniers et de carrières, représentant quelque 38 000 carrés miniers (plus de 30 000 kilomètres carrés), ont été récupérés par l’État, selon des sources au ministère des Mines. “Ce n’est pas un simple ajustement administratif”, insiste une source interne, signalant l’ampleur de l’opération.   Cette action s’inscrit dans un contexte de dysfonctionnements généralisés. En 2024, l’État recensait environ 2 000 permis de recherche couvrant plus de 140 000 kilomètres carrés, contre un nombre bien plus limité de permis d’exploitation. Une situation propice aux abus, où des entreprises se livrent à l’exploitation minière avec de simples permis de recherche, en violation des réglementations en vigueur.   D’autres sociétés, quant à elles, se contentent de conserver des titres sans les valoriser, dans une logique spéculative qui bloque le développement du secteur. À cela s’ajoutent des cas de non-paiement des droits et de détention irrégulière de permis par des personnes physiques, contribuant à une perte de revenus substantielle pour l’État.   Des drones pour mieux contrôler le territoire   Face à ces dérives, le gouvernement congolais a décidé de passer à la vitesse supérieure. Le Cadastre Minier a ainsi lancé, le 11 juillet, un appel d’offres pour l’acquisition de drones, destinés à renforcer la cartographie et la délimitation des sites miniers. Les entreprises intéressées ont jusqu’au 11 août 2025 pour soumettre leurs propositions. L’utilisation de ces technologies de pointe permettra de mieux surveiller l’activité minière, de lutter contre l’exploitation illégale et d’optimiser la gestion des ressources.   Enjeux géopolitiques et intérêts américains   Cette intensification des efforts de contrôle intervient dans un contexte géopolitique sensible. La RDC affiche sa volonté de reprendre en main ses actifs miniers, au moment où les États-Unis multiplient les initiatives pour sécuriser leur accès aux minerais critiques, notamment en lien avec leur soutien aux efforts de pacification dans l’est du pays.   Dans ce cadre, la société américaine KoBold Metals, appuyée par l’administration de Donald Trump, a signé un protocole d’accord avec le Cadastre Minier et le Service géologique national du Congo. L’objectif est ambitieux : numériser les archives géoscientifiques du pays, afin de mieux évaluer le potentiel minier et d’attirer les investissements.   Un potentiel minier encore largement inexploré   Selon les autorités congolaises, moins de 20 % du territoire national est véritablement exploré à ce jour. De nombreux permis restent dormants, parfois au sein même d’entreprises publiques. Les Américains s’intéressent tout particulièrement au plus grand gisement de lithium de roche dure, encore inexploité, ainsi qu’au coltan de Rubaya, toujours exploité de manière artisanale.   S. Tenplar Ngwadi

RDC : Deuil au ministère des Finances après le décès de Jean Gaston Manya Onakudu

Le ministère des Finances de la République Démocratique du Congo a annoncé avec tristesse le décès de son secrétaire général, Jean Gaston Manya Onakudu. La nouvelle, communiquée par une correspondance officielle signée par le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde, a plongé le ministère dans le deuil.   Jean Gaston Manya Onakudu s’est éteint en Inde, où il était en soins pour une courte maladie. Son décès représente une perte importante pour le ministère des Finances, où il occupait un poste clé.   Profondément affecté par la disparition de son secrétaire général, Doudou Fwamba Likunde a exprimé sa douleur et a appelé tous les agents et cadres du ministère à observer une attitude de deuil et à honorer la mémoire de l’illustre disparu par une pensée pieuse.   Ali Biayi

Haut-Katanga : Chasse aux gaspillages à Kambove et Likasi, audit sur les recettes provinciales

Le Gouverneur a.i de la province, Martin Kazembe Shula, a franchi un nouveau cap dans la lutte contre la mauvaise gestion des ressources publiques. Le 4 août 2025, il a officiellement mandaté une équipe de neuf experts pour auditer les recettes provinciales collectées dans les territoires de Kambove et la ville de Likasi.   Cette mission, dotée de pouvoirs étendus, est composée d’experts comptables, financiers et techniques, issus de divers services provinciaux. Leur feuille de route est claire : passer au crible les opérations financières des services provinciaux clés, tels que la Division des Mines, le SAEMAPE (Service d’Assistance et d’Encadrement du Small Scale Mining) et les points de perception relevant de la DRHKAT (Direction des Recettes du Haut-Katanga).   Les experts auront notamment pour mission de :   • Contrôler la taxation, la perception et l’utilisation des recettes publiques. • Comparer les statistiques de perception avec les relevés bancaires depuis janvier. • Vérifier la conformité des autorisations de transport, quittances, notes de perception et bons de traçabilité. • Inspecter les mini-laboratoires et les coopératives opérant dans la région.   Durant sept jours, l’équipe d’audit devra identifier les potentielles failles dans la chaîne de perception des recettes, et formuler des recommandations concrètes pour renforcer l’efficacité et la transparence de la collecte.   Cette initiative témoigne de la volonté affichée du gouvernement provincial de mettre fin aux pratiques opaques qui gangrènent la gestion des finances publiques. En renforçant la redevabilité et en optimisant la collecte des recettes, la province espère dégager davantage de ressources pour financer son développement.   Emmanuel Kalasa, Correspondant à Lubumbashi

RDC : La lutte anticorruption grippée ? La CNPAV met la pression sur la justice

La coalition “Le Congo n’est pas à vendre” (CNPAV) a organisé un forum de deux jours, pointant du doigt les failles de la justice face à la corruption en République démocratique du Congo. L’événement, qui s’est tenu à Kinshasa, visait à mobiliser les acteurs clés et à identifier des solutions pour une lutte anticorruption plus efficace.   Au cœur des discussions : la nécessité d’une justice plus éthique, de litiges stratégiques mieux menés et d’une synergie accrue entre avocats, société civile et lanceurs d’alerte. La CNPAV souhaite ainsi dynamiser le suivi judiciaire des nombreux cas de corruption documentés, des dénonciations effectuées et des plaintes déposées auprès des cours et tribunaux.   Plusieurs axes de travail ont été identifiés :   • Lutter contre l’impunité des auteurs d’actes de corruption dans le secteur extractif, en partageant les informations sur les transactions douteuses avec les acteurs de la justice. • Mobiliser les magistrats pour qu’ils agissent contre les présumés auteurs et complices d’actes de corruption et de cession illicite/bradage des droits et actifs des entreprises minières du portefeuille de l’État. • Explorer les voies d’actions pour permettre à la RDC et à ses entreprises victimes de recouvrer leurs droits. • Renforcer la collaboration entre les institutions de contrôle pour la transparence, l’indépendance et l’efficacité. • Encourager un cadre de concertation formel entre la CNPAV, la société civile, les organes de contrôle et la justice.   Les organisateurs espèrent que ces assises permettront de dénoncer de nouveaux cas de corruption, d’identifier des pistes pour poursuivre les dossiers existants et de sensibiliser les responsables judiciaires aux actes de corruption documentés par “Le Congo n’est pas à vendre”.   Freddy Lupata

CHAN 2024 : La RDC se reprend face à la Zambie et entrevoit les quarts

Dans l’atmosphère bouillante du Nyayo National Stadium, la RDC A’ a démontré un esprit de résilience ce jeudi 7 août 2025, en dominant la Zambie (2-0) lors de la deuxième journée du groupe A du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN 2024). Une victoire impérative pour les Léopards, après leur faux pas initial face au Kenya.   Si la première mi-temps fut un round d’observation, avec des occasions sporadiques de part et d’autre, le retour des vestiaires a marqué un tournant. À la 51e minute, Ibrahim Matobo a débloqué la situation d’une frappe limpide, consécutive à une passe de Jephte Kitambala. Un but libérateur qui a galvanisé les Congolais.   La domination de la RDC s’est matérialisée par un second but à la 71e minute, œuvre d’Horso Mwaku, parfaitement trouvé par Oscar Kabwit. Un avantage de deux buts que les Léopards ont su conserver jusqu’au coup de sifflet final.   Cette victoire permet à la RDC de prendre la troisième place du groupe A avec trois points et de croire plus que jamais à une qualification pour les quarts de finale. Pour Otis Ngoma, il s’agit également d’une première victoire officielle au CHAN. Un succès qu’il faudra confirmer face à l’Angola le 14 août prochain, lors d’un match qui s’annonce déjà décisif.   Emmanuel Kalasa