Crise sécuritaire en RDC : Martin Fayulu propose un « camp de la patrie » pour unir la nation

Le 6 juin, au Palais de la Nation, le président Félix Tshisekedi a rencontré l’opposant Martin Fayulu autour de la crise sécuritaire qui endeuille l’est de la RDC depuis des décennies, notamment à cause d’ingérences étrangères répétées. Cet échange, initié à la demande de Fayulu, a marqué un moment de réconciliation entre deux figures longtemps divisées depuis 2019, qui ont aujourd’hui choisi de dépasser leurs différends pour rechercher une solution commune. À l’issue de ces discussions, Martin Fayulu a annoncé la création imminente d’un « camp de la patrie », une structure destinée à rassembler les forces vives du pays autour de quatre principes clés : 1. Défense intransigeante de l’intégrité territoriale et de la souveraineté nationale face à toute agression ou tentative de partition ; 2. Promotion constante de la paix, de la justice et de la dignité nationale ; 3. Dénonciation courageuse des complicités internes et des ingérences extérieures qui menacent l’unité du pays ; 4. Portage ferme de la voix de la RDC auprès des instances internationales pour protéger ses intérêts. Cette initiative vise à consolider l’unité nationale et renforcer la mobilisation face aux menaces externes, dans un contexte où la sécurité demeure fragile. La réconciliation entre Tshisekedi et Fayulu, héritiers du combat d’Étienne Tshisekedi, ouvre un espoir nouveau pour la pacification du pays. « Qui vivra verra », conclut Martin Fayulu, évoquant l’avenir de ce projet patriotique ambitieux.

La CEEAC exige le retrait immédiat des troupes rwandaises de la RDC

Réunis ce samedi 7 juin à Malabo, en Guinée équatoriale, les chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) ont abordé la crise sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). Ce sommet, sous le thème « Consolider les acquis de la réforme de la CEEAC pour accélérer l’intégration régionale et la construction d’une communauté de destin en Afrique centrale », a fermement condamné ce qu’il qualifie d’”agression” par le Rwanda. Le communiqué final, publié à l’issue des travaux, appelle au retrait immédiat des troupes rwandaises présentes sur le sol congolais. Cette décision marque un soutien diplomatique fort à la RDC, qui accuse Kigali d’appuyer les rebelles du M23, une allégation toujours rejetée par le Rwanda, qui la qualifie de conflit interne congolais. Dans ce contexte, la présidence tournante de la CEEAC, traditionnellement assurée par le Rwanda, a été provisoirement confiée à la Guinée équatoriale, jusqu’à ce que le différend soit résolu. Par ailleurs, le renouvellement du mandat de la Commission de la CEEAC est prévu dans les trois prochains mois. Cette position collective traduit une victoire diplomatique majeure pour la RDC, renforçant sa position sur la scène régionale face aux tensions persistantes avec Kigali. Plusieurs rapports indépendants confirment la présence des groupes rwandais en appui aux rebelles, ce qui accentue la pression sur le Rwanda au sein de cette instance régionale.

En RDC, Fayulu enterre la vérité des urnes pour privilégier l’unité nationale face aux défis sécuritaires

Martin Fayulu, figure emblématique de l’opposition congolaise et président de l’Ecide, a dernièrement surpris le paysage politique en rencontrant le président Félix Tshisekedi pour discuter des problèmes majeurs auxquels la République démocratique du Congo est confrontée. Cette rencontre, qui s’inscrit dans un contexte marqué par la guerre d’agression imposée par le Rwanda en collaboration avec des groupes rebelles tels que l’AFC et le M23 dans l’est du pays, témoigne d’un tournant significatif dans les relations entre le pouvoir et une partie de l’opposition. Longtemps perçu comme le principal porte-voix de la contestation électorale, Fayulu semble désormais mettre de côté la “vérité des urnes” pour se concentrer sur ce qu’il qualifie d’”intérêt supérieur de la nation”. Dans un discours à la nation, il a exprimé sa volonté de dialoguer directement avec le Chef de l’État, Félix Tshisekedi, afin d’aborder les véritables défis qui menacent la stabilité et le développement du pays, au-delà des querelles politiques traditionnelles. Cette démarche a été rapidement saluée par plusieurs figures politiques congolaises, qui y voient un signe d’apaisement et de maturité politique. La réponse positive du président Tshisekedi à cette invitation au dialogue marque, pour certains, une nouvelle ère dans la gouvernance congolaise, où l’unité nationale prime sur les divisions partisanes. Par ailleurs, cette évolution politique s’accompagne d’un recul notable des opposants armés au régime. La décision du célèbre MAFA, ancien pilier de l’opposition armée, de rejoindre le camp de la patrie illustre cette dynamique de désarmement politique et d’union autour des enjeux nationaux. Cette débandade des groupes rebelles affaiblit significativement la contestation violente, offrant une lueur d’espoir pour la pacification de l’est du pays. En somme, la rencontre entre Fayulu et Tshisekedi, loin d’être un simple coup de théâtre politique, symbolise un changement de paradigme dans la politique congolaise. Elle traduit la prise de conscience chez certains leaders de l’opposition que la priorité doit être donnée à la stabilité et au développement du pays, même si cela implique de mettre de côté des revendications électorales longtemps portées comme un socle de légitimité. Ce rapprochement pourrait-il ouvrir la voie à un apaisement durable et à une coopération élargie entre les différentes forces politiques congolaises ? Reste à voir si cette dynamique sera suivie d’effets concrets sur le terrain, notamment dans la résolution des crises sécuritaires qui fragilisent la RDC depuis des années.

Suspension des activités du PPRD par le CSAC : L’UNPC appelle à la transparence et défend la liberté de la presse

Le 03 juin dernier, le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) a suspendu pendant 90 jours la couverture médiatique des activités du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) de Joseph Kabila à l’échelle nationale. Cette décision a été vivement contestée par l’Union nationale de la presse congolaise (UNPC). Dans un communiqué publié le 06 juin, Kamanda wa Kamanda, président de l’UNPC, a dénoncé une atteinte grave à la liberté de la presse, rappelant que la régulation doit respecter un cadre transparent et garantir la liberté d’expression. « Les journalistes sont les historiens du présent et la conscience critique de leur temps », a-t-il souligné, affirmant que les journalistes ne sont ni ennemis de la République ni semeurs de division, mais des relais objectifs des faits. Par ailleurs, l’Assemblée nationale, réunie le même jour pour examiner le rapport annuel 2024 du CSAC, a exprimé de fortes critiques vis-à-vis de cet organe, l’accusant de partialité et de nuire au travail journalistique en limitant la liberté de la presse.

RDC : Félix Tshisekedi attendu à Kolwezi pour la 12e Conférence des gouverneurs et plusieurs inaugurations majeures

Le président de la République, Félix-Tshisekedi, est attendu à Kolwezi, capitale de la province du Lualaba, ce lundi 9 juin 2025, pour présider la 12e conférence des gouverneurs qui se tiendra du 10 au 13 juin. Cet événement d’envergure rassemblera les dirigeants des 26 provinces de la République démocratique du Congo, autour de thématiques clés pour le développement territorial et national. La population de Kolwezi se mobilise activement pour accueillir dignement le chef de l’État. Les préparatifs sont en cours, avec une mise en valeur soignée des principales artères de la ville, créant une ambiance festive et chaleureuse à l’attention des délégués et participants. Les habitants du Lualaba souhaitent ainsi témoigner leur hospitalité et leur engagement pour la réussite de cette rencontre cruciale. Au-delà des travaux de la conférence, Félix-Antoine Tshisekedi procédera à l’inauguration de plusieurs infrastructures majeures, dont l’aéroport international de Kolwezi et le nouveau bâtiment du gouvernorat, symboles du dynamisme et du développement de la province, selon un proche du cabinet de la gouverneure Fifi Masuka Saini.

RDC : 72 heures après sa demande, Martin Fayulu reçu par le Président Félix Tshisekedi au Palais de la Nation

Ce jeudi 05 juin, au Palais de la Nation à Kinshasa, l’opposant Martin Fayulu Madidi, président du parti Ecidé et chef de la plateforme LAMUKA, a été reçu en audience par le Président Félix Tshisekedi, 72 heures après avoir publiquement exprimé son souhait de le rencontrer. Arrivant aux bureaux officiels à 16 h 40, Martin Fayulu est apparu visiblement détendu et souriant. Il a été accueilli chaleureusement par le Chef de l’État, qui l’a invité à un échange « à cœur ouvert », ponctué d’accolades fraternelles. Accompagné de ses collaborateurs proches ; Devos Kitoko, Prince Epenge, Alex Dende dit Lexxus Legal et Chantal Moboni, le leader de l’opposition a partagé près de deux heures d’entrevue avec le Président Félix Tshisekedi. À l’issue de cette rencontre, Martin Fayulu s’est adressé à la presse en évoquant la gravité de la situation nationale. « Le pays est dans une passe très difficile, attaqué de partout. Nous avons besoin de cohésion nationale », a-t-il affirmé. Il a insisté sur la nécessité d’instaurer un « camp de la patrie » face aux crises sociales, politiques et sécuritaires actuelles, soulignant que la voie du dialogue social reste la seule option viable. Par ailleurs, l’opposant a indiqué avoir demandé au Président de rencontrer les Évêques de la Cenco et les pasteurs de l’ECC, afin d’évaluer ensemble le pacte social proposé par ces acteurs religieux. Selon Martin Fayulu, Félix Tshisekedi s’est engagé à répondre rapidement à cette demande. Interrogé sur une possible participation de l’opposition aux institutions, le président de l’Ecidé a précisé que ce sujet n’a pas été abordé lors de la discussion. Cette audience marque une étape importante dans la relation entre les deux leaders, qui s’étaient éloignés depuis la rencontre de l’opposition à Genève en 2018. Après plusieurs années de confrontation tendue, cette réunion pourrait symboliser un début de rapprochement au service de l’intérêt supérieur de la République Démocratique du Congo.

RDC : « Félix Tshisekedi investi par Dieu pour libérer le pays du joug ennemi », Grace Tshiunza

Dans un message aux accents spirituels et prophétiques, Grace Tshiunza Tantamika affirme que le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a été investi par Dieu avec une mission divine unique : libérer la RDC du système qualifié de satanique, incarné notamment par l’influence rwandaise qui pèse sur le pays depuis 30 ans. Selon ce témoignage publié au cœur de la “semaine de l’esprit”, Félix Tshisekedi aurait été choisi pour mener un combat spirituel avant tout, dépassant les dimensions classiques du social et de l’économie nationale, mêmes priorités traditionnelles d’un chef d’État. Grace Tshiunza insiste sur le fait que cette mission dépasse les actes politiques habituels et que le président agit en lumière d’un dessein supérieur, celui d’exorciser les forces néfastes qui fragilisent la République démocratique du Congo. Le message prophétique annonce la fin imminente des troubles liés aux figures politiques et militaires considérées comme des ennemis (Kablia, Nanga, Bisimwa, Makenga), promettant une paix durable et une stabilité retrouvée après le combat spirituel accompli par Félix Tshisekedi. Cette libération serait une sorte de renaissance comparable à l’héritage de Nelson Mandela, ce qui placerait “Fatshi” dans une dimension historique et quasi-messianique. Enfin, cette déclaration invite le peuple congolais à archiver ce témoignage comme preuve à réserver “au temps favorable”, soulignant la conviction que le mandat du président est marqué par une transformation profonde, non seulement politique mais aussi spirituelle.

Politique : Fiyou Ndondoboni salue l’esprit patriotique de Martin Fayulu et appelle à l’unité des leaders congolais

Le président du parti Orange, Fiyou Ndondoboni, a rendu hommage ce mercredi 4 juin 2025 à Martin Fayulu, président de l’Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECiDé), saluant son esprit patriotique à la suite de son récent discours.  Ndondoboni a également félicité le chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi, pour avoir répondu favorablement à l’appel de Fayulu en vue d’une rencontre destinée à débattre des enjeux majeurs qui freinent le développement de la République démocratique du Congo. Il a enfin exhorté l’ensemble des leaders politiques à suivre cet exemple de dialogue et de responsabilité, afin de contribuer à la résolution des défis qui affectent le pays. Le parti Orange, engagé pour un Congo nouveau, réaffirme ainsi son attachement aux valeurs de changement et de rassemblement national.

“Limbroglio entretenu par les politiques congolais sous la casquette de l’opposition politique afin de pouvoir favoriser la Balkanisation du Congo”, [Lettre ouverte] 

Dans un contexte où la souveraineté du Congo est gravement menacée, l’opposition politique entretient un imbroglio dangereux en favorisant la balkanisation du pays. À travers des alliances controversées, notamment avec le Rwandais Kanambe, ces acteurs mettent en péril l’unité nationale et la dignité congolaise. Malgré les mises en garde, certains leaders tels que Fayulu continuent de reconnaître publiquement cet imposteur comme compatriote, accentuant la crise politique et sécuritaire. Face à cette situation alarmante, il est urgent que les autorités congolaises prennent des mesures décisives pour préserver l’intégrité territoriale et protéger le peuple. Vous vous souviendrez que j’avais pu demander au chef de l’État congolais d’arrêter ces trois hommes qui se sont ralliés au Rwandais Kanambe. Ne pas le faire pourrait nous amener à des situations très difficiles. Car il ne faudrait pas que Monsieur Félix Tshisekedi banalise ce danger qui rôde autour de notre souveraineté et de notre dignité (pardonnez mon langage). A mon humble avis, j’avais pensé qu’il était impérieux d’analyser tous les gestes et paroles de tous ces traîtres qu’on considérait comme étant l’opposition politique de notre pays (le Congo). Nous devrions tirer la leçon de la façon dont le Rwandais Kanambe s’était infiltré chez nous avec une finesse d’imposture : avec l’aide de l’extérieur (les étrangers), il s’est déguisé en faux nom de Joseph Kabila Kabange. Mais comme le mensonge n’a pas toujours eu une longue vie, parce que ça ne dure jamais sans être découvert, le peuple congolais n’a pas tardé. De par les témoignages de notre armée, ils ont vite découvert cette imposture. Et quelle désagréable surprise d’entendre Monsieur Fayulu qui, dans son intervention, considère Kanambe comme étant sujet congolais et Monsieur Fayulu va plus loin en nous donnant l’espoir d’exhorter Monsieur Nangaa ainsi que Kanambe en considérant ce dernier comme étant son compatriote. Il classe Kanambe parmi les compatriotes auxquels il donne comme exhortation de pouvoir s’en aller. Quel humour ! Les paroles de ce petit discours me semblent codées, il dit d’abord “l’heure est grave”, la Balkanisation n’est plus une menace. Monsieur Fayulu exhorte tous les deux compatriotes à pouvoir agir comme tous les autres compatriotes congolais pour stopper la Balkanisation. Serait-il indispensable que Monsieur Félix Tshisekedi accepte de recevoir ce dernier qui lui demande de discuter avec lui ? Ne serait-il pas dangereux de le faire, compte tenu de la menace proférée par ces gens qui se sont rangés derrière Kanambe ? Il ne s’est même pas écoulé 1 semaine que le Président de l’Assemblée provinciale du grand Katanga a pu faire son meeting à Lubumbashi faisant comprendre l’imposture de ce Rwandais Kanambe qui se faisait passer pour Kabila Joseph, mais qu’en réalité son véritable nom est Hippolyte Kanambe Kazembere Mutuale; véritable Rwandais dont l’identité n’est plus à pouvoir douter. Ce Rwandais est venu souiller le nom Kabila (le nom de notre aïeul) pour masquer sa véritable identité. Mon cousin qui est également le cousin de Laurent Désiré, m’a fait un triste récit selon lequel ce criminel Kanambe ne voulait entendre aucun membre de la famille de Laurent Désiré révéler aux gens qu’il n’appartenait pas à la famille de Laurent Désiré. Par exemple, il y a le cas de l’une des petites soeurs de Laurent Désiré, qui a le même père que Laurent Désiré mais de mère différente, celle-là avait été assassinée par un officier militaire. Et parmi les enfants de Laurent Désiré, une fille du nom d’Aimée avait été assassinée par les militaires. La GR connaît cette histoire. C’est ainsi que ce que moi je connais, c’est peu. Mis à part les noms que j’ai donnés, même la propre famille de Laurent Désiré a été assassinée dans ce sens. C’est vraiment révoltant aujourd’hui d’entendre Fayulu appeler Kanambe compatriote, ce Kanambe qui vient d’afficher ouvertement devant nous Congolais et devant toutes les nations du monde qu’il appartient au Rwanda. S’exhiber en étant entouré par l’armée rwandaise, il fait très bien comprendre à toute l’humanité qu’il est bien sécurisé par l’armée rwandaise. Et t’entendre toi, dire qu’il est ton compatriote, c’est ce que j’ai dit, dire quelque chose et son contraire. C’est de l’humour ou quoi ? Aujourd’hui à ce que je sache, aucun Congolais ne doute plus de l’identité de Kanambe. Dans l’ensemble, tous les Congolais sont convaincus que Kanambe est rwandais. Étant arrivé à Goma, il ne s’en cache plus. Mon intervention dans cette lettre ne me permettra pas à ce que je puisse être long, c’est juste rappeler que dans son adresse, Monsieur Fayulu a oublié qu’il y a un écart de compréhension entre lui et le peuple. Est-ce que c’est fait exprès ou bien c’est une erreur ? Je le répète que Kanambe, en s’affichant à Goma, protégé par l’armée rwandaise, c’est une expression claire : je suis rwandais et j’entends le demeurer jusqu’à la fin de ma vie. M’observer comme assassin des sujets congolais, je m’en fiche. D’où je trouve très drôle cette intervention qui me paraît inopportune, mais par contre comme l’adage dit : dis-moi qui tu fréquentes, je te dirai qui tu es. Chers compatriotes, cette Écriture de Deutéronome à travers laquelle Dieu, notre Créateur, nous exhorte à ne pas mettre à la tête de notre pays un étranger, cela n’est pas à négliger. Et comme nous sommes ce peuple de prédilection et que nous appartenons à ces terres de prédilection, sol dans lequel le Créateur a enfoui toutes les richesses qui se retrouvent sur cette planète, ne soyons pas distraits. Dieu les a marquées d’un sceau (un cachet), c’est l’étoile du type de Bethléem découverte par les moines dans leur prière faite suite à la demande du Roi des Belges, Léopold II. Comprenez que cette étoile, c’est le sceau ou la marque du choix de ce grand Dieu qui est descendu sur la planète et a dessiné la carte de ce pays de sa préférence, le Congo. Je termine en disant au chef de l’État que, la bonne manière de celui qui lui demande l’audience, serait d’abord de demander pardon pour cette faute grave

Elections des bourgmestres: Les femmes Élues Conseillères communales plaident pour le financement de la CENI

Représentant le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis KADIMA KAZADI, Mme Joséphine NGALULA, membre de la plénière, a échangé, ce mardi 3 juin 2025, avec une délégation des Femmes Élues Conseillères Communales de la RDC (FECC) sur la question des élections des bourgmestres, de leurs adjoints et des maires, en vue de compléter le cycle électoral 2021-2027.  Les échanges qui ont porté sur le financement de la CENI par le gouvernement se sont déroulés à la salle Abbé Apollinaire Malu-Malu, où Mme Joséphine NGALULA a prêté une oreille attentive à l’exposé de cette délégation conduite par Mme Antoinette LOKOMBA, présidente du conseil d’administration de la FECC. À l’issue de cette rencontre, elle a expliqué les motivations de la démarche qu’elles ont engagée : « Nous avons cherché à obtenir des clarifications sur la tenue des élections des bourgmestres et des maires, car nous manquions d’informations à ce sujet. La publication récente de la Feuille de route du processus électoral 2025-2029 a ravivé nos préoccupations, nous poussant à solliciter directement la CENI. Nous avons ainsi compris que cette institution ne gère pas les fonds des cautions électorales versées par les candidats, étant donné qu’elle dépend du financement gouvernemental », a-t-elle précisé. Antoinette LOKOMBA a également lancé un appel au gouvernement : « Nous exhortons les autorités à fournir les moyens financiers nécessaires à la Centrale électorale pour organiser ces élections, indispensables au bon fonctionnement des administrations locales. L’absence de ces scrutins engendre une confusion institutionnelle, où les exécutifs communaux, nommés par ordonnance présidentielle, ne reconnaissent pas notre autorité parce qu’ils se disent être nommés par ordonnance présidentielle. C’est pourquoi, nous en appelons au gouvernement de financer la CENI afin d’organiser ces élections pour mettre fin à ce bicephalisme qui s’observe à la base », a-t-elle insisté. Par ailleurs, les conseillères communales ont sollicité un renforcement de leurs capacités afin d’améliorer l’efficacité et la pertinence de leur tâche au sein des administrations locales.