Le terrain Bondo de la commune de Ngiri-ngiri a vibré dimanche 13 avril au rythme de l’UDPS/Tshisekedi. Un meeting de grande envergure, orchestré par le député national Amisi Makutano Adolphe, chef de file de la jeunesse du parti présidentiel, a rassemblé une foule de jeunes militants venus des quatre coins de Kinshasa (Mont-Amba, Lukunga, Funa et Tshangu). L’événement faisait suite à un atelier de réflexion organisé à l’hôtel Kampo, axé sur un thème central : la conservation du pouvoir et la sécurisation de l’intégrité territoriale du pays. Amisi Makutano, surnommé avec affection “Général Doumbouya” par ses partisans, a profité de ce rassemblement pour restituer les conclusions des travaux aux jeunes de l’UDPS. Devant une foule enthousiaste, le leader de la jeunesse UDPS a appelé les jeunes à se mobiliser massivement pour soutenir le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, saluant ses efforts pour restaurer la paix en RDC. Un prix de mérite a même été décerné au chef de l’État pour son action, ainsi qu’une reconnaissance du travail accompli par le ministère des Finances, notamment pour le doublement des salaires des militaires. Amisi Makutano a également rendu hommage aux cadres du parti et au secrétaire général, Augustin Kabuya, pour sa gestion efficace de l’UDPS. S’adressant aux jeunes, il a promis de transmettre personnellement au président Tshisekedi les résolutions issues des assises de la ligue des jeunes.
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RDC – Gouvernement d’union nationale : Lucien Kasongo propose une équipe gouvernementale restreinte
En République Démocratique du Congo, les consultations politiques initiées par le président Félix Tshisekedi se sont achevées le mardi 8 avril 2025. Conduites par Désiré-Casimir Kolongele Eberande, conseiller spécial du chef de l’État en matière de sécurité, ces rencontres, entamées le 24 mars, avaient pour objectif de poser les bases de la formation d’un gouvernement d’union nationale. Dans cette perspective, Lucien Kasongo Mumba, communicateur de l’interfédération de la jeunesse de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), parti cher à Vital Kamerhe, suggère la mise en place d’un gouvernement restreint composé de 26 membres. Selon lui, chaque membre représenterait l’une des 26 provinces du pays. « Cela permettrait de réaffecter une partie importante des fonds de fonctionnement de certains ministères aux efforts de guerre », a-t-il déclaré lors d’un entretien accordé à la rédaction de Congopresse.net Interrogé sur la prise en compte du poids politique dans la composition du futur gouvernement, Lucien Kasongo plaide pour « une résolution qui placera les hommes qu’il faut à la place qu’il faut, afin de mettre fin à la guerre dans l’Est imposée par le Rwanda et de permettre au pays de décoller dans tous les secteurs. » Pendant douze jours, les regroupements politiques parlementaires et extraparlementaires, qu’ils soient de la majorité ou de l’opposition, ainsi que les forces vives de la société civile, les confessions religieuses et les autorités traditionnelles, ont échangé avec Désiré-Casimir Kolongele. La dernière journée des consultations a rassemblé des experts en droit constitutionnel, des acteurs centristes, des membres de la famille politique de Patrice Lumumba ainsi que plusieurs autres organisations. Les discussions, qui se sont prolongées tard dans la nuit, ont été l’occasion pour chacun de partager ses propositions. Tous ont lancé un appel à un sursaut patriotique et ont formulé des recommandations en vue de la mise en place d’un gouvernement capable de répondre efficacement à la crise sécuritaire qui sévit dans l’Est de la RDC.
RDC – Calendrier électoral 2028 dévoilé : La CENI fixe le cap pour les prochaines élections
La République Démocratique du Congo se prépare pour un nouveau cycle électoral. La CENI a rendu public ce vendredi 4 avril le calendrier des opérations qui jalonneront les quatre prochaines années, de la préparation logistique à la tenue du scrutin. Dès ce mois d’avril, la CENI entamera un inventaire et un contrôle des équipements existants, ainsi qu’une mise à jour des cartographies opérationnelles. Les prochains mois seront consacrés à l’évaluation des outils et procédures utilisés lors du recensement électoral de 2022, ainsi qu’à la préparation et à l’acquisition de matériel pour l’identification et l’enrôlement des électeurs dans une province pilote. La réception des candidatures pour les élections des députés provinciaux est prévue d’août à novembre 2028, tandis que celles des députés nationaux se tiendront en juillet de la même année. Les candidatures à la présidentielle seront, quant à elles, réceptionnées entre octobre et novembre 2028, juste avant le lancement de la campagne électorale. Le point culminant de ce processus sera la tenue simultanée des élections présidentielle, législatives nationales et provinciales, fixée au 16 décembre 2028. La CENI réaffirme ainsi sa volonté d’organiser des élections transparentes et conformes à la Constitution, conformément à son rôle d’institution d’appui à la démocratie.
APK / Ouverture de la session de mars : « Nous nous engageons à résoudre l’insécurité, les infrastructures et le coût du transport à Kinshasa », déclare Jean-Jacques Tembele
La session ordinaire de mars de l’Assemblée provinciale de Kinshasa (APK) a récemment repris, marquant la fin d’une trêve parlementaire de trois mois. Cette période a permis aux élus provinciaux de retourner dans leurs circonscriptions respectives afin de s’imprégner davantage des réalités quotidiennes de leurs administrés. Lors de cette session, les députés provinciaux entendent mettre en avant les préoccupations recueillies auprès de la population, notamment l’insécurité, les embouteillages, le manque d’infrastructures et diverses autres difficultés qui affectent la qualité de vie à Kinshasa. L’objectif déclaré est de proposer des solutions concrètes et durables à ces problèmes persistants. Présent à l’ouverture de la session, le député provincial Jean-Jacques Tembele, élu de la circonscription de Limete, a dressé un état des lieux de la situation. « Nous entamons officiellement cette session ordinaire de mars après trois mois de vacances parlementaires, période durant laquelle nous avons pris le temps d’écouter et de recueillir les préoccupations de nos bases. Nous avons pu observer de près les conditions de vie de nos électeurs. Parmi les problèmes majeurs figurent l’insécurité, les difficultés liées aux infrastructures, entre autres. Lors de l’ouverture, nous avons attentivement écouté le discours du président. En tenant compte de la situation actuelle du pays, notamment la guerre dans certaines régions, et suivant les recommandations du chef de l’État, l’Assemblée provinciale s’est engagée à relever plusieurs défis pour améliorer les conditions de vie des Kinoises et Kinois », a-t-il déclaré. Jean-Jacques Tembele a également insisté sur la volonté des élus de traiter les problèmes spécifiques à leurs circonscriptions, en particulier ceux qui touchent Limete. « Je note des problèmes sérieux concernant l’exécution des travaux d’infrastructures, notamment la suspension des chantiers à Ndanu et à Mombele, où les routes sont aujourd’hui impraticables. L’insécurité demeure également un sujet préoccupant. Durant cette session, nous nous engageons à plaider pour la reprise de tous les travaux suspendus, afin de mieux gérer la ville de Kinshasa et répondre aux attentes de la population », a-t-il ajouté. Concernant le coût élevé du transport dans la capitale, le député de Limete a précisé : « Au sein de la commission Ecofin, nous menons un contrôle parlementaire auprès des ministères concernés, notamment ceux des Finances et des Transports. L’objectif est de comprendre la gestion des finances de la ville et la mobilisation des recettes. Nous souhaitons également identifier les mesures pouvant être prises pour alléger les difficultés de transport des Kinois. Le ministre des Transports a déjà été interpellé, et ce sujet sera à nouveau abordé afin qu’il puisse expliquer pourquoi aucun consensus n’a encore été trouvé avec les chauffeurs et la population. L’idéal serait d’établir une grille tarifaire adaptée, permettant de réduire les dépenses quotidiennes des citoyens, notamment ceux qui doivent parcourir de longues distances, comme de Tshangu au centre-ville. » Les élus provinciaux espèrent que cette session débouchera sur des décisions concrètes et bénéfiques, dans l’intérêt supérieur des habitants de Kinshasa.
RDC : Mort du policier Kabeya, l’analyste Ben Bryant exige “justice et réparation”, pointant la responsabilité des agents de sécurité
La mort du Brigadier de Première classe Kabeya Senda Fiston, policier de la circulation décédé dans des circonstances troubles à Kinshasa, continue de susciter l’indignation et la colère. L’analyste politique congolais Ben Bryant Mbuyi a pris position avec force sur son compte X, exigeant que justice soit rendue à ce “compatriote qui a dédié sa vie à travailler sous le drapeau” et que sa famille reçoive réparation. « Soit on considère que les voyous qui l’ont battu n’étaient plus dans l’exercice de leur fonction (sécuriser leur VIP), et là le principe de Faute détachable prime. Les agents commis à la sécurité de la Première Ministre doivent répondre individuellement de leurs actes ; être arrêtés et jugés publiquement au plus vite », a-t-il écrit. « Soit on considère qu’ils ont obéi à l’autorité et qu’ils ont exécuté un ordre mal donné, ayant conduit à un meurtre, comme pour Dolly Makambo, à l’époque, le principe de Faute Non-detchable prime et l’autorité paye les actes de ses subalternes ». M. Mbuyi penche toutefois pour la première hypothèse, mettant en évidence que « l’escorte du VIP n’était plus sur le lieu » au moment des faits. Il appelle donc à une action rapide de la justice pour identifier et punir les responsables. « On ne peut pas vouloir le beurre et l’argent du beurre ; il faut bien qu’il y ait un responsable dans cette affaire. Justice pour Kabeya ! », a-t-il conclu. Pour rappel, le cabinet de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka a exprimé sa “profonde tristesse” suite à ce décès et a assuré qu’une enquête était en cours. La Première ministre a salué la mémoire d’un homme “dévoué à servir notre pays”. L’affaire Kabeya est emblématique des tensions qui traversent la société congolaise, entre la population et les forces de l’ordre. Les appels à la justice et à la transparence se multiplient sur les réseaux sociaux, où les citoyens exigent que les responsables de ce décès répondent de leurs actes et que de telles tragédies ne se reproduisent plus.
RDC : La fête de l’Autonomie, hommage aux pionniers de l’indépendance
Chaque 2 avril, la République Démocratique du Congo commémore l’Autonomie, une étape capitale sur le chemin de son indépendance. Bien que proclamée le 30 juin 1960, l’autonomie interne acquise ce jour-là en 1960 marque un tournant décisif après des décennies de domination coloniale belge. Fruit des pressions internationales et de l’émergence des mouvements indépendantistes, cet accord permettait aux Congolais de gérer leurs affaires intérieures, prélude à l’indépendance totale. La Fête de l’Autonomie est ainsi l’occasion de saluer la mémoire des patriotes qui ont lutté pour la libération du pays, de se souvenir du long chemin parcouru et de réaffirmer l’espoir d’un avenir meilleur. Au-delà de la célébration, cette journée rappelle les défis politiques et économiques auxquels la RDC reste confrontée, tout en soulignant l’importance de la solidarité nationale pour construire une nation plus forte et plus prospère. Un symbole fort de la quête continue de liberté, de justice et de développement pour le peuple congolais.
RDC : Dialogue direct entre Kinshasa et le M23 au Qatar, l’espoir d’une sortie de crise à l’Est renaît ?
Un nouvel espoir de résolution du conflit dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) se dessine. Selon des informations rapportées par la chaîne de télévision française France 24, les délégations du gouvernement congolais et des rebelles du M23/AFC, soutenus par le Rwanda, devraient se rencontrer le 9 avril prochain au Qatar pour entamer des négociations directes. L’objectif de cette rencontre, facilitée par le Qatar, est de permettre à Kinshasa et à la rébellion de dialoguer directement afin de trouver une issue à la guerre qui ravage la région et a contraint des millions de personnes à fuir leurs foyers. L’initiative qatarie s’inscrit dans la continuité des efforts de médiation déployés par d’autres acteurs régionaux. Le 18 mars dernier, le chef de l’État congolais, Félix Tshisekedi, et son homologue rwandais, Paul Kagame, s’étaient déjà rencontrés à Doha, à l’invitation de l’émir du Qatar, alors que des négociations directes entre le gouvernement congolais et le M23 étaient initialement prévues à Luanda, sous la médiation du président angolais. Malgré le désistement du M23 de se rendre à Luanda, la rencontre de Doha avait permis aux deux chefs d’État de réaffirmer leur engagement en faveur d’un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel et de convenir de poursuivre les discussions entamées à Doha afin de “poser les bases d’une paix durable dans le cadre du processus désormais fusionné Luanda/Nairobi”, selon une déclaration du ministère des Affaires étrangères du Qatar.
Afrique : Washington dépêche Massad Boulos pour relancer la paix dans l’Est de la RDC et dynamiser les investissements
Le Département d’État américain a annoncé la nomination de Massad Boulos au poste de conseiller principal pour l’Afrique. Cumulant cette fonction avec son rôle de conseiller principal du président pour les affaires arabes et moyen-orientales, M. Boulos se voit confier un mandat clé pour renforcer l’engagement des États-Unis sur le continent. Dans la foulée de cette nomination, M. Boulos et la sous-secrétaire d’État adjointe aux affaires africaines, Corina Sanders, entameront une tournée diplomatique de plusieurs jours, à partir du 3 avril, qui les mènera en République Démocratique du Congo (RDC), au Rwanda, au Kenya et en Ouganda. L’objectif principal de cette mission est double : d’une part, relancer les efforts en faveur d’une paix durable dans l’est de la RDC, région en proie à des conflits armés persistants ; d’autre part, promouvoir les investissements du secteur privé américain dans la région, considérés comme un levier essentiel pour le développement économique et la stabilité. Selon le Département d’État, M. Boulos et son équipe rencontreront des chefs d’État et des chefs d’entreprise lors de ce déplacement. Ces rencontres seront l’occasion de discuter des défis sécuritaires, des opportunités économiques et des pistes de coopération renforcée entre les États-Unis et les pays visités.
RDC : Églises de réveil marginalisées ? Discorde autour des consultations pour un gouvernement d’union nationale
Alors que les consultations se multiplient en vue de la formation d’un gouvernement d’union nationale, des tensions émergent entre différentes instances religieuses congolaises. Les Églises de réveil, consultées par la présidence, semblent prendre leurs distances avec l’initiative de la CENCO et de l’ECC, alimentant les interrogations sur l’unité et l’efficacité de ces efforts. Conduite par l’archevêque Ejiba Yamapia, une délégation des Églises de réveil a été reçue le lundi 31 mars par le conseil spécial du chef de l’État en matière de sécurité, Eberande Kolongele. À l’issue de cette rencontre, l’archevêque Ejiba Yamapia a clairement affirmé que toute initiative de dialogue politique devait “se greffer” et “appuyer” celle du Président Félix Tshisekedi, “garant de la nation” selon la constitution. Il a insisté sur le fait que tous les Congolais, “religieux ou non religieux”, devaient se conformer à ce principe. Cette prise de position contraste avec la démarche entreprise par la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) et l’Église du Christ au Congo (ECC). Les deux institutions ont conjointement lancé une série de consultations visant à réunir toutes les forces politiques du pays autour d’une même table pour répondre à la crise sécuritaire dans l’est de la RDC.
RDC : Franck Diongo sort de son silence après sa rencontre avec Corneille Nangaa
Après une série de réactions de la part des Congolais suite à sa rencontre avec le chef rebelle Corneille Nangaa, l’opposant Franck Diongo a enfin pris la parole. Selon lui, il s’engage dans une démarche visant à sauver le pays de la crise sécuritaire actuelle. Le président du Mouvement de Libération du Congo (MLP) a affirmé avoir échangé avec le dirigeant du M-23/AFC, tout en critiquant ouvertement le régime de Kinshasa. « Pourquoi, lorsque Tshilombo rencontre Kagame, n’est-il pas qualifié de rebelle ? Pourquoi les discussions envoyées au Qatar avec Kigali et le M-23 ne suscitent-elles pas d’indignation ? », s’interroge Diongo depuis Bruxelles. Il n’a pas manqué de pointer du doigt l’UDPS, accusant ce parti d’avoir engendré « diabolisation, accusations infondées et mensonges ». En parallèle, les affrontements entre l’armée congolaise et les rebelles du M-23/AFC se poursuivent avec intensité dans le territoire de Walikale, dans la province du Nord-Kivu. La situation reste donc préoccupante alors que les tensions politiques et sécuritaires s’accentuent.