Quelques heures après l’annonce de sa nomination au poste de ministre de la Jeunesse et de l’Éveil Patriotique, Grâce Kutino a tenu à exprimer sa gratitude envers le président de la République, Félix Tshisekedi, et la Première ministre, Judith Suminwa Tuluka. Au-delà des remerciements protocolaires, la nouvelle ministre a surtout tenu à adresser un message à la jeunesse congolaise, plaçant sa mission sous le signe du rassemblement. La nomination de Grâce Kutino, fille du célèbre pasteur Kutino, a suscité de vives réactions. Au-delà des considérations politiques, c’est son attachement à la jeunesse et à ses valeurs morales qui semble avoir pesé dans le choix du chef de l’État. “Cette nomination n’est pas un privilège personnel, mais une mission collective”, a-t-elle déclaré, soulignant son approche du rôle qu’elle s’apprête à jouer. “C’est le début d’un chemin que nous allons tracer ensemble, avec audace, foi, discipline et amour du pays”, a ajouté Grâce Kutino, se positionnant comme une ministre proche des préoccupations de la jeunesse congolaise. Elle a promis d’être “l’oreille, la voix, la main tendue et un pont face aux désidératas de la population en général, plus particulièrement de la jeunesse congolaise”. “Je vous appartiens. Et je vous servirai avec honneur, lucidité et loyauté”, a conclu Grace Kutino, soulignant son engagement à servir la jeunesse congolaise avec dévouement. Cette nomination illustre également l’influence croissante du corps ecclésiastique dans les décisions politiques et institutionnelles du pays. Ali Biayi
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RDC : Gouvernement Suminwa II, remaniement en profondeur pour Félix Tshisekedi
La composition du nouveau gouvernement Suminwa II a été rendue publique ce jeudi 7 août, à travers une ordonnance lue sur la chaîne nationale RTNC par Tina Salama, porte-parole du président Félix Tshisekedi. Cette équipe, placée sous la direction du Premier ministre Judith Suminwa Tuluka, témoigne de la volonté du chef de l’État de donner un nouvel élan à son action, après sa réélection. Si certains ministres ont été reconduits à leurs portefeuilles, signe de la confiance accordée à leur travail, d’autres ont été permutés ou ont quitté le gouvernement, laissant la place à de nouvelles figures. Parmi les arrivées notables, on relève celle d’Adolphe Muzito, ancien Premier ministre, qui prend les rênes du ministère du Budget, ainsi que celle d’Eliezer Ntambwe, nommé ministre délégué à la Défense chargé des anciens combattants. Floribert Anzuluni fait également son entrée au gouvernement en tant que ministre de l’Intégration régionale. La composition complète du gouvernement Suminwa II : Vice-Premiers ministres 1. Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières : Jacquemain Shabani 2. Transports et Voies de communication : Jean-Pierre Bemba 3. Défense nationale et anciens combattants : Guy Kabombo Mwadimvita 4. Économie nationale : Daniel Mukoko Samba 5. Budget : Adolphe Muzito 6. Fonction publique, Modernisation de l’administration et Innovation : Jean-Pierre Lihau Ministres d’État 1. Plan et Coordination de l’aide au développement : Guylain Nyembo 2. Affaires étrangères et coopération internationale : Thérèse Kayikwamba 3. Agriculture et sécurité alimentaire : Muhindo Nzangi Butondo 4. Industrie : Aimé Boji 5. Affaires sociales et actions humanitaires : Ève Bazaiba 6. Justice et Garde des sceaux : Guillaume Ngefa Atondoko Andali 7. Hydrocarbures : Acacia Bandubola 8. Éducation nationale et nouvelle citoyenneté : Raïssa Malu 9. Formation professionnelle et métiers : Marc Ekila 10. Urbanisme et Habitat : Alexis Gisaro 11. Développement rural : Grégoire Mutshail Mutond Kangaji 12. Relations avec le Parlement : Guy Loando Ministres 1. Finances : Doudou Fwamba 2. Santé publique, hygiène et prévention : Samuel Roger Kamba 3. Commerce extérieur : Julien Paluku 4. Environnement et développement durable : Marie Niangé Ndambo 5. Infrastructures et Travaux publics : John Banza Lunda 6. Enseignement supérieur et universitaire, et Recherche scientifique : Marie-Thérèse Sombo Ayane Safi 7. Emploi et Travail : Ferdinand Massamba Wa Massamba 8. Postes, Télécommunications, Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (PTNTIC) : José Panda Kabangu 9. Économie numérique : Augustin Kibasa Maliba 10. Mines : Louis Kabamba Watum 11. Ressources hydrauliques et Électricité : Aimé Molendo Sakombi 12. Communication et Médias, Porte-parole du gouvernement : Patrick Muyaya 13. Entrepreneuriat et Développement des PME : Justin Kalumba 14. Aménagement du territoire : Jean-Lucien Busa 15. Tourisme : Didier Manzenga 16. Pêche et Élevage : Jean-Pierre Tshimanga Buana 17. Culture et Arts : Yolande Elebe 18. Droits humains : Samuel Mbemba 19. Intégration régionale : Floribert Anzuluni 20. Affaires foncières : Onège Nsele Mpimpa 21. Sports et Loisirs : Didier Budimbu 22. Portefeuille : Julie Mbuyi Shiku 23. Genre, Famille et Enfant : Micheline Ombahe Kalama 24. Jeunesse et Éveil patriotique : Grâce Emi Kutinho Ministres délégués 1. Affaires étrangères – Francophonie et Diaspora : Crispin Mbadu Panzu 2. Environnement – Nouvelle économie durable & Climat : Arlette Bahati Tito 3. Urbanisme – Politique de la ville : Angel Bangasa Yogo 4. Affaires sociales – Personnes vivant avec handicap : Irène Esambo 5. Défense – Anciens combattants : Eliezer Tambwe Vice-ministres 1. Budget : Élysée Bokumwana 2. Intérieur : Eugénie Tshela Kamba 3. Affaires étrangères : Noëlla Ayeganato 4. Finances : Gracia Yamba Kazadi 5. Éducation nationale : Théodore Kazadi Muyahila 6. Affaires coutumières : Mwami Ndeze Katurebe Jean-Baptiste Ce remaniement gouvernemental sera scruté de près, tant les défis qui attendent la RDC sont nombreux, qu’il s’agisse de la sécurité dans l’Est du pays, de la relance économique ou de la lutte contre la corruption. La nouvelle équipe devra rapidement faire ses preuves pour répondre aux attentes de la population. S. Tenplar Ngwadi
Diplomatie : la RDC part à la reconquête de l’Amérique latine, Kinshasa réactive sa stratégie Sud-Sud
Après près de quatre décennies d’éloignement, la République Démocratique du Congo (RDC) effectue un retour en force sur la scène latino-américaine. Du 3 au 13 août 2025, une délégation de haut niveau, conduite par la Ministre d’État aux Affaires Étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, sillonne l’Uruguay, l’Argentine et le Brésil, marquant le début d’une nouvelle ère de coopération. Cette initiative s’inscrit dans la stratégie de redéploiement diplomatique et de renforcement de la coopération Sud-Sud, promue par la Première Ministre. L’objectif est de jeter les bases de partenariats durables, fondés sur le respect mutuel, la solidarité et la convergence des intérêts, avec des pays partageant les mêmes défis et aspirations. Kinshasa mise sur le développement de collaborations dans des domaines variés : diplomatie, défense, environnement, commerce, culture, technologies et formation. La Ministre d’État, Thérèse Kayikwamba Wagner, précise l’importance géopolitique de ce “retour stratégique” en Amérique latine, le qualifiant d’”acte politique majeur” et non de simple “rapprochement symbolique”. “L’Amérique latine n’est pas un continent lointain pour la RDC. C’est un espace d’opportunités stratégiques avec lequel nous partageons des valeurs fortes : la solidarité des peuples, la souveraineté des ressources et la défense de la biodiversité”, a-t-elle déclaré. “Cette mission marque notre retour sur cette scène continentale, avec ambition et responsabilité.” Outre la Ministre d’État aux Affaires Étrangères, la délégation congolaise comprend des figures clés du gouvernement : • Guy Kabombo Mwadianvita, Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense nationale et Anciens Combattants • Ève Bazaiba Masudi, Ministre d’État, Environnement et Développement Durable • Julien Paluku Kahongya, Ministre du Commerce Extérieur • Yolande Elebe Ma Ndembo, Ministre de la Culture, Arts et Patrimoine • Mbuyi Katharina Wagner, Conseillère Principale du Chef de l’État au Collège Géopolitique et Diplomatie Du 5 au 7 août, Montevideo, la capitale uruguayenne, accueillera la délégation congolaise pour une série d’échanges stratégiques. Cette tournée diplomatique marque un tournant dans la politique extérieure de la RDC, traduisant la volonté des autorités de diversifier leurs partenariats et de s’inscrire dans une dynamique de coopération Sud-Sud renforcée. S. Tenplar Ngwadi
RDC : Félix Tshisekedi renforce son renseignement économique avec deux nominations clés à l’ANR
Le Président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix-Antoine Tshisekedi, a procédé à des nominations stratégiques au sein de l’Agence nationale des renseignements (ANR), marquant une volonté affirmée de renforcer l’intelligence économique et financière du pays. L’annonce a été faite ce mardi 05 août, via un décret présidentiel diffusé sur la chaîne nationale RTNC. M. Kalala Musungu Théophile Charles a été nommé administrateur principal, chef du département du service intérieur, tandis que M. Piema Mikobi Gaston prendra la tête du département du service extérieur. Ces deux figures clés de l’ANR évolueront au sein du nouveau “Département d’intelligence économique et financière” (DIEF), une structure cruciale créée en août 2024. Ces nominations signalent un changement significatif au sein de l’ANR. M. Kalala Musungu Théophile Charles succède à M. Mweze Kirembe Louis, précédemment administrateur principal, chef du département du service intérieur, tandis que M. Piema Mikobi Gaston remplace M. Nyembo Tumba Augustin, administrateur, chef de service du département du service extérieur. Le DIEF, dont la création remonte à l’année dernière, a pour mission de centraliser et d’analyser les renseignements économiques, financiers, numériques et technologiques, tant au niveau national qu’international. Sa tâche est d’investiguer, de collecter, d’exploiter, d’interpréter et de diffuser ces informations vitales pour la sécurité et le développement économique du pays. L’ordonnance présidentielle souligne l’importance stratégique du DIEF dans la surveillance des secteurs clés de l’économie congolaise, notamment l’énergie, les télécommunications, les nouvelles technologies de l’information et le cyberespace. Le département est également chargé du contrôle rigoureux de la gestion des deniers publics, une question cruciale pour lutter contre la corruption et garantir une utilisation transparente des ressources de l’État. Plus précisément, le DIEF jouera un rôle déterminant dans la vérification et le contrôle des flux de capitaux, des transactions bancaires et non bancaires, des paiements mobiles et des monnaies virtuelles, des domaines en constante évolution qui nécessitent une surveillance accrue. Il devra également assurer la surveillance des ressources naturelles et des produits stratégiques, piliers de l’économie congolaise. S. Tenplar Ngwadi
Ituri : Les députés nationaux lancent une vaste consultation pour relancer la province
À l’occasion des vacances parlementaires, le caucus des députés nationaux de l’Ituri a initié une série de consultations à Bunia, invitant la société civile et les forces vives à dresser un diagnostic précis des maux qui entravent le développement de la province. Le coup d’envoi de cette initiative a été donné mardi 5 août par le président du caucus, Pitshou MBODINA Iribi, qui a appelé les participants à une discussion franche et ouverte. « Ouvrez vos cœurs, discutons ouvertement, posons les vrais problèmes », a-t-il exhorté. L’élu d’Irumu a souligné qu’un rapport détaillé sera élaboré à l’issue de ces rencontres, puis transmis aux autorités compétentes en vue de trouver des solutions concrètes. « Nous allons recueillir vos opinions, qui seront portées d’abord au gouverneur de province. Ensuite, un rapport final sera rédigé et transmis à Kinshasa pour que des décisions s’en suivent », a-t-il précisé. Ces consultations, présentées comme ouvertes à tous, ambitionnent d’apporter des réponses aux défis multiples auxquels l’Ituri est confrontée, en capitalisant sur l’expertise et les préoccupations des acteurs locaux. Makati Élie, correspondant à Bunia
Lubumbashi : La Maire adjointe Tunda Kazadi convoquée en urgence à Kinshasa sur fond de tensions à l’Hôtel de Ville
Dans un contexte de vives tensions au sein de la mairie de Lubumbashi, le Vice-Premier Ministre en charge de l’Intérieur a ordonné à la Maire Adjointe, Tunda Kazadi, de se rendre à Kinshasa dans les 48 heures pour des consultations urgentes. Une convocation qui intervient après le retour de la Maire titulaire et remet en question les équilibres administratifs. Signé le 4 août 2025 par le ministre de l’Intérieur, Jacquemain Shabani Lukoo, le message officiel exige une « exécution immédiate » de cette instruction, transmise à plusieurs institutions clés, dont la Présidence, le Premier ministre et les services de renseignement. Si les motifs officiels de cette convocation restent secrets, plusieurs sources évoquent un lien avec le climat délétère qui règne à l’Hôtel de Ville. La réhabilitation récente de la Maire titulaire, Joyce Kahangu, par le Conseil d’État a semé la confusion et invalidé la nomination de Patrick Kafwimbi, précédemment nommé par le ministère. Cette situation génère des tensions entre les autorités municipales et provinciales, fragilisant la gouvernance locale. La convocation de Mme Kazadi pourrait donc viser à dénouer la crise et à clarifier la situation administrative au plus haut niveau. Emmanuel Kalasa, Correspondant à Lubumbashi
Est de la RDC : l’Afrique renforce son leadership pour une paix durable, William Ruto en chef d’orchestre
Face à la persistance de la crise sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), le président kenyan William Ruto, en sa qualité de président en exercice de la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC), a réaffirmé l’engagement du continent africain à trouver une solution durable. A l’issue d’un sommet conjoint co-présidé avec son homologue de la Communauté des États de l’Afrique Australe (SADC) et élargie à l’Union Africaine (UA), une série de mesures ambitieuses ont été annoncées. William Ruto a tenu à dissiper toute ambiguïté quant à la démarche africaine : “Un processus de paix inclusif et bien coordonné, mené par l’Afrique, est la voie la plus efficace pour faire taire les armes et rétablir une stabilité durable dans l’est de la République démocratique du Congo.” Sur son compte X, le président kényan a insisté sur la complémentarité de cette initiative avec les efforts internationaux : “Ce processus n’est cependant pas incompatible avec d’autres initiatives telles que les initiatives de Doha et de Washington. En fait, les progrès réalisés grâce à cette initiative africaine offrent désormais un cadre solide pour aligner l’Accord de Washington et l’Accord du Qatar au sein d’une approche continentale unifiée.” Le sommet a abouti à une série de décisions visant à rationaliser et à consolider les initiatives de paix existantes. Parmi les mesures clés, à noter : • Fusion immédiate des structures de l’EAC, de la SADC et de l’UA : Un groupe unique de médiateurs et de facilitateurs, chapeauté par l’UA, devra rendre compte au Sommet conjoint et à l’Union Africaine. • Création d’un secrétariat conjoint : Les secrétariats techniques de la CUA, de l’EAC et de la SADC seront regroupés en un secrétariat unique, basé à Addis-Abeba et dirigé par la CUA, pour assurer une coordination opérationnelle optimale. • Consolidation des termes de référence : Les mandats du médiateur de l’UA et du panel de facilitateurs EAC-SADC seront harmonisés et soumis à l’approbation du Sommet conjoint EAC-SADC. Un nouveau sommet extraordinaire virtuel se tiendra dans les sept jours pour informer les chefs d’État des résolutions adoptées. La co-présidence SADC-EAC a également lancé un appel urgent à la mobilisation de ressources, notamment pour l’aide humanitaire, qui seront centralisées et coordonnées par la Commission de l’Union Africaine (CUA). En outre, la CUA est chargée de sensibiliser et d’aligner toutes les autres initiatives et parties impliquées dans le processus mené par l’Afrique. Le président de la Commission de l’Union africaine, Mahmoud Ali Youssouf, a été mandaté pour communiquer les résolutions issues de ces travaux aux autres États. Ce sommet régional intervient dans un contexte de diplomatie intense, marqué par la signature récente de l’accord de paix entre Kinshasa et Kigali sous la médiation des États-Unis, ainsi que de la déclaration de principes entre les délégués du gouvernement congolais et ceux de la rébellion de l’AFC/M23 à Doha, sous la médiation du Qatar. Ces accords, perçus comme des premiers pas encourageants, s’inscrivent désormais dans une approche continentale plus vaste, portée par l’Union Africaine et ses organisations régionales, avec William Ruto en figure de proue. L’enjeu est de taille : faire taire les armes et rétablir durablement la stabilité dans une région en proie à des conflits récurrents. Si l’accord de Washington prévoit une nouvelle rencontre en août aux États-Unis, les engagements initiaux, pierres angulaires d’un futur accord de paix, peinent à se matérialiser. Les mesures de confiance, essentielles à la reprise des pourparlers, restent lettre morte. Ce blocage menace le processus de paix. Selon le calendrier établi à Doha, les discussions devaient reprendre le 8 août 2025, avec la signature d’un accord mondial en ligne de mire le 17 août. Ces négociations s’inscrivent dans le cadre de l’accord de paix RDC-Rwanda, signé à Washington le 27 juin 2025. L’espoir fragile d’une paix durable est donc mis à l’épreuve de la réalité. S. Tenplar Ngwadi
RDC : Fiyou Ndondoboni salue une loi historique sur l’aménagement du territoire et la gestion foncière
Dans un contexte de réforme foncière importante pour l’avenir de la République Démocratique du Congo, Fiyou Ndondoboni, président de l’Ordre national des architectes, a exprimé son enthousiasme face à l’adoption de la loi N°25 du 1er juillet 2025. Cette loi, qui porte sur l’aménagement du territoire, ainsi que l’organisation et l’affectation des terres, marque un tournant décisif dans la gestion du territoire national. Dans une déclaration empreinte d’optimisme, Ndondoboni a salué ce texte comme “un véritable levier de stabilisation et de développement” pour le pays. Il a martelé : “Le peuple doit s’estimer heureux” soulignant l’importance de cette législation pour une gestion rationnelle et durable des ressources foncières. Le président de l’Ordre national des architectes a adressé ses félicitations au président Félix-Antoine Tshisekedi, reconnaissant sa vision d’un développement planifié et structuré. Il a également salué le rôle de la Première ministre Judith Suminwa, pour son soutien à cette réforme, et du ministre d’État à l’Aménagement du territoire Guy Loando, pour son engagement. “Cette loi est un instrument du reflet de notre grandeur dans sa dimension de planification stratégique,” a déclaré Ndondoboni, appelant à une appropriation collective de cette avancée législative. “Ensemble nous pouvons, ensemble nous devons traduire, sur le terrain, un changement concret et durable pour la RDC,” a-t-il conclu. L’appel à l’unité et à l’action laisse entrevoir un espoir pour un avenir plus prospère et harmonieux pour la RDC. La rédaction
RDC : Félix Tshisekedi recadre l’Union Sacrée et annonce un gouvernement resserré
Face aux divisions persistantes au sein de la coalition au pouvoir, Félix Tshisekedi a convoqué ce samedi 02 août, une rencontre d’urgence pour réaffirmer son autorité et relancer l’Union Sacrée. Au menu : remaniement gouvernemental en vue, retouches de la charte de la coalition et un appel à l’unité pour l’intérêt supérieur du pays. « Fini les querelles ! », aurait martelé le chef de l’État selon nos sources, exprimant son « souci de rétablir l’ordre » au sein de l’Union Sacrée. Un message clair adressé à une coalition minée par les ambitions personnelles et les luttes intestines. Pour remettre de l’ordre, une commission ad hoc sera mise en place dès ce jeudi pour « retoucher quelques articles de la charte de l’Union Sacrée ». Elle devra rendre son rapport dimanche, avant la convocation d’un « congrès extraordinaire de l’Union Sacrée » prévue fin août par le président Tshisekedi. Gouvernement Suminwa II : place à la rationalisation Au-delà du recadrage politique, la rencontre a également été l’occasion d’évoquer le remaniement gouvernemental imminent. Le président Tshisekedi, en étroite collaboration avec la Première ministre Judith Suminwa, travaille sur une « nouvelle configuration » qui se traduira par une « réduction de la taille du gouvernement » à 45-47 membres. Judith Suminwa devrait conserver son poste à la Primature, selon nos informations. « Que ceux qui ne seront pas nommés prêtent mains fortes au prochain gouvernement », aurait exhorté le chef de l’État, conscient de la nécessité de maintenir une dynamique collective malgré les inévitables déceptions. La parole a été accordée à tous lors de cette rencontre, favorisant des « échanges sans tabous » sur les défis auxquels le pays est confronté. La rédaction
RDC : “Nous ne renoncerons jamais à ce combat”, Félix Tshisekedi réaffirme sa détermination face au “Genocost”
Lors de la commémoration du Genocost ce 2 août 2025, le président Félix Tshisekedi a délivré un message fort en mémoire des millions de Congolais victimes du pillage économique et des conflits liés à l’exploitation illégale des ressources naturelles. “Nous ne renoncerons jamais à ce combat”, a affirmé avec détermination le chef de l’État, s’engageant solennellement à poursuivre la quête de justice, de vérité et de reconnaissance pour les victimes. Félix Tshisekedi a appelé à soutenir “cette étape essentielle pour établir la vérité, rendre justice aux victimes, et poser les bases d’une paix durable, fondée sur la mémoire partagée et la responsabilité”. Il a également exprimé sa frustration face au silence ou à la réticence de certains acteurs internationaux à reconnaître la gravité de la tragédie congolaise : “Si le monde hésite encore à reconnaître ce drame pour ce qu’il est – un génocide rampant – nous n’attendrons pas que d’autres valident notre douleur. Nous sommes les premiers témoins. Nous serons les premiers artisans de la justice.” La commémoration a été marquée par l’inauguration d’un mémorial à Kinshasa, un lieu symbolique de la mémoire et de la résistance congolaise face à l’oubli. La rédaction