Economie: Nicolas Kazadi à pied d’œuvre pour la rationalisation des structures des prix et tarifs des produits et services de santé

Le troisième atelier sur la rationalisation des structures des prix et des services de santé s’est clôturée samedi 01 octobre, à Kinshasa. Dans son allocution de clôture, le ministre de l’économie nationale, Nicolas Kazadi, qui a présidé la cérémonie, a exprimé sa satisfaction aux experts ayant participé à ces travaux pour l’octroi du statut social aux produits et services de santé. D’après une copie du compte rendu de l’activité parvenu à notre rédaction, les participants ont réussi à améliorer et finaliser le décret relatif Au Système National d’Approvisionnement en Médicaments essentiels (SNAM). « Durant ceux-ci (ces travaux), les participants ont identifié les taxes et redevances à exempter des produits de santé ainsi que les allègements à faire. Le but étant que dans le processus de leur importation, de leur production locale et de leur distribution sur le territoire national, les coûts de revient de ces produits équivalent à la valeur CIF augmentée de 9%. Les experts de ses ateliers ont amélioré et finalisé le projet de décret relatif Au Système National d’Approvisionnement en Médicaments essentiels (SNAM). Ils ont également proposé des mesures d’application visant à renforcer la réglementation pharmaceutique et économique en vigueur », lit-on dans ce document. Le ministre de la santé publique, hygiène et prévention, Jean-Jacques Mbungani a, quant à lui, fait savoir combien le processus de rationalisation des structures des prix et tarifs des produits et services de santé s’avère être une étape essentielle dans la mise en œuvre de la Couverture Santé Universelle qui demeure un défi. Jean-Jacques Mbungani, à l’instar de son collègue de l’Economie nationale, est revenu sur l’impact de l’acquisition à venir du statut social pour les produits pharmaceutiques dans le secteur de santé grâce aux propositions des textes réglementaires du 3ème atelier. Notons que ces rencontres d’experts pour ce troisième atelier se sont déroulés à l’immeuble du Gouvernement en deux phases. La première en ses trois commissions (produits, services et mutualisation) du 13 au 16 septembre 2022. La seconde en plénière du 27 septembre au 1er octobre 2022. Ces travaux outillent également le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, Jean-Jacques Mbungani Mbanda et son collègue de l’Economie nationale pour faire en sorte que les actes nécessaires soient pris au niveau du Gouvernement: décrets, arrêtés ministériels et interministériels. C’était le cas après les deux premiers ateliers. Le Ministre de l’Economie nationale a abondé dans le même sens. « Les produits et services de santé grâce à la mutualisation des personnes et des ressources devront désormais être accessibles aux couches les plus vulnérables et soulager les dépenses des ménages ».

RDC : La Sofibanque annonce l’ouverture prochaine de ses nouvelles agences

La Sofibanque annonce l’ouverture prochaine de nouvelles agences dans les villes de Goma, Likasi et Moanda dans le courant de l’année 2022. Ces ouvertures s’inscrivent dans le cadre du développement des activités de la banque, visant à étendre son réseau sur l’ensemble du territoire. Fort de ses 12 années d’expérience sur le marché bancaire RD congolais, qui s’est soldée par une année 2021 exceptionnelle en termes de résultats nets, la Sofibanque poursuit en 2022 son plan d’expansion. Ainsi, deux nouvelles représentations seront installées à Kinshasa, dont un guichet avancé mis en place en partenariat avec TOTAL RDC. D’autres succursales verront également le jour notamment à Goma, Likasi et Moanda. Déjà solidement implantée dans les grandes agglomérations de la RDC, que sont Lubumbashi, Kolwezi, Matadi et Boma, la Sofibanque marque ainsi sa volonté de renforcer sa présence dans le pays afin d’être toujours plus proche de ses clients et de répondre efficacement à leurs besoins. Ce déploiement territorial de la banque en RD. Congo, vise à consolider la position de la Sofibanque comme un acteur incontournable de l’écosystème financier du pays. Henry Wazne, Administrateur Directeur Général de la Sofibanque, déclare : « L’ouverture de ces nouvelles agences dans des parties du territoire congolais à très fort potentiel confirme la volonté de la Sofibanque de s’implanter dans l’ensemble de la République Démocratique du Congo. Notre stratégie est d’être toujours plus proche de nos clients pour ainsi répondre au mieux à leurs demandes. En tant que l’une des banques leaders du marché congolais, nous avons à cœur de proposer des services et produits innovants et toujours plus efficaces dans toutes les provinces du pays afin de prendre toute notre part dans son développement économique et social. » Engagée pour l’inclusion financière des populations vulnérables, la Sofibanque – par sa présence sur ces territoires – entend favoriser l’accès à des produits et services bancaires innovants pour les différentes communautés locales concernées. Un positionnement qui reflète sa stratégie consistant à placer ses clients au cœur de son projet afin de connaître plus précisément leurs attentes, leurs besoins et leurs envies. À travers ce positionnement, la Sofibanque s’érige en partenaire et conseil du quotidien, afin d’accompagner ses clients à réaliser leurs projets. La Sofibanque a vu le jour au début de l’année 2010 à Kinshasa. Elle valorise un modèle visant à offrir à sa clientèle un service personnalisé de premier choix, à travers une gamme complète de produits et services en adéquation avec l’environnement local. Banque offrant des services digitaux et mettant en avant la proximité avec ses clients, la Sofibanque a pour objectif d’être au service de l’économie et de la population congolaise. La qualité de ses actifs, caractérisée notamment par la diversité de ses sources de revenus, la solidité de sa base de capital, complétées par des normes élevées de gouvernance d’entreprise, ont contribué au maintien d’une position financière solide et d’une rentabilité stable de la Sofibanque. Pour plus d’informations, veuillez-vous rendre sur le site de www.sofibanque.com  

Économie:Les intervenants de la 5è édition de l’Africa Investments Forum & Awards connus

La 5ème édition de l’Africa Investments Forum & Awards aura lieu le 2 juin 2022 au Pavillon d’Amernoville à Paris. Organisé par Décideurs Magazines – Groupe Leaders League, cet évènement dédié aux opportunités business en Afrique rassemblera les dirigeants européens et les leaders africains de premier plan autour d’un programme de conférence complet, d’un prestigieux déjeuner d’affaires suivi d’une cérémonie de remise de prix et de diverses opportunités de networking. Créé en 2017, l’Africa Investments Forum & Awards réunit chaque année les principaux décideurs privés et publics opérant sur le continent africain : PDG, Directeurs Généraux, Directeurs d’investissement, Directeurs internationaux, experts et acteurs institutionnels pour échanger, se mettre en réseau, débattre lors de panels autour de thèmes clés tels que l’énergie, le développement des infrastructures et de l’urbanisme, les investissements et les stratégies de croissance des entreprises. En partenariat notamment avec le CIAN et PROPARCO, cette journée s’ouvrira avec Françoise Lombard, Directrice générale de PROPARCO et Alain Bouzaid, Directeur Général du Groupe Ascoma lors d’une conférence de plénière sur la thématique des relations Europe-Afrique : deal économique et financier. Parmi les autres intervenants impliqués pour cette 5ème édition, on cite Cyril Courjaret, DG, SUEZ Afrique, Moyen Orient et Asie Centrale ; Eric Melet, PDG, Bolloré Railways; Gérard Wolf, Président, MEDEF International et BRICS Access ; Gillian-Alexandre Huart, CEO, ENGIE Energy Access ; Chris Antonopoulos, CEO, Lekela Power ; Isabelle Bébéar, Head of International & European Affairs, Bpifrance ; Adeline Lescanne-Gautier, DG, Groupe Nutriset.   Il y aura également la presence de Alpha Barry, CEO, Atos Growing Markets-Africa; Richard Amor, Head of Division, Corporate Lending, European Investment Bank ; Mossadeck Bally, PDG, Groupe Azalaï ; Cécile Camilli, Global Head of Development & Structured Export Finance, Société Générale; Etienne Giros, Président, CIAN; Mathieu Peller, Partner, COO Africa, Meridiam ; Marie-Laure Mazaud, CEO, STOA ; Jean Van Wetter, Managing director, Enabel ; Stéphane Colin, Président, AfricInvest Europe ; Pierre-Antoine Machelon, Managing Director and CIO Energy Transition, Eiffel Investment et Olivier Laouchez, Co-fondateur et Président Exécutif, TRACE. Pendant le déjeuner d’affaires, une cérémonie de remise de prix récompensera les meilleurs projets et entreprises en Afrique et en Europe pour leur excellence. Cette année et environs 70 entreprises ont candidatés aux 12 catégories qui seront présentés. Pierre Etienne Lorenceau Président de Leaders League, déclare : « Après des mois de préparation, nous sommes heureux de vous accueillir en présentiel le 2 juin à Paris et remercions nos nombreux partenaires et sponsors. L’Afrique est une terre d’opportunités à portée de main et l’Africa Investments Forum & Awards permet notamment aux chefs d’entreprise français et européens de faciliter le déploiement de leurs investissements sur le continent africain. » Nouveauté pour cette année, l’événement propose de découvrir une plateforme en ligne de One-to-One meetings, permettant de prendre rendez-vous avec les autres participants et ainsi préparer son agenda pour le jour-J. Le groupe Leaders League est une agence de notation, une société de médias et de services aux entreprises qui fournit des informations stratégiques pour la prise de décision des cadres supérieurs au niveau international. Il connecte les dirigeants à un réseau dynamique d’informations commerciales et de personnes partageant une passion commune : l’excellence en leadership et en gestion. Leaders League propose des informations actualisées, des analyses approfondies et des informations sous plusieurs formats, allant des magazines et rapports d’informations sur le marché aux événements de réseautage de haut niveau, aux plateformes numériques et aux services en ligne.

RDC : Jean-Marie Kalumba fixe à 2095 FC le litre d’essence dans la zone Ouest

Le ministre de l’économie nationale, Jean-Marie Kalumba, a annoncé dans un arrêté du lundi 24 janvier, la fixation du prix des carburants terrestres et d’aviation dans la zone d’approvisionnement Ouest. A cet effet, les prix des carburants à la pompe sont fixés de la manière ci-après : pour les carburants terrestres, litre d’essence est fixé à 2095 CDF, litre de gasoil est fixé à 2085 CDF et 1700 CDF pour un litre de pétrole. En ce qui concerne les carburants d’aviation, Jet A1est fixé à 1575,43CDF par litre. Cette décision fait suite à l’évolution considérable des paramètres de la structure des pris desdits produits. D’après ce communiqué, cette décision vise à “soulager la trésorerie des sociétés pétrolières et à maintenir l’équilibre du système d’approvisionnement en carburants dans cette partie du pays”.

Loi de finances exercice 2022 : le budget revu à la hausse

La loi de finances exercice 2022 a été promulguée le 31 décembre 2021 par le Président de la République Félix Tshisekedi.  Elle affiche un budget à hauteur de 22 253 milliards 9 millions 394 mille 270 Francs congolais soit près de 11 milliards de dollars américains. En effet, ce budget a été revu à la hausse après les travaux de la commission mixte paritaire. Celle-ci avait pris en considération les recettes additionnelles dénichées par l’Assemblée Nationale et le Sénat. Signalons que ledit budget avait été initialement évalué par le Premier Ministre Sama Lukonde devant la représentation nationale à 20 682,6 milliards de Francs Congolais.

RDC : « Les chinchards importés de la Namibie sont conservés dans des bonnes conditions », (Min. Economie)

Le ministère de l’économie nationale a rassuré la population congolaise que les chinchards venus de la Namibie sont conservés dans des bonnes conditions. C’est ce que la cellule de communication de ce ministère a rapporté dimanche 12 décembre dans la soirée après des fausses informations ayant fuité sur les réseaux sociaux sur une probable décomposition du premier lot des poissons. En effet, ces chinchards sont encore conservés dans des chambres froides des sociétés sélectionnées par le gouvernement congolais pour la distribution. Entre temps, le deuxième lot devra arriver avant les fêtes pour secouer le 1130 tonnes déjà sur place. « Fausses rumeurs venant des détracteurs sur la décomposition des chinchards importés de la Namibie. Ces produits sont conservés dans des très bonnes conditions et les importateurs congolais s’organisent pour leur distribution », a réagit le ministère. A l’arrivée de ce deuxième lot, ces poissons seront transportés directement dans la capitale congolaise pour servir les kinois. C’est une façon pour le gouvernement à travers le ministre Jean Marie kalumba de mettre fin à la mafia des importateurs. « Il était temps que l’on finisse avec la mafia des importateurs des chinchards. Le Ministre de l’économie nationale ne cède pas à la corruption. Le peuple d’abord. L’Etat congolais perd 200 millions de dollars par an pour un seul produit, les chinchards.  

Économie : lancement des ateliers sur la rationnalisation des prix et tarifs des produits et services de santé en RDC

Dans le souci de matérialiser la vision du chef de l’Etat Félix Tshisekedi, relative à la Couverture Santé Universelle, le gouvernement tient à rendre les soins de santé de qualité accessible à toutes les couches de la population. C’est dans cette logique que le vice-premier ministre, en charge de l’intérieur, décentralisation et affaires coutumière a lancé ce mardi 7 décembre, une série d’ateliers sur la rationnalisation des prix et tarifs des produits et services de santé en République Démocratique du Congo. Les experts en santé et différents acteurs intervenant dans ce secteur vont formuler des recommandations claires pour atteindre cet objectif, ce qui s’est dit à l’issue de ces travaux. Ces réflexions s’inscrivent aussi dans la poursuite du combat pour les “Justes prix” des produits et services , cheval de bataille du ministre de l’économie nationale, Jean-Marie Kalumba Yuma, en exécution des instructions de la neuvième réunion du conseil des ministres du gouvernement Sama Lukonde. “Ce processus de rationnalisation permettra de déterminer les “Justes prix” des produits et services concernés, et rendra leurs prix et tarifs à la fois compétitif et accessible à un plus grand nombre de patients, de sorte que les chiffres d’affaires de ceux qui en font l’offre croîtra en fonction d’une demande plus accrue, voire exponentielle”, a précisé, dans son allocution, le numéro 1 de l’économie nationale. A titre illustratif, Jean-Marie Kalumba déplore que certains produits pharmaceutiques importés voient leurs prix être majorés à près de 150% de la valeur CIF, à cause de différentes taxes, alors que ces mêmes produits sont faiblement taxés dans les autres pays de la Région, en l’occurrence 15% au Rwanda et 65% au Congo Brazzaville, par Rapport à la valeur CIF. “Même si l’industrie locale n’est pas encore capable d’absorber toute la demande intérieure en médicaments, il est urgent de lui accorder l’accompagnement nécessaire pour son bon développement afin que nous soyions en mesure de produire nous-même nos propres médicaments, en conformité avec les standards de qualité les plus élevés”, a-t-il poursuivi. Et pour le ministre de la santé, hygiène et prévention, Docteur Jean-Jaques Mbungani, la disparité des coûts des médicaments et des prestations des services de santé constitue une grande barrière pour l’accessibilité de la population aux soins de santé de qualité. D’où la nécessité de réfléchir sur des voies et moyens pour matérialiser la vision du chef de l’Etat Félix Tshisekedi qui veut les “justes prix” des produits et services afin d’ améliorer le pouvoir d’achat des congolais. “Pour ce qui est des médicaments en RDC, le coût est influencé, en grande partie, par les taxes à l’importation. Ces prélèvements, non seulement, réduisent le pouvoir d’achat des populations, mais aussi favorisent la contrebande et la contrefaçon des produits pharmaceutiques ainsi que la spéculation”, a fait savoir le numéro un de la santé. Et dans son mot lu par le vice-premier ministre, ministre de l’intérieur décentralisation et affaires coutumières, le président Félix Tshisekedi a rappelé son engagement pour la couverture santé universelle. “Nous avons fait des produits et services de santé, des sources des revenus de l’Etat, au même titre que des produits ordinaires, sans considération de l’impact social d’une telle politique”, déplore le chef de l’Etat. Pour le président Félix Tshisekedi, les coûts des produits et services de santé ne devraient pas constituer une barrière à l’accès aux soins de santé de qualité , qui demeure un droit constitutionnel de chaque citoyen. “Mon ambition, dans le cadre du programme de Couverture Santé Universelle, est de mettre le patient au centre du système de santé et le citoyen congolais au centre des préoccupations du gouvernement”, affirme le président de la République. Le chef de l’Etat a sollicité l’implication du ministre de l’économie nationale et de tout le gouvernement pour la réussite de ce processus. Ce dernier bénéficie de l’Appui des partenaires dont SANRU, USAID, OMS.

Le DG d’Equity BCDC chez Sama Lukonde pour faire la restitution de la mission économique Kenyane en RDC

Le Premier Ministre, Sama Lukonde a reçu en audience ce jeudi 02 décembre, à la primature, une délégation de la Banque Equity-BCDC conduite par le Ministre du Commerce Extérieur, Jean-Lucien Bussa. Selon le directeur général d’Equity BCDC, Célestin Mukeba, cette délégation est venue faire la restitution de la mission économique qui se déroule au pays entre les entrepreneurs et les opérateurs économiques de la République Démocratique du Congo et des investisseurs venus de la République du Kenya. Une Mission economique importante qui s’effectue pendant deux semaines, soit du 30 novembre  au 13 decembre 2021. Le but est de nouer des partenariats profitables. « Nous sommes venus voir le Premier Ministre pour lui faire la restitution de la mission économique qui se déroule en République Démocratique du Congo. C’est depuis le 30 novembre que la mission était lancée avec 253 investisseurs qui sont venus de notre pays frère, la République du Kenya. Les entrepreneurs congolais ont répondu présent en souscrivant ou en s’inscrivant dans la plate-forme. On a pu mobiliser, à peu près, deux mille entrepreneurs congolais qui sont venus nouer le partenariat avec les 250 qui sont là. Donc la mission s’est bien déroulée dans la première phase où nous avons eu à présenter les opportunités de la République Démocratique du Cono », a déclaré le DG d’Equity BCDC. Dans le cadre de cette mission économique, des panels des discussions ont été constituées dont le plus important a permis de présenter les opportunités qu’offre la RDC. « Il y avait un panel ministériel avec la présentation des opportunités de la République Démocratique du Congo. On sait qu’il y a beaucoup de défis à relever, les défis de l’autosuffisance alimentaire, le défi énergétique, les défis dans le domaine de la santé, des infrastructures. Ces investisseurs sont des champions en Afrique de l’Est et l’Afrique Centrale. Ils sont venus voir dans quelle mesure accompagner le pays pour son développement. C’est une très bonne opportunité », a-t-il ajouté. Le deuxième volet que le groupe COA a dû présenter, c’est les moyens mobilisés pour accompagner ces investisseurs qui seront déterminés à investir en République Démocratique du Congo. « Il y a les partenariats qui sont noués avec les institutions de développement. Il y a des fonds qui sont mobilisés par exemple avec les institutions de développement comme la Banque Mondiale, comme AFC, et les autres partenaires pour accompagner les petites et moyennes entreprises à se développer. Donc, il y a un engagement fort qui s’inscrit dans la vision de la Banque d’être le champion de la prospérité  socio-économique des africains avec une mission de pouvoir rehausser le niveau de vie, redonner la dignité et attendre les opportunités de création de richesses », a dit  encore Célestin Mukeba. Pour sa part, le Premier Ministre s’est dit  satisfait de la mission accomplie. « Il a été très content de  voir les réalisations et surtout le côté pragmatique de la solution que nous proposons », a conclu le DG d’Equity BCDC. Signalons que cette mission économique Kenyane sur le territoire congolais fait suite à l’accord de cooperation, signé en avril 2021 entre les présidents de la RDC, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, et du Kenya Uhuru Kenyatta, en vue de promouvoir les investissements entre les deux pays. Cette mission économique Kenyane va visiter 4 villes de la RDC dont Kinshasa,  Goma, Mbuji-Mayi et Lubumbashi pour explorer les opportunités d’investissement.

RDC: Jean-Marie Kalumba annonce l’organisation des ateliers sur la « rationalisation des structures des prix et tarifs des produits du secteur de la santé » à Kinshasa

Le ministère de l’économie nationale va bientôt organiser des ateliers sur la rationalisation des structures des prix et tarifs des produits et services du secteur de la santé. Ces accises commenceront officiellement le mardi 07 décembre prochain. L’annonce a été faite mardi 30 novembre, au cours d’un briefing organisé par le service de presse et communication du cabinet du ministre de l’économie à l’immeuble du gouvernement. D’après cette communication faite à la presse, le lancement de ces trois activités aura lieu ” au palais du peuple sous le haut patronage du président de la République, devant les corps constitués, les députés et sénateurs,le gouvernement, les membres du corps diplomatique accrédités à Kinshasa, les représentants des organisations internationales et les partenaires techniques et financiers. Ce briefing à l’intention des hommes et femmes des médias, a été introduite par le ministre de l’économie nationale, Jean-Marie Kalumba. Le numéro 1 de l’économie a expliqué à ces derniers, “sa politique de juste prix qui vise à redonner du pouvoir d’achat à la population (face à l’alternative plus difficile ou improbable d’augmentation des salaires). En effet, “l’instauration du juste prix pour les produits et services du secteur de la santé vise l’accès de tous aux soins ou la couverture santé universelle”, a expliqué le dircab du ministre de l’économie, Guylain Malete. De ce qui précède,il a précisé que l’action du ministère de l’économie s’inscrit dans la vision du chef de l’État qui cherche l’avènement du prix juste dans différents secteurs pour le bien-être de la population, dont l’acte demeure la 9e réunion du conseil des ministres du 25 juin 2021.

Congo Hold-Up: Congo Construction Company, le scandale du siècle

Alors que le Forum sur la coopération sino-africaine se tient à Dakar au Sénégal, la fuite de millions de documents bancaires et transactions à la BGFI révèle l’histoire secrète de ce qu’on a appelé en République démocratique du Congo, le « contrat du siècle » : une convention signée entre la Chine et la RDC qui devait permettre aux plus grosses sociétés chinoises d’exploiter un important gisement dans ce pays d’Afrique centrale contre des infrastructures. L’enquête Congo Hold-up révèle les noms des intermédiaires et les millions de dollars payés. Enquête de The Sentry et Bloomberg, avec Mediapart, PPLAAF et le réseau européen EIC. « Le compte a été finalement vidé. » Le chef de l’audit interne du groupe BGFI à Libreville, Yvon Douhore, n’en croit pas ses yeux. En ce 5 juillet 2018, un homme d’affaires chinois vient de sortir du siège de sa filiale à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC) avec 13 624 billets de cent dollars, 10 001 billets de cinquante et 43 000 petits billets américains, malgré des instructions explicites interdisant ces retraits. Montant total emporté en petites et grosses coupures : Plus de 2,5 millions de dollars. « Je manque les mots »,  répond une de ses collègues le lendemain. L’homme d’affaires en question s’appelle « David » Du Wei et sa société, Congo Construction Company (CCC). Un mois plus tôt, Yvon Douhore avait exigé de la part de la direction de la BGFIBank RDC toute une série de documents pour autoriser des opérations sur les comptes de cette étrange société. Faute d’explications adéquates, c’est sous sa supervision que les comptes sont bloqués le 19 juin 2018 par le service de conformité de la filiale congolaise. Les collègues de Douhore ont bloqué les comptes pendant que le chef de l’audit interne enquêtait sur les malversations commises pendant le mandat de Francis Selemani Mtwale à la tête de la BGFI RDC. Le frère adoptif du président Kabila vient de quitter la banque en laissant derrière lui une série de scandales. Mais bien qu’il ne soit plus en poste, quelqu’un à la BGFI à Kinshasa continue à autoriser des transactions pour le compte de CCC, jusqu’au dernier retrait en espèces de 2,5 millions de dollars en juillet 2018. Les millions de documents et transactions bancaires obtenus par la Plateforme de protection des lanceurs d’alerte (PPLAAF) et le site d’information français Mediapart laissent entrevoir pourquoi: Douhore assistait, impuissant, à l’acte final du rôle secret de CCC en tant qu’intermédiaire entre les groupes miniers chinois et le clan Kabila. Congo Construction Company n’a de construction que le nom. Cette société et son fondateur, Du Wei, semblent plutôt avoir joué un rôle de facilitateur dans les négociations autour de l’exécution de ce que l’on a appelé  le « contrat du siècle » sous le régime de Joseph Kabila (2001-2019). Depuis 2008, la RDC et la Chine ont signé une convention pour des prêts d’un montant de 6,2 milliards de dollars. Cet accord historique a été présenté comme un échange « gagnant-gagnant » de minerais congolais contre la construction par des entreprises chinoises d’infrastructures, principalement routières, en RDC. Une joint-venture a été créée dans le cadre de cet accord : la Sino-congolaise des mines (Sicomines). La Gécamines, la compagnie minière d’État congolaise et les deux mastodontes publics chinois, China Railway Group Ltd (CRCG) et Power Construction Corporation of China (Powerchina), via sa filiale à l’étranger Sinohydro, en deviennent les actionnaires. Ce contrat du siècle se transformera en fiasco du siècle : 13 ans après, en septembre 2021, aux termes d’un premier audit de cette convention sino-congolaise, l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE) a conclu dans son rapport préliminaire que certains des termes de ce contrat constituaient « un préjudice sans précédent dans l’histoire du Congo ». L’ITIE pointe les insuffisances de l’une étude de faisabilité pour les gisements miniers exploités par les entreprises chinoises, la signature d’un avenant sur la répartition des bénéfices dont même le ministère des mines ignorait l’existence, et des retards dans la réalisation des infrastructures. L’enquête Congo Hold-up révèle aujourd’hui le rôle de CCC dans l’exécution de ce contrat. Elle révèle aussi qu’environ 65 millions de dollars ont transité par les comptes de CCC entre janvier 2013 et juillet 2018, dont 41 millions ont été retirés en espèces. À des moments-clefs de blocages dans la mise en œuvre de ce projet, on peut constater qu’au moins 30 millions de dollars seront versés par l’intermédiaire de cette société écran au premier cercle de l’ancien président Joseph Kabila. Une partie de ces fonds vont transiter par le compte du Bureau de coordination et de suivi du programme sino-congolais (BCPSC) dirigé aujourd’hui encore par Moïse Ekanga, un proche de l’ancien chef de l’État. Pour The Sentry, ONG anti-corruption et partenaire de l’enquête Congo Hold-up, cette enquête « offre un aperçu rare et troublant d’un système de grande corruption et de captation de l’État, ainsi que du système financier international sur lequel il repose ». Contactés, l’ancien chef de l’État Joseph Kabila et ses membres de famille n’ont pas donné suite. Les dirigeants de la Sicominesnon plus. Ingrédient #1 : Choisir des intermédiaires bien implantés Le patron de CCC, Du Wei, est né en 1979 à Liaoning, dans le nord-est industriel de la Chine. Il a commencé à travailler en Afrique au début des années 2000 et, en août 2016, il a écrit un article pour l’Institut d’études internationales de l’Université de Wuhan déplorant la tendance des entreprises chinoises à utiliser des « moyens peu scrupuleux » pour remporter de grands projets. Au Congo, il se fait appeler David. Il a travaillé pour la Sicomines pendant trois ans jusqu’en 2012, année où il est devenu consultant pour le BCPSC, selon son profil LinkedIn. C’est également cette année-là qu’il a constitué Congo Construction Company avec Guy Loando, un avocat congolais alors âgé de 29 ans, qui est aujourd’hui ministre de l’Aménagement du territoire du nouveau président Félix Tshisekedi. Guy Loando n’est pas un inconnu dans les milieux d’affaires chinois en République démocratique du Congo. Son « mentor » et partenaire d’affaires, comme il le revendique lui-même sur le site internet de sa fondation, n’est autre que « Simon » Cong  Maohuai, patron de l’Hôtel Fleuve Congo (qui sert