En marge d’une rencontre avec les responsables de DP World à Dubaï, la Première ministre congolaise Judith Suminwa a exprimé son optimisme quant à l’avancement du projet de construction du port en eaux profondes de Banana, dans la province du Kongo Central. « J’ai rencontre les responsables de DP World pour discuter avec eux de l’évolution des choses et montrer que la RDC est dans la position du pouvoir accompagner ce projet. Ils m’ont promis que si tout va bien, dans l’ordre établi on pourra avoir le premier navire l’année prochaine », a déclaré la première ministre Judith Suminwa. Elle a annoncé que les premiers navires pourraient accoster dès l’année prochaine, si le calendrier est respecté. Lancé en janvier 2022, ce projet stratégique, dont la première phase doit être achevée au premier semestre de 2025, suscite de grandes attentes en RDC.
Category: économie
RDC : Kanyaka Rushwa dénonce la corruption endémique, UNIS exige des enquêtes
La lutte contre la corruption en RDC franchit une nouvelle étape avec la publication du troisième bulletin Kanyaka Rushwa, un document explosif qui met en lumière les dérives dans la gestion des affaires publiques au cours du dernier trimestre 2024. Le Réseau panafricain de lutte contre la corruption – UNIS, membre de la Coalition Le Congo n’est pas à vendre (CNPAV), a présenté un rapport accablant, exposant des cas de corruption à grande échelle qui minent les institutions et affectent la vie des Congolais. Le document détaille plusieurs affaires emblématiques, allant de l’acquisition controversée d’un immeuble à Bruxelles par le procureur général près la Cour de cassation, à des détournements présumés de millions de dollars destinés à des projets de développement. Sont également pointés du doigt des magistrats impliqués dans des affaires de partage de butin et d’évasion de prisonniers notoires. Face à ces révélations, UNIS appelle à une action décisive. Le réseau exige l’ouverture d’enquêtes judiciaires indépendantes, la publication systématique des déclarations de patrimoine des hauts responsables de l’État, le renforcement des organes de contrôle et une réforme structurelle du système judiciaire. “Nous espérons que cette initiative incitera à une prise de conscience collective et à une action déterminée contre la corruption dans notre pays”, a déclaré Jimmy Kande, représentant d’UNIS. Kanyaka Rushwa lance également un appel à la justice internationale, notamment à la Suisse, pour jouer un rôle plus actif dans la lutte contre la corruption en RDC. La CNPAV s’engage à renforcer la responsabilité des institutions et à amplifier la voix des citoyens dans la gouvernance. Son action s’inscrit dans le cadre de ‘Le Congo N’est Pas À Vendre’ (CNPAV), une coalition de 16 organisations congolaises et internationales. La CNPAV lutte contre la corruption dans divers secteurs clés : entreprises minières publiques, éducation, appropriation illégale de biens et terres de l’État, marchés publics, élections, finances publiques, atteintes aux droits humains par les entreprises minières et secteur minier industriel.
RDC : Vers un climat d’affaires optimisé, Félix Tshisekedi lance un appel à la synergie
Lors de la clôture de la réunion de haut niveau sur l’élaboration du « Plan stratégique du climat des affaires », le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a exhorté les acteurs économiques et institutionnels à unir leurs forces pour garantir le succès de cette initiative cruciale. « J’encourage vivement les pouvoirs publics, le secteur privé, ainsi que nos partenaires techniques et financiers à maintenir cette dynamique de collaboration constructive qui a animé nos échanges aujourd’hui. Cette synergie est indispensable au succès du plan stratégique », a déclaré le Chef de l’État lors de son allocution. L’événement, organisé par la Cellule Climat des affaires (CCA), un service spécialisé du cabinet présidentiel, a réuni des représentants de divers secteurs pour discuter des défis et opportunités liés à l’amélioration de l’environnement économique en RDC. La CCA a pour mission d’étudier, analyser et formuler des propositions visant à créer un climat des affaires propice à l’investissement et à la croissance. Félix Tshisekedi a indiqué que la RDC est une terre d’opportunités inexploitées. « Il est temps de les saisir, de transformer notre potentiel en richesses réelles et de garantir un avenir meilleur aux générations futures », a-t-il affirmé, insistant sur la nécessité d’une approche collaborative pour faire avancer le pays vers un développement durable.
Lutte contre la corruption : la CNPAV organise un forum de haut niveau pour évaluer l’avenant 5 de la convention Sicomines
La Coalition “Congo n’est pas à vendre” (CNPAV) annonce un forum de haut niveau prévu le 14 mars 2025 à Kinshasa, visant à évaluer la mise en œuvre de l’avenant 5 à la convention Sicomines. Ce forum a pour objectifs principaux : • Analyser les avancées et les défis rencontrés lors de l’application de l’avenant 5. • Discuter des recommandations issues des rapports de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) et de l’Inspection Générale des Finances (IGF) concernant la gestion des ressources minières en République Démocratique du Congo (RDC). • Identifier les obstacles potentiels et proposer des mesures pour garantir la transparence et l’efficacité des investissements prévus. Signé le 14 mars 2024, l’avenant 5 vise à rééquilibrer la convention initiale, en augmentant les investissements en infrastructures de 3,2 à 7 milliards de dollars américains et en renforçant la participation congolaise dans la gestion de la société sino-congolaise d’hydroélectricité (SICOHYDRO). Initialement, en 2008, la RDC avait conclu un accord avec un consortium d’entreprises chinoises pour le projet Sicomines, basé sur le principe “minerais contre infrastructures”. Cependant, ce partenariat a suscité de vives critiques concernant son exécution, notamment en matière de transparence et d’équilibre économique. Les rapports successifs de l’ITIE et de l’IGF ont révélé plusieurs dysfonctionnements, incitant à une renégociation des termes du contrat. Ce forum réunira des représentants du gouvernement, des institutions publiques, des entreprises minières, ainsi que des membres de la société civile et des partenaires bilatéraux et multilatéraux. Il se déroulera sous forme de panels, favorisant les débats et analyses pour formuler des recommandations concrètes.
RDC : Forte hausse des exportations de cuivre et de cobalt en 2024, selon la CTCPM
En République Démocratique du Congo, les exportations de cuivre et de cobalt ont respectivement augmenté de 262 000 tonnes et 74 000 tonnes en 2024 par rapport à l’année précédente. L’annonce a été faite par la Cellule Technique de Coordination et de Planification Minière (CTCPM) du ministère des Mines, qui souligne que ces deux minerais sont principalement exploités dans le secteur industriel, notamment dans les provinces du Haut-Katanga et du Lualaba. Le rapport de la CTCPM indique une progression notable des exportations de cuivre entre janvier et septembre 2024 comparativement à la même période en 2023. L’exportation totale a enregistré une hausse de 262 000 tonnes. Parmi les principales entreprises exportatrices figurent TFM (322 000 tonnes), Kamoa, SCM, CMOC Kisanfu et KCC. Par ailleurs, 41 600 tonnes de cuivre métal ont été écoulées sur le marché local. Durant la même période, les exportations de cobalt ont également connu une augmentation significative. CMOC Kisanfu a dominé avec plus de 50 000 tonnes exportées, suivi de KCC (24 000 tonnes), TFM et METALKOL. Le ministère des Mines rappelle que la part du secteur artisanal dans la production de ces métaux reste marginale. Une étude est en cours afin de déterminer l’apport réel de l’exploitation artisanale dans la production nationale de ces minerais stratégiques.
Économie : Les répercussions de la baisse de production à la Gécamines face à l’escalade du conflit entre les FARDC et le M-23
Depuis janvier 2025, la prise de contrôle de Goma par le M-23 a exacerbé le conflit avec les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), plongeant la production de la Gécamines, pilier de l’industrie minière congolaise, dans une crise profonde. La situation actuelle entraîne une perte significative de recettes fiscales pour l’État, limitant sa capacité à financer les services publics et les opérations militaires. En tant que premier producteur mondial de cobalt, la RDC subit également des perturbations dans ses chaînes d’approvisionnement, impactant les secteurs technologique et automobile à l’échelle mondiale. Cette crise se traduit par une inflation galopante et une pénurie de biens, aggravant la précarité des populations locales. La baisse de production engendre la fermeture de nombreuses mines, entraînant une vague de licenciements et une aggravation de la pauvreté. Les déplacements massifs de populations vers des zones urbaines déjà fragilisées exercent une pression supplémentaire sur des infrastructures déjà en difficulté. Le contrôle de Goma par le M-23 intensifie la lutte pour les ressources naturelles, attirant l’attention des groupes armés sur les sites miniers stratégiques. Parallèlement, cette instabilité accroît la dépendance de la RDC vis-à-vis des acteurs étrangers désireux d’exploiter ses richesses dans un climat d’incertitude. L’environnement local souffre également des conséquences de cette crise, avec une augmentation de l’exploitation minière illégale entraînant déforestation et pollution. Les infrastructures minières dégradées augmentent les risques d’accidents industriels et de contamination environnementale.
Économie : Flambée des prix des légumes sur le marché de Bunia, les vendeuses témoignent
La ville de Bunia, chef-lieu de la Province de l’Ituri, connaît une hausse spectaculaire des prix des légumes depuis plusieurs mois. Des produits qui se vendaient entre 500 et 1 000 FC se négocient désormais entre 1 500 et 2 000 FC, suscitant l’inquiétude des consommateurs. Plusieurs facteurs expliquent cette augmentation préoccupante. L’insécurité persistante dans certaines zones de l’Ituri, l’état dégradé des routes agricoles, la sécheresse et la volatilité du taux de change du dollar contribuent à la rareté des légumes sur le marché. Lors d’une visite au marché de Yambi-Yaya, situé dans le quartier éponyme de la commune Mbuya, des vendeuses ont partagé leur désarroi : « La situation sécuritaire n’est pas bonne, les gens craignent d’aller dans la forêt pour cueillir des légumes. Le transport est devenu trop cher et, avec la sécheresse, les légumes se font rares », ont-elles déclaré à Congopresse.net. Ces commerçantes soulignent que cette pénurie impacte négativement leurs activités, rendant difficile la réalisation de bénéfices comparables à ceux d’autrefois. Les légumes sont non seulement prisés à Bunia pour leur accessibilité, mais également pour leurs qualités nutritives.
Forum Économique Mondial de Davos : Félix Tshisekedi annonce la création du “Couloir Vert Kivu-Kinshasa”
Le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a dévoilé un projet d’envergure pour la préservation de l’environnement lors de sa participation au Forum Économique Mondial (WEF) de Davos, en Suisse, le mercredi 22 janvier. Il a annoncé la création du « Couloir vert Kivu-Kinshasa », la plus grande réserve forestière tropicale protégée au monde, également désignée sous le nom de « Réserve du fleuve Congo ». Ce projet ambitieux vise à préserver l’un des derniers grands poumons verts de la planète et à lutter contre les effets dévastateurs de la déforestation. *Une superficie colossale au service de la conservation* Le « Couloir vert Kivu-Kinshasa », qui s’étendra sur 550 000 km², comprend 285 000 km² de forêt primaire et 60 000 km² de tourbières intactes. Ce corridor écologique, reliant l’Est et l’Ouest de la République Démocratique du Congo, sera un axe majeur de conservation, particulièrement crucial face à la crise climatique mondiale et à la déforestation croissante dans la région. Dans son intervention, Félix Tshisekedi a souligné que la déforestation du Bassin du Congo, qui abrite l’une des plus vastes zones forestières tropicales du monde, met en péril non seulement l’équilibre écologique régional, mais également la stabilité climatique mondiale. Il a précisé que ce projet permettrait non seulement de préserver les forêts et les écosystèmes locaux, mais aussi de contribuer à la réalisation des objectifs de l’accord de Paris en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre. *Un appui international pour l’initiative* Cette initiative a été largement saluée par plusieurs personnalités de premier plan. Klaus Schwab, le fondateur du Forum Économique Mondial, a exprimé son admiration pour cet engagement du Président Tshisekedi, soulignant l’importance de lier la conservation de la nature à la paix et au développement durable. John Kerry, l’ancien secrétaire d’État américain et actuel envoyé spécial pour le climat, a également salué ce projet comme une étape essentielle pour protéger le Bassin du Congo, tout en offrant aux Congolais une opportunité de jouer un rôle clé dans la lutte contre la crise climatique mondiale. *Le Bassin du Congo, acteur clé de la Lutte contre le changement climatique* Le Bassin du Congo couvre six pays d’Afrique centrale, dont la RDC, et abrite environ 60 % des forêts restantes de la région. À travers le « Couloir vert Kivu-Kinshasa », la RDC s’affirme comme un acteur majeur de la lutte pour la préservation de la biodiversité mondiale et contre le réchauffement climatique. Cette initiative pourrait également ouvrir la voie à un développement économique durable pour les communautés locales, tout en renforçant la position de la RDC sur la scène internationale en matière de protection de l’environnement.
Forum économique mondial : Félix Tshisekedi a pris part à la cérémonie d’ouverture ce mardi 21 janvier
Le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a pris part, mardi 21 janvier, à l’ouverture du Forum économique mondial (WEF) qui se tient à Davos, en Suisse. Cet événement réunit près de 3 000 participants, incluant des dirigeants politiques, économiques, universitaires, ainsi que des représentants de la société civile. Lors de la cérémonie d’ouverture, plusieurs allocutions ont marqué les débats, notamment celle de Mme Karin Keller-Sutter, Présidente de la Confédération helvétique, qui a souligné : « Notre époque est celle de l’imprévisibilité prévisible », appelant à une vigilance accrue face à la concentration des richesses et des ressources entre les mains d’une élite restreinte, ce qui pourrait compromettre la paix sociale à l’échelle mondiale. De son côté, Ursula von der Leyen, Présidente de la Commission européenne, a mis en avant le multipartisme comme solution clé pour surmonter les crises actuelles, déclarant : « Nous sommes prêts à engager un dialogue avec tous les partenaires mondiaux si cela peut conduire à des avantages réciproques. » En marge du forum, Félix Tshisekedi a eu plusieurs rencontres bilatérales, notamment avec le Président de l’État d’Israël, Isaac Herzog, le Président de la Confédération suisse, Alain Berset, ainsi qu’avec son homologue sud-africain, Cyril Ramaphosa. Félix Tshisekedi interviendra ce mercredi 22 janvier pour annoncer le lancement d’un vaste projet stratégique destiné à lutter contre le changement climatique, à préserver la biodiversité et à stimuler le développement économique en République Démocratique du Congo.
Forum économique mondial : Félix Tshisekedi a pris part à la cérémonie d’ouverture mardi 21 janvier
Le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a participé ce mardi 21 janvier à l’ouverture du Forum économique mondial (WEF), qui se tient à Davos, en Suisse. Cet événement réunit près de 3 000 participants, incluant des dirigeants politiques, économiques, universitaires, ainsi que des représentants de la société civile. Lors de la cérémonie d’ouverture, plusieurs allocutions ont marqué les débats, notamment celle de Mme Karin Keller-Sutter, Présidente de la Confédération helvétique, qui a souligné : « Notre époque est celle de l’imprévisibilité prévisible ». Elle a appelé à une vigilance accrue face à la concentration des richesses et des ressources entre les mains d’une élite restreinte, mettant en garde contre les risques que cela représente pour la paix sociale à l’échelle mondiale. De son côté, Ursula von der Leyen, Présidente de la Commission européenne, a mis en avant le multipartisme comme solution clé pour surmonter les crises actuelles, déclarant : « Nous sommes prêts à engager un dialogue avec tous les partenaires mondiaux si cela peut conduire à des avantages réciproques ». En marge du forum, le Président congolais Félix Tshisekedi a tenu plusieurs rencontres bilatérales, notamment avec le Président de l’État d’Israël, Isaac Herzog, le Président du Conseil de l’Europe, Alain Berset (ancien Président de la Suisse), ainsi qu’avec son homologue sud-africain, Cyril Ramaphosa. Le Président Félix Tshisekedi interviendra ce mercredi 22 janvier pour annoncer le lancement d’un vaste projet stratégique destiné à lutter contre le changement climatique, préserver la biodiversité et stimuler le développement économique en République Démocratique du Congo.