C’est ce mardi 29 août 2023 que la 55e session du conseil des ministres de l’Organisation pour l’Harmonisation du Droit des Affaires en Afrique (OHADA) s’est ouverte, à Kinshasa. Dans son mot de circonstance, le Premier Ministre Congolais, Jean-Michel Sama Lukonde, a réitéré l’attachement de la RDC aux principes et lois et règlements transparents, cohérents et équitables qui favorisent le développement de l’Afrique. Pour le Chef du Gouvernement Congolais, « l’OHADA incarne cette vision en fournissant un cadre dynamique qui soutient l’intégration régionale et les pratiques économiques sures ». « Aujourd’hui, nous nous retrouvons pour honorer les trois décennies d’engagement résolu envers l’harmonisation du droit des affaires en Afrique et pour tracer une voie audacieuse vers un avenir pour la convergence juridique et la prospérité économique. L’OHADA est plus qu’une simple organisation. Elle est le cœur battant d’une vision collective de prospérité partagée », a déclaré Jean-Michel Sama Lukonde. Par ailleurs, le Premier Ministre de la RDC a indiqué que les défis économiques de l’heure peuvent être considérés comme des opportunités en vue de refonder et d’accélérer la transition vers une économie plus robuste et diversifiée en Afrique.
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RDC – Économie : les exportateurs de cacao en RDC appellent à l’action contre les pratiques frauduleuses
Le vice-premier ministre en charge de l’Économie Nationale, Vital Kamerhe, a tenu une réunion, ce mardi 22 août 2023, avec les représentants de l’association des Exportateurs du Cacao-Café de la RDC (ASSECCAF) et D’ESCOKIVU dans son cabinet de travail. Cette réunion avait pour objectif principal d’aborder la question des produits agricoles en République Démocratique du Congo et leur exportation. Les exportateurs de cacao en République Démocratique du Congo ont exprimé leur préoccupation face aux exportations illicites et à la contrebande qui entraînent chaque année des pertes financières considérables pour le trésor public. Ils ont sollicité des mesures fortes de la part du VPM de l’Économie Nationale, Vital Kamerhe, pour mettre fin à ces pratiques frauduleuses. « Les chiffres à notre possession se situent à plus de la moitié de la production du cacao congolais produit au Nord-Kivu qui se volatilise du fait des pratiques frauduleuses systématiquement organisées. Nous perdons au minimum 400 tonnes de cacao par semaine soit une valeur monétaire annuelle de 60 millions de dollars américains, car la tonne de cacao se vend à 3200 dollars sur le marché international », a déploré Mike Ntambwe, Directeur Général de l’Agence Nationale de Promotion des Exportations (ANAPEX). Philip Betts, Directeur Général de ESCO KIVU, a également souligné que la fraude constitue la principale difficulté à surmonter dans ce domaine. Selon lui, cette situation prend des proportions alarmantes. « En Ouganda, il n’y a pas de taxes à l’exportation. On paie trop cher pour le Cacao là-bas. Au Congo, par contre, nous avons plusieurs taxes et le transport à Mambassa qui coûte très cher. Nous essayons de lutter contre la contrebande qui cause une perte énorme pour le pays. Nous voyons qu’il y a suffisamment du potentiel pour la production qui est à 60.000 tonnes actuellement. Mais nous pouvons aller jusqu’à 300.000 tonnes/an, si cette exportation est bien contrôlée », a-t-il martelé. Selon le Directeur Général de ESCO KIVU, d’ici 2025, la République Démocratique du Congo sera tenue de fournir une traçabilité pour le cacao qui sera exporté. Cette mesure vise à garantir la transparence et l’origine légale des produits exportés. « Si le cacao est exporté frauduleusement, la traçabilité est perdue. Et ce cacao ne sera plus vendu facilement à l’étranger et donc nous sommes obligés de nous préparer pour la nouvelle réglementation qui viendra » , a-t-il prévenu. Les exportateurs ont dénoncé aussi les taxes illicites. « Au delà de ce que la loi prévoit, il y a d’autres services qui surchargent les exportations et les entreprises avec des taxes qui ne sont pas légalisées. C’est aussi une lutte que nous menons pour pousser le gouvernement à balayer toutes ces taxes illicites » , a déclaré Benjamin Kakule Munzenda, président national de l’Association des Exportateurs des Cacao et Café de la RDC (ASSECAF). Rappelons que parmi les pistes de solution, les associations des exportateurs demandent au Gouvernement de prendre des mesures interdisant l’exportation de fèves de cacao vers les pays voisins, étant donné que ces pays ne font que réimporter ces fèves vers les marchés internationaux sans les transformer. Cependant, ils soulignent que le Gouvernement pourrait encourager l’exportation de produits transformés tels que le chocolat vers les pays voisins. En revanche, l’exportation de la matière première (les fèves de cacao) ne serait pas favorisée. Cette approche vise à valoriser la transformation locale et à créer une chaîne de valeur ajoutée dans le secteur du cacao. Signalons que le VPM de l’Économie Nationale s’est dit disposé à réserver des réponses idoines aux préoccupations des associations des exportateurs. Vital Kamerhe leur a demandé de lui faire des propositions concrètes, avant d’éventuelles mesures fortes pour stopper définitivement les exportations illicites et la contrebande.
RDC – Économie : le contrôle des prix des biens sur le marché inquiète les commerçants
Les tenanciers des boutiques, magasins, quincailleries, supermarchés éprouvent des soucis au regard des exigences que peuvent afficher les autorités pendant le contrôle. À ce jour, notre rédaction a effectué une descente au Marché de Matete pour récolter les avis des vendeurs et acheteurs sur le contrôle des prix des biens et services initié par le comité de conjoncture économique. Un contrôle qui vise à renforcer le pouvoir d’achat des Congolais en conformité avec les mesures économiques du Gouvernement sur le taux de change. En réponse à nos différentes questions, des commerçants expliquent le maintien de la majoration des prix des biens et services par les achats des marchandises effectuées pendant la variation et la hausse du taux de change. « Je demande au Gouvernement de se montrer raisonnable lorsqu’il va entamer le contrôle. Nous maintenons les anciennes tarifications des produits, parce que nous ne voulons pas perdre, car nous avions acheté des marchandises pendant la hausse de taux de change », a déclaré Christ Evingi Bola, commerçant au Marché de Matete. Depuis le début de l’année 2023, la RDC fait face à la dépréciation de sa monnaie face au dollar américain. L’instabilité du taux de change est une situation qui, non seulement, entraîne la flambée des prix des produits de première nécessité, mais également une occasion pour les cambistes de manipuler arbitrairement le taux de change. « Nous achetons les produits en dollars et nous les vendons en franc congolais et après, nous sommes obligés d’acheter le dollar américain qui varie à tout moment pour payer les marchandises », a déploré Rose Ilunga, vendeuse des fournitures scolaires au marché de Matete. Elle estime que les prix des produits pourront connaître une baisse que par « l’épuisement des stocks achetés pendant la hausse de taux d’échange ». De l’autre côté, la population s’impatiente de voir le début de ce « contrôle économique rigoureux ». Elle exige également le suivi de cette démarche. « Le mal avec notre Gouvernement, il commence bien, mais souvent la continuité pose problème », a réagi Marlette, une acheteuse croisée au marché. Le comité de conjoncture économique du Gouvernement, réuni mercredi dernier, a promis des sanctions à ceux qui ne se soumettront pas à ce contrôle.
Économie : le Japon décide d’accompagner la RDC pour accroître
Le vice-premier ministre de l’économie nationale, Vital Kamerhe, a reçu, ce jeudi 10 août 2023, dans son cabinet de travail, le ministre japonais de l’économie, commerce et industrie, Yasutoshi Nishimura pour accroître ses commerciaux avec la République Démocratique du Congo. Au cours de leurs échanges, le ministre japonais de l’économie a agencé ses allocutions pour dire qu’il était venu pour examiner la mise en pratique de l’accord qui était signé entre son pays et la République Démocratique du Congo. « J’étais venu principalement pour examiner, ensemble avec les autorités congolaises, la possibilité de la mise en œuvre du protocole d’accord signé entre le Japon et la RDC représentée par la Ministre des Mines, Marie Antoinette N’samba Kalambayi lors de sa mission officielle effectuée, à Tokyo, en décembre 2022 », a expliqué le ministre japonais de l’économie. « Mon gouvernement est prêt à mobiliser un budget d’un milliard de dollars américains pour accroître cette coopération en l’élargissant à d’autres secteurs de développement », a-t-il renchéri. Il sied de rappeler qu’en RDC, les startups japonais travaillent déjà sur l’énergie solaire, l’urbanisation de la capitale Kinshasa, l’adduction d’eau, l’énergie hydraulique et le barrage d’Inga. En effet, pour le vice-premier ministre en charge de l’Économie nationale, Vital Kamerhe s’est dit favorable au renforcement de la coopération économique entre la RDC et le Japon à travers des projets bénéfiques à grande échelle et un partenariat gagnant-gagnant. D’après, Vital Kamerhe cette coopération devrait non seulement viser l’exploitation minière mais aussi le transfert des compétences, l’agriculture, le développement des industries, la santé ainsi que l’éducation. Il a réaffirmé la vision du Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui prône une amélioration du climat des affaires pour attirer plus d’investisseurs en RDC et l’amélioration des conditions de vie des congolais. Signalons que le vice-premier ministre, Vital Kamerhe, a félicité l’appui du Japon notamment sur le barrage d’Inga et la construction d’autres micros-barrages, pour la lutte contre la matérialisation.
Kinshasa : le taux de change revu à la hausse, les kinois s’inquiètent et parlent d’une mégestion
De nombreux kinois ont réagi, ce jeudi 10 août 2023, aux micros de CongopresseNet, au sujet du taux de change qui est revu à la hausse, dans la plus part de quartiers de la ville province de Kinshasa. D’après certains kinois, cette baisse du taux de change était juste pour propager une bonne image de la République Démocratique du Congo aux étrangers qui séjournaient au pays pour les IXes jeux de la francophonie. « Ce phénomène est lié aux autorités de notre pays, parce qu’il y avait la présence des visiteurs, et qui avaient amené leurs monnaies ici, et ça demandait qu’il puisse changer pour récupérer les monnaies locales de franc congolais, pour en procurer quelques choses, s’il remarque que le taux est à la hausse, ça devrait aussi amener une mauvaise réputation du pays. Sur ce, l’État congolais a cherché à baisser un peu le taux pour que les visiteurs puissent remarquer que nous maîtrisons la stabilité de taux de change », a réagi un kinois. Pour d’autres kinois, le gouvernement doit assumer ses responsabilités. Malgré le soutien financier, les petits soucis demeurent toujours dans la stabilité de taux de notre économie. « Nous avions constaté un peu de litige dans le taux de change. Ces derniers temps, nous constatons qu’il n’y a pas de l’équilibre dans le taux de change. Parfois, il y a baisse et augmentation, le gouvernement avait injecté plus de 180 millions pour stabiliser le taux de change jusqu’à présent nous ne sommes pas en train de sentir cette équilibre dans le taux de change », a déclaré un autre kinois. Un autre kinois encore s’interroge même si « notre pays nous avons la solution ou nous faisons semblant d’avoir la solution ». Le peuple kinois va plus loin jusqu’à qualifier cette crise d’être l’expression d’une « mauvaise gestion et de la mauvaise foi du gouvernement congolais ». En fait, la période avant les IXes jeux de la francophonie était marquée par une hausse considérable du taux de change. Un (1) dollar américain se négociait à deux mille quatre cents (2 400) francs congolais, voir même à deux mille cinq cents (2 500) francs congolais. Plusieurs réunions du comité de conjoncture économique se sont multipliées pour réfléchir au tour de cette crise. De nombreuses mesures ont été mises en place pour palier à ce problème. Jusqu’au 28 juillet 2023, le taux de change était toujours à la hausse. Voilà d’ailleurs la raison qui a poussé certains spectateurs, présents au stade des martyrs lors de la cérémonie d’ouverture des IXes jeux de la francophonie, à crier : « dollars ekita eh », entendez : « que le taux de change baisse… ». C’était une grande surprise. Seulement quelques jours après cette scène au stade des martyrs, l’on a constaté une baisse relative du taux de change. Un dollar américain a eu la valeur de deux mille deux cents (2 200) francs congolais, voire même deux mille cents (2 100) francs congolais. D’une surprise à une autre, l’on constate maintenant, à moins d’une semaine depuis la fin des IXes jeux de la francophonie, que le taux de change est revu à la hausse dans plusieurs quartiers de la ville de Kinshasa. Un (1) dollar américain a grimpé de nouveau jusqu’à deux mille quatre cents (2 400) francs congolais. Le peuple a-t-il raison de croire que la baisse du taux de change était pour faire diversion aux étrangers qui séjournaient au pays ?
RDC – Économie : « Nous allons vers la stabilisation de la monnaie congolaise » (Vital Kamerhe)
Le vice-premier ministre en charge de l’Économie nationale, Vital Kamerhe a déclaré, ce mercredi 09 août 2023, que le pays tend vers la stabilisation de sa monnaie nationale. C’était au sortir de l’habituelle réunion de conjoncture économique présidée par le premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, ayant réuni plusieurs membres du gouvernement notamment le ministre du budget, Aimé Boji. « Cette réunion a tourne au tour de la question sensible. Ça fait depuis trois semaines, le gouvernement, à travers la Banque Centrale est intervenue directement sur le marché de change. Je crois que la population congolaise et tous ceux qui vivent dans notre pays apprécient cette appréciation su franc congolais », a déclaré Vital Kamerhe. « Nous allons vers la stabilisation de notre monnaie. Nous avons eu des mesures additionnelles dans le cadre de renforcer les stratégies que la Banque centrale est en train d’appliquer pour vaincre ce combat contre la spéculation sur notre monnaie et la dédolarisation de notre économie », a-t-il renchéri. Le VPM de l’Économie indique que le gouvernement s’est engagé à réguler l’économie nationale qui passe notamment par des « initiatives de production ». « Le contrôle économique sur les prix doit se faire et de manière sérieuse », a martelé Vital Kamerhe, tout en s’inquiétant sur le fait que le taux de change a baissé, cependant les prix sur les marchés ne baissent pas.
RDC : Vital Kamerhe reçoit Alyson King pour l’implication de l’économie
Le vice-premier ministre en charge de l’Économie nationale, Vital Kamerhe a reçu, ce vendredi 04 août 2023, dans son cabinet de travail, l’ambassadrice de Grande-Bretagne en poste à Kinshasa, Mme Alyson King. Les deux personnalités ont fait le tour d’horizon des enjeux socio-économiques, politiques ainsi que sécuritaires en RDC. « Nous avons eu de très fructueux échanges sur les possibilités de travailler ensemble pour développer l’économie de la RDC en partenariat avec la Grande-Bretagne », a déclaré l’ambassadrice. Le vice-premier ministre de l’Économie nationale a vanté les potentialités énormes que regorge la RDC notamment sur le plan de l’énergie, de l’agriculture et du climat. Pour ce diplomate, ces potentiels permettent de créer des entreprises à même de booster le développement rapide de la RDC. Par ailleurs, l’ambassadrice a encouragé le gouvernement à investir dans les voies de communications en construisant des routes, le chemin de fer et la voie fluviale ou lacustre. Sur le plan politique, l’ambassadrice Alyson King a encouragé le gouvernement congolais à organiser des élections crédibles dans un climat apaisé. En outre, l’ambassadrice Alyson king a invité le vice-premier ministre Vital Kamerhe à Londres pour prendre part à un forum économique qui va se tenir incessamment. Elle a émis également le souhait de voir le patron de l’Économie Nationale être accompagné à ces assises des opérateurs économiques nationaux.
RDC – Économie : Vital Kamerhe sensibilise les opérateurs économiques pour la stabilité du taux de change
Le vice-premier ministre et ministre de l’Économie nationale, Vital Kamerhe, a échangé, ce jeudi 03 août 2023, à son cabinet de travail, avec les opérateurs économiques œuvrant dans le secteur des télécommunications et dans l’importation des produits de première nécessité. Au cours de ce dialogue, les opérateurs œuvrant dans le secteur des télécommunications ont déploré la chute de leurs chiffres d’affaires au cours du mois de juin et juillet à cause de la fluctuation du taux de change. Ils ont sollicité l’implication du gouvernement pour sensibiliser les banques commerciales à se conformer aussi au taux de change actuel fixé par la Banque Centrale. Ils ont justifié les abus décriés par le vice-premier ministre Vital Kamerhe par le souci de ne pas vendre à perte. Le patron de l’Économie nationale voulait avoir des explications claires sur le maintien, dans la tarification de leurs offres et services, du taux de change supérieur à celui officiel et dont la tendance est à la baisse sur le marché, grâce aux différentes mesures d’encadrement prises par le gouvernement central. D’autre part, ils sollicitent l’appui du ministère de l’Économie nationale pour discipliner les revendeurs des services offerts par les sociétés de télécommunications car ils vendent à un taux de change supérieur au taux convenu avec les opérateurs. Leur troisième sollicitation est d’uniformiser la taxation en Franc Congolais à toutes les régies fiscales. Les mêmes raisons ont été soutenues par les opérateurs œuvrant dans l’importation des produits de première nécessité. Tous, à l’unanimité, disent suivre le taux appliqué par les banques commerciales pour ne pas vendre à perte. Les opérateurs économiques se sont dits toutefois disposés à soutenir les mesures prises par le gouvernement pour baisser le taux de change sur le marché. Mais, ils martèlent sur la nécessité du respect du taux de change actuel au niveau des banques commerciales. Le vice-premier ministre en charge de l’Économie nationale a promis toute son implication pour que les banques commerciales puissent désormais appliquer le taux fixé par la Banque Centrale dans toutes les transactions avec les opérateurs économiques. Rappelons qu’il y a près de deux semaines, le chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, avait réuni les membres du gouvernement, le président du Conseil économique et social, l’Inspection générale des finances, la Fédération des entreprises du Congo, l’Association congolaise des banques et la Banque Centrale du Congo, pour une séance de travail visant à remédier à la dépréciation du franc congolais face à la devise étrangère. Notons que depuis la mise en application de ces différentes mesures, le monnaie américaine continue sa descente et se négocie entre 2 200 et 2 300 Francs Congolais dans la ville province de Kinshasa.
David Alexandre Nshue demande au Chef de l’État de mettre de l’ordre dans le rapatriement et la gestion des devises
Dans une correspondance parvenue, 30 juillet 2023, à la rédaction de Congopresse.net, David Alexandre Nshue « conseil » invite le Président de la République et le premier ministre à avoir un regard particulier sur la gestion des ressources publiques. Un conseil qui intervient dans un contexte particulier où, au-delà de la guerre, les autorités congolaises peinent à lutter contre la pauvreté pour arriver à améliorer la fourniture de services (éducation, énergie, santé…). « Mettre de l’ordre dans le rapatriement et la gestion des devises, mettre fin aux interférences dans la collecte des recettes et la gestion des contentieux, lutter réellement contre le coulage des recettes, imposer le respect de la part chaîne de la dépense », a-t-il conseillé. Plusieurs études notamment celle menée par Congochallenge.cd démontrent que depuis fin 2021, l’on assiste à une augmentation soutenue des recettes publiques collectées par les régies financières en RDC. Une augmentation des recettes souvent freinée par un déficit très présent dans la chaîne de dépenses. Cet acteur politique congolais estime que le non respect de la part chaîne de dépenses continue de ralentir le processus du développement économique.
RDC : suspension du paiement de la TVA sur les produits pétroliers
Le ministère de l’économie a annoncé, vendredi 28 juillet, à l’Agence Congolaise de Presse (ACP), la suspension du paiement de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) sur les produits pétroliers, en République Démocratique du Congo. « Cet appel lancé contre l’asphyxie des opérateurs économiques aux régies financières par le vice-Premier ministre en charge de l’Économie nationale Vital Kamerhe a pour objectif de suspendre l’émission des avis de régularisation sur le paiement de la TVA, sur les pertes et manques à gagner que l’État verse aux pétroliers », a rapporté l’ACP, dans une dépêche qui nous est parvenue ce samedi. « Cette démarche visant à réclamer le supplément de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), sur la vente des produits pétroliers est légale et fondée. Sinon elle se base sur l’hypothèse que les manques à gagner sont calculés, notifiés et payés aux sociétés pétrolières avec taxe ; une hypothèse qui n’est pas confirmée, car ils sont calculés et payés hors taxe », a ajouté la même source. Et de renchérir : « En ce qui concerne le paiement des subventions aux sociétés pétrolières, le directeur général de la Direction générale des douanes et accises (DGDA) a été instruit de travailler en étroite collaboration avec les banques locales pour disponibiliser, dans un bref délai, les fonds destinés aux opérateurs pétroliers conformément aux chiffres déclarés par sa régie financière ».