RDC-CADECO : Pour des intérêts personnels des dirigeants, les agents restent abandonnés à leur triste sort

A la Caisse d’épargne du Congo (CADECO SA), c’est le désordre. La beauté extérieure du bâtiment reflète une image très contraire à l’intérieur. Il suffit d’y arriver pour faire ce constat horrible décrié par les travailleurs de cette entreprise publique. D’après le constat fait sur place, l’institution vit actuellement un désordre sans précédent, dans sa gestion actuelle. Face à la situation dramatique et catastrophique, l’Intersyndicale de cette entreprise a, dans une déclaration, mercredi 8 septembre à Kinshasa, alerté particulièrement le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi et l’a invité à s’impliquer personnellement, afin de mettre fin au désordre qui règne au sein de cette caisse d’épargne, d’y rétablir la paix sociale pour l’émergence de l’économie nationale, a déclaré Yves Tshibangu, président de l’Intersyndicale. “l’Intersyndicale de la Cadeco vient ce jour faire cette déclaration dans le but d’exprimer sa position légale, qui est celle de la défense des intérêts sociaux professionnels des cadres de la Cadeco SA. Ainsi, elle en appelle à l’intervention et implication personnelles du président de la République, en sa qualité de garant de la Nation, en vue de mettre fin à ce désordre et sauver la Cadeco, qui est l’unique caisse d’épargne générale appartenant à l’Etat congolais, pour contribuer à l’émergence de l’économie nationale”, a-t-il dit. Peu avant, Yves Tshibangu a dressé le tableau sombre de la situation que traverse depuis 8 mois cet établissement public et l’ensemble de son personnel. Celle-ci est caractérisée par la violation récurrente des statuts et Règlement intérieur, par les administrateurs qui ont médiatisé les difficultés de l’entreprise sans respect de leur obligation de confidentialité et de discrétion. Autre chose c’est que, le président de l’Intersyndicale a dénoncé le conflit d’intérêt, les immixtions du Conseil d’administration dans la gestion quotidienne de l’entreprise, son empiètement dans les prérogatives du comité de gestion, le détournement des finances de la Cadeco, la consécration de l’impunité, la protection des malfaiteurs, les insuffisances dans l’atteinte des objectifs assignés à la Cadeco, ainsi que la non application du décret loi sur le Smig. Et ce, sans compter la politisation de la Cadeco, le trafic d’influence des administrateurs, la diabolisation de l’Intersyndicale par les administrateurs dans leur discours incendiaire dans les réseaux sociaux et médias, a-t-on noté. De son côté, Maître Tati Kitoko, Vice-président de l’intersyndicale Cadeco et président a.i du Syndicat National des Banques et Institutions Financières (SNABIF), tout en remerciant le chef de l’Etat pour avoir pensé à relever cette entreprise, en y nommant un Conseil d’administration, a en même temps fustigé le manque de traçabilité des finances de l’entreprise, par les dirigeants actuellement à sa tête. Signalons que cette déclaration a été signée par plusieurs organisations syndicales, notamment, la Confédération syndicale du Congo, le Syndicat national des Banques et institutions financières, l’Union nationale des travailleurs congolais, l’Organisation des travailleurs unis du Congo.

Maximisation des recettes publiques en RDC: Le Ministre Nicolas KAZADI préside la cérémonie d’ouverture du séminaire de la DG

Le Ministre des Finances Nicolas KAZADI a présidé ce mercredi 01 septembre 2021, la cérémonie d’ouverture du séminaire en faveur des directeurs des Impôts sur la définition des stratégies et les actions pour la mise en œuvre des contrats de performance signés le 22 juillet 2021, entre le ministère des finances et les régies financières. Ceci dans le cadre de la maximisation des recettes publiques. Pour le Directeur Général de la DGI, Barnabé Mwakadi, ce séminaire de construction et de renforcement des capacités des directeurs permettra à cette régie financière de répondre aux exigences du ministère des finances qui les exhorte à atteindre les assignations, le cas échéant, les dépasser dans le cadre de la mobilisation accrue des recettes. Au delà de l’appropriation de la vision du Ministre des Finances par les directeurs séminaristes en ce qui concerne le contrat de performance, le DG de la DGI est déterminé à étendre cette formation au niveau de tous les agents commis à la collecte des impôts, tant au niveau de grandes que de petites entreprises en vue d’atteindre les objectifs. Pour sa part, le Ministre des Finances a félicité les autorités de la Direction Générale des Impôts pour l’organisation de ce séminaire au début du mois de septembre qui coïncide avec le commencement du dernier quadrimestre de l’exercice budgétaire 2021, pour lequel , les prévisions des recettes des impôts sont fixées par la loi des finances du 28 décembre 2020, à plus au moins quatre mille neuf cent milliards huit cent quatre-vingt-treize millions de Francs congolais. Signalons que d’autres séminaires auront lieu dans les tous prochains jours pour ratisser large, indique-t-on.

Gécamines: 324 millions USD, chiffre d’affaires réalisé au cours de l’exercice comptable 2020

La Générale des carrières et des mines (Gécamines) a publié ce mercredi 25 Août, ses états financiers pour l’exercice comptable 2020, avec un chiffre d’affaires établi à 324,4 (trois cent vingt-quatre millions, quatre cent mille) USD contre 246,3 (deux cent quarante-six millions, trois cent mille) USD en 2019, indique un document de cette entreprise étatique contenant le rapport comptable. Selon le rapport, ce chiffre d’affaires est constitué principalement de 42,6 % des revenus de ventes des produits miniers ; de 51,8 % des revenus de royalties et pas de porte ainsi que de 5,6% des travaux et services vendus, à savoir des frais de consultance, de minerval, des recettes médicales et autres. La même source indique que le résultat de l’exercice 2020 est une perte de l’ordre de 160,9 (cent soixante millions, neuf cent mille) USD contre 140,3 (cent quarante millions, trois cent mille) USD en 2019. Ce résultat net de l’exercice était influencé par différentes dotations aux amortissements, aux provisions et aux dépréciations, aux charges du personnel, aux services extérieurs ; aux impôts et taxes ainsi qu’aux frais financiers. Le Centre Carter, une structure évoluant dans le secteur minier, poursuit le rapport, a salué le geste posé la Gécamines en rendant public ses états financiers. Le rapport indique que le changement de management intervenu à la tête de la société, en exécution de l’ordonnance présidentielle du 29 mai 2019, avec la prise de fonctions des nouveaux membres du Conseil d’administration de la GECAMINES en juin 2020 à Kinshasa, suivie de la tenue de l’Assemblée générale ordinaire de la société présidée par le ministre en charge du Portefeuille, a apporté un nouveau souffle à la Gécamines. Pour rappel, l’apparition en 2020 de la pandémie de Covid-19 a impacté l’activité économique mondiale et nationale. La GECAMINES, en application des mesures de lutte contre la propagation de l’épidémie, s’est conformée à la règle en instaurant un service minimum dans la plupart de ses secteurs d’activités, pendant une durée de quatre mois, soit du 26 mars au 26 juillet 2020, chose qui a également impacté le rendement de l’entreprise.

Pollution environnementale : l’ONG Défendons Kinshasa appelle à l’instauration d’une nouvelle taxe

La taxe de 100.000 FC soit 50 dollars proposée par l’ONG Défendons Kinshasa sera recevable par des personnes directement affectées par la pollution de l’environnement. C’est le président de cette organisation, Dieu merci Matondo qui a fait cet appel sur les ondes de la radio Top Congo. Il estime qu’actuellement il y’a à travers la ville de Kinshasa la présence des plusieurs stations services qui sont construites mais qui ne respectent pas les normes. Cette ONG alerte les autorités de prendre des mesures qu’il faut et surtout qu’elle a déjà rédigé un plaidoyer où se trouve toutes les propositions pour trouver la solution. «Nous avons aussi constaté qu’en dehors des stations services, il y’a aussi des eglises qui dérangent et menacent la vie de la population. Nous parlons là d’une pollution environnementale, c’est pourquoi nous avons eu a proposer tout ce qui se trouve dans le document notamment que l’État puisse ajouter une taxe à tous ceux opérateurs qui participent à la pollution environnementale», explique Dieumerci Matondo. Il ajoute encore : «oui, les taxes existent mais qu’est ce que la population gagne en retour c’est-à-dire après cette taxe? » Notons que cet appel fait suite à l’apparition en grand nombre des stations services dans la ville de Kinshasa, qui est considérée comme une bombe à retardement et il faut donc vite agir pour protéger des vies. Cette taxe vise tout simplement à décourager les opérateurs à construire d’avantage des stations services. excepter des stations services, cette taxe concerne aussi les bars, terrasses et églises qui sont considérés comme des grands pollueurs de l’environnement et on parle aussi de la population sonore.

L’Allemagne accueille l’Afrique en sommet économique cette semaine

  L’initiative Compact with Afrika (CwA) en sera à sa 3ème édition à Berlin, pour faire le point sur ce projet qui vise à encourager les échanges commerciaux et inciter les entreprises allemandes à investir sur le continent africain. À l’occasion en 2017 de la présidence allemande du G20, Angela Merkel initiait ce programme (Compact with Africa) en partenariat avec la Banque mondiale, le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque africaine de développement (BAD) pour attirer et rendre plus importants les investissements privés en Afrique, y compris en matière d’infrastructures. Il s’agissait de mettre en place une sorte de partenariat par lequel les investisseurs aller accéder à de nouveaux marchés qui en se développant généreraient des emplois en Afrique. Se voulant un partenariat gagnant-gagnant, qui réduirait la tentation de la migration des Africains vers l’Europe, il ne recueillait qu’un succès mitigé lors des premiers bilans. En 2019, en présence de 12 chefs d’État du continent, de l’aveu même d’Angela Merkel, il était plutôt mitigé. « Certaines choses ont commencé à bouger, mais nous avons encore des problèmes à résoudre, notamment la sécurité dans le Sahel et la croissance démographique. », disait la chancelière dans un discours. Avec 800 entreprises actives sur le continent, 23 millions d’euros d’exportations, et 22 millions d’importations en 2018, l’Allemagne est en retard par rapport à la France, aux États-Unis, ou à la Chine en ce qui concerne ses échanges avec l’Afrique Alors que “Compact with Afrika” devait amener des investisseurs privés dans les Etats africains, seuls ses derniers semblent jusque là, avoir tenu leurs engagements d’initier des réformes économiques. Selon l’économiste allemand Robert Kappel, « les investissements dans les pays du Compact with Africa n’ont pas augmenté, mais l’Afrique a accompli des efforts d’améliorer les conditions générales d’investissement. Ils ont rempli leur mission et sont aujourd’hui déçus par le fait que les investissements directs ne soient pas plus importants ». A l’occasion de la 3ème edition de son dernier grand rendez-vous avec l’Afrique, la chancelière allemande espère brosser un bilan moins mitigé de son CWA. Le président en exercice de l’Union Africaine, le président de la RDC Félix Tshisekedi sera dans la capitale allemande ce vendredi.

LIKASI : Patricia Nseya alerte les autorités sur la situation misérable des agents des entreprises minières à capitaux chinois

Après avoir été informée de la situation dont sont victimes les employés des quelques entreprises minières à capitaux chinois installées dans la ville de Likasi, la députée nationale Patricia Nseya Mulela s’est engagée à entrer en contact avec les autorités compétentes pour que les droits des travailleurs congolais victimes de la maltraitance par leurs employeurs chinois soient respectés. <<C’est avec consternation et amertume que j’ai suivi la maltraitance dont est victime la population de Likasi qui travaille dans les entreprises minières. Je suis en contact avec les autorités compétentes pour que les droits des salariés des entreprises minières soient respectés>>, a-t-elle déclaré. L’élue de Likasi a également rappelé l’engagement des autorités du pays à lutter contre l’impunité. <<Nous ne sommes plus à l’époque de l’impunité. Le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi est déterminé à installer l’état de droit dans notre pays>>, indique-t-elle.

Commerce frontalier entre la RDC et le Rwanda: Vincent Karega a échangé avec Jean Lucien Bussa

Le ministre du commerce extérieur, Jean Lucien Bussa et l’ambassadeur rwandais accrédité en République Démocratique du Congo , Vincent Karega, se sont entretenus le mercredi 09 juin dernier sur les échanges commerciaux frontaliers entre là RDC et le Rwanda D’après l’Ambassadeur rwandais qui s’est confié à la presse à l’issue de cette audience, l’entretien a tourné sur la possibilité d’exciter les petits et grands commerces qui s’exercent entre les deux pays via leurs frontières communes. « Nous étions venus revoir le progrès des discussions commerciales entre nos deux pays. Nous avons des frontières communes, qui sont parmi les frontières les plus commerciales et fréquentées, entre Goma et Gisenyi, Bukavu et Ruzizi. Il y a les petits et grands commerces que nous voulons tous formaliser et développer ensemble », a-t-il dit. Les deux personnalités ont également parlé des investissements de part et d’autre des citoyens de deux pays. « Et aussi stimuler les investissements de part et d’autre. Les congolais qui sont encouragés et facilités à investir au Rwanda et des rwandais qui sont encouragés et appuyés d’investir en RDC », a déclaré Vincent Karega. Dans le même ordre d’idées, le ministre du commerce extérieur et le diplomate rwandais ont aussi abordé la question d’adhésion de la RDC à la communauté des pays de l’Afrique de l’Est, la possibilité de la mise en oeuvre de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine (ZLECAF) et le partage d’expérience sur les réformes économiques entreprises dans les deux pays voisins.

Avec 191 612 onces d’or produit au 1er trimestre 2021, Kibali Gold Mine confiant d’atteindre son objectif de l’année

La société minière Kibali Gold Mine, spécialisée dans l’exploitation de l’or du Nord-Est de la République démocratique du Congo, a réalisé 191 612 onces d’or au premier trimestre 2021. A en croire Mark Bristow, président et directeur général de Barrick, cette production permet à cette entreprise de respecter ses prévisions et d’atteindre son objectif pour toute l’année. Il l’a fait savoir ce lundi 19 avril au cours d’une conférence de presse. D’après Mark Bristow, plusieurs éléments justifient cette production, malgré la présence de la deuxième vague de la pandémie de Covid-19. Parmi ces facteurs, il cite, l’exploitation de la mine souterraine ; les améliorations continues de l’alimentation ; le taux de récupération de l’usine et les projets visant des améliorations diverses tels qu’une mise à niveau de l’infrastructure de hissage. Hormis la production de 191 612 onces d’or, Kibali Gold a noté qu’au cours de ce premier trimestre, les coûts de production d’électricité ont été avantageux grâce au niveau élevé des eaux de rivière qui alimentent les trois centrales hydroélectriques de cette mine, lui fournissant la majeure partie de ses besoins en énergie. « Le réseau électrique a récemment été amélioré par l’installation d’un système de support de batterie de 9 MW. Ce nouveau système diminuera également le besoin d’une alimentation de secours au diesel, conformément à la stratégie de la mine visant à réduire son empreinte carbone », a-t-il ajouté. A ces facteurs, il faudrait aussi ajouter le strict respect des protocoles de prévention contre la Covid-19, qui a largement protégé la mine des impacts de la deuxième vague de cette pandémie. A ce sujet, a souligné Mark Bristow, la mise en place d’un laboratoire sur place a permis de mieux contrôler les agents que ce soit au sein de la mine et dans la communauté. Réalisations en RSE (Responsabilité sociale des entreprises) au premier trimestre 2021 Engagée à l’amélioration des conditions de vie de la communauté et au développement économique local, Kibali a maintenu son investissement en faisant avancer les travaux de bétonnage d’un tronçon de 1,5 Km de route construite à Durba, a laissé entendre Mark Bristow. A cela s’ajoute, la construction et la réhabilitation de plusieurs infrastructures d’intérêt social. S’agissant de son accompagnement dans le développement de la jeunesse, Kibali a, comme d’habitude, boursiers deux étudiants de la faculté de géologie de l’Université de Kinshasa au cours de la conférence de presse.   Pour ce qui est de la protection de l’environnement, Kibali a appuyé le Parc national de la Garamba. Ce patrimoine national n’a enregistré aucun abattage d’éléphant en 2020 grâce à l’appui de Kibali. A noter que depuis le début du développement de Kibali en 2010, il a contribué à hauteur de 3,5 milliards de dollars à l’économie congolaise, payés sous forme des taxes, permis, infrastructures socio-économiques et communautaires (sanitaires, scolaire, etc.), salaires et paiements aux fournisseurs locaux.    

Kibali Gold Mine: Une performance record pour l’exercice 2020 au delà des prévisions

Le Directeur général de Barrick Gold, Mark Bristow, était ce mardi 2 février, devant la presse à l’hôtel Memling de Kinshasa, pour présenter les résultats de l’exercice 2020 de la société minière Kibali Gold Mine. C’est une performance record pour cette société qui a réalisé pour l’exercice 2020 une production de 808.0134 onces au delà des prévisions de 750.000 onces d’or, malgré la crise sanitaire dû à l’épidémie de coronavirus. Selon Mark Bristow, cette performance est le résultat de l’automatisation de la mine et l’utilisation d’outils technologiques de pointe pour améliorer la production, et également de son exploitation souterraine dont la production en minerai a atteint un niveau mensuel et trimestriel record en décembre et au quatrième trimestre 2020. “Kibali Gold Mine veut créer “un partenariat plus équitable” avec le gouvernement pour la construction et l’entretien des infrastructures nationales grâce à l’application efficace de la taxe routière de FONER.” S’agissant de la crise sanitaire dû à la pandémie de COVID-19, il a fait savoir que la société avait fait un don de 2 millions de dollars américains au gouvernement pour prêter mains fortes aux actions de la riposte contre la Covid-19 et continue à travailler main dans la main avec l’Institut national de recherche Biomédicale INRB pour “former le personnel médical à diagnostiquer la maladie”. L’occasion pour Mark Bristow d’étaler les ambitions et réalisations de cette société ainsi que sa vision sociale dont elle dénombre plus de 4743 emplois directs, indirects et occasionnels, occupés à 94% par des nationaux et aussi la construction de la route Durba – Watsa. Kibali Gold Mine par ailleurs, a injecté 3.4 milliards $ dans l’économie nationale depuis 2010 : 183.7 millions dans la zone du projet Haut-Uele, 446 millions $ (salaires), 725 millions $ d’impôts et permis, et 2.4 milliards $ paiements aux fournisseurs. “Tout en protégeant notre population et notre entreprise de l’impact de Covid-19, nous avons continué à investir dans des projets d’amélioration des conditions de vies des communautés, des programmes de développement des compétences, afin de former davantage de cadres et techniciens congolais, ainsi que dans la mise en œuvre de la deuxième phase de la construction de la route en béton Watsa/Durba.” a-t-il indiqué. La mine de Kibali est une joint-venture entre AngloGold Ashanti qui détient 45 % des parts et Barrick Gold qui possède le même pourcentage des parts ainsi que la Société Minière de Kilo-Moto qui, elle, n’a que 10 % des parts. Une mine d’or à ciel ouvert et souterraine dans la province du Haut-Uélé au nord-est de la République démocratique du Congo. Elle est par zone, l’un des plus importants d’Afrique.

Gratuité de l’enseignement : La Banque mondiale convaincue du travail abattu par l’IGF

La Banque mondiale a annoncé depuis quelques jours la suspension de son financement de la gratuité de l’enseignement de base en RDC . Ce, suite au détournement constaté au ministère de l’enseignement primaire, secondaire et technique (EPST). Mise en oeuvre par le Chef de l’État, Félix Tshisekedi, pour lutter contre la corruption, l’Inspection Générale des Finances (IGF) en sigle, n’a ménagé aucun effort pour neutraliser ce réseau des mafieux qui a élu domicile à l’EPST et qui s’érige contre la vision du Président de République de faire étudier gratuitement tous les enfants congolais. En effet, l’Inspection Générale des Finances qui a déployé son équipe pour traquer les enemis de la gratuité de l’enseignement, se réjouit, à travers son rapport, du travail abattu par son personnel. Rapport qui a également convaincu la Banque mondiale à poursuivre son soutien à la gratuité de l’enseignement. Lire aussi: Détournement à l&rsquo;EPST: La LIZADEEL satisfaite de la décision de la justice congolaise Ainsi, apprend Election Net Com de service de communication de l’IGF, la BM félicite les autorités à travers l’IGF et annonce une réunion technique ce jeudi avec les institutions nationales concernées. “Contrairement aux messages relayés par le réseau des mafieux qui opèrent sur les Fonds Publics, la Banque mondiale félicite l’engagement des Autorités de la RDC dans la Bonne Gouvernance et le renforcement du Contrôle des fonds mis à la disposition de l’EPST”, indique l’IGF. Et d’ajouter : “Elle réitère son soutien à l’Enseignement et sollicite des garanties de l’éradication des anti-valeurs dans la gestion de ces fonds. Une réunion est prévue à cet effet, ce jeudi 04 février 2021 entre la Présidence, la Banque mondiale, l’EPST et l’Inspection Générale des Finances”. Pour rappel, la Banque mondiale finance la gratuité de l’enseignement à plus de 100 millions de dollars américains.