AGOA : le chanteur américain AKON investit dans les mines congolaises

Depuis son adoption en 2000, la loi sur la croissance et les opportunités économiques en Afrique (AGOA) est au centre de la politique économique et de l’engagement commercial des USA envers l’AAfrique. La République démocratique du Congo, premier producteur du cobalt dans le monde avec une production annuelle de plus de cent mille tonnes ne manque pas de susciter des appétits. C’est dans ce cadre qu’un accord venait d’être signé pour financer une mine de cuivre et de cobalt au Katanga, entre le ministère des Mines de la République démocratique du Congo et la société White Waterfall LLC du chanteur américain Aliaune Thiam, dit “AKON”. White Waterfall LLC. est une société américaine , dont le chanteur d’origine sénégalaise est le président manager. Selon l’Agence de presse Reuters, qui a livré cette information, White Waterfall aurait déjà versé une prime de signature de 2 millions de dollars américains en vue de mener des prospections dans la réserve de Kimono. Le Cobalt est incontournable dans la fabrication des batteries électriques, de smartphones, de tablettes et des voitures électriques. Cette star de R&B est connue comme un investisseur important en Afrique, avec des initiatives économiques et philanthropiques telles que la ville futuriste de six milliards de dollars au Sénégal et une crypto-monnaie appelée “Akoin”. Rappelons que c’est le président américain sortant Donald Trump qui a rétabli la RDC dans le programme AGOA, après 10 ans d’exclusion. Pitshou Kabeya / Stagiaire

RDC: zone de libre-échange, un atout pour le marché congolais

La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) est entrée en vigueur vendredi 1er janvier 2021 regroupant 54 pays du continent africain, ce projet est bénéfique pour tout le continent, et c’est un avantage pour le marché congolais en particulier mais qui pourrait être un manque à gagner pour nos marchés au regard de la conjoncture actuelle du pays. Ce qu’il faut retenir de la ZLECAf : La ZLECAf permettrait de réorganiser les marchés et les économies de la région et de stimuler la production dans les secteurs des services, de l’industrie manufacturière et des ressources naturelles. Elle a la capacité d’accroître les possibilités d’emploi et les revenus, ce qui contribue à élargir les perspectives de tous les Africains. Elle permettrait de sortir 30 millions d’Africains de l’extrême pauvreté et d’augmenter les revenus de près de 68 millions d’autres personnes qui vivent avec moins de 5,50 dollars par jour ; d’augmenter les revenus de l’Afrique de 450 milliards de dollars d’ici à 2035 (soit une progression de 7 %) tout en ajoutant 76 milliards de dollars aux revenus du reste du monde ; Elle permettrait également d’accroître de 560 milliards de dollars les exportations africaines, essentiellement dans le secteur manufacturier ; de favoriser une progression salariale plus importante pour les femmes (+10,5 %) que pour les hommes (+9,9 %) ; d’augmenter de 10,3 % le salaire des travailleurs non qualifiés et de 9,8 % celui des travailleurs qualifiés. Par ailleurs elle représente une véritable occasion de stimuler la croissance, de réduire la pauvreté et d’élargir l’inclusion économique dans les pays concernés. Du reste, malgré les efforts du gouvernement congolais sous le leadership du Chef de l’État Félix Tshisekedi, la RDC ne semble pas prêt pour ce grand rendez-vous continental car plusieurs causes mettant en péril sa compétitivité : il s’agit entre autres, du prix exorbitant de la douane, et le manque d’infrastructures.   HERMES KAZADI/Stagiaire

Mégestion à la CEEC: les agents invitent le chef de l’État à révoquer leur comité de gestion et le conseil d’administration

Dans un communiqué rendu public le samedi 21 novembre dernier dont l’authenticité a été confirmée par un agent du CEEC qui a requis l’anonymat, le personnel de cette entreprise publique condamne la mauvaise gestion de ses dirigeants et s’estime opprimé et appelle le Président de la République, Felix Tshisekedi pour obtenir la révocation pure et simple des membres du comité de gestion et de l’administration du CEEC qui selon eux n’ont rien produit depuis deux ans dans leur entreprise. Selon cet agent qui nous confirme le fait depuis Kolwezi, il semble que cette <<L’entreprise CEEC peut rendre les services jusqu’à obtenir près 3 millions de dollars USD chaque mois. Par contre les charges fixes n’ont pas dépassé pas 1 million 300 mille USD pour cette année 2020, depuis janvier 2020 , alors que l’Entreprise devrait avoir en caisse environ 18 millions de dollars qui devraient servir à des investissements>>, regrette les agents. Et de faire savoir ; <<De janvier 2020 à Novembre 2020 , aucun projet d’investissement n’a été mis en route, Aucun laboratoire , aucun bâtiment construit, aucun véhicule de service, rien n’a été fait. Un bâtiment qui devrait servir de bureau au CEEC / Lualaba à kolwezi a commencé à être érigé; Constatant qu’il a été monté sans respect des normes légales ( cahier de charges, marché public, appel d offre, ….) pour blanchir ses détournements, il sera détruit et aucune trace n’existe. Des milliers de dollars engloutis et des faits très graves. Le Ministre des Mines ainsi que le Conseil d’aministration sont restés silencieux là dessus>> Les agents CEEC regrettent également le désordre administratif au sein de leur entreprise. << De janvier 2020 à Novembre 2020, plus de 100 nouveaux engagés des affectations et mutations sans autorisation du Ministre des Mines ni du Conseil d’Administration ce, en violation des instructions de la haute hiérarchie>>, révèle notre source. Selon la même source plus de 5 agents sont révoqués par le Directeur général Pascal Nyembo sans respect des textes, au motif simplement que ces personnes ont dénoncé les antivaleurs en disant la vérité et sont nuisibles pour ces détournements. <<Les Directeurs centraux sont ses pantins et la délégation syndicale dirigée par un Sous Directeur , imaginez-vous nommé par lui et qui lui doit tout>>, déplore notre source, qui dit vivre le calvaire. À noter par ailleurs qu’aucune instruction du Minsitre des Mines Willy KITOBO n’a été respectée depuis deux ans ;Toutes les lettres sont jetées à la poubelle, les rapports mensuels sur les échantillons d’or , la suspension du mouvement du personnel, le rapport sur le fond détourné de 22 camions du diamant du Kasaï, des camions arrêtés à Lubumbashi, plus de *18 millions de dollars perdus dans les poches des individus. rapporte le communiqué. Ces agents ont dans leur communiqué indexé la mauvaise gestion du DG Pascal NYEMBO qui selon ces agents , ne réserve aucune suite quat à ce. << il déclare à qui veut l’entendre que le Ministre des Mines est dans sa poche , il ne peut rien lui faire , les preuves abondent , le soutien dont il jouit serait de Néhemie MWILANYA et de Emmanuel SHADARY respectivement coordonnateur du FCC et secrétaire permanent du PPRD.>> Dans un autre contexte, il faut situer cette affaire en rapport avec la session budgétaire en cours , et la gestion du DG Pascal qui se résume en un mouvement du personnel répétitif et des grades fantaisistes donnés à ses fanatiques mieux flatteurs, indique le même communiqué. Des sources sûres, il a encore demandé un mouvement du personnel après en avoir fait plus d une dizaine depuis 2 ans, alors que dans la réalisation du budget en 2019, il a contribué à 5% tandis que en 2020 il est à 2%. <<On se demande où sont allés plus de tous les bénéfices gagnés depuis deux ans. Plusieurs directions sont dans des bâtiments en Location avec des commissions exorbitantes.Cet argent lui aurait servi à construire ses hôtels, corrompre tout le monde comme le Ministère des Mines et le Conseil d’administration sont dans l’incapacité d’agir>> déplorent les gens. Avant de renchérir “Trop c est trop.” << Nous avons découvert que les textes sont chipotes, même au niveau du Journal officiel ainsi que de la convention collective , le DG Pascal NYEMBO a modifié tous les articles ( faux et usage de faux.) Au regard de ces détournements patents, l’incapacité du Ministre des Mines et de l’amorphisme du Conseil d’Administration qui frisent une complicité depuis deux ans dans la gestion catastrophique et calamiteuse de cette Entreprise, les Opprimés du CEEC que nous sommes , demandons simplement la révocation de ces deux structures avant que des actions fortes et dures ne soient entamées>>, préviennent ces agents dans leur communiqué. Toutefois, nous efforts fournis pour atteindre la partie accusée se sont avérés nuls et de nul effet Padou Kakudji

Affaire CEEC: le député national André Léon Ntumba ne reculera pas malgré les chantages dont il est victime

Le député national André Léon Ntumba Mukendi initiateur d’une question écrite relative à l’acquisition de 3 pickups et la construction du nouveau bâtiment du CEEC à Kolwezi, dit constater avec regret le chantage médiatique utilisé par le Directeur Général du centre d’expertise et de certification des substances minérales précieuses et semi précieuses (CEEC), dans le but de verser la diversion dans l’opinion contre les prérogatives parlementaires reconnues aux députés nationaux. Cependant l’élu de Miabi rassure qu’il ne reculera pas peu importe le chantage dont il est victime aujourd’hui. << Je vous confirme que ma question écrite a été déposée depuis deux mois et je continue d’attendre la procédure normale pour poursuivre avec mon travail de député, ce que vous entendez là est un chantage qui ne me fera pas reculer >>, a-t-il déclaré. Léon Ntumba accuse également Pascal Nyembo, directeur général du CEEC d’être l’instigateur du chantage puisque se reprochant de sa mauvaise gestion. << Je vous avoue que l’instigateur de ce chantage est le Directeur Général du CEEC qui se reproche de sa mauvaise gestion et plusieurs abus dont il devra un jour répondre avec devant la justice avec l’avènement de l’état de droit que compte installer le chef de l’État>>, a révélé l’élu de Miabi Par ailleurs, André Léon Ntumba Mukendi, dit se réserver pour ce faire, le droit de saisir les instances judiciaires pour, ajoute-t-il , les imputations dommageables dont il fait l’objet à travers les médias « qui ne sont même pas bien informés. » << Je ne suis pas un député qu’on peut facilement corrompre avec des minables sommes ; j’irai jusqu’au bout avec mon travail ; si Monsieur Pascal Nyembo croit qu’il va m’ebranler avec cela,il se trompe. Je vous révèle qu’il avait un parapluie à la présidence de la République, un des conseillers spéciaux du chef de l’État dont je tais le nom qui, selon mes informations, vient d’être révoqué pour ces mêmes faits honteux>>, rassure-t-il. André Léon Ntumba Mukendi révèle avoir découvert des manoeuvres organisées par la direction générale du CEEC dans l’achat et vente des diamants de la société SACIM située au Kasaï oriental à un prix révolutionnaire pour les revendre trois fois plus que le prix d’achat contrairement aux lois du pays par le Directeur Général du CEEC, espère que le chef de l’État qui, du reste , s’est déjà saisit du dossier s’y implique davantage pour trouver des solutions idouanes. L’élu de Miabi dit s’atteler sur le dossier jusqu’à son terme afin de détourner définitivement la page sombre qui fait échapper au trésor public plusieurs millions de dollars au profit des individus. Padou Kakudji

Société : Sit-in des agents de la SCTP, ex-ONATRA au palais de la nation

L’intersyndical de la société commerciale de transport et des ports (SCTP) ex ONATRA, a tenu un sit-in ce jeudi 5 novembre au palais de la nation d’où le corp syndical a déposé un memo sollicitant une audience enfin d’être reçu et consulter aussi par le président de la République. Il etaient devant le bâtiment du conseil d’administration de la société commerciale de transport et des ports ( SCTP ) sur l’avenir roi Baudoin ce jeudi 5 novembre 2020. Ce sit-in des agents ex-ONATRA avait comme point de chute, le palais de la nation. L’intersyndical de la société commerciale de transport et des ports dit soutenir l’initiative du chef de l’Etat les consultants présidentielles et sollicite une audience auprès du prémier citoyen du pays. ” Nous sommes venus ici au palais de la nation soutenir et présenté nos encouragements au Chef de l’Etat pour son initiative sur les consultations politique et sociale, que le président de la République ne recule pas, qu’il n’aie pas peur d’autant plus que le peuple est derrière lui. Nous sommes le premier à deposer notre demande enfin de prendre part aux consultations” a dit Armand Ossase président de l’intersyndical de la SCTP. Ces agents dénoncent la non-exécution de la fermeture des ports illégaux, au travers le coordonnateur du corp syndical Ossase Armand, a rappelé qu’avec l’exécution de cette décision, la SCTP pourrait remonter ses recettes et renaitre de ses cendres. Armand Ossase dénonce une mission des deux membres du gouvernement, qui, selon lui, retarde l’exécution de cette décision prise lors du 46eme et 52 ème Conseil des ministres, pourtant salutaire pour la SCPT. ” Nous demandons au Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, de prendre une mesure conservatoire à l’endroit du ministre de transport qui donne la privilège aux opérateurs des ports privés, alors qu’il a été demandé aux deux membres du gouvernement, à l’occurence des; munistre de transport et le vice ministre de la justice lors des 46 ème et 52 ème Conseil des ministres, le chef de l’Etat avait donné l’odre pour fermeture de tous les ports illégaux clandestins, alors faire le contraire c’est violer toute une loi du pays” ajoute-t-il D’après l’intersyndical de la société commerciale de transport et des ports, cette décision devrait être exécutée afin d’éviter le manque à gagner à cette société car, l’Onatra a perdu 18 navires, le coup total 19.811.000 dollars américain, suite à la déviation de ces navires vers les ports privés. Il sied de noter que cette entreprise publique est implantée dans 17 provinces de la République Démocratique du Congo, la Société Commerciale de Transport et des Ports compte plus de huit mille agents actifs, qui totalisent 32 mois d’arriérés des salaires. Cette entreprise de l’Etat doit payer également treize mille retraités. Héritier Lelo

RDC-Tribune IV : « près de 107 millions USD ont échappé au fonds minier pour les générations », alerte Constant Mutamba

I. DE L’INTRODUCTION La présente tribune qui s’inscrit dans la suite logique de notre modeste contribution à la campagne de vulgarisation du code minier révisé, initiée par son Excellence Monsieur le Ministre des mines, s’articule autour de la quotité ayant échappé au Fonds Minier pour les générations futures depuis son institution par le législateur minier. Cette perte qui est estimée à près de 107 millions usd, constitue un véritable frein au financement des projets socio-économiques à impact réel sur la vie des populations. Nombreux sont les compatriotes qui s’interrogent sur les raisons de la non installation du FOMIN, pourtant déjà institué par le législateur et organisé par l’autorité réglementaire compétente. Ils s’interrogent aussi sur la destination, et/ou l’affectation de la quotité due au FOMIN dont le prélèvement s’opère automatiquement sur la redevance minière. Voilà ce qui nous a motivés à cogiter autour de cette problématique qui n’est pas sans intérêt. II. DU CADRE LEGAL Le Fonds Minier pour les générations futures figure parmi les innovations du code minier révisé (nouveau code minier) du 09 mars 2018, qui institue à son article 8 bis un fonds minier pour les générations futures dont les ressources sont constituées d’une quotité de la redevance minière. L’article 242 de la loi no 007/2002 du 11 juillet 2002 portant Code minier telle que modifiée et complétée par la loi n°18/001 du 09 mars 2018, fixe cette quotité à 10% de la redevance minière. La loi renvoie toutefois la création et l’organisation du FOMIN au décret du Premier ministre, délibéré en conseil des ministres. Le premier ministre a, en date du 25 novembre 2019, pris le décret n°19/17 portant statut, organisation et fonctionnement d’un Etablissement public dénommé Fonds minier pour les générations futures, FOMIN en sigle. III. DE LA MISSION L’article 11 du décret du 25 novembre 2019 dispose que « le FOMIN a pour mission principale de constituer des richesses matérielles et/ou financières en nature pour garantir l’après-mine en faveur des générations futures. Pour la réalisation de sa mission, le FOMIN peut procéder : Au financement de tout ou partie de projets de recherches dans le domaine minier à travers le Service Géologique National du Congo ». IV. DE LA TUTELLE L’article 21 du décret place le FOMIN sous la tutelle du Ministre ayant les mines dans ses attributions. Pour l’accomplissement de sa mission principale le FOMIN communique trimestriellement au ministre, la situation des fonds issus de ses ressources, et lui soumet concomitamment des projets à présenter au Gouvernement, notamment pour : Le financement des projets de recherches minières à effectuer par le Service Géologique National du Congo ; La réalisation des infrastructures s’inscrivant dans le programme de développement durable du pays et des intérêts des générations futures ; La prise de participation dans les entreprises impliquées dans la filière de transformation locale des produits miniers ou de Carrières ; La prise de participation dans les projets de diversification de l’économie nationale ; Le placement des fonds dans des institutions bancaires et/ou financières en vue de générer des intérêts au profit de FOMIN. Pour toutes les questions autres que celles requérant la décision du Gouvernement, le Ministre des mines exerce son pouvoir de tutelle par voie d’autorisation préalable, par voie d’approbation ou par voie d’opposition (cfr. Article 22 du décret). V. DU PERSONNEL Le personnel du FOMIN dont le nombre ne peut dépasser 30, est régi par le code du travail et ses mesures d’application (cfr. Article 35 décret). DE L’ENTREE EN VIGUEUR L‘article 40 du décret dispose que le Ministre des mines est chargé de l’exécution du présent décret qui entre en vigueur à la date de sa signature. Il ressort de l’esprit et de la lettre de cette disposition que le décret sous examen est juridiquement en application depuis le 25 novembre 2019, date de sa signature par le Premier ministre. Malheureusement, jusqu’à ce jour, le FOMIN n’a aucune adresse et aucun animateur. Il demeure in opérationnel. Les raisons de cet état des choses n’ont pas été élucidées par les autorités compétentes. Est-il que la charge de l’exécution du décret revient au Ministre des mines, à qui cet acte réglementaire ne reconnait pas la compétence de nomination des animateurs du FOMIN. MONTANT DEVANT ETRE AFFECTE AU FONDS MINIER DEPUIS L’ENTREE EN VIGUEUR DU NOUVEAU CODE Période Montant redevance en $ US Montant Fonds minier (10%) en $ US De juillet à décembre 2018 141 795 339,76 14 179 533,90 De janvier à décembre 2019 545 149 106,71 54 514 910,60 De janvier à août 2020 385 769 017,18 38 576 901,70 Total 1 072 713 463,65 271 346,36 QUELQUES PROJETS QUI AURAIENT DU ETRE FINANCES PAR LE FOMIN. Projets Coût en $US Avantage attendus 01. Création d’une raffinerie d’or en RDC 10.000 000 Assurer à la BCC une réserve d’échanges, en or en consolidant la valeur du Franc congolais face aux principales devises étrangères ; Création d’une industrie de bijouterie en RDC ; Canalisation et maitrise de la production artisanale vers le circuit officiel ; Augmentation des recettes de l’Etat ; Décourager certains groupes armés opérant dans le secteur ; Transfert de technologie ; Création d’emplois. 02. Création d’une industrie de verre plat 10.000 000 Economie des devises en évitant l’importation ; Création d’emploi ; Diversification de l’économie nationale ; Mise en valeur des richesses dormantes ; Transfert de technologie. 03. Création d’une industrie de porcelaine 5.000 000 Economie des devises en évitant l’importation ; Création d’emplois ; Diversification de l’économie nationale ; Mise en valeur des richesses dormantes ; Transfert de technologie. 04. Implantation d’une unité de câblerie en cuivre 50 000 000 à 100 000 000 Augmentation sensible des recettes de l’Etat ; Economie des devises ; Permet à la RDC de mieux valoriser son cuivre ; Permet la création de plusieurs autres unités, notamment les chargeurs pour téléphone, les stabilisateurs, les échangeurs de chaleur, les transformateurs, et autres produits manufacturés à base de cuivre ; Création d’emplois ; Transfert de technologie. 05. Elaboration de l’étain métal et baguette d’étain pour soudure 50 000 000 Economie des devises en évitant l’importation ; Création d’emploi ; Diversification de l’économie nationale ; Mise en valeur des richesses dormantes ; Transfert de technologie. 06. Recherche géologique Découverte des gisements à proposer à l’appel d’offre ; Diversification de l’économie nationale ; Augmentation des recettes de

Près de 3 milliards Usd non rapatriés par les sociétés minières au premier semestre 2020, alerte Constant Mutamba

TRIBUNE III PRES DE 3 MILLIARDS USD NON RAPATRIES PAR LES SOCIETES MINIERES AU PREMIER SEMESTRE 2020. 1. Exportation de la production minière congolaise L’Etat congolais autorise l’exportation des produits miniers par les opérateurs miniers, mais il n’en précise pas l’état dans lequel ils peuvent être exportés. Voilà pourquoi la production minière congolaise est toujours exportée à l’état brut. C’est ce qui ressort de l’article 266 al. 1er et 3 qui dispose que « le titulaire est autorisé à exporter et à commercialiser sa production au prix du marché, sous réserve du droit pour l’Etat de déterminer la quotité de production à exporter en fonction des besoins de l’industrie locale. Les recettes en devises y relatives sont encaissées dans les quarante-cinq jours calendrier à dater de la sortie des biens du territoire national pour un pays africain et de l’embarquement à partir du territoire national ou d’un pays africain, sauf si le contrat de vente comporte des dispositions particulières concernant le délai de paiement. Le Règlement minier fixe la quotité ainsi que les modalités d’application de la réserve émise à l’alinéa 1er du présent article ». 2. Rapatriement des recettes Le législateur congolais oblige les opérateurs miniers à rapatrier les recettes d’exportation suivant le seuil correspondant au niveau d’amortissement de l’investissement. Ainsi, l’article 268 al. 2 et 3 dispose que « si l’opérateur minier a ouvert plusieurs comptes auprès du système bancaire national, le titulaire d’un droit minier a l’obligation de rapatrier les recettes d’exportation dans le compte ouvert dans une banque agréée auprès de laquelle l’exportation a été domiciliée ». L’article 269 al. 1er, 2 et 3 renchérit en disposant que « le titulaire qui, en phase d’amortissement de son investissement, exporte les produits marchands des mines est : a. autorisé à garder et à gérer dans son compte principal et ses comptes de service de la dette étrangère les recettes de ses ventes à l’exportation à concurrence de 40%. Les modalités de l’approvisionnement des comptes destinés au service de la dette étrangère, ainsi que les modalités de paiement du service de la dette étrangère du titulaire, sont établies dans les conventions d’emprunt conclues par l’emprunteur avec ses bailleurs de fonds étrangers ; b. tenu de rapatrier obligatoirement dans son compte tenu en République Démocratique du Congo, 60% des recettes d’exportation dans les quinze jours à dater de l’encaissement au compte principal prévu à l’article 267 du présent Code. En cas d’amortissement de son investissement, il est tenu de rapatrier 100% des recettes de ses ventes à l’exportation dans son compte national principal en République Démocratique du Congo dans le délai prescrit au littera b de l’alinéa précèdent. Ne peut garder une quotité des recettes d’exportation ou des préfinancements à l’étranger que le titulaire des droits miniers qui a communiqué les coordonnées bancaires et qui transmet trimestriellement à la Banque Centrale du Congo le rapport de ses activités enregistrées dans le compte principal, tel que disposé à l’article 271 du présent Code. La quotité rapatriée est destinée à couvrir les dépenses domestiques en faveur des résidents et ne peut servir à financer les transactions reprises à l’article 264 du présent Code ». 3. Sanction en cas de non rapatriement Le législateur congolais érige en infraction, le non rapatriement des recettes d’exportation. L’article 309 bis dispose que « le titulaire qui ne rapatrie pas les 60 % des recettes d’exportation, conformément aux dispositions de l’article 268 alinéa 2 du présent code, est puni d’une amende d’un montant égal à 5% du montant non rapatrié ». Ceci suppose l’existence d’un organe permanent de suivi et de contrôle des exportations et des rapatriements des recettes d’exportation. A l’absence de cet organe, c‘est la Banque Centrale du Congo qui en fait office. 4. L’état de rapatriement au premier semestre 2020 4.1. Montant des recettes d’exportation et de rapatriement Période recettes d’exportation déclarées en USD Montant rapatrié en USD Taux de rapatriement De janvier à juin 2020 2 826 842 820,70 1 807 712 085,01 63,95% 4.2. Approche approximative, en considérant l’écart de 20% de la réalité : Période Montant des recettes d’exportation en USD Montant rapatrié en USD Taux de rapatriement De janvier à juin 2020 5 326 218 548,81 1 807 712 085,01 33,94% Il s’observe de l’analyse de notre deuxième tableau que le taux de rapatriement des recettes d’exportation au premier semestre 2020, s’est révélé trop faible. 5. Conséquences financières du non rapatriement Le non rapatriement de 100% de 60% des recettes d’exportation par les entreprises minières a occasionné une baisse sensible de l’offre de devise sur le marché. Les opérateurs miniers, principaux pourvoyeurs des devises, qui exportent les minerais n’ont pas rapatrié leurs recettes d’exportation comme l’exige le Code minier. La vacillation du taux de change est entre autres due à la baisse de l’offre. La devise américaine qui s’est fait rare sur le marché, a occasionné la surenchère sur le marché. Si les entreprises minières avaient rapatrié 60% des devises au pays, la RDC disposerait d’un matelas des devises suffisant pour accorder des crédits dans des bonnes conditions . L’absence d’évaluation des rapatriements de l’année 2019 et du premier semestre 2020, a aussi été à la base de la baisse de ce taux de rapatriement. Mais pourquoi la Banque Centrale du Congo n’a-t-elle pas organisé des missions périodiques de contrôle, alors que le législateur minier oblige les opérateurs miniers à rapatrier les 60% des recettes d’exportation dans les quinze jours à dater de l’encaissement au compte principal ? Curieusement, même les sanctions d’amendes prévues par l’article 309 n’ont pas suivi. La BCC s’est limitée à adresser des lettres de rappel aux entreprises minières non en règle. Pour une question aussi capitale, nous pensons que la mise en place d’une structure autonome chargée du suivi et du contrôle des rapatriements des recettes d’exportations s’avèrent urgente. 6. Approximations utilisées Faute de documents de base de vente ou d’exportation des produits miniers, les approximations ci-après ont été utilisées : • Les recettes ne concernent que le cuivre, le cobalt et l’or,

RDC : La FEC soumet à Félix Tshisekedi les problèmes liés au climat des affaires

Une délégation des entreprises du Congo a soumis au Président de la République Félix Antoine Tshisekedi les problèmes que rencontrent les opérateurs économiques dans les affaires en RDC. La délégation conduite par le président de la FEC, Albert Yuma a brossé la situation économique difficile du moment, les problèmes que les opérateurs rencontrent dans les domaines de la sécurité juridique et judiciaire, bancaire, de la formation et qui freinent les investissements dans notre pays. Albert Yuma a indiqué que les opérateurs économiques ont aussi parlé des problèmes ponctuels en ce qui concerne notamment l’agriculture, les mines et le pétrole . D’après lui, le président de la République a promis qu’avec la cellule de climat des affaires qu’il a mis en place, le patronat congolais aura désormais un interlocuteur privilégié pour un dialogue régulier. Le numéro 1 de la FEC a par ailleurs expliqué que la pandémie de la covid- 19 a fragilisé l’économie du pays, raison pour laquelle le dialogue est contraint d’être un partenariat réel entre l’État et les opérateurs économiques, a-t-il conclu.   Jean Luc Lukanda

La RDC perd près de 5 milliards USD par an au trésor public suite aux exonérations fantaisistes

L’ Inspection Générale des Finances (IGF) indique que la République Démocratique du Congo perd plus de cinq (5) milliards de dollars par an. Et ce, suite aux exonérations « fantaistes ». Selon l’inspecteur général des Finances Jules Alingete Key, environ 1.326 exonérations causent actuellement un manque à gagner au trésor public estimé à près de 5 milliards USD chaque année. Le numéro 1 de l’IGF évoque également de l’existence des cas fantaisistes qui doivent faire selon lui, l’objet de l’annulation. Toutefois, Kules Alingete rassure les opérateurs économiques de sa détermination à œuvrer pour rétablir la confiance entre ce secteur. La contre-vérification ne sera pas la tâche principale de l’Inspection Générale des Finances, rassure-t-on. Neville OB

Baisse de taux de change : Voici deux raisons de l’intervention de la Banque Centrale sur le marché selon Noël Tshiani

L’économiste Noël Tshiani a donné les deux raisons qui ont poussé l’intervention rapide constatée de la Banque centrale, à la base de la baisse constatée du taux de change sur le marché. “Pourquoi la Banque centrale du Congo est-elle vite intervenue sur le marché de change pour provoquer l’appréciation artificielle du Franc? Deux raisons : 1) Crainte d’une action par le président de la République contre les dirigeants de la Banque centrale et 2) menace d’une manifestation le 5 Août pour réclamer démission du Gouverneur Déogracias Mutombo Mwana Nyembo.”, indique le candidat aux élections présidentielles de 2018. Pour rappel, une baisse de taux de changé a été constatée sur le marché variant de 15 000Fc à 19 000Fc dans certains coins de la capitale et dans plusieurs provinces du Pays.   Delphin TAMBWE