Organisée sous le haut patronage du Président de la Rdc, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, cette messe économique a pour objectif de réfléchir et de répondre à la problématique de « Bien vivre ». Pendant deux jours, cette mission soutenue par la diplomatie française et qui est menée par le député français Patrice Anato, co-président du Groupe d’études « Diplomatie économique avec l’Afrique » est également une occasion pour les deux pays de fluidifier leurs relations et d’identifier au plus haut niveau les opportunités. Cependant, pour répondre aux problématiques de la RDC, les participants à ces assises qui entendent accueillir la diversité des professionnels congolais, français et internationaux issus de divers secteurs proposés de travailler non seulement à répondre aux problèmes posées mais aussi elles s’imposent de mener des échanges en trois volets autour de la thématique centrale : « Bien vivre en Afrique ». Il s’agit entre autres de ‘Mieux se nourrir’; ´Mieux se soigner’ et de ´Mieux vivre dans une ville durable’. Et ce, respectivement en collaboration avec les Ministères congolais de l’Agriculture, Santé et Environnement et deux autres organisations: (la FFB et la CPME), apporteront de leur contribution à ce forum, précise-t-on encore. Il sied de souligner encore que cet événement multisectoriel poursuit trois autres bonnes raisons à savoir : permettre aux participants de faire des nouvelles rencontres, découvertes et identifier des dizaines de chefs d’entreprises et spécialistes internationaux. Ainsi, l’occasion sera donnée à tous d’explorer perspectives et problèmes de la situation en RDC, déceler les meilleures pratiques et proposer des pistes de solution pour renforcer les compétences et apporter les moyens de développement local. La promotion des stratégies de transformation et mobilisatrice pour le développement socio-économique de la République démocratique du Congo et d’autres perspectives seront également évoquées. Ainsi, l’organisation lance une invitation aux partenaires qui voudront faire valoir leur expertise à cette rencontre B to B de s’inscrire au www.bit.ly/mission-rdc. Giscard Havril Mane
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RDC : Un accord de 200 millions USD signé pour relancer la MIBA
C’est après un accord signé avec la firme roumaine AM Développements International, spécialisée en construction et exploitation minière que la MIBA relance ses activités. Cet accord est de 200 millions de dollars. Pour commencer les activités, cette firme a remis un chèque de 30 millions USD non remboursables à la MIBA, d’après certains cadres de ces deux entreprises. Cette somme aidera la société minière implantée dans le Kasai à apurer les dettes des cotisations à la Caisse Nationale de Sécurité sociale (CNSS), des agents et des cadres mis en retraite depuis 2012. Dans peu de temps, cette firme roumaine va débourser 180 millions USD pour permettre à la MIBA de renouveler l’outil de production et d’améliorer la desserte en énergie électrique au niveau de la centrale hydro-électrique de Tshiala. L’accord signé permet à cette firme d’exploiter le diamant sur le massif 1 au niveau du polygone minier, mais aussi de mener des études pour la certification de deux massifs de la MIBA à Bena Kabimba.
D’après Déogratias Mutombo, la persistance du coronavirus mettra l’économie de la RDC en danger
Le gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC), Déogratias Mutombo a alerté que l’économie de la République Démocratique du Congo court des risques si le Coronavirus persiste en Chine. Pour lui, la RDC est parmi les pays bénéficiaires des exportations de la Chine qui est également un partenaire économique incontournable. C’était au cours d’une conférence de presse tenue vendredi 7 février à la fin de la première réunion du comité politique monétaire. D’après cet haut cadre de la BCC, il faudra craindre la persistance de cette épidémie pour ne pas avoir des problèmes liés à l’économie du pays. « Oui, nous devons craindre l’épidémie de Coronavirus par ce que la Chine c’est notre premier partenaire économique. C’est une épidémie qui sévit en Chine mais qui a déjà touché d’autres pays du continent asiatique et même en dehors de l’Asie. Il y a plus de 31 000 personnes déjà atteintes de cette maladie et plus de 630 décédées », a déclaré Déogratias Mutombo. Pour le gouverneur de l’Institut d’émission, si cette épidémie perdure en Chine, cela aura un impact sur l’économie de la RDC qui est dépendante principalement de ses exportations des produits miniers dont la Chine est le premier acheteur. Il à cette même occasion rappelé que la Chine est le premier pays acheteur des matières premières de la RDC. Or, si cette épidémie persiste, les entrées et les sorties seront toujours limitées entre les deux pays partenaires. «Il est vrai que si cette épidémie perdure, si on ne trouve pas de vaccin, il va induire le ralentissement économique en Chine et donc sa croissance économique. Or, la Chine est notre premier partenaire économique. Ça inquiète. Cela peut affecter l’activité économique en RDC et sa croissance. En 2018, la RDC a exporté pour 5,8 milliards USD vers la Chine et importé pour 2,7 milliards USD. En somme, notre balance commerciale bilatérale a été excédentaire à notre faveur de 2,8 milliards USD. Cela est intéressant pour nous. Mais, si cette épidémie perdure, le virus se contamine très facilement et cela dissuade les gens à être ensemble, surtout à travailler ensemble dans les usines, dans les supers marchés. Indubitablement, cela va ralentir l’activité économique en Chine. Et la baisse de l’activité économique va induire la baisse de la demande surtout extérieure parce que la Chine importe nos matières premières pour les transformer. Conséquence : nos exportations vont baisser, nos recettes d’exportation vont baisser, le solde de notre balance commerciale peut conduire à un déficit extérieur », a-t-il indiqué à la presse après cette réunion. Dieumerci Matondo
RDC: Une délégation de FIBER Misr à Kinshasa pour investir dans le secteur des PT-NTIC
Une délégation de la société FIBER MISR, représentée par Osama Qadan, le VP Operations est arrivé à Kinshasa le lundi 27 Janvier 2020. Investir dans le secteur des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’information et de la Communication ( PT-NTIC), est la raison de cette mission. « L’objectif de mon voyage au Congo est le suivi du voyage qui a été effectué par la délégation congolaise au Caire, pour faire avancer la coopération entre les deux Nations. Mon secteur est l’IT (Information Technology) », a déclaré le Vice-président Operations de Fiber Misr, Osama Qadan. Après sa rencontre avec le ministre des PT-NTIC lundi 27 dans la soirée, cette délégation se rendra ce mardi 28 janvier à la SCPT pour une réunion avec les responsables de cette société. Plusieurs autres rencontres sont prévues avec les responsables des sociétés Orange, Airtel, Vodacom et Africell. La société Fiber Misr a pour objectif principal de répondre aux besoins techniques des grands projets gouvernementaux, industriels et commerciaux en Egypte. Son investissement dans le pays de Félix Tshisekedi sera un atout majeur pour propulser le secteur informatique dans tous les domaines en RDC. Le Ministre des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (PTNTIC), Augustin KIBASSA MALIBA avait annoncé récemment l’arrivée des investisseurs Egyptiens en République Démocratique du Congo. Ce qui prouverait la réussite de son souci d’améliorer son secteur. Neville OB
RDC : Pour l’année 2020, la BCC promet la stabilité du taux d’échange
Dans son communiqué annuel sur la politique monétaire publié le vendredi 10 janvier, la Banque Centrale du Congo (BCC) se fixe l’objectif de stabiliser « le taux de change » en 2020. Cette déclaration a été faite à l’issue de la réunion présidée par le Gouverneur de la BCC, M. Déogratias Mutombo. Au cours de cette réunion, les orientations de l’année 2020 ont été faites mais il y avait également une évaluation de l’économie du pays en 2019. Voici l’intégralité du communiqué : BANQUE CENTRALE DU CONGO COMITE DE POLITIQUE MONETAIRE Kinshasa, République Démocratique du Congo COMMUNIQUE ANNUEL SUR LA POLITIQUE MONETAIRE Le Comité de Politique Monétaire a tenu, ce vendredi 10 janvier 2020, sa dernière réunion ordinaire pour l’exercice 2019, sous la Présidence de Monsieur Déogratias MUTOMBO MWANA NYEMBO, Gouverneur de la Banque Centrale du Congo. A cette occasion, le Comité a passé en revue les principaux faits économiques et financiers aux plans extérieur et intérieur ayant marqué la conduite de la politique monétaire au cours de l’année 2019 avant de s’appesantir sur les orientations ad hoc pour l’année 2020. Au plan extérieur L’année 2019 a été marquée par un ralentissement de l’activité économique mondiale avec un taux de croissance établi à 3,0 % contre 3,6 % enregistré en 2018, soit un creux jamais atteint depuis la crise financière internationale de 2008. Cette contraction est consécutive non seulement, aux facteurs conjoncturels dont notamment l’augmentation des obstacles aux échanges commerciaux et les tensions géopolitiques, mais également, à des facteurs structurels tels que la faiblesse de la productivité et le vieillissement de la population, particulièrement dans les économies avancées. Dans les pays émergents et en développement, la croissance a enregistré une baisse de 0,5 point par rapport à 2018, se situant à 3,9 %. Cette situation est la conséquence du recul de l’activité économique dans toutes les grandes régions, à l’exception des pays émergents et en développement d’Europe. En Afrique subsaharienne, la croissance se maintiendrait à 3,2 % en 2019, en sus de faibles résultats que devraient continuer à enregistrer les trois principales économies de la région. S’agissant des cours des matières premières exportées par la RDC, ils ont globalement affiché des baisses, d’une année à l’autre, avec une contraction importante du cours de cobalt de plus de 47,2 % en 2019, en raison globalement de la baisse de l’activité dans les industries manufacturières en Chine, grand consommateur des produits miniers congolais. Au plan intérieur En 2019, il s’est observé un fléchissement de l’activité économique, attesté par un taux de croissance de 4,6 % revenant de 5,8 % en 2018. Bien que moins dynamique par rapport à l’année précédente, cette croissance reste supérieure à la moyenne des pays de l’Afrique subsaharienne, estimée à 3,2 % par le FMI. Ce résultat est attesté par l’évolution du solde brut d’opinions des Chefs d’entreprises, lequel a connu un recul par rapport à l’année précédente, en raison principalement de la faiblesse de la demande intérieure. S’agissant du marché des biens et services, il a été noté une évolution erratique des prix intérieurs, avec un pic d’inflation mensuel de 0,59 % en décembre, en hausse de 0,19 point par rapport au mois précédent. En dépit de cette évolution, le rythme de croissance de l’IPC en 2019 a confirmé la poursuite de la désinflation. Ainsi, de 7,2 % en 2018, le taux d’inflation s’est établi à 4,58 % en 2019; niveau largement en deçà de l’objectif de moyen terme de 7,0%. Au plan des finances publiques, l’exécution des opérations financières de l’Etat s’est soldée par un déficit annuel de CDF 564,8 milliards en 2019 plus important que celui de 203,2 milliards, enregistré l’année précédente. En effet, les recettes publiques se sont établies à CDF 7.008,2 milliards en 2019 contre 7.086,6 milliards et les dépenses à CDF 7.573,0 milliards venant de 7.289,8 milliards en 2018. Pour ce qui est du secteur extérieur, la stabilité observée sur le marché des changes au cours des dix premiers mois a connu quelques turbulences à partir de fin novembre 2019. Ainsi, d’une faible dépréciation moyenne mensuelle de 0,02 % enregistrée au cours de cette période, la monnaie nationale a affiché une dépréciation mensuelle de 0,57 % et 0,54 % en novembre et décembre, portant le taux de dépréciation cumulé fin période à 2,23 % à l’interbancaire. Le même trend observé sur le marché parallèle explique le taux de dépréciation cumulé de 2,94 %. En effet, les taux indicatif et parallèle se sont fixés à 1.672,9 CDF/USD et CDF 1725,6 contre respectivement CDF 1.635,6 et CF 1.675,0 à fin décembre 2018. Quant aux réserves internationales, elles ont connu une augmentation, passant de USD 660,03 millions à fin 2018 à USD 1,03 milliard à fin 2019, soit à 5,0 semaines d’importations des biens et services sur ressources propres. Cette hausse fait notamment suite à l’encaissement d’une Facilité de Crédit Rapide (FCR) de USD 368 millions, dans le cadre du Programme de référence encours avec le FMI. S’agissant de la conduite de la politique monétaire en 2019, elle est restée prudente. L’Institut d’Emission a veillé, comme à l’accoutumée, au contrôle des agrégats monétaires au regard de leurs niveaux programmés afin de préserver la stabilité du cadre macroéconomique. Dans ce contexte, le taux d’intérêt a été ramené de 14,0 % à 9,0 % et l’encours global a été porté à CDF 55,0 milliards à fin décembre 2019 contre 42,5 milliards auparavant, soit une ponction annuelle de CDF 12,5 milliards. Quant à la réserve obligatoire, elle a permis de ponctionner CDF 225,0 milliards bien que ses coefficients aient été maintenus à leur niveau de 2018, à savoir 13,0 % et 12,0 % pour les dépôts en devises à vue et à terme ainsi que 2,0 % et 0,0 % pour les dépôts en monnaie nationale à vue et à terme. Cependant, eu égard aux ambitions du Gouvernement d’accéder à un programme formel avec le FMI, appuyé par la Facilité Elargie de Crédit, la Banque Centrale entend maintenir en 2020, son objectif de taux d’inflation de moyen terme à