Baisse de taux de change : La Banque centrale du Congo(BCC) reste perplexe

Le taux de change a baissé ce dimanche 02 août 2020 à Kinshasa, 10 dollars américains se négociait différemment à 16500fc, 15000fc et 17000fc dans plusieurs communes de la capitale, alors que bien avant le taux était de 20000fc pour 10USD. La situation a surpris les kinoises et kinois mais également causé l’effervescence. Malgré cette baisse sur le marché, le taux de change de la Banque centrale du Congo reste jusque là à 1917FC pour 10 dollars comme constaté sur son site internet. En réaction la BCC fait savoir qu’elle va vendre les devises aux banques et cela va jouer sur le taux, même si elle indique aussi que son taux reste indicatif et que seul le marché détermine le taux de change. “Le taux est déterminé par le marché. Celui de la BCC est indicatif. Nous avons observé une tendance à la baisse. Nous avons retiré le FC… Le dollars a été injecté. Le mercredi nous allons encore vendre les devises aux banques. Cela va jouer sur le taux”, a fait savoir Jean-Louis Kayembe directeur général de la BCC. Reste à savoir si le taux de change va resté en baisse ou pas, l’avenir nous en dira plus.   Delphin TAMBWE

Le président Félix Tshisekedi va succéder à Sassou Nguesso à la tête de la CEEAC

Le président de la République Démocratique du Congo Félix Antoine Tshisekedi va diriger la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), en succession de Denis Sassou Nguesso président du Congo-Brazzaville. C’est lui même le Chef de l’État qui l’a annoncé, lors de la 42ème réunion du conseil des ministres qui s’est tenue le Vendredi 31 juillet 2020 par Vidéoconférence. « Dans le cadre de la présidence tournante, la prochaine Présidence de la CEEAC a été attribuée à la République du Congo », indique le compte rendu du Conseil des ministres. Félix Tshisekedi instruit au gouvernement de prendre les dispositions pour payer les cotisations de la RDC auprès des Organisations internationales, en particulier l’ONU, l’Union Africaine et la CEEAC. Rappelons que les Chefs d’Etat congolais dont Joseph Mobutu Sese (1988-1889) et Joseph Kabila Kabange (2007-2009), ont respectivement dirigé cette organisation de la sous-région. Delphin TAMBWE

Patricia Nseya Mulela et Khiller Mubambe plaident pour l’accompagnement des agriculteurs locaux

Les députés nationaux Patricia Nseya Mulela et Khiller Mubambe ont été reçu en audience par le ministre de l’Agriculture, Jean Joseph Kasonga Mukuta, le mercredi 22 juillet 2020. Au menu de cet échange, les deux élus nationaux de la ville de Likasi ont fait part au ministre de l’agriculture des difficultés auxquelles fait face leur ville et la province du Haut-Katanga dans l’exploitation agricole, mais aussi les difficultés d’application que rencontre le plan agricole congolais estimé à 5,47 milliards de dollars américains et qui cours jusqu’en 2023. La ville de Likasi est non seulement une ville minière mais aussi agricole, d’où les députés nationaux Patricia Nseya Mulela et Khiller Mubambe sollicitent du ministre Kasonga le soutien aux entrepreneurs locaux oeuvrant dans le secteur agricole car l’agriculture est l’un des leviers importants du développement. Selon la députée nationale Patricia Nseya Mulela, le gouvernement doit s’investir dans le développement du secteur agricole et encourager les agriculteurs locaux, et surtout valoriser le ministère de l’agriculture. <<Le ministère de l’agriculture est un grand ministère qu’on ne doit pas négliger. C’est ainsi, tout le monde doit mettre la main à la pâte, et pourquoi pas avoir un Vice-premier Ministre, ministre de l’agriculture ? On doit tous se mobiliser pour investir dans l’agriculture et soutenir le gouvernement pour atteindre l’autosuffisance alimentaire au niveau national. Et éviter ainsi des importations qui ne profitent pas à notre économie>>, a déclaré Patricia Nseya Mulela. Alors que le Premier ministre Sylvestre Ilunga avait, lors de la présentation du programme de son gouvernement promis de redynamiser l’agriculture vivrière, industrielle et pérenne ainsi que consolider la base industrielle en favorisant une plus large transformation locale des produits agricoles et miniers ainsi que l’implantation des parcs agro-industriels et des zones économiques spéciales pour diversifier l’économie. Mais à ce jour, le ministère de l’agriculture ne presque pas soutenu par le gouvernement congolais hormis l’aide venant des bailleurs des fonds. Selon le Programme alimentaire mondial (PAM), 13 millions des personnes souffrent de famine extrême en République Démocratique du Congo et indexé directement les dirigeants Congolais sur leur responsabilité minimale : assurer les besoins primaires à leur population.   Padou Kakudji

L’assemblée nationale a adopté le projet de loi portant ratification de l’Accord de prêt de 50 millions USD du FAD

Les députés nationaux ont voté à l’unanimité le projet de loi portant ratification de l’accord de prêt de 50 millions de dollars Usd conclu entre la République Démocratique du Congo et le Fonds Africain de Développement (FAD au cours de la séance plénière du vendredi 06 juin. Le Ministre des finances, José Sele Yalaghuli a défendu ce projet devant les élus nationaux avant son adoption. Ces fonds sont destinés à la réhabilitation de la route nationale numéro 1 sur le tronçon Kinshasa– Batshiamba (Kwilu) sur une distance de 477 Km. <<Ainsi, le projet permettra de désenclaver les provinces de Kwilu et Kwango en boostant les activités commerciales de plusieurs autres provinces dont le grand Kasaï et le grand Katanga>>, a indiqué le ministre des finances. Et d’ajouter que l’objectif global du projet est de promouvoir une économie rurale dynamique et prospère et d’améliorer les investissements productifs et sociaux, afin de rendre le milieu rural plus actif et productif. Le bénéficiaire de ce projet ainsi que l’organe d’exécution est le ministère du Développement rural à travers l’Unité d’Exécution du Projet d’Appui au Développement Intégré de l’Economie Rurale (PROADER). Il sied de rappeler que deux propositions de lois ont été déclarés recevable lors cette même plénière, il s’agit des projet de loi portant protection et promotion du peuple autochtone (pygmée) en République Démocratique du Congo proposé par le député nationale Rachidi et la proposition de loi sur la libéralisation des terres dans le secteur agricole contrairement à la loi du O11/22/ 2011 avec comme auteur le député national, Elvis Mutiri Wa Bashara. Mike Pakoto

RDC/Covid-19: Inflation monétaire: “Recourir aux endettements et aux planches à billets est nécessaire”(Maitre DJo Mukuna)

Malgré les mesures prises par les autorités Congolaises de confiner le centre d’affaire de Gombe pour raison de la présence de la pandémie de Covid-19, cette dernière a eu à favoriser le taux élevé d’importation dans le pays par défaut de manque de production des ressources naturelles locaux et cette situation déséquilibre l’économie Congolaise, en favorisant l’inflation monétaire ainsi que la flambée de prix des denrées alimentaires et consorts au marché. Face à ce problème, maître Djo Mukuna, avocat et coordonateur de l’ASBL de soutien à Felix Tshisekedi pour l’Alternance propose aux dirigeants du pays à recourir aux endettements tels qu’à la Banque mondiale, au fond monétaire internationale ainsi qu’aux planches à billets afin de résoudre le problème de crise économique qui se vit à présent dans le pays pendant cette période de Coronavirus. Selon lui, l’Etat Congolais doit bien se comporter face au Coronavirus, car elle est semblable à une guerre, c’est pour cette raison que le Chef de l’État avait décrété l’Etat d’urgence sanitaire, le considérant comme tout autre guerre, les conséquences impactent toujours négativement l’économe des pays. Pour n’est pas retombé dans la même situation dans l’avenir, il faut savoir bien gérer dans l’avenir. Parce que gérer, c’est prévoir. <<La population congolaise se lamente. Elle a été confinée, et après avoir été obligés de respecter les mesures des gestes barrières, il faudra s’attendre à comment gérer la famine>>, a déclaré Me Djo Mukuna Et d’ajouter, <<L’Etat Congolais avait pris des mesures pour disposer les véhicules dans le but d’évacuer les produits de premières nécessités dans des provinces pour pallier au problème d’approvisionnement en produits alimentaires pendant le confinement. Tout cela a abouti à un bon résultat grâce à un Etat responsable, qui a su prendre les choses à l’heure et c’est pour cette raison qu’il n’y a pas eu pénurie dans le pays>>. Plusieurs sociétés risquent de fermer suite à la crise économique provoquée par la pandémie de Coronavirus. C’est pourquoi les autorités Congolaises sont appelées à mettre en place des moyens conséquents afin de soutenir les entreprises qui courent le risque de faillite. <<L’Etat pourra recourir aussi à des endettements tout en sollicitant à la Banque mondiale, au Fond monétaire internationale et consorts pour trouver de l’aide. Le pays pourra aussi recourir aux planches à billets à l’instar de l’Europe dont avec sa banque de développement a pu disposer 1000 milliards d’Euros pour venir en aide au pays pauvres avec un taux aussifaible. Si l’Europe a pu recourir à la planche à billets alors, le Congo pourra aussi appliquer cela>>, propose-t-il. Selon Me Djo Mukuna, il serait mieux de mettre en place une structure cohérente par défaut d’un Administrateur délégué adjoint au sein de la BCC, en s’appuyant à une restriction pour faciliter la tache à un arsenal juridique capable de suivre de près la masse monétaire. <<La notion de l’inflation est essentiellement basée sur la masse monétaire du produit Congolais ou de sa monnaie sur le marché contre une autre monnaie étrangère et c’est tout à fait normale lorsque plusieurs billets de banque en monnaie locale sont mises en circulation, ça se dévalue par carence de la monnaie étrangère qui est moins sur le marché actuel et ça s’évalue>>, conclut-il. Christian-Emmanuel ELumba.

Quelle est la dette de EXIM Bank vis-à-vis de la RDC ? (Communiqué d’ACAJ)

L’endettement de la République Démocratique du Congo au près D’EXIMBANK pour la construction d’un aérodrome moderne à l’aéroport international de N’djili défraie la chronique au pays, certains estiment que les enquêtes doivent être menées pour identifier ceux qui ont détourné ces fonds et d’autres accusent le régime Kabila d’être responsable de détournement de ce fonds estimé à plus de 555 millions de dollars américains. L’association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) s’interroge également sur cette dette de EXIMBANK vis-à-vis de la RDC, Voici son communiqué:   L’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) a appris, via réseaux sociaux, qu’intervenant devant le Sénat la semaine passée, le Ministre des transports et voies de communication a annoncé que 90% de revenus de go-pass serviront à rembourser la dette de l’ordre de 555. 364. 446 $ due à Exim-Bank of China pour la construction de nouvelles aérogares à Kinshasa/Ndjili et Lubumbashi/Luano. Plusieurs sources officielles contactées par l’ACAJ dont celles de la RVA contestent cette dette, qui ressemblerait à un détournement des deniers publics. Lesdites sources expliquent qu’en dehors de la cérémonie de lancement officiel des travaux, présidée par l’ancien Président de la République, rien d’autres n’a été réalisé qui pourrait justifier pareille dette, ni la mise en gage des recettes de go-pass pour garantir son remboursement. Par contre, l’ACAJ a appris du Ministère de la Justice que l’Etat congolais a été condamné par défaut – sans être représenté par un avocat – le 23/01/2017, par un Tribunal de New-York aux Etats-Unis, à payer à Exim-Bank la somme de 57.325.223,40 $ résultant d’un prêt avec intérêt de 4,5% de 21 millions $, lui accordé et versé sur le compte de la Banque Centrale du Congo n° 10923079 le 30/08/1991, en exécution de l’accord de prêt n° 602028100 du 29/08/1991 et pour un terme de 20 ans. « EXIM-Bank était allée en justice, car l’Etat Congolais n’avait pas remboursé, ni renégocié sérieusement sa dette plus de vingt (20) ans après », a déclaré à ACAJ un diplomate chinois, ayant requis l’anonymat. « La commission interministérielle appelée « Commission vautour » que dirige la Banque Centrale du Congo, ne pouvait rien faire pour sauver les intérêts de l’Etat Congolais. Car certains de ses membres clés, qui auraient dû participer aux rounds cruciaux de négociation à Pékin et Paris, avec la partie chinoise, n’avaient pas pu s’y rendre par manque de moyens financiers pour couvrir les frais de voyage et séjour », a déclaré à ACAJ un membre de ladite commission, ayant requis l’anonymat. L’ACAJ constate que le Gouvernement n’avait rien fait pour que les intérêts de l’Etat congolais soient mieux défendus aux négociations ainsi qu’au Tribunal! Vu ce qui précède, l’ACAJ recommande : • Au Gouvernement de (1) préciser la dette liquide, certaine et exigible que la RDC doit à EXIM-Bank of china, (2) communiquer aux contribuables congolais le montant déjà remboursé dans le cadre de la dette qui reste contestée et (3) mettre des moyens financiers nécessaires à la disposition de la Commission vautour pour qu’elle reprenne des négociations avec EXIM-Bank dans l’intérêt de l’Etat congolais. • Au Procureur Général près la Cour de Cassation, de mener une enquête judicaire sur le détournement présumé des fonds publics dans le cadre d’une dette fictive pour laquelle les recettes de go-pass de la RVA seraient mises en gage notamment à la RawBank pour la période allant de 2020 à 2023. Pour plus d’informations, contactez : Mme Yvette MUNDI, Chargée de communication à l’ACAJ Téléphones officiels (joignables de 9 h à 16h) : (+243) 81 048 85 37, 97 722 37 996, 84 470 037 93 Email : [email protected]

Félix Tshisekedi très préoccupé par les condamnations de l’Etat congolais face à EXIMBANK China et DIG Oil

Lors du conseil des ministres du vendredi 29 mai dernier, le Président Félix Tshisekidi a montré ses inquiétudes face aux condamnations du paiement des fortes sommes d’argent au niveau des instances judiciaires et des chambres arbitrales internationales, alors que le pays aurait dû éviter de telles condamnations. La République Démocratique du Congo doit plus de 500 millions de dollars américains à EXIMBANK China et DIG Oil. F. Tshisekedi a chargé Célestin Tunda ya Kasende Vice-Premier Ministre, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux de prendre toutes les dispositions qui s’imposent pour assurer une meilleure défense des intérêts de l’Etat congolais relatifs à tous ces dossiers qui remontent à plusieurs années et au besoin, pour la négociation devant conduire à des arrangements amiables pouvant consister à l’effacement pur et simple des créances mises à charge de la RDC. Padou Kakudji

Après la lettre du ministre du budget au Ministre des finances, Bienvenu Matenda éclaire l’opinion

Dans une correspondance adressée au VPM en charge du Budget, Bienvenu Matenda précise que dans le cadre de la domiciliation, “Tous les ordres de paiement des IPR sont mensuellement logés à la BCC lors du transfert de la paie des agents et fonctionnaires de l’Etat” et Contrairement aux affirmations du vice-Premier ministre et ministre du Budget, l’argent retenu à la source, dans le cadre les Impôts professionnels sur le revenu (IPR) du secteur public, est bel et bien à la Banque centrale du Congo (BCC). C’est ce que déclare formellement Bienvenu Matenda Kibangala, responsable de la Direction du Trésor et de l’Ordonnancement du ministère des Finances, dans sa réplique à la lettre Réf. 021/VPM/MINBUDGET/LBM/IMBM/MN/2020 du 14 janvier 2020 signée par Jean-Baudouin Mayo. Par ailleurs, il précise que dans le cadre de la domiciliation, les ordres de paiement des IPR sont mensuellement logés à la BCC, lors du transfert de la paie des agents et fonctionnaires de l’Etat. Et, comme pour tordre le cou à tout soupçon de détournement de la somme ainsi collectée, le responsable de la direction du trésor et de l’ordonnancement du ministère des Finances, brandit tous les ordres de paiement informatisés des mois de janvier, février et mars de l’année dernière. Quant à l’instruction relative au débit du compte général du trésor dans le cadre des IPR que le ministère des Finances envoie à la BCC, le numéro 1 de la Division du Trésor et de l’Ordonnancement souligne que cette opération se fait sur base d’un relevé de déclaration des IPR en provenance de la Direction de la paie du ministère du Budget. Rien donc d’obscure. Dans sa lettre sus-référencée adressée au Ministre des Finances, Jean-Baudouin Mayo fait savoir que les IPR retenus à la source à travers la chaîne de la dépense publique, ne sont pas enregistrés à la BCC, comme recette à partir du compte du receveur des impôts. Bien au contraire, le vice-Premier ministre et ministre du Budget affirme que cet argent est plutôt encaissé à travers des comptes internes de la BCC, en l’occurrence “Ordonnances Monnaie nationale” ou “Dépenses en urgence”. Cette réplique vient éclaircir l’opinion sur cette question qui a embrouillée les têtes des gens depuis l’apparition de la lettre du Vpm du budget au ministre des finances sur les réseaux sociaux.   Emilie Kahindo

RDC: Dans la mobilisation des recettes du budget 2020, le FMI tranche en faveur du plan de trésorerie

Selon le conseiller du département Afrique du FMI, Mauricio Villafuerte, le budget 2020 adopté par le parlement congolais était basé sur des prévisions très optimistes alors que le plan de trésorerie récemment adopté est formulé sur des prévisions de recettes plus réalistes. Il l’a affirmé ce jeudi 20 février au terme d’une audience accordée à une délégation de son institution par le premier ministre congolais Sylvestre Ilunga Ilunkamba en insistant sur la nécessité pour le gouvernement congolais de maintenir la discipline budgétaire et la stabilité du cadre macroéconomique. Cette délégation du FMI est en RDC pour une mission d’une semaine qui, selon  Mauricio Villafuerte, vise principalement à aider la RDC à mettre en place des objectifs à assigner  au programme de référence approuvé en décembre 2019. Au cours de  cette audience avec la délégation du FMI, le premier ministre congolais Sylvestre Ilunga a présenté à cette délégation, les perspectives de la situation économique actuelle en RDC et les défis auxquels le pays est confronté dans la mise en place du plan macroéconomique du développement. Il a, par la même occasion présenteé les  missions du plan de trésorerie que le gouvernement congolais vient récemment d’adopter. Cette mission du FMI en RDC s’inscrit dans le cadre des efforts fortifiés par le Gouvernement congolais depuis fin 2019 pour conclure un programme formel avec cette institution de Breton Woods.   Delphin TAMBWE

RDC : l’inflation a atteint 0,102% à la deuxième semaine du mois de février (INS)

L’Institut national de la statistique (INS) rapporte que l’inflation été de 0,102% au niveau national et 0,097% à Kinshasa à la deuxième semaine du mois de février 2020. En cumul, cette l’inflation a atteint 0,659% au niveau national et 0,681 % à Kinshasa. Comparée à la première semaine du même mois de février, l’inflation qui était à 0,050% au niveau national et à 0,044% à Kinshasa a doublé et a entraîné une hausse des prix sur le marché des biens et services. Selon l’INS, cette inflation de la semaine est tributaire à la hausse des prix des céréales, des poissons, des légumes, des articles d’ameublement, des produits pharmaceutiques, des frais scolaires dans les établissements privés et les services de transport. En annualisée, indique l’INS, cette inflation se situe à 4,999% au niveau national et 5,168% à Kinshasa, tandis qu’en glissement annuel, elle a atteint 4,674% au niveau national et 4,057% à Kinshasa. L’INS fait remarquer que cette inflation « n’est pas proportionnelle à la dépréciation observée sur le marché de change à Kinshasa et à travers le territoire national ». Il y a lieu de rappeler que le taux d’inflation à fin période 2020 est prévu à 6,5%. Olivier Kamo Zoom Eco / via Congopresse.net