Le Directeur général a.i du Fonds Forestier National Assani Ongala Hassan a reçu une récompense d’un diplôme de mérite en guise de reconnaissance d’un travail de titan battu, depuis sa venue à la tête de cette structure attachée au ministère de l’environnement. Effectuée par le groupe de communication 100% fatshi, cette remise de diplôme de la méritocratie s’est déroulée, ce jeudi 10 juillet 2025, à l’issue d’une cérémonie tenue au siège national Fonds Forestier National à Kinshasa. Dans sa prise de parole, le numéro un du FFN a, à cette occasion, exprimé sa gratitude envers Dieu, le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui par son ordonnance l’avait nommé Directeur général Adjoint de cet établissement public, la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka et la Ministre de l’Environnement Eve Bazaiba Masudi, qui par sa perspicacité, a placé sa confiance en lui pour mener au mieux la destinée du Fonds Forestier National. Dans la foulée Assan Ongala se dit honoré de continuer à servir le pays à la tête du Fonds Forestier National et remercie le groupe de communication 100% Fatshi pour son choix basé sur des critères objectifs de probité morale et d’intégrité. Il a, par ailleurs souligné l’importance de la méritocratie et des valeurs dans le choix des dirigeants, avant d’appeler tous ses collaborateurs à l’accompagner, sans faille, dans cette vision guidée par les valeurs positives. Il sied de noter que grâce au bon management du DG Assani Ongala Hassan, le FFN a, en 2024, versé près de 18 milliards de francs congolais (environ 7,2 millions de dollars US) au Trésor public via la DGRAD (Direction Générale des Recettes Administratives, Domaniales et de Participations). De plus, il a contribué aux budgets provinciaux à hauteur de plus d’un milliard de francs congolais (environ 400 000 dollars US) par le biais de la taxe d’abattage. Le FFN génère également des excédents budgétaires mensuels d’environ 61,5 millions de francs congolais depuis 2023, renforçant ainsi sa contribution aux finances publiques.
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RDC: Le Mouvement des Consommateurs Lésés plaide pour l’interdiction des boissons frelatées
Le Mouvement National des Consommateurs Lésés (MNCL) a officiellement saisi les autorités congolaises, notamment le président de la République, la Première ministre ainsi que le ministre de la santé publique, pour exiger l’interdiction immédiate de la production et de la commercialisation des boissons frelatées, en particulier le whisky artisanal connu sous le nom de “Zododo”. Dans une correspondance datée du 8 juillet 2025, MNCL dénonce la prolifération de ces boissons artisanales non contrôlées, qui inondent les marchés congolais, mettant gravement en péril la santé des citoyens. Parmi ces produits pointés du doigt figurent: Kindobika, Rambo, Fibo, Pastis, Splendeur, Nkolo Mboka, Boss, Bravo, Mokonzi, Beton, Monarch, et plusieurs autres. Le MNCL insiste sur le caractère hautement toxique de ces boissons, souvent produites dans des conditions d’hygiène douteuses, contenant de l’alcool méthylique et d’autres substances chimiques interdites. L’appel est adressé également à la Fédération des entreprises du Congo (FEC), ainsi qu’aux responsables de sociétés impliquées dans la distribution de ces produits, avec pour objectif une action concertée pour mettre fin à ce fléau sanitaire. En outre, les autorités congolaises sont appelées à prendre des mesures urgentes pour préserver la santé publique et épargner les populations des dangers liés à la consommation de ces breuvages mortels.
Haut-Katanga: Le Président de l’ASBL FOBAC Christian Bahati exige l’ouverture d’une enquête sur un reseau mafieux installé dans la ville de Likasi
L’association sans but lucratif Fobac, alerte à travers son président Christian Bahati sur l’existence d’un réseau des mafieux installé dans la ville de Likasi, dans la province du Haut-Katanga. Cette organisation non gouvernementale demande, à cet effet, aux services sécurité d’ouvrir une enquête minutieuse sur le chef de fil l, dénommé Georgiou Antonios, pour qu’il subisse la rigueur de la loi. Georgiou Antonios est né à likasi le 4 décembre 1974 de la nationalité grecque. Il fut ancien agent de sécurité de la société MBSP SAS basé à Lubumbashi dans le haut- Katanga. Antonios chef d’orchestre avait déjà été arrêté en novembre 2022 dans le site minier de Boss Mining à Menda par les agents de l’Agence National de renseignement (ANR) pour l’utilisation illégal et trafic d’arme à feu de petit et grand calibre. Libre après 8 mois d’emprisonnement dans le cachot de l’ANR 3 Zoulou à Kinshasa, il s’est lancé dans le trafic illicite de l’uranium à kasompwe dans le Lualaba près du site de Boss Mining qu’il sécurisait. Malheureusement, cela a causé préjudice à la société employeur jugée d’être complice, la société MBSP a précipiter sa révocation le plus tôt pour sauvegarder son image malgré le multiple cas de vol lui reproché dans la société. Ne s’arrêtant pas là, ce chef d’orchestre qui sème la terreur dans la ville de Likasi sachant être détenteur d’armes de petits et grand calibre se lança dans le coupure de câble de haute tension reliant les grandes électrique entre Likasi et Lubumbashi. Sans jamais s’inquiéter l’homme a construit un réseau constitué des juges, avocats du haut katanga pour sa protection. Homme d’affaires ou mafia ? De plus, Antonios a une identité cachée connue par certains de ses plus proches. Celle d’un homme d’affaire. Il approche les hommes d’affaires Congolais et étrangers dans le but de leur faire des propositions d’affaires. Sur la liste des personnes Impliquées dans le réseau mafieux pour la sécurité de Georgiou Antonios : Joseph Chanyema Kakwenda, Yves Mwepu Ilunga, Dunia Kamelenge Alain, Makunzo Joseph, ancien president du tribunal de grande instance de Likasi etc. Sachant avoir l’appareil judiciaire derrière lui, Georgiou Antonios était même surpris en train de déclarer dans une conversation téléphonique avec une partie qui l’oppose dans le dossier de l’usine de Cam Resources situé l’inculpé lâche : « je suis intouchable à Likasi, j’ai du pognon la justice est derrière moi, je les manipules tous ». Parmi ses victimes figure Jonathan Mukendi, un entrepreneur de renom oeuvrant dans le secteur minier au Katanga. L’homme évolue aussi dans le développement de plusieurs activités notamment l’immobilier, transformation minière. Désigné comme adjudicateur provisoire dans l’achat de l’usine CAM RESOURCES situé à Likasi dans la province du Haut-Katanga, Jonathan Mukendi est le seul qui a réussi à décrocher ce titre depuis que cette usine à été mis en vente en 2012 par le tribunal de grandes instance de Likasi qui était en charge de vente de cette usine par voie Parée. Une année plus tard ce réseau mafieux installé à Likasi dirigé par Antonio, ont eu l’idée de signer un contrat de partenariat avec la société de Mr. Jonathan dans le but de le déstabiliser, pour récupérer plutard ce titre qu’il possède comme étant le seul congolais et seul adjudicateur dans cette vente. Antonio et son équipe ont mis des millions de dollars pour déstabiliser Mr. Jonathan à la place de lui proposer carrément une vente des parts sociales dans la société mais eux ne l’ont pas fait justement parce qu’ils ont eu à escroquer un groupe d’investisseurs Américain avec leur société étrangère VCO basé à Washington DC. Plusieurs documents de transfert d’argent circulent en ayant comme seul objectif de nuire cet investisseur congolais qui a commencé son projet dans le but de créer l’emplois, selon la volonté du chef de l’état Felix Tshisekedi. Malheureusement Mr. Jonathan n’a pas vu ses rêves se réaliser étant donné qu’il est déstabilisé par ce réseau. Dans la foulée, ce réseau est allé plus loin jusqu’à salir la réputation des autorités congolaises en se faisant passer pour victime d’escroquerie par celles-ci et entrepreneurs congolais. Une usine dont l’actuelle valeur vénale est de 2,300.000$ que ce réseau a tenté de vouloir acheter à une valeur de 285.000$ en mettant sur table une somme de 700000$ y compris le frais de Corruption. “Comment accepter que VCO soit un groupe d’investisseurs sérieux pendant que leur but c’est la prédation? Le Chef de l’état devrait s’imprégner de ces dossiers afin que ceci cesse”, indique Christian Bahati.
Lubumbashi : JUSTICIA Asbl dénonce une crise d’eau meurtrière à la prison centrale de Kasapa
Dans un communiqué alarmant publié le 8 juillet 2025, l’ONG JUSTICIA Asbl tire la sonnette d’alarme sur une crise humanitaire grave à la prison centrale de Kasapa, à Lubumbashi. L’organisation révèle que plusieurs décès de détenus ont été tristement constatés pendant une sévère pénurie d’eau survenue entre le 14 et le 20 juin 2025. Privés d’eau potable durant près d’une semaine, les détenus se sont retrouvés dans une situation sanitaire catastrophique. Les conditions d’hygiène, déjà précaires, ont entraîné l’apparition de diverses infections. Le seul forage opérationnel de la prison, qui ne fonctionne qu’à 10 % de sa capacité, est clairement insuffisant pour les 2 500 prisonniers que compte l’établissement. JUSTICIA Asbl déplore également l’inaction de l’administration pénitentiaire, qui n’a pas désarmé pour fournir les médicaments nécessaires ni pour ravitailler la prison en eau. Face à cette situation critique, l’organisation appelle les autorités à agir rapidement et de manière durable, notamment par la construction de nouveaux forages et l’installation de bornes-fontaines, ainsi que par le renforcement de la surveillance sanitaire dans les établissements pénitentiaires. Elle insiste sur l’urgence d’intervenir pour éviter de futurs drames et garantir aux détenus le respect de leurs droits fondamentaux.
RDC : Début de l’impression des passeports le 9 juillet pour les demandes faites avant le 5 juin
Le ministère des Affaires étrangères de la RDC annonce le lancement des opérations d’impression des passeports à partir du 9 juillet 2025. Cette initiative concerne les demandeurs ayant soumis leur demande avant le 5 juin 2025 et ayant réalisé la capture de leurs données biométriques dans l’ancien système. Dès le 10 juillet, les documents devraient être disponibles, et les bénéficiaires seront contactés individuellement pour le retrait de leur passeport. Les provinces et postes diplomatiques sont invités à patienter, car la date de démarrage de leurs opérations sera communiquée ultérieurement. Pour ceux qui attendaient leur capture biométrique, des instructions seront transmises dans les jours à venir afin de les intégrer dans le nouveau système. Cette annonce fait suite à de nombreuses réclamations des utilisateurs concernant les retards dans la délivrance des passeports. Il est à noter que depuis le 5 juin 2025, le coût du passeport a été réduit à 75 USD dans le cadre des réformes en cours. Ce nouveau passeport, qui est biométrique, compte 38 pages. Pour faciliter l’obtention de ce document, plusieurs mesures ont été mises en place, notamment la création de nouveaux centres de capture à Kinshasa et en provinces. Les demandes se font désormais en ligne via le site officiel du ministère des Affaires étrangères.
RDC : Cédric Bakambu sollicite le Ministre d’État de l’Agriculture Mutsail Mutomb pour amplifier son projet “Bak’agri” au Kongo Central
Le Ministre d’État en charge de l’Agriculture et de la Sécurité Alimentaire, Grégoire Mutshail Mutomb, a reçu dans son cabinet de travail l’attaquant international congolais Cédric Bakambu, récemment nommé ambassadeur de bonne volonté pour l’agriculture et la sécurité alimentaire de la RDC. Au cœur des discussions : le projet “Bak’agri”, une initiative ambitieuse déployée dans le village de Kinzamvuete, territoire de Seke Banza, au Kongo Central. L’échange a permis à Bakambu de recueillir les précieux conseils du Ministre Mutshail Mutomb pour assurer le développement et la pérennité de son projet. “Bak’agri” s’inscrit pleinement dans la politique gouvernementale visant la création d’emplois massifs et la réduction de la pauvreté à travers le secteur agricole. “Je suis venu rencontrer le Ministre d’État pour discuter de mon projet ‘Bak’agri’ que j’ai récemment inauguré au Kongo Central,” a déclaré Cédric Bakambu à l’issue de la rencontre. “Je suis satisfait car j’ai obtenu des réponses à toutes mes questions, et je pense que nous allons travailler dans le même esprit : créer des emplois pour tous les Congolais.” Au-delà de sa carrière footballistique, l’international congolais a souligné le potentiel économique considérable de l’agriculture en RDC, fort de ses vastes terres fertiles. Son implication dans ce secteur productif témoigne d’une volonté de contribuer activement au développement du pays. L’alliance entre le Ministre Mutshail Mutomb et Cédric Bakambu laisse entrevoir des perspectives encourageantes pour l’essor de l’agriculture au Kongo Central et, plus largement, en République Démocratique du Congo.
Haut-Katanga : Jacques Kyabula renforce la mobilité de la police de Likasi pour une sécurité accrue
Dans le cadre de sa politique de renforcement de la sécurité publique, le gouvernement provincial du Haut-Katanga a procédé, ce lundi 7 juillet 2025, à la remise d’un véhicule tout-terrain flambant neuf à la Police nationale congolaise (PNC) de Likasi. La cérémonie s’est déroulée en présence des autorités locales, à l’issue du Conseil provincial de sécurité élargi au Comité local de sécurité. Le gouverneur Jacques Kyabula Katwe a personnellement remis les clés de ce nouveau véhicule au Commissaire Divisionnaire Blaise Kilimbalimba, chef de la police provinciale. Cette dotation vise à améliorer les capacités opérationnelles des forces de l’ordre dans leurs interventions, en particulier en matière de prévention et de réponse rapide face aux menaces sécuritaires. Jacques Kyabula a rappelé que “la sécurité reste une priorité majeure” de son gouvernement. Ce geste marque une étape supplémentaire dans le renforcement logistique des services de sécurité, dans une ville confrontée à divers défis urbains. D’autres actions similaires sont annoncées dans les prochains jours afin d’équiper davantage la police provinciale et de garantir ainsi une sécurité accrue pour les habitants du Haut-Katanga.
RDC : Le Kiswahili à l’honneur, une langue africaine qui rayonne à travers le monde
La Journée mondiale de la langue kiswahili, célébrée chaque année le 7 juillet, est l’occasion de rendre hommage à cette langue vibrante et en pleine expansion, parlée par plus de 200 millions de personnes à travers le monde. Au-delà d’un simple outil de communication, le kiswahili est un symbole d’unité, d’identité et de culture africaines. Le kiswahili occupe une place prépondérante en Afrique orientale, centrale et australe, où il sert de langue essentielle pour la communication et l’intégration régionale. Il est d’ailleurs la langue officielle de l’Union africaine, de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Est (EAC). Son rôle historique dans les mouvements de libération, notamment ceux menés par Mwalimu Julius Nyerere, a contribué à forger son identité en tant que vecteur de la cohésion régionale. Aujourd’hui, le kiswahili continue de favoriser la compréhension culturelle mondiale, que ce soit dans l’éducation, la diplomatie ou les médias. Reconnue par l’UNESCO comme la première langue africaine à bénéficier d’une journée internationale, le kiswahili incarne le pouvoir du multilinguisme pour promouvoir la diversité, la tolérance et le développement durable. Cette langue, qui sert de pont entre les communautés et les civilisations, joue un rôle essentiel dans l’éducation, la sauvegarde de la culture et le progrès socio-économique. L’Assemblée générale des Nations Unies a également reconnu l’importance du kiswahili en adoptant la résolution A/RES/78/312, qui souligne son rôle dans la promotion de la solidarité, de la paix et de l’unité panafricaine. Le kiswahili possède une histoire riche et complexe, façonnée par diverses cultures et langues au fil des siècles. Son développement a été influencé à la fois par les langues bantoues de la côte est-africaine et par l’arabe, comme en témoigne le terme “swahili”, dérivé du mot arabe sawāḥilī (“de la côte”). Cette double influence a permis à la langue de s’épanouir en tant que langue parlée et écrite, renforçant ainsi son rôle dans la communication locale et internationale. Aujourd’hui, le kiswahili est bien plus qu’une simple langue : c’est un symbole de la richesse et de la diversité culturelle du continent africain, qui continue de rayonner à travers le monde.
RDC : Alerte choléra, plus de 1500 cas recensés en une semaine, Tshopo et Sud-Kivu en première ligne
La République démocratique du Congo est confrontée à une flambée alarmante de choléra. Selon un communiqué du ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, 1516 cas confirmés ont été rapportés au cours de la 26ème semaine épidémiologique, du 23 au 29 juin 2025. La situation est particulièrement préoccupante en raison des taux de positivité élevés, dépassant les 35 %, et des taux de létalité alarmants, oscillant entre 1 et 16 % selon les provinces. Les provinces les plus touchées par cette recrudescence de la maladie sont la Tshopo, qui concentre 30 % des cas nationaux, et le Sud-Kivu, où l’on recense 20 % des cas. Ces chiffres soulignent l’urgence de renforcer les mesures de prévention et de prise en charge dans ces régions. Le ministère de la Santé publique n’a pas détaillé les causes de cette recrudescence, mais l’accès limité à l’eau potable et à l’assainissement, ainsi que la précarité des conditions de vie dans certaines zones, sont des facteurs favorisant la propagation de la maladie.
Kinshasa : L’érosion ravage le quartier Tchad, des habitants démunis lancent un cri d’alarme
Le quartier Tchad, dans la commune de Mont-Ngafula à Kinshasa, est le théâtre d’une tragédie silencieuse. Depuis plus de deux ans, les habitants sont confrontés à une érosion galopante qui a fini par scinder l’avenue Foulou en deux, causant la destruction de plusieurs habitations et mettant en péril la vie de nombreux ménages. Le phénomène, selon les témoignages recueillis sur place, a débuté par un petit trou qui, sous l’effet des pluies, s’est transformé en un profond ravin, engloutissant déjà au moins trois maisons. Pour les habitants, la cause principale de ce désastre est multifactorielle, mais l’absence d’infrastructures de base, notamment de caniveaux, aggrave considérablement la situation. “Nous n’avons qu’une seule voie, et quand il pleut, l’eau ne sait pas où aller, elle s’accumule ici,” déplore Shiaba Masudi, une résidente du quartier. Elle lance un appel désespéré aux autorités : “L’État congolais devrait nous construire des caniveaux. On nous a laissé vivre ici sans infrastructures de base, c’est incompréhensible. Nous lançons donc un cri de détresse.” Les conséquences de cette érosion sont désastreuses. Destruction d’habitations, perte de biens, déplacements forcés des familles… Élisée Landu, une victime directe, raconte : “Notre maison a été engloutie. Heureusement, nous n’étions pas à la maison ce jour-là. Mais depuis, nous vivons dans une case en tôle sans rien oublier de ce que nous avons perdu.” Jean-Coco Masudi, un autre habitant, relève le manque d’aménagement du quartier et l’absence de caniveaux, qui favorisent l’infiltration de l’eau pluviale et des eaux ménagères dans le sol, le rendant instable. Aujourd’hui, l’érosion complique la mobilité dans la zone, notamment pour les élèves. Des tunnels et des parcelles ont été improvisés pour tenter de relier les deux parties de l’avenue. La population espère désormais des actions concrètes et urgentes de la part des autorités, afin de remédier à ce drame écologique et humanitaire qui ne cesse de s’aggraver.