COP30 à Belém : La RDC mise sur le marché carbone et les paiements pour services environnementaux

À un an de la COP30, qui se tiendra à Belém (Brésil) en novembre 2025, la RDC dévoile une stratégie ambitieuse pour se positionner comme un acteur clé de la lutte contre le changement climatique en Afrique. Au cœur de cette stratégie : un Centre régional d’excellence du marché carbone à Kinshasa et un développement massif des paiements pour services environnementaux (PSE).   Kinshasa, plaque tournante du marché carbone en Afrique centrale ?   La ministre d’État, ministre de l’environnement et développement durable, Ève Bazaiba Masudi, a officiellement lancé la feuille de route congolaise pour la COP30, jeudi à Kinshasa. Le fer de lance de cette stratégie est l’installation d’un Centre régional d’excellence du marché carbone. Ce centre, fruit d’un partenariat avec le PNUD, vise à “appuyer le développement des marchés du carbone en Afrique” et à “ouvrir de nouvelles opportunités de financement pour le développement durable”.   Selon la ministre, les marchés du carbone sont “un mécanisme essentiel pour encourager les actions et initiatives visant l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre (GES)”. La RDC, consciente de son potentiel d’atténuation grâce à ses vastes ressources naturelles, entend combler le fossé qui la sépare des autres régions du monde en matière de participation à ces marchés.   Autre priorité stratégique de la RDC : le mécanisme de paiement pour services environnementaux (PSE). Déjà en cours dans plusieurs localités du pays, ce projet vise à “récompenser financièrement les efforts individuels et communautaires en matière de préservation forestière”.   La ministre Bazaiba Masudi souligne que les PSE permettent de “combler les limites constatées dans les initiatives carbone, où certains territoires conservateurs se sentaient exclus des bénéfices”. En d’autres termes, il s’agit d’un outil plus inclusif et équitable pour encourager la protection de l’environnement à tous les niveaux.   Consciente de l’importance de la COP30 pour l’Amazonie et le Brésil, la RDC travaille également à renforcer la collaboration avec les pays du bassin du Congo. Une “note de position et une feuille de route régionale de déploiement des PSE en Afrique Centrale” ont été préparées par les pays membres de l’initiative CAFI, afin de coordonner leurs efforts et de maximiser leur impact lors de la conférence de Belém.   “Pour démontrer à la COP30 que la RDC est prête pour un déploiement à grande échelle des PSE”, le ministère de l’Environnement et Développement Durable (MEDD) et son partenaire CAFI ont lancé en janvier 2025 un projet de démonstration, a indiqué Ève Bazaiba Masudi, Ministre d’État. Concrètement, un événement parallèle à Belém permettra d’effectuer des paiements mobiles à des bénéficiaires PSE en RDC, avec le soutien de WWF, One Acre Fund et l’UNOPS. La RDC a également développé un canevas de projet et des outils numériques de planification et de gestion des PSE, mis à disposition de tous les pays de la région.   En tant que “pays-solution”, la RDC entend exiger des financements à la hauteur de ses efforts de conservation. “Nous irons à Belém dans un autre pays forestier, le Brésil. Ce sera l’occasion de souligner l’importance vitale des forêts tropicales et d’exiger des financements à la hauteur de nos efforts”, a insisté la Ministre d’État Ève Bazaiba.   Alliance renforcée avec le Brésil et l’Indonésie   La RDC mise sur une coalition trilatérale avec le Brésil et l’Indonésie, les trois plus grands pays forestiers tropicaux, pour faire pression pour une meilleure mobilisation des ressources et une reconnaissance accrue de leurs rôles dans l’équilibre écologique mondial. En parallèle, la RDC travaille à la reconnaissance du crime d’écocide, avec l’appui de partenaires juridiques internationaux. Le pays veut inscrire à l’agenda climatique les atteintes graves à l’environnement, comme les pollutions industrielles et les déversements toxiques.   La RDC arrive à la COP30 avec une feuille de route axée sur cinq piliers majeurs :   • Consolidation de l’Alliance entre le Brésil, la RDC et l’Indonésie. • Appui à l’adoption et au lancement du TFFF / le Fonds Perpétuel pour les Forêts Tropicales. • Démonstration des PSE. • Installation du Centre Régional d’Excellence sur le marché de Carbone. • Appui au PLEDGE 2.0.   Forte de ses ressources naturelles et de son engagement, la RDC entend transformer ses défis environnementaux en leviers de développement durable et de leadership climatique mondial.   S. Tenplar Ngwadi

RDC : À Lubumbashi, la jeunesse congolaise se mobilise pour commémorer le “Genocost” et honorer les victimes du pillage économique

Ce 2 août 2025, la jeunesse de Lubumbashi a répondu en masse à l’appel au devoir de mémoire à l’occasion de la Journée nationale du Genocost. Devant l’emblématique bâtiment du 30 juin, une foule recueillie s’est réunie autour du drapeau national pour honorer les millions de Congolais victimes de l’exploitation brutale et illégale des ressources naturelles de leur pays.   Dans une ambiance empreinte de douleur et d’espoir, des bougies ont été allumées en cercle autour du drapeau. Des représentants de la société civile ont pris la parole pour dénoncer le “silence international” face à cette tragédie, qualifiée de “génocide économique”.   “Le sang des Congolais ne peut plus couler dans l’indifférence”, a déclaré un porte-parole de la société civile. “Ce que nous vivons depuis des décennies n’est pas un simple conflit, c’est un pillage sanglant, une extermination économique de notre peuple.”   “Si le monde hésite à reconnaître notre souffrance, nous, Congolais, nous n’oublierons jamais”, a ajouté un jeune militant. “Le Genocost est réel, il vit dans nos veines, dans nos familles détruites, dans nos minerais volés.”   Les participants ont également exhorté le gouvernement congolais à dépasser le symbolisme de la commémoration et à engager des poursuites contre les auteurs nationaux et internationaux impliqués dans ce système de prédation. Cette mobilisation s’inscrit dans un mouvement national visant à faire du Genocost un enjeu national et diplomatique majeur.     Emmanuel Kalasa, correspondant à Lubumbashi

Lualaba : Un réseau illégal de minerais démantelé dans la concession de Metalkol

Le Lualaba est une nouvelle fois le théâtre d’une affaire d’exploitation illégale de minerais. Une opération conjointe menée par le ministère provincial des Mines et l’Office anti-fraude a permis de démanteler, le jeudi 31 juillet 2025, un réseau mafieux opérant au cœur de la concession de Metalkol, filiale du groupe Eurasian Resources (ERG).   Cette entreprise, spécialisée dans le retraitement des résidus miniers de cuivre et de cobalt, était depuis plusieurs jours victime de l’appétit vorace d’un groupe organisé, composé de Congolais et de Chinois. Selon les premières informations, certains membres du réseau se targuaient d’être liés à la famille présidentielle et bénéficiaient de la protection d’éléments de la Garde républicaine, leur assurant une impunité quasi-totale.   L’opération a permis de saisir du matériel d’exploitation et d’interpeller plusieurs individus, qui exploitaient illégalement les ressources minières sans autorisation. “Ils sont là en permanence et nous menacent dès qu’on s’approche trop de leur zone d’exploitation”, a confié un employé du site sous couvert d’anonymat, témoignant de la crainte qu’inspirait ce réseau.   Les autorités provinciales ont promis une enquête approfondie pour identifier tous les complices et déterminer l’étendue des ramifications de ce trafic. Cette affaire met en lumière les défis persistants en matière de contrôle des concessions minières en RDC, malgré les efforts affichés par le gouvernement pour améliorer la gouvernance du secteur.     La rédaction

Kinshasa : un célèbre oncologue soupçonné de trafic illégal de médicaments contre le cancer

Un scandale silencieux mais lourd de conséquences secoue le secteur médical congolais. Le docteur Vincent Lokonga, oncologue connu dans la capitale, fait l’objet d’une enquête approfondie menée par une cellule indépendante.   Il est soupçonné d’avoir orchestré un réseau de détournement et de revente illégale de médicaments anticancéreux destinés à être distribués gratuitement aux patients les plus vulnérables. Des témoignages recueillis dans plusieurs hôpitaux de Kinshasa, en particulier au Centre hospitalier international de la Gombe (CHIP), accusent le médecin d’avoir exigé entre 2 000 et 10 000 dollars pour l’accès à des traitements normalement pris en charge par le Programme national de lutte contre le cancer (PNLC). Une source interne à ce programme confirme les faits, en rappelant que la gratuité des soins est un principe fondamental soutenu par les autorités sanitaires et leurs partenaires internationaux.   Des familles endeuillées ou ruinées racontent avoir été contraintes de vendre leurs biens ou de s’endetter pour financer ces soins. Certaines dénoncent également l’absence de prise en charge malgré les paiements effectués, évoquant des cas de décès évitables. Déjà radié des Cliniques universitaires de Kinshasa en 2016 pour fraude liée à des certificats de décès, le retour du Dr Lokonga dans le circuit hospitalier public interroge. Le silence persistant de l’Ordre des médecins face à ces nouvelles accusations soulève également des préoccupations sur le contrôle et la discipline dans le secteur.   L’enquête met également en lumière un réseau plus large impliquant pharmaciens, agents administratifs et chefs de services, accusés d’alimenter ce marché noir du médicament. Ces pratiques compromettent les politiques de santé publique et aggravent les inégalités dans l’accès aux traitements vitaux. Face à l’indignation croissante, plusieurs plaintes ont été déposées. Une saisine du parquet général de la Gombe est en cours, tandis qu’une pétition citoyenne réclame la mise en place d’une commission parlementaire pour enquêter sur ces pratiques présumées. Dans un pays où le cancer fait déjà des ravages, ce scandale compromet gravement la confiance envers les structures de santé et interpelle les autorités judiciaires et sanitaires.   L’heure est à la vérité, à la justice, et à la défense des droits des patients.     Giscard Havril Mane

Ituri : Un responsable du Fonds Forestier National tué dans une embuscade meurtrière

Le Fonds Forestier National (FFN) est en deuil suite au décès tragique de Kabwiku Menayame Héritier, chef de bureau au recouvrement, survenu dans la soirée du mercredi 30 juillet 2025 à Bunia, en Ituri. Selon un communiqué officiel, M. Kabwiku Menayame, membre d’une délégation du FFN en mission officielle dans la région, a été pris pour cible lors d’une embuscade orchestrée par des individus armés.   L’attaque a coûté la vie à trois personnes et a fait plusieurs blessés, parmi lesquels Jean Paul Ngiti Singoma, chef de bureau à la direction des finances du FFN. Les autres membres de la délégation sont sains et saufs.   La direction du FFN a exprimé ses sincères condoléances à la famille du défunt et à l’ensemble de son personnel. Elle a également assuré que les autorités compétentes ont été saisies afin de faire toute la lumière sur cette tragédie. Le corps de M. Kabwiku Menayame sera rapatrié à Kinshasa.     Elohim Mfinda

RDC – Lutte contre la traite humaine : Félix Tshisekedi salué, les USA et l’OIM réaffirment leur soutien

À l’occasion de la Journée internationale de la lutte contre la traite des êtres humains, la République Démocratique du Congo a réaffirmé son engagement à éradiquer ce fléau, qualifié de “crime contre la dignité humaine”. Une session de travail présidée par Chantal Yelu Mulop, Coordonnatrice du service spécialisé du Chef de l’État, a mis en lumière les progrès réalisés et les défis persistants.   Sous le thème “La traite des êtres humains est un crime organisé – en finir avec l’exploitation”, la rencontre a permis de dresser un bilan positif des actions entreprises depuis l’arrivée au pouvoir du Président Félix Tshisekedi. Mme Mulop a notamment souligné la création d’une agence dédiée à la Présidence en 2019 et l’adoption d’une loi spécifique en 2022. Ces efforts ont permis à la RDC de sortir de la “watch list” américaine des pays insuffisamment engagés dans la lutte contre la traite.   L’ambassadrice des États-Unis en RDC, Lucy Tamlyn, a réaffirmé le soutien de son pays, malgré la complexité de la situation, en particulier dans l’Est du pays. Elle a souligné l’importance du processus de paix en cours pour permettre au gouvernement de rétablir son autorité et de lutter efficacement contre la traite dans cette région. Mme Tamlyn a également insisté sur l’engagement du Président Trump à résoudre le conflit persistant entre la RDC et le Rwanda.   La Cheffe de mission de l’Organisation Internationale des Migrations (OIM), Alexandre Simpson, a salué les avancées significatives obtenues grâce à la Présidence congolaise et à la nouvelle législation. Elle a précisé que l’OIM, en collaboration avec les agences des Nations Unies et le gouvernement congolais, travaille à trouver des solutions durables pour les personnes déplacées, afin de faciliter leur retour dans leurs communautés d’origine.   La journée s’est conclue par une exposition illustrant les différentes formes de traite : travail et mariage forcés, prostitution forcée, recrutement forcé, adoption illégale. Un rappel poignant de l’urgence de poursuivre la lutte contre ce crime qui bafoue les droits fondamentaux de l’être humain.   Le Directeur général du Fonds de lutte contre le crime organisé (FOLLUCO), Moro Mukota Muteba, ainsi que des artistes et influenceurs congolais, étaient également présents, soulignant l’importance d’une mobilisation collective pour éradiquer la traite des êtres humains.   S. Tenplar Ngwadi

RDC: le Fonds forestier national clarifie le cadre légal de la mission parlementaire en cours et dénonce des informations diffamatoires relayées par Afrique Info Magazine

Le Fonds forestier national (FFN) a réagi avec fermeté aux publications du 25 juillet 2025 émanant du média Afrique Info Magazine et reprises par d’autres plateformes. Ces articles, jugés « mensongers et diffamatoires », visaient à ternir l’image d’institutions républicaines telles que l’Assemblée nationale, l’Agence nationale des renseignements (ANR) et le FFN. Les accusations portaient sur de prétendues interférences politiques, nourrissant une confusion volontairement entretenue entre pouvoir public et appartenance partisane.   Le FFN « constate, avec amertume et regret » dans un communiqué publié le 29 juillet2025, que ces médias ont bafoué les règles fondamentales du journalisme, notamment le principe de confrontation des sources. Il précise qu’« il n’existe pas d’interférences ni de confusion dans la gestion quotidienne » de l’établissement. Depuis le 28 janvier 2025, un climat de « paix et de quiétude » règne entre la tutelle, le Conseil d’administration et la direction générale.   Concernant la réunion qualifiée d’extraordinaire par ces médias, le FFN précise qu’il ne s’agissait nullement d’une rencontre secrète mêlant députés du MLC, agent de l’ANR et DG a.i. « Il s’agissait plutôt d’une réunion de prise de contact entre le FFN et une délégation parlementaire », organisée dans le cadre de l’Ordre de Mission collectif n°165/CAB/IPA/NI/2025 du 4 juillet 2025, signé par le président de l’Assemblée nationale. Cette mission était également couverte par l’Avis de Passage n°05/ANI/ECOFIN&CBI/PRIMKG/07/2025 du 12 juillet 2025, assorti des termes de référence validés par l’honorable Masangu Mulongo Jean Claude, chef de mission.   La mission parlementaire, en cours pour 20 jours, porte sur le contrôle de l’exécution de la Loi de finances 2025 ainsi que celle des cinq derniers exercices budgétaires. Elle concerne plusieurs institutions publiques : le FFN, le FONAREDD, le FIPE et l’ACE. La délégation est composée de 14 membres, dont 10 députés nationaux et 4 experts de l’Assemblée nationale. Il est catégoriquement précisé qu’aucun député membre du MLC ne fait partie de cette délégation.   À propos de l’agent de l’ANR cité dans les publications, le FFN explique qu’il est habituel que ce service affecte ses agents dans des institutions publiques. Ceux-ci y participent « pour servir l’État congolais, et non des individus ». Sa présence à ladite réunion était donc institutionnelle, dans un cadre formel.   Le FFN voit dans cette campagne médiatique une tentative de nuire à son image. Il déclare que « l’agitation constatée ces jours révèle la crainte de certains acteurs de voir ce contrôle parlementaire aboutir aux mêmes résultats de mégestion » que ceux contenus dans les rapports de la Cour des comptes et des Commissaires aux comptes couvrant les exercices 2021 à 2024.   Pour finir, le FFN « encourage vivement ce contrôle parlementaire » qu’il considère comme un levier important de transparence. Il appelle les autorités compétentes à se saisir des rapports d’audit disponibles pour « agir et punir l’auteur dudit détournement », afin que justice soit faite dans l’intérêt de la bonne gouvernance.       Elohim Mfinda

Kinshasa : Raid militaire sur la chaîne Antenne A, un réalisateur interpellé, liberté de la presse menacée ?

Le siège de la chaîne de télévision Antenne A, situé à Kinshasa, a été pris d’assaut ce mardi 29 juillet 2025 par un groupe de militaires non identifiés. L’opération a conduit à l’interpellation de Léon Muhemeri, l’un des réalisateurs de la chaîne, tandis que l’accès aux locaux a été totalement bloqué, empêchant journalistes et employés d’exercer leur travail.   Selon un régisseur brièvement détenu puis relâché, les militaires cherchaient à identifier l’origine d’un signal capté sur leur serveur, qu’ils pensaient provenir du siège d’Antenne A. La provenance exacte des militaires reste pour l’instant inconnue.   Cette intrusion perturbe gravement le fonctionnement de la chaîne et suscite des inquiétudes quant à la liberté de la presse en République Démocratique du Congo (RDC). Les journalistes et autres employés, contraints au chômage technique, dénoncent une atteinte au droit à l’information dans un pays qui se proclame “État de droit”. L’incident survient dans un contexte de tensions politiques et sociales, et soulève des questions sur le rôle de l’armée et la protection des médias dans le pays.     Elohim Mfinda

Kinshasa : Embouteillages en vue, fermeture du By-Pass pour bétonnage, itinéraires alternatifs mis en place

La circulation s’annonce difficile à Kinshasa dans les prochaines semaines. L’Exécutif provincial a annoncé la fermeture temporaire de la route By-Pass, à partir de ce mardi 29 juillet 2025, pour des travaux urgents de bétonnage au niveau de l’arrêt Sous-Région. La RN1, axe majeur de la capitale congolaise, sera donc perturbée pendant trois semaines, le temps pour l’Office des Routes de mener à bien ces travaux indispensables.   La fermeture vise à garantir la qualité du bétonnage et la sécurité des usagers ainsi que du personnel mobilisé sur le chantier. Conscientes des perturbations que cette mesure va engendrer, les autorités provinciales ont mis en place un plan de déviation comprenant quatre itinéraires alternatifs :   • Déviation n°1 : Elengesa – Avenue Kasa-Vubu • Déviation n°2 : Université • Déviation n°3 : Boucle Sefu (Lemba Terminus – Lemba Super) • Déviation n°4 : Kiyimbi – Entrée Matete via Marché Matete et sortie Banunu   Afin d’optimiser la fluidité du trafic, des panneaux de signalisation temporaires seront installés, et des agents de régulation, en collaboration avec la Police de la Circulation Routière (PCR), seront déployés aux points stratégiques. Une campagne de communication préalable sera également menée via les canaux habituels pour informer les usagers.   L’Exécutif provincial appelle à la patience et à la compréhension de la population, et invite les conducteurs à respecter scrupuleusement les itinéraires de déviation pour une circulation plus fluide et sécurisée pendant la durée des travaux. Ce chantier s’inscrit dans une démarche d’amélioration des infrastructures routières de la capitale congolaise, essentielles au développement économique et à la mobilité des habitants.     S. Tenplar Ngwadi