L’ACAJ regrette l’annulation du sommet de Luanda : un nouvel obstacle à la paix dans les Grands Lacs

Dans un communiqué de presse parvenu à notre rédaction, l’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ), dirigée par Me Georges Kapiamba, a exprimé son profond regret suite à l’annulation du sommet tripartite de Luanda. Ce sommet, prévu entre le Président de la République Démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, le président rwandais Paul Kagame et le président angolais João Lourenço, devait aboutir à la signature d’un accord crucial pour le rétablissement de la paix dans la région des Grands Lacs, avec un accent particulier sur l’Est de la RDC. Selon un communiqué de la présidence angolaise, l’annulation résulte de divergences persistantes, notamment la demande du Rwanda d’inclure un engagement de la RDC à dialoguer directement avec le mouvement rebelle M23. L’ACAJ souligne que cette annulation constitue un coup dur pour les efforts de paix dans la région, compromettant davantage la perspective d’un retour à la stabilité et du rapatriement des réfugiés et des déplacés internes. « Nous regrettons profondément cette annulation, qui éloigne encore la perspective du retour de la paix », a déclaré Me Georges Kapiamba. Il a ajouté que le retour à la paix et au rapatriement des réfugiés doit être considéré comme une priorité urgente par les dirigeants congolais et rwandais. Me Kapiamba a également insisté sur le fait que les discussions politiques, notamment celles entre Kinshasa et le M23, sont secondaires face à l’ampleur des violations graves des droits de l’homme. Ces violations incluent des meurtres, enlèvements, détentions arbitraires, extorsions, viols massifs et l’enrôlement d’enfants dans des forces combattantes, des actes qui se poursuivent en toute impunité. L’ACAJ a rappelé que plusieurs dirigeants du M23 sont sous sanctions des Nations Unies et des États-Unis pour leur implication dans ces crimes, et s’est étonnée du manque d’action de la Cour Pénale Internationale (CPI) à leur égard. Pendant ce temps, les souffrances des réfugiés et des déplacés internes continuent d’augmenter. Tout en saluant les efforts du facilitateur de l’Union Africaine, le président João Lourenço, pour promouvoir la paix dans la région, l’ACAJ a formulé plusieurs recommandations : 1. Les gouvernements de la RDC et du Rwanda doivent rester engagés de bonne foi dans la recherche d’une paix durable pour la région des Grands Lacs, en particulier pour l’Est de la RDC. 2. Aucune discussion politique ne doit exonérer les hauts responsables politiques ou militaires des crimes graves de leur responsabilité pénale nationale ou internationale. 3. Les Conseils de sécurité des Nations Unies, de l’Union Africaine et de l’Union Européenne doivent analyser minutieusement la situation et envisager d’éventuelles nouvelles sanctions contre les dirigeants qui entravent le processus de paix ou encouragent les violations des droits humains. 4. La Cour Pénale Internationale doit accélérer l’examen des plaintes déposées contre les auteurs de ces violations. L’annulation du sommet de Luanda représente un nouvel obstacle sur le chemin déjà semé d’embûches vers une résolution pacifique des conflits dans la région. L’ACAJ appelle toutes les parties prenantes à redoubler d’efforts pour restaurer la paix et garantir le respect des droits humains en RDC.

Élections à Masimanimba : Un tournant décisif pour débloquer la situation dans la province du Kwilu

Le dimanche 15 décembre 2024 a marqué une journée d’une importance capitale pour les habitants du territoire de Masimanimba, qui avaient été privés de l’opportunité de participer aux élections précédentes de décembre 2023. En raison des nombreuses irrégularités constatées par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), telles que la faible sécurité des équipements et des agents électoraux, la manipulation de certains candidats impliqués dans la fraude, ainsi que la frustration de la population face à ces divers incidents, le scrutin dans la ville de Masimanimba a été annulé. Cette situation a causé une paralysie institutionnelle dans la province du Kwilu, car à ce jour, aucune élection du gouverneur n’a eu lieu et le bureau définitif de l’Assemblée provinciale n’a pas encore été établi, contrairement à d’autres provinces. Cependant, ces récentes élections législatives représentent une opportunité stratégique pour surmonter cette impasse institutionnelle qui persiste dans la province depuis un certain temps. Il convient de noter que la CENI a reconduit les mêmes candidats qui auraient dû participer aux élections annulées de décembre 2023.

Kinshasa: La journaliste MAZETE MPIA Gabrielle arrêtée par des agents en tenue civile

Après la couverture des plusieurs activités de l’opposition qui boycotte le changement de la constitution, la journaliste de congopresse.net MAZETE MPIA Grabrielle a été arrêtée ce 12 décembre 2024 à Kinshasa. Elle a été arrêté par 4 agents en tenues civiles bien armées. Cette information a été confirmée par un témoin ayant requis l’anonymat et qui a contacté notre rédaction après cette arrestation brutale et arbitraire à l’égard d’une consoeur qui ne fait que son travail. En effet, la journaliste de Congopresse a bien avant été agressé par des personnes non identifiées pour avoir accepté l’accréditation afin de couvrir les activités les manifestations de l’opposition. C’est ce rapprochement qui lui pose problème pendant l’exercice de sa profession. Le président de la République Démocratique du Congo avait avancé devant le Parlement, mercredi 11 décembre, l’idée d’une « réforme constitutionnelle », l’opposition dénonçant depuis des semaines une manœuvre du chef de l’Etat pour tenter de rester au pouvoir. Félix Tshisekedi a été réélu en décembre 2023 pour un second et dernier mandat avec plus de 73 % des voix. La Constitution prévoit que le président est élu pour un mandat de cinq ans renouvelable une fois. Cet article dit « verrouillé » ne peut faire l’objet d’aucune modification. L’opposition parle du « Coup d’Etat constitutionnel » Depuis plusieurs semaines, le chef d’Etat fait avancer cette idée, haranguant des foules de milliers de soutiens lors de visites dans plusieurs villes du pays. « Personne ne va changer ma position sur la révision ou le changement de la Constitution », a-t-il notamment lancé le mois dernier à Lubumbashi (Sud-Est) à destination d’une opposition qui dénonce un « coup d’Etat constitutionnel » et accuse Tshisekedi de vouloir briguer un troisième mandat. Les principaux opposants ont promis des « manifestations citoyennes à travers tout le pays »

Kinshasa : Un protocole d’accord signé avec une société turque pour la mise en place d’un métrobus

Le gouverneur de la ville province de Kinshasa, Daniel Bumba, a signé ce samedi 15 décembre à Istanbul un protocole d’accord avec la société turque Albayrak pour la construction d’une ligne de métrobus à Kinshasa. Ce projet vise à améliorer la mobilité urbaine et à réduire les embouteillages chroniques qui paralysent la capitale congolaise. Selon le gouverneur de la ville province de Kinshasa, le métrobus aura une capacité de plus de 24 000 passagers par heure, desservant 27 stations sur un trajet d’environ 27 kilomètres, avec un temps de parcours estimé à 65 minutes. Deux axes principaux sont prévus : Kintambo – Matete – Aéroport international de Ndjili et Gare Centrale – Matete – Ndjili. La société Albayrak, forte de son expérience dans les domaines de la construction, des transports publics, de la gestion des déchets et de l’immobilier, s’engage à mener à bien ce projet en collaboration avec la mairie de Kinshasa. Le gouverneur Daniel Bumba a déclaré avoir été impressionné par les méthodes de travail d’Albayrak lors d’une visite des installations de la société avant la signature du protocole d’accord. Ce projet représente un investissement majeur pour améliorer l’infrastructure de transport de Kinshasa et améliorer le quotidien des Kinois.

RDC : Cyberattaques massives sur la CENI, les résultats de Masi-Manimba et Yakoma attendus sous peu

Alors que la République Démocratique du Congo clôture les élections législatives dans les circonscriptions de Masi-Manimba et Yakoma, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a révélé avoir été la cible d’une vague de cyberattaques sans précédent. Malgré ces tentatives de piratage, le président de la CENI, Denis Kadima, a assuré que les résultats seront publiés dans les prochaines heures depuis le centre électoral Bosolo. « En l’espace de 24 heures, nous avons enregistré 1 303 cyberattaques, principalement en provenance des États-Unis, de Hong Kong et de la France », a déclaré Denis Kadima lors d’un point de presse. Il a toutefois tenu à rassurer : « Nos systèmes ont résisté et nos données sont restées sécurisées. Nous redoublons de vigilance face à ces menaces ». Sur le terrain, le déroulement des opérations de vote a été contrasté. À Yakoma, dans le nord du pays, 320 bureaux de vote sur les 350 prévus (soit 93 %) étaient opérationnels à 11 heures. À Masi-Manimba, ce chiffre atteignait 563 sur 768 (73 %), bien que des confusions initiales aient été signalées concernant le nombre exact de bureaux prévus. Malgré ces aléas, le climat est resté globalement calme. À l’école primaire Yandangu, l’un des centres de vote de Yakoma, quatre des six bureaux étaient fonctionnels dès 6h30. Si les électeurs saluent le bon fonctionnement des machines, certains ont déploré des lenteurs liées à la vérification des noms sur les listes électorales. « Tout s’est bien passé, mais beaucoup ont eu du mal à retrouver leur nom, tant sur les listes affichées qu’à l’intérieur des bureaux », a confié un votant. La CENI a promis une publication rapide des résultats par bureau, une étape cruciale pour valider le scrutin. Par ailleurs, l’intensité des cyberattaques rappelle les défis technologiques majeurs auxquels l’institution doit faire face. Plus que jamais, la sécurisation des données électorales s’impose comme un enjeu stratégique dans ce processus. Les regards sont désormais tournés vers le centre électoral Bosolo, où le dévoilement des résultats est attendu dans un climat mêlant impatience et vigilance.

Société : L’ONG Tia Mayele célèbre Noël avec les orphelins de Bumbu

L’ONG Tia Mayele, en collaboration avec d’autres structures, célèbrera Noël avec les enfants de l’orphelinat Muana ya ba Mamans situé dans la commune de Bumbu. Cet événement, qui coïncide avec la célébration de la naissance de Jésus-Christ, aura lieu le mercredi 25 décembre 2024. Il vise à apporter joie et réconfort à des enfants vivant dans des conditions difficiles. D’après Edo Yasala, coordonnateur de l’ONG Tia Mayele et organisateur principal, cette initiative s’inscrit dans un profond engagement humanitaire envers ces enfants marginalisés. « Noël est une fête de partage. Depuis mon enfance à l’école du dimanche, on m’a appris que Noël est une grande célébration marquant la venue du Seigneur de l’univers dans le monde. C’est dans cet esprit que nous avons décidé de tourner notre attention vers ces enfants en situation précaire. Venir en aide à ceux qui sont dans le besoin est, pour moi, l’une des raisons d’exister sur cette terre. Ces enfants manquent de vêtements, de jouets, de lits convenables, ainsi que de soutien financier et matériel pour bénéficier d’une éducation appropriée qui pourrait faire d’eux des hommes et femmes de renom demain », souligne Edo Yasala. Le choix de l’orphelinat Muana ya ba Mamans dans la commune de Bumbu est stratégique. Il marque le point de départ d’une campagne intitulée Sepelisa Motema ya Orphelins (Apaiser le cœur des orphelins). « L’objectif est d’étendre cette initiative à travers toute la capitale, voire plus tard à l’échelle nationale. Mais il fallait bien commencer quelque part, et nous avons choisi de démarrer à Bumbu le 25 décembre », précise-t-il. Au terme de l’interview, Edo Yasala a lancé un appel à un soutien moral, matériel et financier de la part de particuliers et de structures, tout en rappelant que cette solidarité est également un acte de foi. « Cet événement vise à répandre l’amour. Nous invitons toutes les personnes touchées par cette cause à prendre contact via le média CongoPresse.net ou en appelant le +243 822 900 140. En contribuant à la réussite de cette initiative, Dieu ne manquera pas de vous bénir », a-t-il déclaré. Cette initiative louable de Tia Mayele et de ses partenaires renforce les valeurs de solidarité humaine et apporte un soutien concret aux personnes en situation de détresse.

RDC : L’opposition menace Félix Tshisekedi de le remplacer s’il réforme la Constitution

La plateforme d’opposition « Sursaut National » a organisé un meeting ce samedi 14 décembre au terrain municipal de Masina, à Kinshasa, sous le thème « Meeting des vérités ». Les interventions ont notamment dénoncé le bilan du président Félix Tshisekedi et son projet de révision constitutionnelle. Devant une foule nombreuse, Ados Ndombasi, l’un des leaders de la coalition, a vivement critiqué la gestion gouvernementale, pointant du doigt l’incompétence du régime et son incapacité à résoudre des problèmes importants comme les embouteillages, la pénurie de biens de première nécessité (huile de palme, pain) et l’accès à l’électricité. Il a également accusé le chef de l’État de faire illusion sur l’état réel du pays. « Si Tshisekedi essaie de toucher la Constitution en 2025, on va le remplacer », a-t-il déclaré, suscitant l’approbation de l’assistance. Ndombasi a appelé à la défense de la Constitution, invoquant notamment l’article 220 comme garant contre la prolongation de la médiocrité. « Sursaut National », qui regroupe plusieurs acteurs et présidents de partis politiques, dont Delly Sesanga et Alain Bolondjwa, mène activement campagne contre le projet de révision constitutionnelle soutenu par le pouvoir. Ce projet, qualifié par le président Tshisekedi lui-même de « Constitution des étrangers », fait actuellement l’objet d’une campagne de sensibilisation menée par l’Union sacrée, la coalition présidentielle. Rappelons que le chef de l’État avait déclaré à Lubumbashi en novembre dernier : « Personne ne peut me barrer la route pour changer cette Constitution ». La tension politique monte donc en RDC à l’approche de 2025.

Élections à Masimanimba et à Yakoma : Un déploiement massif des forces de sécurité pour haute surveillance du scrutin

À la veille des élections législatives dans les circonscriptions de Masimanimba et Yakoma (dimanche 15 décembre 2024), le gouvernement congolais a déployé des unités spéciales pour garantir la sécurité du scrutin. Des groupes d’intervention rapide, notamment des éléments des unités mobiles et de la Légion nationale d’intervention, ont été déployés depuis Kinshasa, Kikwit, Kenge, Bandundu et les régions environnantes. La commissaire divisionnaire adjointe de la police du Kwilu, la Générale Angèle Yangogba, présente sur place, a tenu à rassurer la population de Masimanimba : « Le président de la République a ordonné notre présence ici. Nous sommes là pour assurer votre sécurité et celle de vos biens, de votre domicile aux centres de vote. Personne ne pourra vous intimider, nous veillerons à cela » a-t-elle déclaré lors d’une parade policière. Parallèlement, la CENI entend publier les premiers résultats dès la soirée du dimanche 15 décembre 2024, avec des résultats officiels attendus au plus tard le mardi 17 décembre. Ce calendrier ambitieux s’appuie sur la récente inauguration du centre de compilation Bosolo à Kinshasa, qui permettra une diffusion accélérée des résultats de divers scrutins.

Élections à Masimanimba et à Yakoma : La CENI sévit contre les usurpateurs d’accréditation lors des législatives

La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a mis en garde, ce samedi 14 décembre 2024, contre toute tentative d’intrusion frauduleuse dans les bureaux de vote et de dépouillement lors des élections législatives nationales et provinciales en cours à Masi-Manimba et Yakoma. Dans un communiqué, la CENI prévient qu’aucune personne non accréditée ne sera autorisée à accéder aux sites de vote, et que l’utilisation de fausses accréditations sera sévèrement sanctionnée. Les auteurs de telles infractions seront déférés aux instances compétentes, conformément à la législation en vigueur. La centrale électorale rappelle que seuls les témoins, observateurs et journalistes dûment accrédités en 2024 pourront accéder aux bureaux de vote. Elle précise également cette restriction aux candidats indépendants, partis politiques, regroupements politiques et organisations de la société civile. Par ailleurs, la CENI salue le comportement citoyen des candidats durant la campagne électorale et appelle les électeurs de Masi-Manimba et Yakoma à participer au scrutin dans le calme et la sérénité, pour le meilleur intérêt de la République démocratique du Congo.

Lokumu Awards 2023 : Fally Ipupa, Héritier Watanabe et Moïse Mbiye trônent sur la 5e édition !

La 5e édition des Prix Lokumu Awards, tenue le jeudi 12 décembre à Kinshasa, a couronné les meilleurs talents de la scène culturelle congolaise. Une soirée riche en émotions, surprises, et quelques polémiques, baptisée “Soirée des Arts”, a mis à l’honneur le travail acharné des artistes récompensés par le vote du public et des prix spéciaux honorant des carrières exceptionnelles. Les lauréats des catégories principales: • Concert Gospel de l’année: Moïse Mbiye (“Concert du peuple”) • Chanson Rumba de l’année: Héritier Watanabe (“La République”) • Hit de l’année: Fally Ipupa et René Soso Pembe (“207”) • Album de l’année: Héritier Watanabe (“Chemin de la gloire”) • Concert de l’année: Fally Ipupa (“Paris Défense Arena”) • Évènement de l’année: Makutano Prix Spéciaux : une reconnaissance pluridisciplinaire Cette édition a également distingué des personnalités et organisations pour leur contribution significative à la culture congolaise : • Meilleur Producteur Gospel: Label Maajabu • Prix Spécial Cinéma: Éric Kasongo Lokumu • Prix Lokumu Découverte: David Lucas Kayeye • Prix Spécial Médias: Patrick Pakons • Prix Spécial Dévotion: Eden Mbenga • Prix Spécial Légendes Urbaines: Eric Nice, Lexxus Légal, Marline Kankonde, Patricia Baswa, Tonton Jacko, Jerry Bwatsha, Franck Boseki, Marshall Dixon, Shado • Prix Spécial Impact: Pygma d’Ethel Ngombe • Prix des Légendes du Sport: Martin Bakole • Prix Spéciaux Humanitaires: Congo Food, Faustin Ika, Liliane Temuni • Prix Spécial Étoile de la Musique Urbaine: Solina • Prix Lokumu du Pool Malebo: (Lauréat non précisé dans le texte source) • Prix Spécial Découverte Média: Magalie Do Ekila (présentatrice Six Tv) • Prix Lokumu de l’Immortel: Maestro Armand Diangenda (Orchestre Symphonique Kimbanguiste) • Prix Spéciaux Magazines: Optimum Magazine, Mbote Magazine Autres récompenses: • Journaliste Culturel de l’année: Joe Bangato • Maître de Cérémonie de l’année: Naomie Dangbele • Manager d’Artiste de l’année: Christian Lepira • Meilleur Média: Educ TV • Spectacle Humoristique de l’année: Benji 4 (“Encore”) • Humoriste de l’année: Herman Amisi • Meilleur Créateur de Contenus: Malkia • Prix de la Littérature: Didier Mumenga (“La paix toute de suite. Comment et pourquoi”) • Meilleur Régisseur Son: Grâce Mulumba • Prix Théâtre: Pierrot Ndombasi (“Chez nous”) • Meilleur Régisseur Événementiel: Ariel Bemba • Meilleure Organisatrice Événement: Laura Bare • Prix Photographie: Nathanaël Milambo Cette 5e édition des Lokumu Awards confirme l’essor de la scène culturelle congolaise et la vitalité de ses talents.