L’artiste musicien Ferré Gola, accompagné de son orchestre Jet 7, se produira ce samedi 21 décembre 2024 à l’occasion de l’ouverture de la 46ᵉ édition de la Foire Internationale de Kinshasa (FIKIN). Cette nouvelle édition, qui marque le retour de cet événement après 11 ans d’interruption, est très attendue par les habitants de la capitale congolaise. Prévue du 21 décembre 2024 au 20 janvier 2025, elle se déroulera sous le thème : « Foire de la promotion des échanges commerciaux pour la diversification de l’économie nationale ». Pour donner un souffle nouveau à cet événement et raviver la bonne ambiance d’antan, Ferré Gola, affectueusement surnommé “Le Padre”, a été choisi. Il fera vibrer les différentes communautés venues des quatre coins du monde avec ses tubes emblématiques tels que Diki Diki, Litaka, Kamasutra, Court Circuit, et Bizorbi, pour ne citer que ceux-là. Sauf changement de dernière minute, l’ouverture des portes est prévue à 14h00. Le droit d’entrée est fixé à 5 000 FC, et les billets sont disponibles aux différents points de vente, notamment aux premières et deuxièmes portes de la FIKIN ainsi qu’au Rond-point Terminus.
Category: societé
Plainte contre Apple : La justice congolaise accuse l’entreprise américaine de financer la guerre en RDC avec le soutien des Rwandais
Le gouvernement congolais a confirmé, ce mardi, le dépôt de deux plaintes contre Apple en France et en Belgique pour l’exploitation illicite de minerais en République Démocratique du Congo. Selon les autorités congolaises, Apple utiliserait ces minerais pour la production de ses appareils électroniques. Dans un communiqué publié ce mercredi 18 décembre 2024, le ministère congolais de la Justice a validé ces deux plaintes. Dans le même document, la justice congolaise a annoncé son intention de mettre fin à l’exploitation de cette industrie. Le gouvernement accuse Apple de financer les conflits armés dans l’Est de la RDC pour garantir l’approvisionnement en matières premières essentielles à ses produits, tout en affirmant que cette exploitation serait orchestrée avec la complicité des autorités rwandaises. « La RDC attend de la justice saisie qu’elle agisse en toute responsabilité pour mettre un terme à cette industrie qui alimente la guerre. Nous exigeons justice pour les victimes des tueries et des pillages perpétrés dans l’Est du pays par des groupes armés terroristes et leurs commanditaires rwandais », peut-on lire dans cette note. Cette démarche judiciaire découle de plusieurs mois d’efforts. La RDC avait dans un premier temps initié des discussions avec Apple, l’entreprise multinationale américaine connue pour la création et la commercialisation de produits électroniques, d’ordinateurs personnels et de logiciels. Lors d’un briefing tenu le mardi 17 décembre 2024, le ministre congolais de la Communication, Patrick Muyaya, a confirmé officiellement les plaintes contre Apple. Apple, géant de la technologie, est notamment connu pour son produit phare, l’iPhone, une gamme de smartphones fonctionnant sous le système d’exploitation iOS, également développé par la marque. Steve Jobs avait dévoilé le premier modèle, l’iPhone 2G, le 9 janvier 2007. Chaque iPhone nécessite environ 31,1 grammes d’aluminium, 19,9 grammes de carbone, 18,7 grammes d’oxygène et 18,6 grammes de fer pour sa fabrication, en plus de plusieurs autres éléments. Parmi ces matériaux essentiels, on retrouve le cobalt, un minerai extrait en grande partie du sous-sol congolais. L’État congolais affirme avoir trouvé des preuves solides démontrant que des minerais extraits illégalement en RDC sont utilisés dans la fabrication des produits Apple, renforçant ainsi les conflits armés et les souffrances des populations locales.
Élections à Masi-Manimba et Yakoma : La CENI dévoile la liste provisoire des élus
La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a publié ce mercredi 18 décembre, la liste provisoire des candidats élus députés nationaux et provinciaux dans les circonscriptions de Yakoma (Nord-Ubangi) et de Masi-Manimba (Kwilu). Voici les listes des élus (avec photos) : La CENI, présidée par Denis Kadima, a attiré l’attention après l’organisation des élections législatives, qui avaient été annulées en décembre dernier. « Les candidats ayant obtenu des résultats significatifs lors des élections annulées n’ont même pas atteint la moitié de leurs scores lors de la reprise des scrutins du dimanche 15 décembre 2024 », a déclaré Denis Kadima, président de la CENI. Il a également souligné que l’annulation des votes dans ces régions ne devait pas être perçue comme « une fatalité ». Ces nouvelles listes, bien que provisoires, apportent un certain soulagement aux candidats ayant franchi cette étape. Cependant, tous les regards se tournent désormais vers la Cour constitutionnelle. Cette dernière sera chargée d’examiner, de valider et de publier les listes définitives, un processus qui pourrait encore remodeler le paysage politique local.
RDC – Kisangani : Jean-Pierre Lihau inaugure le nouveau bâtiment administratif de la CNSSAP
Le Vice-Premier Ministre, ministre de la Fonction publique, de la Modernisation de l’administration et de l’Innovation du service public, Jean-Pierre Lihau, a inauguré, ce mardi 17 décembre 2024, le nouveau bâtiment de l’agence provinciale de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale des Agents Publics (CNSSAP) à Kisangani, dans la province de la Tshopo. Lors de son discours, le numéro un de la Fonction publique en République Démocratique du Congo a d’abord rendu hommage au Président de la République, Félix Tshisekedi. « Sans qui rien de tout ce qui se fait de mieux dans le secteur de la sécurité sociale ne serait possible », a-t-il affirmé avant de procéder à la coupure du ruban symbolique. Ce nouveau bâtiment est situé au cœur du centre-ville, dans la commune de Makiso. De son côté, Junior Mata, Directeur général de la CNSSAP, a salué cette réalisation, qu’il a qualifiée de fruit de l’engagement ferme du Chef de l’État à offrir de meilleures conditions de travail aux fonctionnaires de l’État. Cet événement marque une étape importante dans le processus de modernisation des infrastructures administratives en RDC, en faveur des agents publics.
RDC : Lancement d’Air Congo avec deux avions, Jean-Pierre Bemba prévoit une flotte de 10 appareils d’ici début 2026
La cérémonie inaugurale de la nouvelle compagnie aérienne « Air Congo » a eu lieu ce mardi 17 décembre, à l’aéroport international de Kinshasa. L’événement a rassemblé le Président de la République, Félix Tshisekedi, des membres du gouvernement central et provincial, ainsi que des ambassadeurs et chefs de missions diplomatiques, sans oublier les représentants d’Air Congo et d’Ethiopian Airlines. Cette nouvelle société aérienne est le fruit d’un partenariat stratégique entre la République Démocratique du Congo et Ethiopian Airlines. Elle débute ses opérations avec deux avions, dont l’un a effectué le vol inaugural reliant Kinshasa à Goma, transportant plusieurs passagers. Pour le moment, ces deux avions desserviront sept villes à l’intérieur du pays, en attendant l’arrivée progressive d’autres appareils, comme l’a souligné le ministre des Transports, Jean-Pierre Bemba. « À court terme, Air Congo a déjà reçu deux Boeing 737-800. Dans moins de six mois, la compagnie accueillera deux autres appareils de ce modèle. Au début de la deuxième année d’opération, Air Congo prévoit d’ajouter deux autres Boeing 737-800 ainsi qu’un Boeing 787 en leasing sec, portant ainsi sa flotte à un total de dix avions. Ces ajouts permettront d’élargir notre réseau de destinations et d’améliorer l’expérience de nos passagers, en reliant Kinshasa à diverses destinations tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays », a déclaré Jean-Pierre Bemba. Ce partenariat avec Ethiopian Airlines, qui détient 9 % du capital selon les autorités congolaises, marque un tournant pour l’aviation en RDC. Le lancement d’Air Congo n’exclut pas la possibilité d’une renaissance de la compagnie “Congo Airways”, qui reste inactive depuis plusieurs mois. Le ministre des Transports a rappelé que l’accord entre la RDC et Ethiopian Airlines a été conclu en 2022, mais que sa mise en œuvre avait été entravée par diverses turbulences. Aujourd’hui, il est temps pour Air Congo de faire preuve de rigueur dans sa gestion et son organisation afin d’éviter le sort de Congo Airways, dont l’État congolais n’a toujours pas annoncé la réactivation.
Kinshasa : Le 1er Forum national sur l’évaluation externe de l’administration électorale met l’accent sur le genre et l’inclusion
Le 2e Vice-Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Didi Manara Linga, a officiellement ouvert lundi 16 décembre 2024, le 1er Forum national sur l’évaluation externe de l’administration électorale, axé sur la dimension genre et inclusion. Cet événement s’est tenu à l’hôtel Rotana, en partenariat avec la Fondation Internationale pour les Systèmes Électoraux (IFES), et a été organisé au nom du Président de la CENI, Denis Kadima. Dans son discours d’ouverture, Didi Manara a souligné l’importance de cette rencontre en tant qu’espace de réflexion et d’évaluation des progrès réalisés par la CENI dans la promotion de l’égalité des genres et de l’inclusion au cours des différents cycles électoraux. « Ce forum a pour but d’évaluer les avancées réalisées par la CENI dans la promotion des aspects liés à la dimension genre et inclusion, du premier à l’actuel cycle électoral », a-t-il déclaré. Il a également mis en lumière la nécessité d’identifier les forces, les faiblesses et les défis à relever, afin de formuler des recommandations visant à améliorer la future loi électorale. Le 2e Vice-Président a également abordé les récentes annulations des résultats des élections dans les circonscriptions de Masi-Manimba et Yakoma, rappelant que ces décisions étaient dues à des irrégularités et des fraudes massives constatées lors des élections législatives nationales et provinciales du 20 décembre 2023. « Le dimanche 15 décembre 2024, ces élections ont été reprises et la proclamation des résultats interviendra incessamment », a-t-il précisé. Didi Manara a profité de l’occasion pour exprimer sa gratitude envers IFES, un partenaire traditionnel de la CENI, pour son soutien indéfectible dans l’amélioration de l’adhésion des catégories les plus vulnérables au processus électoral en cours. Ce forum s’inscrit dans une démarche stratégique visant à renforcer la participation des femmes dans la gestion du domaine public et à garantir que toutes les voix soient entendues dans le processus électoral. Il représente une étape cruciale pour la CENI dans sa quête d’une administration électorale plus inclusive et équitable. L’événement a rassemblé divers acteurs du secteur électoral, des organisations de la société civile, ainsi que des représentants de groupes féminins, tous unis par un objectif commun : faire avancer l’inclusion et l’égalité des genres dans le paysage électoral congolais.
RDC : Premières tendances des résultats des députés à Masi-Manimba et Yakoma dans quelques instants
La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a entamé la publication des premières tendances des résultats des élections des députés nationaux et provinciaux, provisoirement élus dans les circonscriptions électorales de Masi-Manimba et Yakoma. Au lendemain de la clôture des opérations de vote, la CENI, en collaboration avec le Centre Électoral Bosolo, assure un suivi méticuleux des opérations de compilation et de publication des résultats bureau de vote par bureau de vote. Cette démarche vise à permettre aux différents candidats de connaître en temps réel les scores obtenus avant la proclamation des résultats définitifs. Dans une ambiance marquée par une tension palpable et une impatience citoyenne, le rapporteur de la CENI, Patricia Nseya, a apporté des éclaircissements sur les étapes clés du processus post-scrutin. « À l’issue des opérations de dépouillement, l’assemblée plénière, par l’entremise du Centre National de Traitement, est en train de recevoir les résultats des différents bureaux de vote et de dépouillement qu’elle s’apprête à vous présenter dans les minutes qui suivent. Elle va procéder au calcul du nombre total des suffrages valablement exprimés et déterminer, pour chaque liste et candidat, le nombre total de voix obtenues au niveau de la circonscription. L’attribution des sièges dans les deux circonscriptions électorales se fait suivant le mode de la proportionnelle des listes ouvertes à une seule voix préférentielle, avec application du plus fort reste », a-t-elle souligné. Les électeurs de Yakoma et Masi-Manimba suivent de près l’évolution des résultats. À ce jour, le taux de traitement pour la circonscription électorale de Yakoma est de 72,39 %, tandis que pour Masi-Manimba, il atteint 77,99 %. Ces chiffres témoignent d’une dynamique électorale engageante, à la fois pour les candidats et les citoyens qui aspirent à une représentation démocratique efficace au sein de leurs institutions.
RDC – Culture : Les acteurs culturels saluent la construction du Centre Culturel et Artistique pour les Pays d’Afrique Centrale (Interview)
Depuis le samedi 14 décembre 2024, Kinshasa abrite un nouvel édifice emblématique : le Centre Culturel et Artistique pour les Pays d’Afrique Centrale (CCAPAC). Situé face au Palais du Peuple, ce joyau architectural dédié à la culture africaine a été inauguré par le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. La construction de ce centre culturel marque une avancée majeure pour les artistes et opérateurs culturels congolais, qui disposent enfin d’un espace moderne et adapté pour valoriser leurs talents, promouvoir leurs œuvres et propulser la culture africaine sur la scène internationale. « Le CCAPAC est une vitrine de nos talents, mais aussi de notre capacité à initier des projets d’envergure qui inspirent le monde », a confié Malafi Niamba, artiste pluridisciplinaire et Directeur artistique de la Maison Culturelle des Mwindeurs, dans une interview exclusive accordée à CongoPresse.net. Dans cet entretien à bâtons rompus avec notre rédaction, il revient sur l’impact de cette infrastructure pour le secteur culturel congolais et exprime ses attentes pour l’avenir. CP : Comment percevez-vous l’inauguration du Centre Culturel et Artistique pour les Pays d’Afrique Centrale (CCAPAC) ? MN : L’inauguration du CCAPAC est un événement historique. C’est bien plus qu’une infrastructure ; c’est un symbole de renaissance culturelle pour l’Afrique centrale et, plus largement, pour le continent. Ce centre représente une volonté affirmée de valoriser nos identités multiples et de fédérer nos énergies créatives. CP : Selon vous, qu’est-ce que cette infrastructure représente pour les artistes et opérateurs culturels congolais ? MN : Le CCAPAC est une véritable bouffée d’air frais. Il représente un lieu où les artistes congolais peuvent s’exprimer librement, expérimenter et collaborer dans un cadre professionnel. C’est aussi un espace pour structurer le secteur culturel et attirer l’attention des mécènes et décideurs. CP : Quelle image le CCAPAC peut-il véhiculer de la RDC sur la scène culturelle internationale ? MN : Il peut refléter une RDC riche de son patrimoine, audacieuse dans sa créativité et résolument tournée vers l’avenir. Le CCAPAC est une vitrine de nos talents, mais aussi de notre capacité à initier des projets d’envergure qui inspirent le monde. CP : Pensez-vous que le CCAPAC répond aux besoins actuels des artistes congolais ? Si oui, lesquels ? MN : Oui, dans une certaine mesure. Il répond au besoin crucial d’espaces de création, de formation et de diffusion. Cependant, il faudra s’assurer que ces services soient accessibles à tous les artistes, y compris ceux en dehors des grandes villes. CP : Comment voyez-vous son rôle dans la formation et la promotion des talents locaux ? MN : Le CCAPAC, à côté du nouveau bâtiment de l’Institut National des Arts et du Centre d’accueil qui devrait être le home des étudiants, doit devenir un incubateur de talents. Par le biais d’ateliers, de résidences et d’expositions, il peut révéler des artistes qui, autrement, resteraient dans l’ombre. Il a également un rôle clé à jouer dans la professionnalisation des métiers artistiques. CP : Quels types d’opportunités (emplois, collaborations, projets) espérez-vous que ce centre offre au secteur culturel ? MN : J’espère que le CCAPAC ouvrira des portes à des collaborations transfrontalières, tout en créant des emplois locaux dans la gestion culturelle, l’enseignement artistique et l’événementiel. Ce centre pourrait aussi favoriser des coproductions internationales et des échanges enrichissants. CP : Le CCAPAC est présenté comme un espace de dialogue entre les cultures du Congo, de l’Afrique centrale et d’ailleurs. Comment ce dialogue pourrait-il enrichir les artistes locaux ? MN : Un tel dialogue est une source d’inspiration inépuisable. Il expose les artistes locaux à d’autres techniques, styles et perspectives. Cela peut aussi encourager des hybridations artistiques qui reflètent notre époque tout en restant ancrées dans nos traditions. CP : À votre avis, en quoi ce centre peut-il renforcer le panafricanisme et les échanges culturels avec d’autres pays africains ? MN : Le CCAPAC peut devenir un carrefour pour les idées panafricaines. En organisant des événements qui rassemblent des créateurs de tout le continent, il peut contribuer à une meilleure compréhension mutuelle et renforcer un sentiment d’unité africaine par le biais de l’art. Il peut même se réapproprier le projet d’aide à la mobilité de l’espace culturel Yaro : La Route de l’Artiste en Afrique Centrale (RAAC), avec les autorisations des initiateurs, bien sûr. CP : Voyez-vous des opportunités de collaboration entre les artistes congolais et ceux des pays d’Afrique centrale grâce au CCAPAC ? MN : Absolument. Les artistes congolais ont beaucoup à gagner en collaborant avec leurs homologues de la région. Ces collaborations pourraient déboucher sur des projets communs, comme des tournées régionales ou des expositions itinérantes. CP : Selon vous, quels défis le CCAPAC pourrait-il rencontrer dans son fonctionnement quotidien (gestion, accessibilité, financement des activités, etc.) ? MN : Les défis pourraient inclure un manque de financement durable, une gestion parfois bureaucratique, ou encore des difficultés à inclure les artistes des régions éloignées. Une vision claire et des partenariats solides seront essentiels pour surmonter ces obstacles. CP : Quelles actions devraient être entreprises pour maximiser son utilité pour les artistes et les jeunes talents ? MN : Le CCAPAC devrait organiser des événements réguliers pour les jeunes artistes, établir des bourses et multiplier les résidences artistiques. Il faut aussi investir dans des campagnes de sensibilisation pour informer les artistes des opportunités offertes. CP : Comment le gouvernement pourrait-il accompagner davantage le développement du secteur culturel après cette inauguration ? MN : Le gouvernement pourrait allouer un budget conséquent à la culture, adopter des lois favorisant les industries créatives et encourager le mécénat. Des politiques décentralisées permettraient également d’atteindre les artistes en dehors des grandes villes. CP : Comment imaginez-vous l’évolution du CCAPAC dans les 5 à 10 prochaines années ? MN : Je le vois comme un acteur incontournable du paysage culturel africain, reconnu pour ses projets innovants et son impact régional. J’espère qu’il deviendra un modèle de gestion culturelle efficace et un point de rencontre pour les artistes du monde entier. CP : Quelles activités ou événements souhaiteriez-vous voir organisés dans ce
RDC : Judith Suminwa plébiscitée 77e femme la plus puissante au monde par Forbes
La Première ministre de la République Démocratique du Congo, Judith Suminwa Tuluka, vient d’être classée 77e femme la plus puissante au monde par le célèbre magazine Forbes. « Être nommée 77e femme la plus puissante au monde par Forbes dépasse la reconnaissance personnelle, c’est un symbole d’espoir pour chaque jeune fille et femme congolaise », a exprimé Judith Suminwa sur son compte X après cette distinction. Elle a ajouté : « Dans un contexte où tant d’obstacles se dressent sur notre chemin, cette nomination prouve que nous sommes capables d’excellence et de leadership. Continuons à œuvrer pour un avenir où chaque femme en RDC et ailleurs pourra réaliser son plein potentiel ». Cinq mois seulement après avoir pris la tête du gouvernement, Judith Suminwa Tuluka voit ainsi ses efforts reconnus. Malgré les nombreux défis auxquels le pays de Lumumba fait face, cette récompense souligne son engagement à relever des obstacles immenses mais surmontables. Il est important de rappeler que le magazine Forbes est mondialement reconnu, notamment pour ses classements des personnalités publiques les plus influentes, actives dans divers domaines de la vie humaine.
Page noire : la dépouille mortelle d’Autsai Asenga est arrivée à Bunia après une étape à Kisangani
Décédé le 22 novembre dernier à Kinshasa, la dépouille mortelle de l’ancien gouverneur de la Grande Province Orientale, Autsai Asenga Médard, est arrivée à Bunia tard dans la soirée du lundi 16 décembre. À son arrivée, le corps de ce grand homme politique de l’espace Grande Orientale a été accueilli à l’aéroport national de Murongo par de nombreuses personnalités politiques de l’Ituri, notamment des députés, des sénateurs et plusieurs autorités politico-administratives venues lui rendre un dernier hommage. Le cortège funèbre transportant celui que l’on surnommait autrefois le Baobab s’est ensuite dirigé vers le stade AMANI de Bunia, lieu aménagé pour une veillée mortuaire avant son rapatriement prévu ce mardi 17 décembre à Aru, son territoire d’origine, où il sera inhumé. Depuis l’arrivée de la dépouille mortelle à Bunia, en passant par Kisangani (chef-lieu de la Tshopo), plusieurs figures politiques de l’Ituri ont exprimé leur gratitude envers le feu Autsai Asenga pour l’encadrement politique dont ils ont bénéficié et ont partagé leurs souvenirs avec le défunt. C’est notamment le cas du professeur Dudanga Kavarios, député provincial élu de la circonscription de Bunia, qui a décrit Autsai comme un rassembleur ayant encadré de nombreuses personnalités dans le domaine politique. « Autsai est un baobab. Il ne s’est pas contenté de s’occuper des ressortissants d’Aru, il a également encadré des personnes issues de différents territoires de l’Ituri et des autres provinces de la Grande Orientale », a-t-il déclaré. Dans le même esprit, Dudanga Kavarios a évoqué les leçons reçues de cet ancien sénateur de l’Ituri, appelant les disciples d’Autsai à mettre en pratique les précieux conseils laissés par cette figure emblématique de la politique en RDC. « C’est un baobab qui nous a quittés. Je pense que ce qui compte, c’est de retenir les leçons qu’il nous a laissées. Il disait toujours, et je ne l’ai jamais oublié : la bonne politique consiste à conserver son pouvoir et à rendre service aux autres », a-t-il ajouté. Autsai Asenga Médard, décédé à Kinshasa le 22 septembre dernier à l’âge de 82 ans, a exercé pendant plusieurs années les fonctions de gouverneur de la Grande Province Orientale avant son démembrement, et a été élu à plusieurs reprises sénateur.