Après près d’un an de coupure en raison des affrontements entre les rebelles du M23 et les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), la circulation reprend lentement sur l’axe stratégique Butembo-Goma. Ce tronçon, essentiel pour le ravitaillement de plusieurs localités du Nord-Kivu, traverse des territoires sensibles tels que Rutshuru et Lubero, où le contrôle est partagé entre forces loyalistes et rebelles. Bien qu’aucune déclaration officielle n’ait autorisé cette reprise, quelques véhicules de transport de marchandises et de passagers osent emprunter ce corridor à haut risque. Un conducteur d’agence de voyage témoigne : « J’ai parcouru les 350 km entre Goma et Butembo sans incident », malgré la persistance des dangers. Les conducteurs doivent cependant franchir sept barrages de contrôle, dont trois tenus par les FARDC et quatre par le M23, ce qui expose les passagers à des tracasseries, des perceptions illégales de taxes et des intimidations. Durant la fermeture, plusieurs compagnies avaient été contraintes de détourner leur trajet par l’Ouganda ou le Rwanda, avec un coût du billet atteignant 180 USD, contre seulement 25 USD auparavant. Avec cette réouverture partielle, certaines agences ont ajusté leurs tarifs à environ 50 USD. Toutefois, les incertitudes sécuritaires continuent d’entraver une relance complète du trafic. La société civile locale appelle à une normalisation urgente de la situation et à la levée des barrières illégales qui pénalisent les populations et freinent les activités économiques.
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Travail des enfants, rupture familiale, exploitation : l’enfance en danger à Lubumbashi
Chaque 16 juin, l’Afrique célèbre la Journée de l’Enfant Africain, en mémoire des élèves de Soweto qui, en 1976, ont défié l’oppression pour revendiquer leur droit à une éducation équitable. Près de cinquante ans plus tard, cette journée demeure un appel urgent à l’action en faveur des droits des enfants sur le continent. En République Démocratique du Congo, la situation est alarmante. Malgré les engagements pris tant au niveau national qu’international, de nombreux enfants congolais vivent dans des conditions inacceptables, exposés à de graves violations de leurs droits. À Lubumbashi, notamment dans les carrières minières comme Ruashi Mining, des enfants, certains âgés de moins de 10 ans, sont visibles sur les sites d’extraction. Manipulant des outils rudimentaires et transportant de lourdes charges de minerais, ils travaillent dans des conditions dangereuses. Cette exploitation est en contradiction avec les conventions internationales et perdure en raison d’un manque de contrôle et d’une protection sociale insuffisante. Dans les marchés de Lubumbashi, tels que Kenya, Mzee ou Matshipisha, des enfants vendent divers articles pour soutenir leur famille, souvent au détriment de leur éducation. D’autres, sans repères familiaux, errent dans les rues du centre-ville, exposés à la violence et à la drogue. Ces réalités préoccupantes, récemment mises en lumière par la société civile du Haut-Katanga, soulignent l’urgence d’un plan d’action multisectoriel. Les autorités, partenaires internationaux, ONG, familles et communautés doivent unir leurs efforts. Il est crucial de renforcer l’accès à une éducation gratuite, d’établir des programmes de réinsertion pour les enfants en rupture familiale et d’appliquer rigoureusement les lois interdisant le travail des mineurs dans les zones à risque. Célébrer la Journée de l’Enfant Africain ne suffit pas. C’est une occasion de repenser nos priorités et d’agir concrètement. Investir dans l’enfance aujourd’hui, c’est bâtir un avenir solide pour demain. Un enfant protégé aujourd’hui est une nation forte demain.
RDC : Plus de 1 050 morts en un an dans le secteur de Bapere, victimes des attaques des ADF
Un an après le début des massacres dans le secteur de Bapere, territoire de Lubero, la République Démocratique du Congo (RDC) pleure plus de 1 050 victimes, selon des sources de la société civile et des autorités locales. Cette tragédie a été mise en lumière lors d’une commémoration marquant le premier anniversaire des atrocités perpétrées par les combattants islamistes des Forces démocratiques alliées (ADF). Les premières attaques ont eu lieu le 12 juin 2024 dans le village de Maykengu, où 43 personnes ont été tuées lors d’une incursion sanglante. Depuis cette date fatidique, l’insécurité s’est étendue à plus de vingt villages, entraînant une spirale de morts, de disparitions et de destructions. Macaire Sivikunulwa, chef de secteur des Bapere à Lubero, a déclaré : « Nous avons déjà enregistré plus de 1 050 âmes perdues depuis le début des massacres. Six groupements des Bapere sont actuellement touchés par ces atrocités, avec entre 36 000 et 52 000 déplacés de guerre vivant sans assistance ». Les conséquences de cette violence sont dévastatrices. De nombreux établissements scolaires et structures sanitaires ont dû fermer leurs portes, aggravant encore la situation humanitaire. « Les centres de santé et les écoles dans des zones comme Katanga, Mayeba, Masayi et Someya sont fermés. La rumeur d’une présence ADF a conduit à la fermeture de Manderya, exposant ainsi la population à des risques accrus de décès communautaires et d’autres complications sanitaires », a ajouté Sivikunulwa. Face à cette crise, la société civile appelle les autorités congolaises à agir rapidement pour restaurer la sécurité. Fiston Kabunga, président de la société civile de Njiapanda-Mangurejipa, a exhorté le gouvernement à tenir un Conseil des ministres pour discuter des massacres à Beni et à envisager des solutions d’urgence. « La population attend une implication réelle des autorités pour ramener la paix dans cette région meurtrie », a-t-il insisté. Malgré ce climat d’insécurité, Kabunga a salué les efforts des forces conjointes FARDC-UPDF qui ont lancé des opérations pour rétablir l’autorité de l’État. Des bastions des ADF situés à Ekenye, Maye et Matuna ont été détruits depuis le début du mois de juin, offrant un espoir fragile aux habitants. Les ADF, qui avaient trouvé refuge dans le territoire de Lubero après avoir été repoussés par les opérations militaires dans les territoires voisins de Beni, Irumu et Mambasa, continuent d’être une menace persistante pour la sécurité des civils. En mai 2025, une nouvelle vague de violence a été signalée avec au moins 60 victimes dans une série d’attaques menées par les ADF, incluant pillages et incendies. Alors que la RDC commémore cette année tragique, l’appel à la paix et à la sécurité devient plus urgent que jamais. Les habitants du secteur de Bapere espèrent que les autorités répondront à leurs attentes et mettront fin à ce cycle de violence insupportable.
RDC : Kinshasa sous les eaux, au moins 29 morts suite à des pluies torrentielles
Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo, a été frappée par des pluies diluviennes dans la nuit de vendredi à samedi, entraînant la perte tragique d’au moins 29 vies, selon un bilan officiel communiqué par les autorités. Ce phénomène météorologique exceptionnel a provoqué des inondations massives dans plusieurs quartiers de la ville, exacerbant une situation déjà précaire pour de nombreux habitants. Le gouverneur de Kinshasa, Daniel Bumba, a confirmé le bilan tragique et a annoncé une série de mesures d’urgence destinées à venir en aide aux sinistrés. L’État s’engage à prendre en charge les victimes et leurs familles tout en appelant à la solidarité nationale. « Nous devons nous unir dans ces moments difficiles », a-t-il déclaré, soulignant l’importance de la précaution pour les résidents des zones à haut risque, alors que d’autres épisodes pluvieux sont attendus. Des travaux de réhabilitation sont déjà en cours sur plusieurs artères de la capitale, notamment l’avenue Okito à Binza-Pigeon, l’avenue du Tourisme et l’avenue Victoire, où un pont s’est effondré. Les autorités locales assurent que les interventions se poursuivent afin de rétablir la circulation et sécuriser les zones touchées par les inondations. Cette situation alarmante survient alors que le mois de juin est traditionnellement marqué par une saison sèche à Kinshasa. Selon l’Agence nationale de météorologie et de télédétection par satellite (METTELSAT), la fréquence anormale des pluies pourrait être attribuée à un phénomène rare connu sous le nom de « saison sèche femelle ». L’ingénieur Augustin Tagisabo, chef de division au centre météorologique national de la METTELSAT, a expliqué à nos confrères d’ACTUALITE qu’une perturbation affecte actuellement Kinshasa et le nord du pays. « Un flux de vents du nord-ouest provenant du golfe de Guinée empêche l’anticyclone de Sainte-Hélène, habituellement dominant durant la saison sèche, d’agir efficacement », a-t-il précisé. Les pluies enregistrées ce samedi ont atteint un niveau exceptionnel de 90 millimètres, un record qui n’avait pas été observé même durant la récente saison pluvieuse. Face à cette situation critique, les autorités incitent la population à rester vigilante et à suivre les conseils de sécurité afin de minimiser les risques liés aux prochaines intempéries.
Lubumbashi : Arrestation d’un leader de l’UDPS à Kilobelobe, tensions et heurts dans le quartier
Le quartier Kilobelobe, dans la commune annexe de Lubumbashi, a été le théâtre de vives tensions ce samedi suite à l’arrestation de “Bic Rouge”, présenté comme un leader local de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS). L’événement a suscité la colère des jeunes militants du parti, qui ont manifesté bruyamment pour exiger sa libération immédiate. Dès le matin, la situation a dégénéré avec l’érection de barricades, l’incendie de pneus et la fermeture des commerces, paralysant l’activité du quartier pendant plus de deux heures. Les rues se sont vidées, la peur s’emparant des habitants pris au dépourvu par cette explosion de violence. Le point culminant des troubles a été atteint au niveau du terminus, où les manifestants ont exprimé leur frustration. Alertées, les forces de l’ordre sont intervenues en utilisant des tirs de sommation pour disperser la foule. Si l’intervention de la police a permis de rétablir un certain calme, le quartier reste sous tension, empreint d’angoisse et d’incertitude. Les autorités locales n’ont pas encore communiqué sur les raisons de l’arrestation du cadre de l’UDPS, mais une enquête est en cours pour clarifier les circonstances.
Pluies torrentielles hors saison sèment le chaos et l’incompréhension à Kinshasa
Contre toute attente, la capitale congolaise a été balayée par une pluie torrentielle dans la nuit de vendredi à samedi, provoquant des inondations généralisées et semant le chaos dans plusieurs quartiers. Cette intempérie, qualifiée de “diluvienne” par les habitants, survient en pleine saison sèche, officiellement amorcée depuis le 25 mai selon l’Agence Nationale de Météorologie et Télédétection par Satellite (METTELSAT), soulevant des interrogations sur l’évolution des phénomènes climatiques dans la région. Les quartiers situés aux abords des rivières Kalamu et Makelele ont été particulièrement touchés. A Limeté, dans le quartier industriel, les eaux ont envahi les habitations, causant d’importants dégâts matériels. “C’est la première fois que nous avons de l’eau jusqu’au salon. La route, voire notre cour, sont inondées. Des appareils électroménagers sont dans l’eau”, témoigne Achille Kidingu, un habitant désabusé. Des scènes similaires ont été rapportées à Kauka, Kalamu et Matete, où des rues entières ont été transformées en rivières. A Bandalungwa, le débordement des rivières Maluku et Makelele a inondé les avenues Kimyala, Madimba et Ngombe. “Nous n’avons pas eu le temps de mettre nos meubles à l’abri, car nous nous sommes retrouvés sous les eaux en quelques minutes, et présentement nous sommes en train d’évacuer la boue”, déplore Léa Bissa, une résidente du quartier Makelele. Selon METTELSAT, la date moyenne de début de la saison sèche était fixée au 25 mai, avec une marge de dispersion allant du 18 mai au 2 juin. Bien que l’agence ait prévenu d’une alternance d’humidité et de sécheresse et de risques liés à la baisse de température et à la présence de poussières, aucune alerte ne prévoyait des pluies aussi intenses au mois de juin. Cette situation met en lumière la difficulté de prévoir avec précision les événements climatiques extrêmes, alors que les effets du changement climatique se font de plus en plus sentir à travers le monde.
Kinshasa signe le code de bonne conduite des communicants politiques pour lutter contre la désinformation et préserver la cohésion nationale
Dans un contexte politique souvent polarisé, une lueur d’espoir a brillé à Kinshasa ce jeudi 12 juin 2025. Des communicants politiques issus de différents horizons – majorité, opposition et indépendants – ont apposé leur signature à un code de bonne conduite ambitieux. L’événement, organisé par la Dynamique des Jeunes pour la Paix (DYPOL) en partenariat avec la MONUSCO et le Centre d’Études Politiques, Sociales et Économiques (CEPAS), vise à assainir le débat public en République démocratique du Congo. « L’objectif est d’inciter les partis politiques à s’approprier ce code et à le vulgariser auprès de leurs membres, afin que tous les communicants, à tous les niveaux hiérarchiques, s’engagent à promouvoir un débat public constructif », a déclaré Christian Ndombo Moleka, coordonnateur national de la DYPOL. Le code de bonne conduite, articulé autour de dix principes clés (les “10 commandements du communicateur politique”), ambitionne de transformer les espaces de discussion, réels comme virtuels, en lieux de rencontre entre les aspirations du peuple et les propositions politiques. Une commission de suivi sera mise en place pour évaluer l’application concrète des engagements pris. Des brevets ont été remis aux participants ayant suivi une formation axée sur l’échange d’idées et la promotion d’une communication responsable.
12ᵉ Conférence des Gouverneurs à Kolwezi : L’éloquence sans réponse aux vrais défis provinciaux [Ngoy Mulunda Dan]
La 12ᵉ session de la Conférence des Gouverneurs qui se tient à Kolwezi, dans le Lualaba, est marquée par une critique acerbe de Ngoy Mulunda Dan, président de la ligue des jeunes du parti ENVOL à Likasi. Selon lui, les discours des gouverneurs du Haut-Katanga et du Lualaba restent superficiels et déconnectés des réalités vécues sur le terrain. Malgré un français soutenu et des interventions soignées, les allocutions auraient manqué de propositions concrètes face aux enjeux majeurs : insécurité persistante, dégradation des infrastructures, accès limité à l’eau, à l’électricité et aux services sociaux essentiels. Ces problèmes, pourtant cruciaux pour les populations, n’auraient pas été suffisamment abordés. Ngoy Mulunda Dan dénonce un discours formel noyé dans des généralités, qui ne répond pas aux attentes citoyennes et appelle à une conférence plus pragmatique, centrée sur des solutions opérationnelles. À ses yeux, sans implication concrète et réelle prise en compte des difficultés, la légitimité et l’utilité même de cette conférence restent à questionner. Le message est clair : le temps des beaux discours est révolu, place à l’action pour répondre aux besoins cruciaux des provinces.
Haut-Katanga : La police alerte sur l’explosion des arnaques en ligne et appelle les victimes à se manifester
Face à une recrudescence alarmante des escroqueries en ligne, le Commissariat provincial de la Police Nationale Congolaise (PNC) du Haut-Katanga tire la sonnette d’alarme. Un appel urgent est lancé à toutes les victimes d’arnaques perpétrées via les réseaux sociaux (X, WhatsApp, Facebook, Instagram, Telegram, etc.) et autres plateformes mobiles, les invitant à « se présenter au commissariat pour déposer plainte contre les auteurs encore non identifiés ». Dans un communiqué diffusé aux médias, la PNC du Haut-Katanga exprime sa “vive préoccupation” face à l’ampleur croissante du phénomène dans la province. L’institution souligne que les escrocs rivalisent d’ingéniosité pour berner leurs victimes, n’hésitant pas à “se faire passer pour des représentants des autorités civiles, militaires ou policières”. Ces individus “usurpent des numéros de téléphone pour passer des appels frauduleux” et “créent également de faux comptes sur les réseaux sociaux afin de gagner la confiance des personnes ciblées”. Face à cette menace grandissante, la police appelle à “la prudence et à la vigilance” et encourage “à signaler toute tentative suspecte pour faciliter les enquêtes en cours et permettre l’arrestation des malfaiteurs afin qu’ils soient traduits en justice.” Cette initiative vise à endiguer la vague d’arnaques en ligne qui touche de plus en plus de Congolais et à rétablir un climat de confiance sur les plateformes numériques.
RDC : Le MNCL alerte sur la crise des rendez-vous au Centre Européen des Visas et dénonce la vente illicite de créneaux
Le Mouvement National des Consommateurs Lésés (MNCL), fervent défenseur des droits des consommateurs en République Démocratique du Congo, exprime une profonde inquiétude face à la situation alarmante des prises de rendez-vous au Centre Européen des Visas (CEV) à la Maison Schengen. Cette crise survient dans un contexte de tensions diplomatiques exacerbées, suite aux récentes manifestations contre l’agression rwandaise et les attaques visant des ambassades occidentales en RDC. Depuis plusieurs mois, les Congolais font face à des obstacles croissants pour obtenir des rendez-vous afin de se rendre en Europe. L’aggravation de cette situation a été marquée par la fermeture temporaire de la Maison Schengen, qui a duré plus de deux semaines, ce qui a exacerbé la tristesse et l’incertitude des voyageurs. Interrogés sur cette situation, de nombreux citoyens s’interrogent : s’agit-il d’une punition collective? Pourquoi les autorités du CEV semblent-elles inactives face à cette crise croissante? À la réouverture du CEV, la difficulté d’obtenir un rendez-vous a pris des proportions alarmantes. De nombreux Congolais, frustrés par cette situation, se sont tournés vers le MNCL pour signaler un phénomène inquiétant : la commercialisation illégale des rendez-vous. Dans les cybercafés, agences de voyage et même auprès de certains particuliers, les créneaux pour obtenir un visa Schengen se négocient à des prix exorbitants, allant de 300 à 500 dollars, selon l’urgence de la demande. Le MNCL se pose alors une question cruciale : comment ces intermédiaires réussissent-ils à obtenir des créneaux pour ensuite les revendre? Cette dégradation du système des rendez-vous impacte directement des milliers de compatriotes qui ont besoin de ces services pour des raisons de voyage, d’études, de travail ou même d’urgence sanitaire. Le blocage quasi systématique des rendez-vous entraîne non seulement une profonde frustration, mais aussi de graves conséquences économiques et sociales pour les citoyens congolais. Pour faire face à cette crise, le MNCL appelle à une rencontre avec les autorités compétentes du CEV. L’objectif est de partager les alertes et informations reçues afin d’obtenir des solutions efficaces à cette problématique. Faute de réponse satisfaisante, le MNCL prévoit d’organiser une série de manifestations publiques devant le Centre Européen des Visas pour faire entendre sa voix et exiger des améliorations dans le processus de prise de rendez-vous. Le MNCL s’engage à rester vigilant et mobilisé pour soutenir les consommateurs lésés dans cette épreuve et obtenir les changements nécessaires.