RDC : Le Rassemblement des Journalistes pour l’émergence du Congo salue la tenue du 10ème congrès de l’UNPC

Alors que les journalistes congolais se préparent à restructurer les organes de base de leur profession, le Rassemblement des Journalistes pour l’Émergence du Congo (RAJEC) a publié une déclaration saluant la tenue imminente du 10ème Congrès de l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC). Le RAJEC, qui avait joué un rôle clé lors du précédent congrès à Moanda, se réjouit de cette nouvelle étape importante. Le congrès intervient après plusieurs avancées significatives pour les journalistes, telles que les états généraux de la communication et des médias ainsi que la promulgation de la loi sur la presse, surnommée « loi Muyaya ». Dans sa déclaration, le RAJEC souligne l’importance de ce congrès pour la profession. Il appelle les journalistes à se remettre en question face aux critiques négatives qu’ils rencontrent et encourage les candidats écartés à introduire des recours suite à la publication tardive de la liste des candidats. Le RAJEC insiste sur la nécessité de privilégier la qualité des participants plutôt que la quantité, et encourage la recherche d’un consensus parmi les journalistes pour éviter les démarches pouvant freiner les efforts en cours. En outre, il exprime sa reconnaissance envers le chef de l’État et le ministre de la Communication pour leur soutien à l’organisation du congrès. Enfin, le RAJEC espère que ce congrès marquera le début d’une nouvelle ère pour le journalisme en République Démocratique du Congo, avec la naissance de journalistes professionnels et la mise en place de réformes pour récompenser la qualité du travail journalistique.

RDC-Mpox : Le Programme Alimentaire Mondial engagé au transport de vaccin dans 13 provinces 

La salle des réunions de l’Hôtel Sultani a servi de cadre à un atelier des membres du département de logistique du Programme Alimentaire Mondial (PAM) pour évaluer les possibilités d’assurer le transport et la logistique du vaccin contre la variole de singe ou Mpox dans les provinces de la RDC. Pour Yannick Mushama, le PAM travaille depuis plusieurs années dans le cadre du projet SLL d’Africa CDC qui consiste à déployer les vaccins vers les zones où le besoin se fait sentir. L’OPS Manager du PAM dans la Province du Lualaba a précisé en outre qu’avec l’apparition du virus de Mpox, à la demande du gouvernement, son organisation ne pouvait pas être en reste; elle a répondu présente pour rendre des services pour sauver des vies. Il a rappelé que l’opération concerne 13 provinces de la RDC dans le cadre de la logistique pays. Cela va consister à déployer et à distribuer le vaccin du point central de la direction du Programme Élargi de Vaccination (PEV) jusqu’au niveau des antennes dans les provinces concernées. Les produits vont quitter le site de Kinkoke pour être déployés en province par voie aérienne. Les voies routières et lacustres sont également exploitées, a indiqué Yannick Mushama. Les avis des autres participants à cet atelier convergent vers le fait que le PAM n’assure pas la vaccination mais plutôt le déplacement du vaccin ou les intrants d’un point à un autre. A la demande gouvernementale, il est question d’évaluer les opportunités de répondre au regard des capacités logistiques et les moyens à la disposition du PAM.

RDC : Implantation d’une usine Pepsi à Lubumbashi

Un protocole d’accord significatif a été conclu hier, mardi 10 septembre à Kinshasa pour l’implantation d’une usine de boissons Pepsi à Lubumbashi, dans le sud-est de la République Démocratique du Congo.  Ce projet a été officialisé lors d’une cérémonie sous la supervision du Ministre de l’Industrie, Louis Watum Kabamba. L’accord a été signé entre la société Varum Beverages et la Zone économique spéciale de Kizwishi, marquant une étape importante dans le développement industriel du pays. « Je suis content de superviser dans les locaux de mon cabinet de travail à Kinshasa, la signature du protocole d’accord entre la société Varum Beverages et la Zone économique spéciale de Kizwishi », a déclaré Louis Watum Kabamba, ministre de l’Industrie. Selon le ministre, cet accord concerne l’acquisition de quinze hectares de la Zone économique pour l’implantation de l’usine des boissons Pepsi à Lubumbashi. L’implantation de l’usine Pepsi est vue comme un tournant pour la région de Lubumbashi, qui bénéficiera non seulement de la création d’emplois mais aussi du renforcement de ses infrastructures industrielles. Cette initiative est également perçue comme un effort pour attirer des investissements étrangers et stimuler la croissance économique dans le sud-est de la RDC.

Justice : Condamnation à mort pour les auteurs d’un meurtre familial à Kisangani

Le tribunal militaire de Kisangani a prononcé le lundi 9 septembre 2024, des peines de mort contre cinq individus impliqués dans le meurtre brutal de plusieurs membres d’une famille à Simisimi. Cette condamnation intervient après une procédure en chambre foraine, tard dans la soirée. Les accusés avaient été jugés pour leur rôle dans l’assassinat survenu le 26 août près de Kisangani, ainsi que pour des accusations supplémentaires de participation à un mouvement insurrectionnel, coups et blessures volontaires et terrorisme. Parmi les huit personnes initialement poursuivies, dont deux femmes, trois ont été acquittées. En plus de la peine capitale, les condamnés devront également régler 100 USD en CDF pour les dommages civils au FONAREV. L’attaque s’était déroulée sur la route Yangambi, où des assaillants armés avaient pénétré dans une maison, causant la mort de cinq membres d’une famille.

Kinshasa : Deux Bandits Tués dans un Affrontement entre Gangs

Une violente confrontation entre deux gangs a éclaté dans la nuit de dimanche à lundi, au quartier Muana Ntinu, dans la commune de Selembao, au cœur de la capitale de la République Démocratique du Congo. Des sources policières ont signalé que l’affrontement a conduit à la mort de deux individus impliqués dans la bagarre. Le commissaire supérieur Amos Kionge, responsable du commissariat de police de Selembao, a indiqué que les deux gangs, composés d’éléments inciviques, terrorisaient régulièrement la population locale. « Ce sont des inciviques qui ne cessent de terroriser la population. Ils se sont livrés une bagarre dans le but de piller les biens de paisibles citoyens, comme ils en ont l’habitude. Malheureusement, deux d’entre eux ont trouvé la mort. Nous nous sommes rendus sur place pour maîtriser la situation », a-t-il déclaré. Les forces de l’ordre ont été déployées pour mettre fin à la violence et sécuriser la zone.

Environnement : Urgence d’action pour la sécurité alimentaire et la gestion de l’eau en Afrique face à la désertification

David Alexandre Nshue, économiste, enseignant et acteur politique, a livré dimanche 8 septembre 2024 des réflexions essentielles sur les défis environnementaux et socio-économiques que rencontre l’Afrique. Dans ses déclarations, Nshue a souligné le rôle crucial de la République Démocratique du Congo (RDC) dans la lutte contre la désertification et le changement climatique, appelant à une action immédiate et coordonnée. Il a mis en lumière la nécessité d’une réponse rapide pour faire face à l’expansion inquiétante des zones désertiques en Afrique, qui impacte directement la sécurité alimentaire et l’accès à l’eau. En tant qu’enseignant, Nshue a pointé les cartes actuelles montrant une progression alarmante des déserts sur le continent. Il a affirmé que cette situation requiert une attention soutenue, notamment pour ses répercussions sur l’agriculture et l’approvisionnement en eau. Selon lui, la RDC devra jouer un rôle de premier plan dans l’approvisionnement alimentaire, la gestion de l’eau et la lutte contre les effets des perturbations climatiques. Il a plaidé pour une analyse prospective afin d’anticiper les futurs enjeux sécuritaires, soulignant que de nombreux conflits en Afrique sont liés à la quête de ressources vitales telles que l’eau et les terres arables. L’Urgence d’une Réforme Nshue a souligné l’urgence de réformes dans le domaine de la sécurité. Il a insisté sur la nécessité de soutien pour ces réformes, en réponse à une population africaine croissant à un rythme de 2,3 % par an, ce qui entraîne une demande alimentaire croissante. L’élargissement des espaces désertiques et les chocs climatiques risquent de diminuer encore davantage la production agricole, déjà insuffisante. « Nous sommes confrontés à une offre en baisse face à une demande en hausse. Il est crucial d’agir maintenant ! » a-t-il averti. Le Tourisme comme Levain Économique Nshue a également abordé le secteur du tourisme, qui contribue à hauteur de 3 % du PIB mondial et 7 % du PIB africain. Il a souligné l’importance de préparer le secteur aux impacts de la désertification et des perturbations climatiques sur la flore, la faune, et l’économie en général. « Une approche prospective est indispensable », a-t-il déclaré, appelant à une vision à long terme pour préserver les ressources naturelles et promouvoir un développement durable. Face aux défis posés par la désertification et les chocs climatiques, Nshue recommande l’élaboration d’une stratégie de gestion rationnelle de l’eau, incluant l’utilisation des eaux de pluie. Il affirme que la RDC doit jouer un rôle clé dans cette démarche en mettant en place des politiques assurant l’accès à l’eau pour tous et soutenant une agriculture durable. Les déclarations de David Alexandre Nshue soulignent l’urgence d’une action collective face aux défis environnementaux en Afrique. En adoptant une approche prospective et en développant des stratégies adaptées, la RDC et les autres nations africaines peuvent non seulement contrer la désertification mais aussi transformer ces défis en opportunités de croissance et de développement durable. L’avenir de l’Afrique dépendra de notre capacité à anticiper et à agir efficacement face à ces enjeux cruciaux.

RDC-Chine : Renforcement des liens médiatiques à Beijing

Un important tête-à-tête a eu lieu entre Fu Hua, président de l’Agence chinoise Xinhua, et Bienvenu-Marie Bakumanya, directeur général de l’Agence congolaise de presse (ACP), à Beijing, lundi dernier.  Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du Forum économique Chine-RDC, visant à renforcer les relations entre les deux nations sur les plans économique et médiatique. Au cœur des discussions figuraient plusieurs points cruciaux, notamment l’échange de contenus médiatiques, le soutien technique à l’ACP et la réouverture du bureau de l’Agence congolaise en Chine. « Nos deux peuples ne se connaissent pas assez. Nos deux médias doivent travailler main dans la main pour que Congolais et Chinois se connaissent davantage », a souligné Bakumanya, lors de l’échange. Une déclaration qui démontre la nécessité d’une meilleure compréhension mutuelle entre les deux pays, souvent perçus comme éloignés malgré leurs interactions croissantes. Le directeur général de l’ACP a exprimé son souhait de voir les médias des deux nations collaborer pour créer des ponts d’information et de culture. De son côté, M. Fu Hua a assuré que Xinhua était prêt à accompagner l’ACP dans sa transition numérique, un enjeu majeur pour moderniser les pratiques médiatiques en République démocratique du Congo. « Dans la mesure de nos capacités, nous acceptons d’accompagner la transition numérique en cours à l’ACP, comme dit lors de nos discussions », a-t-il affirmé, soulignant l’engagement de l’agence chinoise à soutenir ses homologues congolais. Ce forum représente une étape significative dans le développement des relations bilatérales entre la RDC et la Chine, en mettant l’accent sur le rôle essentiel des médias dans la promotion de la coopération et de la compréhension interculturelle. Alors que les deux pays cherchent à renforcer leurs liens économiques, le secteur médiatique apparaît comme un vecteur clé pour favoriser un dialogue constructif et enrichissant entre leurs peuples. Les prochaines étapes de cette collaboration seront suivies de près, tant par les acteurs médiatiques que par les populations des deux nations, qui espèrent des résultats concrets et bénéfiques de cette initiative.

Société : Le gouvernement congolais octroie une aide financière aux vendeurs du marché de la Liberté

Un incendie majeur a ravagé le pavillon 5 du marché de la Liberté dans la nuit du 24 au 25 août 2024, laissant 290 commerçants dans une situation critique.  Pour répondre à cette urgence, le gouvernement congolais a promptement mis en place une aide financière, officialisée lors d’une cérémonie le 3 septembre 2024 au jardin des Premiers ministres. Cette initiative s’inscrit dans un cadre plus large visant à stabiliser la situation des sinistrés. En plus de l’aide immédiate, des projets de réhabilitation du pavillon 5 sont en cours, avec un accent particulier sur la modernisation des infrastructures du marché et le renforcement des dispositifs de sécurité incendie. Une commission interinstitutionnelle a également été constituée pour aborder la modernisation des marchés à travers le pays. Les victimes ont exprimé leur profonde gratitude envers le gouvernement, saluant sa réactivité et son engagement envers les citoyens touchés par cette catastrophe. Cette réponse rapide est le fruit d’une évaluation minutieuse réalisée par une commission dédiée, chargée de dresser une liste des personnes affectées et d’estimer les pertes matérielles. Heureusement, malgré les dégâts considérables, l’incendie n’a fait aucune victime. La Première ministre a souligné ce point lors de sa visite sur les lieux le 25 août, affirmant que les efforts de reconstruction se poursuivront afin d’assurer la reprise des activités économiques dans les plus brefs délais.

Interpellation de Seth Kikuni : Le Cadre de Concertation dénonce une nouvelle tentative d’intimidation

Dans une déclaration faite le lundi 2 septembre et relayée par Congopresse.net, le Cadre de Concertation des forces politiques et sociales a vivement condamné l’interpellation du président du parti Piste, Seth Kikuni, par l’Agence Nationale de Renseignement (ANR). Selon le communiqué, des agents de l’ANR, accompagnés du Directeur provincial ville de Kinshasa, ont pénétré le bureau de Seth Kikuni en début d’après-midi. Munis d’un ordre de mission, ils ont exigé qu’il les suive sous prétexte d’un entretien avec l’Administrateur général de l’ANR. Après un échange tendu, les agents ont eu recours à la force, brutalisant Kikuni avant de l’emmener vers la permanence du département de la sécurité intérieure, situé en face de la Primature, dans la Commune de la Gombe. Depuis plus d’une heure, Seth Kikuni est détenu dans ce qui semble être une séquestration arbitraire. Cette arrestation “musclée” intervient peu après que Seth Kikuni et d’autres membres du Cadre de Concertation aient été reçus par le président de l’Église du Christ au Congo. Pour le Cadre de Concertation, cette action, manifestement “orchestrée”, révèle une volonté manifeste du régime Tshisekedi de “museler” toute opposition. Le Cadre de Concertation des forces politiques et sociales condamne fermement cette nouvelle tentative d’intimidation orchestrée par un pouvoir qu’il qualifie de “défaillant”, et exige la libération immédiate et inconditionnelle de Seth Kikuni. Il met également en garde contre toute répression future visant les membres de l’opposition, les activistes de la société civile et les journalistes. En conclusion, le Cadre de Concertation affirme que les nombreuses restrictions et persécutions du régime visent à écraser le dernier bastion de résistance démocratique. Les forces politiques et sociales restent déterminées à poursuivre, dans le respect de la légalité, leur combat pour la liberté, la justice et la dignité du peuple congolais, affirmant que ce n’est pas en muselant les voix dissidentes que le régime Tshisekedi parviendra à éteindre l’espoir et le désir de changement.

RDC : Le Gouvernement Suminwa a inhumé les 200 corps des déplacés à Goma

Contrairement aux accusations infondées des détracteurs du Gouvernement de la République, qui cherchent à ternir l’image de du gouvernement et de son administration, nous avons été témoins d’une cérémonie poignante le 2 septembre 2024 à Goma, au cimetière Genocost. Ce jour-là, deux cents corps de personnes déplacées, décédées récemment de famine, de maladies ou d’actes criminels dans les sites de déplacés, ont été enterrés avec dignité. Cette inhumation, qui s’est déroulée en début d’après-midi en présence d’une délégation gouvernementale, des membres du Parlement et du Gouverneur, a eu lieu au cimetière Genocost à Kibati. Malgré les mauvaises langues des détracteurs qui ont fait une tentative malveillante de discréditer le gouvernement central. Sous la direction du Chef de l’État, le Gouvernement Suminwa reste déterminé à poursuivre la réalisation de son programme, avec une attention particulière portée sur la prise en charge de la population.