Ituri : Des hommes assimilés aux ADF sont signalés à Mapili, alerte de la société civile 

La société civile force vive de la chefferie de Babila Babombi alerte sur la présence des cas suspects des terroristes ADF dans les bourgades de Mapili, situées à l’Est de la localité de Biakato, en chefferie de Babila Babombi territoire de Mambasa, dans la province de l’Ituri.  D’après Anceth Kathavali, coordonnateur de cette structure citoyenne, ces derniers après avoir commis le drame à 3 km de Makumo centre, se sont dirigés vers la forêt de Mapili. Il appelle la population à la vigilance et à la dénonciation des cas suspects . Notre personne ressource appelle la population de Biakato au respect des mesures sécuritaires afin de ne pas faire tomber l’armée loyaliste dans une confusion. À cela, il est demandé à tout habitant de la zone de rompre toute activité de circulation et de commerce à partir de 22h. Cette mesure arrive au sortir d’un dialogue communautaire avec les autorités sécuritaires de la zone ce vendredi 19 janvier 2024 au bureau de la chefferie de Babila Babombi. Ancet Kathavali appelle également les responsables des maisons de tolérance, vente de boisson et hôtel à favoriser les renseignements auprès des services spécialisés. Notons que la chefferie de Babila Babombi est sous une menace des rebelles ADF, ces dernières semaines.

Beni : Des arrestations hors-bord signalées sur les eaux du lac Édouard à Kyavinyonge

Plusieurs cas d’arrestation des moteurs hors-bord sont signalés sur les eaux du Lac Édouard par la marine ougandaise basée au quartier Rwashama à Kyavinyonge, dans le territoire de Beni, au Nord-Kivu depuis mercredi 17 janvier 2024. Selon Kakule Luhemba Ramadan, conseiller du Syndicat des Armateurs – pêcheurs individuels, artisanaux et environnementalistes Kyavinyonge (SAPIAEKYA) qui confirme la nouvelle ce vendredi 19 janvier, au-moins 36 moteurs hors-bord des pêcheurs congolais répartis dans 3 pêcheries dont Kyavinyonge, Kasindi-port et Kisaka sont saisis. La marine ougandaise accuse les pêcheurs congolais d’avoir franchi la frontière liquide Congolo-Ougandaise, accusation que le SAPIAEKYA rejette. Le conseiller du SAPIAEKYA appelle le Gouvernement congolais à prendre des mesures concrètes pour réglementer la pêche sur les eaux du lac Édouard et de faire le suivi de ces biens de valeur saisis pour que ceux-ci soient remis aux propriétaires ; mais aussi aux pêcheurs congolais de s’abstenir de pratiquer la pêche près des eaux ougandaises pour éviter les arrestations répétitives. Signalons que jusque là onze (11) moteurs hors-bord des pêcheurs Ougandais ont été saisis par la marine Congolaise.

Opérations conjointe FARDC-UPDF: Au-moins 1200 terroristes ADF neutralisés en 2023 (Bilan des opérations Sokala 1)

Au-moins mille-deux cents dix-sept (1217) terroristes ADF ont été neutralisés, six cent septante sept (677) armes de guerres récupérées, cent et deux (102) bombes artisanales récupérées, deux-cent treize (213) rebelles ADF capturés et quatre-vingt neuf (89) rebelles rendus lors des opérations militaires menées entre l’armée congolaise et l’armée ougandaise dans la traque des rebelles ADF dans la région Beni durant l’année 2023. Ce bilan a été donné par le capitaine Antony Mwalushayi, porte-parole des opérations sokola 1 secteur opérationnel Grand Nord qui ajoute également que, pendant les opérations militaires durant l’année 2023, l’armée a libéré neuf cent et trois (903) compatriotes congolais qui étaient pris en otage par ces djihadistes ADF. Le capitaine Antony Mwalushayi rassure sur la détermination et la montée en puissance de l’armée congolaise pendant l’année 2024 pour restaurer la paix dans la zone. “Nous pensons que la bonne méthode est de continuer avec les deux opérations à la fois, c’est-à-dire les opérations de démantèlement de réseau des collaborateurs à travers les agglomérations, parce que ça nous a montré l’efficacité. Aussi nous avons démantelé un grand réseau qui était basé à Bulongo qui fournissait à l’ennemi des produits pharmaceutiques, en tout cas c’est un succès pour nous pourquoi ne pas continuer avec ça pour donner la paix à notre population ? Nous allons intensifier avec nos bombardements sur les agglomérations qu’occupent maintenant ces ADF qui se sont échappés pendant les opérations de 2023”, a-t-il indiqué. Et d’ajouter : “Nous avons ensemble comme impression que l’ennemi est en train de migrer vers l’Ouest de la RN4 et là je vous informe directement que l’armée est déjà à l’action avec l’armée ougandaise UPDF. Nous sommes en train de bombarder actuellement la forêt de Tingitingi et du côté Ituri. Et donc, les opérations évoluent positivement, nous pensons que ça sera vraiment un succès pour nous et pour notre population”, a-t-il conclu. Signons que les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri victimes des atrocités de guerres des terroristes ADF et autres groupes armés négatifs sont sous une mesure exceptionnelle de l’État de siège instaurée depuis Mai 2021, une mesure qui a remplacé les autorités civiles par une administration militaire pour lutter contre les groupes armés.

Masina : Les habitants des quartiers Tshangu et Efoloko dénoncent l’insécurité croissante

Au cours d’une descente de la rédaction de Congopresse.Net, ce mercredi 17 janvier 2023, au quartier Tshangu et Efoloko dans la commune de Masina, la population a exprimé son mécontentement face à l’insécurité croissante. En effet, les habitants de cette zone ont réagi face à la montée en puissance du phénomène Kuluna. « Depuis quelque temps maintenant, nous vivons dans l’insécurité. Chaque jour, il y a des affrontements entre les Kuluna surnommés arabes et américains », a déclaré un résident du quartier. Et d’ajouter : « Cela nous met dans une situation difficile, après leurs affrontements, certains Kuluna pénètrent dans les maisons pour blesser et détruire les biens. De nombreux habitants ont été contraints de quitter leur domicile par peur ». De plus, la population déplore l’incompétence des postes de police installés dans ces deux quartiers. « Nous condamnons ce genre de comportement indigne et la police n’est pas en mesure de résoudre ces problèmes qui gangrènent notre société », a-t-il souligné. Il est important de rappeler que ces affrontements ont entraîné plusieurs dégâts matériels, notamment des pillages et la perte tragique de plus d’une dizaine de vies humaines. Dans ces affrontements, il est important de rappeler que plusieurs dégâts matériels, notamment des cambriolages de biens matériels, ont été constatés. De plus, malheureusement, plus de dix personnes ont perdu la vie suite à l’utilisation réelle d’armes à feu par la police. La population de ces deux quartiers lancent un message aux autorités compétentes pour résoudre ces ennuis qui gangrènent leur vie quotidienne.

Beni : Une accalmie règne à Mangina après des altercations signalées en début de semaine

Il s’observe une petite accalmie dans la commune rurale de Mangina. Cela après un début de semaine d’altération entre les FARDC et les Maï-Maï dit Wazalendo dans cette municipalité du territoire de Beni. Ce mercredi 10 janvier 2024, deuxième jour sans coup de balle, la société civile forces vives noyau de Mangina salue cette accalmie qui règne dans cette commune rurale au lendemain de l’arrivée de l’administrateur du territoire de Beni. Kakule Vunyatsi Mwongozi, le président de cette structure citoyenne, signale le retour progressif des habitants à Mangina dans sa partie Nord-Est. Ce mercredi, jour du marché, seuls les denrées alimentaires ont été visibles au marché central avec de portes de commerce fermées. “Pour aujourd’hui une accalmie s’observe après le passage de cette autorité territoriale, où la circulation a commencé. Les activités partiellement commerciales ont ouvert leurs portes mais aussi le marché surtout la partie des denrées alimentaires ont été observables ce mercredi. Nous sommes en train de penser que si ça continue ainsi après cette observation tout doit s’améliorer”, a-t-il dit. Il sied de préciser que la rentrée des classes n’a pas été effective lundi 08 janvier dans cette municipalité suite aux altercations entre les forces de l’ordre et ce groupe des maï-maï qui se sont soldées par des morts au côté de maisons de commerce pillées et vandalisées.

Élections 2023 : Denis Mukwege dit avoir fait son travail mais le peuple s’est décidé autrement

Après son échec à l’élection présidentielle, le prix Nobel de la paix Dénis Mukwege s’est, enfin, exprimé sur son échec. « J’ai fait ma part. Le peuple en a décidé autrement, je respecte ses orientations. Mais un peuple qui se laisse corrompre, qui ne dénonce pas les injustices et qui applaudit ses bourreaux sans résister, est complice de son esclavage et devrait en assumer les conséquences », a déclaré Dénis Mukwege. Il faut signaler que comme les neuf autres candidats, Dénis Mukwege dénonce la fraude électorale ayant émaillé le processus électoral, et par conséquent, n’accepte pas les résultats définitifs de la présidentielle publiés par la Cour Constitutionnelle conjointement avec d’autres opposants. Il compte organiser des actions sur terrain pour manifester son indignation aux côtés de ses paires les opposants.

Beni : Accusé de créér un groupe des Maï-Maï Wazalendo, Alain Siwako dément les accusations contre sa personne

Dans une entrevue accordée à Congopresse.net ce mardi 09 janvier 2024, le député élu du territoire de Beni Monsieur Alain Siwako dément des accusations contre sa personne qu’il juge fausse. Il n’est pas d’accord qu’un individu lui fasse porter le chapeau au nom de toute une armée républicaine. Il est accusé par le porte-parole des opérations sokola 1 secteur opérationnel Grand Nord, Monsieur Antony Mwalushayi. Selon ce porte-parole de l’armée, Monsieur Alain Siwako serait créateur d’un groupe des combattants Maï-maï dit Wazalendo à Mangina dans le territoire de Beni venu de Masisi soit-disant qu’ils viennent chercher les ADF dans cette municipalité. En réaction directe, le député précité a d’abord saluer les efforts fournis par les services de sécurité dans la restauration de l’autorité de l’Etat à Mangina. Il souhaite en même temps que les enquêtes se poursuivent pour élucider les vrais perturbateurs de l’état sécuritaire de cette municipalité du territoire de Beni. “Nous voulons que des fausses accusations s’arrêtent parce que ça ne nous honore pas ni la population, ni l’armée. Nous sommes accusés par un individu pas par l’armée congolaise, un individu appelé Antony Mwalushayi tout simplement parce que nous avons demandé sa permutation de Beni parce qu’il était en train de mal communiquer et cette communication était en train de briser la communication entre la population et l’armée. A partir de cette lettre adressée au gouverneur demandant la mutation du porte-parole de l’armée, ça fait deux ans il ne fait que nous accuser faussement. Il met tout sur notre tête parce que son objectif, il nous dit clairement qu’il va nous faire porter les choses, jusqu’à ce que nous allons fuire voilà son objectif”, a-t-il dit. Et d’ajouter : “Moi, je suis en train de compter sur la sagesse des services de sécurité. Je demande à tous ces hommes là dans les services de sécurité de ne pas compter sur ces fourberies propagées par Monsieur Antony Mwalushayi qui a un conflit privé avec moi parce que j’ai écrit une lettre demandant sa permutation”. A noter que ce groupe des Maï-Maï dit Wazalendo faisait face à l’armée congolaise dans un affrontement lundi 08 janvier 2024 causant ainsi des blessés et des morts.

Butembo : La société civile forces vives préoccupée par l’insalubrité dans la ville

Il s’observe une insalubrité très avancée en ville commerciale de Butembo dans la province du Nord-Kivu à l’Est de la République Démocratique du Congo. L’alerte émane de la société civile forces vives de cette ville. Selon elle, cette insalubrité constitue un danger permanent pour la population locale. John Kameta, président de la société civile forces vives noyau de la commune de Bulengera dit voir constaté que cette question est traitée avec “légèreté”. S’adressant aux autorités locales, cet acteur de la société civile fait remarquer que l’autorité urbaine ne s’est pas conformée aux mesures prises dans la rencontre du 29 décembre dernier entre les agents étatiques et les forces vives. Il révèle aussi que des entreprises privées qui signent de partenariat dans ce domaine avec la mairie ont connu des difficultés de fonctionnement. “Nous sommes très déçus de voir que, des mesures prises lors de cette rencontre sont foulées aux pieds. Parmi ces mesures, il a été décidé que dans cette rencontre chaque galerie, boutique ou soit chaque producteur devrait avoir devant sa boutique une poubelle publique. Deuxièmement nous avions dit qu’on devrait prendre une période de deux mois pour sensibiliser les producteurs de déchets c’est-à-dire leur montrer combien de fois cela constitue un danger et combien de fois chacun doit s’impliquer dans la proprété de notre ville car elle est à nous tous et donc nous ne devons pas la salir. Troisièmement, nous avons recommandé à la mairie que ce n’est pas possible que la marie puisse chaque fois donner la question de la salubrité à des entreprises privées parce que depuis qu’on a examiné cette pratique, beaucoup d’entreprises sont en train d’abandonner et c’est parce que ces entreprises ne gagnent pas quelque chose”, a-t-il fait savoir. Signalons qu’à ce jour la ville de Butembo fait face à une insalubrité constituant ainsi un danger pour la communauté.

Beni : Six militaires des FARDC arrêtés pour meurtre à Mangina

Six (6) militaires des Forces Armées de la République Démocratique du Congo viennent d’être arrêtés, ce mardi 9 janvier 2024, à Mangina dans le territoire de Beni au Nord-Kivu. La dépêche du capitaine Antony Mwalushayi, porte-parole des opérations Sokola 1 secteur opérationnel Grand Nord, confirme la nouvelle et renseigne qu’ils sont accusés par l’armée de dérapages et meurtre présumé de quatre (4) civils lors d’un affrontement lundi 8 janvier entre l’armée régulière et un groupe armé des jeunes combattants Maï-Maï dit Wazalendo qui, d’ailleurs selon le capitaine Antony Mwalushayi, serait un groupe initié par un député de cette contrée. Les audiences en flagrance sont prévues dans les heures qui suivent, lit-on dans la dépêche. La situation de ce mardi 09 janvier reste calme et les compatriotes qui ont trouvé refuge dans les agglomérations jugées sécurisées sont appelés à regagner leurs résidences, précise l’armée régulière.

RDC : Des voix se lèvent pour réclamer la liberté de Stanis Bujakera Tshiamala

Dans un communiqué reçu par congoprese.Net le lundi 18 décembre 2023, des associations de la presse, des ONG de défense des droits de l’homme et des mouvements citoyens ont réitéré leur appel à la libération immédiate du journaliste Stanis Bujakera Tshiamala. Les associations professionnelles des médias, les associations de défense des droits de l’homme et les mouvements citoyens ont exprimé leur consternation face à l’injustice et à l’arbitraire dont est victime le journaliste Stanis Bujakera Tshiamala. « Nous, les associations professionnelles des médias, les associations de défense des droits de l’homme, et les mouvements citoyens ; sommes consternés par l’injustice et l’arbitraire des autorités politico-judiciaires dont est victime le journaliste Stanis Bujakera Tshiamala Directeur de publication adjoint de ACTUALITÉ.CD et Correspondant de Jeune Afrique & Reuters, qui vient de totaliser 100 jours en prison sans jugement et pour des crimes qu’il n’a jamais commis, à cause d’un article, non signé par lui, paru dans Jeune Afrique au sujet du meurtre de l’ex-ministre Chérubin Okende » a dénoncé ce communiqué. Et d’ajouter : « Nous exprimons notre totale solidarité envers l’un de nos journalistes les plus brillants, récompensé pour son courage par le “Prix spécial du Forum allemand des reporters 2023” et récemment désigné comme l’une des 100 personnalités ayant marqué l’Afrique en 2023 par le magazine sud-africain « The Continent » en partenariat avec le journal Mail&Guardian. Nous regrettons profondément qu’il ait été empêché de couvrir la campagne électorale, dont la clôture intervient au centième jour de son incarcération arbitraire ». Par la même occasion, ils ont demandé aux autorités congolaises en général et au président de la République Félix Tshisekedi en particulier d’user de leur pouvoir pour mettre fin immédiatement à cette injustice en procédant à la libération sans conditions de Stanis Bujakera Tshiamala. « Nous réitérons notre appel aux autorités congolaise en général et au président de la République Félix Tshisekedi en particulier, à user de leur pouvoir pour faire cesser immédiatement cette injustice en procédant à la libération sans conditions de Stanis bujakera Tshiamala » a renchérit ce communiqué. Par ailleurs, ils dénoncent avec force toutes les accusations fantaisistes du ministère public à l’encontre de Stanis Bujakera Tshiamala. « Nous dénonçons avec force toutes les accusations fantaisistes du ministère public contre Stannis Bujakera Tshiamala, notamment l’accusant d’avoir tantôt fabriqué tantôt d’avoir diffusé par voie électronique un prétendu faux rapport de l’ANR, qui ont été toutes contestées et balayées d’un revers de la main par les géants du numérique que sont Méta/Whatsapp et Telegram. Nous attirons par ailleurs l’attention des autorités congolaises et de l’opinion nationale et internationale sur le fait que faire pression sur un journaliste en le jetant en prison pour lui demander de révéler ses sources pour un article qu’il n’a pas signé constitue une atteinte grave à la liberté constitutionnelle à l’information et à la protection de ses sources », a conclu ce communiqué. Il est important de rappeler que Stanis Bujakera Tshiamala est arrêté depuis le 8 septembre 2023 , pour « faux en écriture, falsification des sceaux de l’Etat », « propagation de faux bruits », et « transmission de messages erronés et contraires à la loi ».