La Police Nationale Congolaise (PNC) commissariat urbain de Beni ville au Nord-kivu indique avoir été sur le chemin d’un total de quatorze (14 ) personnes pendant la journée de ce vendredi 9 février 2024. Il s’agit en effet de dix (10) hommes et quatre (4) femmes qui étaient tous enfermés dans une maison Quartier Kasanga Tuha en commune de Bungulu. Le communicateur de la PNC/ Beni renseigne que ces personnes sont juste prises pour des suspects par les services de sécurité. Elle les a interpellées donc pour raison d’enquêtes afin de décourager les phénomènes « maisons de tolérance » communément appelées Q.G. “Nous avons interpellé quatorze personnes dont dix jeunes hommes et quatre femmes qui étaient tous enfermés dans une maison. Il y a eu de cas de soupçons, nous les avons interpellés. Nous ne voudrions pas dire et signifier que ce sont des coupables mais plutôt ces personnes sont interpellées par nous la police et c’est pour mener des enquêtes”, a-t-il fait savoir Et d’ajouter : “les OPJ sont déjà disponibles pour la cause et au moment où je vous parle ici, ces personnes sont en train d’être auditionnées pour la cause. Et donc les coupables seront transférés à qui de droit et les innocents seront vite libéré. Nous avons fait cette opération, c’est juste pour décourager tous ceux qui aiment cette pratique de maisons de tolérances communément appelé QG parce qu’il y a toujours des bandits qui se cachent dans des tels endroits et la nuit ils quittent pour insécuriser la ville », a-t-il conclu. À noter que la ville fait face à l’insécurité de surface ces dernières semaines, les services de sécurité cherchent toujours à tout mettre en œuvre pour barrer la route aux perturbateurs de la ville.
Category: sécurité
RDC-Belgique : « Il est essentiel que les groupes armés mettent fin à ces violences. Le Rwanda doit cesser tout soutien au M23 » (Sophie Wilmès)
Dans une correspondance rédigée ce vendredi 9 février 2023, dont une copie est parvenue à la rédaction de Congopresse.net, la ministre des Affaires étrangères de la Belgique, Sophie Wilmès, a exprimé sa préoccupation quant à la situation sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo. « La Belgique est très inquiète par la nouvelle recrudescence de violence au Nord-Kivu, en République Démocratique du Congo (RDC), qui vient s’ajouter à une situation déjà très difficile pour les populations civiles dans l’Est du pays, en raison des exactions commises par de nombreux groupes armés, il faut que cette violence cesse », a-t-elle déclaré. Et d’ajouter : « Cette violence inflige d’énormes souffrances à la population et entraîne le déplacement massif de nombreuses personnes. L’Est de la RDC compte plus de 5,5 millions de personnes déplacées, rien qu’au Nord-Kivu. De nombreuses violations des droits humains sont également perpétrées ». Selon elle, la Belgique est un partenaire engagé pour la résolution des problèmes en République démocratique du Congo (RDC). « La Belgique reste un partenaire engagé dans les efforts visant à résoudre ces problèmes et appelle toutes les parties concernées à travailler ensemble pour mettre fin à cette violence et protéger les civils innocents. Il a ajouté que la stabilité et la sécurité dans l’Est de la RDC sont essentielles pour assurer le bien-être et le développement durable de toute la région », a-t-il lâché. En outre, la ministre a également exhorté le Rwanda à cesser de soutenir le M23. « Il est essentiel que les groupes armés mettent fin à ces violences. Le Rwanda doit cesser tout soutien au M23. Les autorités congolaises ont annoncé des mesures importantes pour mettre un terme à la collaboration avec les groupes armés sur le terrain et mettre fin aux discours de haine et aux appels à la violence. Cependant, il est également nécessaire de trouver une solution par le biais d’une réforme du secteur de sécurité. La Belgique continuera d’accompagner la RDC dans ce travail », a-t-il poursuivi. Par ailleurs, la ministre souligne qu’il ne faut pas privilégier une approche militaire mais plutôt renforcer la diplomatie. « La solution à tout conflit, quel qu’il soit, ne peut jamais être militaire. Il est essentiel de renforcer les efforts diplomatiques dans le cadre des processus régionaux et d’encourager tous les acteurs à s’engager de manière constructive dans les initiatives des États-Unis. Enfin, il est crucial de s’attaquer aux causes profondes du conflit afin que la population puisse s’épanouir et prospérer », a-t-il conclu. Soulignons que l’Est de la République Démocratique du Congo fait face à une insécurité causée par le groupe armé M23, soutenu par le Rwanda.
RDC : Prise de position de l’Ambassade du Royaume-Uni sur la situation qui prévaut à l’Est
Dans une déclaration faite ce vendredi 09 février 2024 à travers son compte officiel X, l’ambassade de Royaume-Uni s’est dit très préoccupée par la récente escalade des combats dans l’Est de la RDC et par ses conséquences humanitaires effroyables pour la population Congolaise. En effet, plus de 135 000 personnes ont été déplacées en une semaine dans les villes et villages du Nord Kivu et du Sud Kivu, dont dizaines des milliers des personnes ont fui leurs maisons suite aux attaques du M23 le mercredi 07 février. Il sied de signaler que l’ambassade du Royaume-Uni condamne fermement les violences et les massacres du M23 et d’autres groupes armés illégaux dans l’Est de la RDC, qui ne font qu’ajouter la misère et la souffrance des civils innocents. Le Royaume-Uni soutient les processus de paix de toutes les parties en vue d’un dialogue pour mettre fin à ces atrocités.
Agression de la RDC par le Rwanda : Sit-in devant le siège de la Monusco le lundi prochain
La Dynamique Progressiste Révolutionnaire (Dypro) a saisi le gouverneur de la ville province de Kinshasa, dans une correspondance, pour lui faire part du sit-in qu’elle va organiser le lundi 12 février prochain en vue de dénoncer l’agression de la RDC par le Rwanda. Dans cette lettre parvenue à la rédaction congopresse.net, la manifestation débutera à 10h. Notons que les manifestations publiques sont autorisées par la loi fondamentale qui est la Constitution de la République Démocratique du Congo en son article 64 qui stipule, citons : « Tout Congolais a le droit et le devoir sacré de défendre le pays et son intégrité territoire face à l’agression ou une menace agression extérieur », fin de citation. En effet, cette mobilisation patriotique vise essentiellement à transmettre au conseil de sécurité de l’ONU le ras-le-bol de la population congolaise contre les massacres des congolais dans la partie Est de la RDC. Signalons que Me Constant Mutamba a déposé aussi une plainte contre Monsieur Corneille Nangaa à la Cour de Cassation.
Agression de la RDC par le Rwanda : Luc Kabunangu s’insurge contre l’hypocrisie occidentale
« Ils siègent au Conseil de sécurité de l’ONU et utilisent la Monusco dans le processus où leurs entreprises achètent les minéraux du sang en RDC », a déclaré Luc Kabunangu, père de la philosophie léopards, en réaction à la reprise des hostilités dans l’Est de la République Démocratique du Congo. Ce message de dénonciation lancé par Luc Kabunangu, membre de l’Union sacrée de la nation, a été publié ce mercredi 7 février sur son compte X. Une manière d’exprimer son mécontentement face à l’inaction de l’ONU considérée comme la main noire derrière cette guerre. Le père de la Philosophie Léopard regrette vivement que les multinationales continuent de fournir des armes à l’armée Rwandaise. Cette pratique hostile qui contribue aux multiples massacres de la population congolaise. « Ils arment le Rwanda sous prétexte de protéger les minorités alors que la RDC compte des dizaines de millions de morts », déplore Luc Kabunangu. On signale qu’ une situation de panique s’observe dans la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu dans la matinée de ce mercredi 07 février, après qu’un nouvel engin explosif est tombé près de l’école cinquantaine dans le quartier Mugunga. Des sources locales indiquent qu’il s’agit d’un engin explosif largué par les terroristes du M23. Un deuxième après un autre qui est tombé dans la soirée de ce mardi près de la route nationale N°2 au niveau de Kasengesi.
RDC : « Aucune négociation secrète avec Kigali n’est en cours » (Tina Salama)
Après une fausse information diffusée par certains médias sur l’état des négociations entre les autorités de la République Démocratique du Congo et celles du Rwanda concernant l’agression que subit la RDC, la porte-parole du Président de la République, Tina Salama, a démenti cette information. « Aucune négociation secrète avec Kigali n’est en cours. La position du Président de la République a toujours été claire à ce sujet. Attention à la manipulation et à la désinformation », a posté Tina Salama, porte-parole du Président Félix Tshisekedi, sur son compte X. Il convient également de mentionner qu’au cours d’un point de presse, ce mardi 06 février 2024, le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya a annoncé que la ville de Kirotshe dans la province du Nord-Kivu en République démocratique du Congo avait été reprise par les vaillantes Forces Armées de la République.
RDC : Cédric Bakambu dénonce le silence des médias face aux massacres dans l’Est
L’international congolais Cédric Bakambu a dénoncé le silence des médias concernant les massacres de la population dans l’Est de la République Démocratique du Congo. Dans une déclaration publiée sur ses comptes officiels, il exprime sa douleur face à ce silence et appelle à agir pour mettre fin à cette situation. « Tout le monde voit les massacres à l’Est du Congo, mais tout le monde se tait. Mettez la même énergie que vous mettez pour la CAN 2023 pour mettre fin à cette crise humanitaire, car il n’y a pas de petits gestes », a déclaré Cédric Bakambu, international congolais, dans le but de sensibiliser le public contre les atrocités commises. Cet attaquant congolais met également en évidence plusieurs cas de pertes humaines et de déplacements forcés. « Le bilan est lourd, avec 6 millions de morts, près de 4 millions de déplacés et des camps de réfugiés saturés, ainsi que des centaines de milliers de personnes appauvries », a réagi Cédric Bakambu. Par ailleurs, il conclut en affirmant qu’il n’y a pas d’action trop petite pour aider ceux qui souffrent dans l’Est du Congo. Il encourage chacun à faire sa part pour soutenir ces populations vulnérables et mettre fin aux violences qui sévissent dans la région. « Les populations ne meurent pas principalement sous le coup des mortiers, mais plutôt des maladies et de la famine. Les armes de guerre utilisées sont le viol et la destruction du tissu social », a-t-il rajouté. Soulignons que le vendredi 02 Février 2024, une bombe a explosé à Mugunga, près du complexe scolaire Nengapeta dans la province du Nord-Kivu. Cette attaque a été revendiquée par les rebelles M23 qui en ont pris la responsabilité immédiatement. Il est important de rappeler que lors de la campagne électorale en décembre 2023, le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, avait déclaré qu’il réunirait les deux chambres du Parlement en congrès pour demander l’autorisation de déclarer la guerre au Rwanda si une balle tombait sur la ville volcanique de Goma lors d’une quelconque escarmouche.
RDC : « L’armée met également tout en œuvre pour récupérer toutes les localités occupées par les Forces rwandaises » (Jean-Pierre Bemba)
Le Chef de l’État , Félix Tshisekedi Tshilombo a présidé, ce lundi 05 février 2024, au Palais de la nation, à Kinshasa, une réunion du conseil supérieur de la Défense. Cette réunion a porté sur la question sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo avec le regain des tensions entre les M23 et les Forces Armées de la RDC. « Un tour d’horizon a eu lieu sur des questions spécifiques militaires et opérationnelles au Nord-Kivu », a déclaré Jean-Pierre Bemba, vice-Premier ministre, ministre de la Défense nationale et porte-parole de circonstance. Selon M. Bemba, « le Conseil supérieur de la défense lance un message à toute la population que tout est mis en œuvre pour que la ville de Goma ne tombe pas ». « L’armée met également tout en œuvre pour récupérer toutes les localités occupées par les Forces rwandaises », a-t-il rajouté. Le vice-Premier ministre, ministre de la Défense nationale demande à population de « faire attention aux réseaux sociaux qui alimentent pour créer une certaine peur, une fragilité dans les esprits ». « Attention, ce n’est pas la réalité. L’ennemi y est pour quelque chose », a-t-il prévenu. « L’armée congolaise fait un travail extraordinaire », a-t-il rassuré. Enfin, il a indiqué que le Conseil supérieur de la défense a demandé au Chef de l’État de pouvoir lever le moratoire sur la peine capitale, en ce qui concerne les questions de traîtrise au sein des Forces de défense et de sécurité.
Beni : 50 ex-terroristes ADF remis officiellement à l’armée loyaliste
Il y a remise officielle ce vendredi 26 janvier 2024 d’au moins cinquante (50) terroristes ADF à l’armée congolaise. La cérémonie y relative a eu lieu au poste frontalier de Kasindi-Lubiriha dans le territoire de Beni au Nord-Kivu entre le Général Major Dick Olum, commandant contingent Ougandais engagé dans les opérations Shujaa et le Colonel Okoko Bokeon, représentant du commandant secteur opérationnel Sokola 1 Grand Nord. La nouvelle est rapportée à Congopresse.net par la capitaine Antony Mwalushayi, porte-parole des opérations Sokola 1 secteur Opérationnel Grand Nord, tout en précisant que quatre (4) Djihadistes d’origine ougandaise ont été remis à la délégation ougandaise et cinquante (50) à la délégation congolaise. “Il s’agit de cinquante djihadistes d’origine Congolaise qui ont été remis officiellement à la délégation Congolaise et 4 djihadistes d’origine Ougandaise ont été remis également à la délégation Ougandaise. Tous ces désormais ex-terroristes ont été capturés lors des différentes opérations conjointes FARDC-UPDF sur le sol Congolais et ils ont suivi des séances de déradicalisation avec l’ONG bridgewar ; ces séances de déradicalisation vont continuer au Congo avec la même organisation non gouvernementale”, a-t-il fait savoir. Selon les deux Commandants précités, ces ex-djihadistes capturés sur les champs de bataille par les deux armées constituent une énième preuve tangible que le travail dans cette zone de Beni évolue très bien. Notons ici que malgré cette déradicalisation, la population de Beni ville et territoire aussi une partie de la province de l’Ituri est toujours massacrée par ces Djihadistes. Le plus récent massacre remonte à la nuit du mardi au mercredi 24 janvier 2024 à Mavivi Ngite, à quelques kilomètres de la ville de Beni. Plus dix (10) personnes avaient été tuées dans cette attaque et l’armée congolaise avait neutralisé trois (3) terroristes ADF.
Insécurité : Gecoco Mulumba prêt à éradiquer le phénomène Kuluna
Le gouverneur intérimaire de la ville province de Kinshasa, Gérard Mulumba alias Gecoco a échangé ce vendredi 19 janvier 2024, avec tous les bourgmestres, leurs adjoints ainsi que tous les chefs des quartiers. Ces échanges ont porté sur les défis à relever entre autres : l’assainissement complète de la ville, l’insécurité avec la lutte contre le banditisme urbain (Kuluna), la nuisance, les embouteillages ainsi que les garages pirates disséminés à travers la ville. En ce qui concerne l’insécurité, Gérard Mulumba s’est dit prêt à éradiquer le phénomène Kuluna. « Nous devons tout faire pour rétablir la paix », a t-il lancé. Pour rappel, Gecoco Mulumba fait l’intérim de l’ex gouverneur Gentiny Ngobila qui a été limogé de ses fonctions par le ministre de l’Intérieur Peter Kazadi.