Les États-Unis offriront une récompense d’un maximum de 5 millions de dollars à toute personne qui livrera des informations permettant de localiser le leader des Forces Démocratiques et Alliés (ADF), Musa Baluku qui est aussi le principal responsable des massacres des civils dans la ville de Beni ainsi que dans les régions de l’Ituri. C’est ce qu’a rapporté le département d’État américain dans un communiqué rendu public jeudi 03 mars. « Le programme de Récompenses pour la justice (RFJ) du Département d’État des États-Unis, (…) offre une récompense d’un maximum de $5 millions pour toute information pouvant mener à l’identification ou la localisation du leader de Daesch-RDC, Seka Musa Baluku. Sous le leadership de Seka Musa Baluku, Daesch-RDC a fait preuve de violence brutale contre des citoyens congolais et les forces militaires régionales dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, dans l’est de la RDC », indique ce communiqué relayé par l’ambassade des USA en RDC. Daesch-RDC, aussi connu sous les noms des Forces Démocratiques Alliées (ADF) et Madina à Tauheed Wau Mujahedeen, entre autres noms, a tué plus de 849 civils pendant la seule année 2020, selon le Conseil de sécurité des Nations-Unies, a ajouté ce document. Le département des États-Unis a, à cet effet, annoncé qu’ils ont sanctionné Baluku et cinq autres membres des ADF, en 2019, dans le cadre du Programme mondial de sanctions Magnitsky, pour le rôle qu’ils ont joué dans de sérieuses violations de droits de l’homme. En 2020, l’ONU a désigné Baluku pour l’imposition de sanctions supplémentaires dans la cadre de son programme de sanctions pour la RDC. Le leadership de ce responsable de ADF renforce la poursuite des opérations portant atteinte à la population vivant dans cette partie du pays, entre autres ; des tueries, des viols et pratique des enlèvements de civils. Aujourd’hui, Seka Musa Baluku figure sur la liste des terroristes au niveau mondial.
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Est de la RDC : «les Nations-Unies réitèrent sa volonté d’accompagner le gouvernement de la RDC pour le rétablissement de la paix» (Bintou Keita)
La cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita a réitéré la ferme volonté des Nations-Unies d’accompagner le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) pour le rétablissement de la paix à travers le programme de démolition
Est de la RDC : Goma, Sake et Rubaya sont sous contrôle, rassure les FARDC
Le porte-parole militaire de Sokola 2 au Nord-Kivu, le lieutenant-colonel Guillaume Njike Kaiko a appelé, mardi 28 février, les habitants de Goma, Sake et Rubaya au calme car, les Forces Armées de la RDC est à la possession de ces zones ciblées par le mouvement du 23 mars soutenu par le Rwanda. « Je dois ici rassurer la population de Goma, de Sake, même de Rubaya. Il est vrai que l’ennemi a menacé tous ces axes. Mais, aujourd’hui avec les efforts fournis par les FARDC, je tiens à vous confirmer ici que Rubaya, cette cité minière est sous contrôle des FARDC », a rassuré le lieutenant-colonel Guillaume Njike. Et d’ajouter : « Mais aussi la Sake où l’ennemi a tenté de créer l’insécurité est sous contrôle des FARDC. L’ennemi a subi la puissance de feu des FARDC. Et il continue à subir cette puissance, puisque l’ennemi continue à reculer. Au moment où je vous parle, ni Sake, ni Goma, ni Rubaya, aucune de ces entités n’est menacée parce que les FARDC ont été instruites de protéger toutes ces cités mais aussi la ville de Goma ; et de repousser l’ennemi ». Pour chasser les troupes rwandaises ainsi que ses combattants du M-23, le porte-parole de l’armée congolaise au Nord-Kivu a appelé la population de ces zones non seulement au calme, mais aussi à soutenir les efforts des FARDC.
Est de la RDC : face à la diaspora congolaise, Félix Tshisekedi promet que «Kagame ne remportera pas cette guerre»
« Nous allons prendre nos responsabilités. Une chose est certaine : Kagame ne gagnera pas cette guerre. Ce qu’il a fait au Congo, ça suffit. Avec moi, ça ne passera pas », a prévenu le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi au cours de son échange, lundi 27 février, face aux congolais vivants en Suisse. Dans sa rencontre avec la diaspora congolaise à l’hôtel Intercontinental de Genève, le Chef de l’État congolais s’est dit déterminer à défendre la souveraineté de son pays jusqu’au bout des ongles. Signalons que cet entretien entre Félix Tshisekedi et les congolais qui sont en Suisse a tourné autour de l’agression du Rwanda contre la RDC, le processus électoral, le Programme de développement local des 145 territoires ainsi que le changement des mentalités, comme a rapporté la présidence.
Situation sécuritaire à l’Est : Félix Tshisekedi appelle la communauté internationale à sanctionner les responsables du M-23
Dans le cadre des travaux de la 52e session du Conseil des Droits de l’homme des Nations-Unies ouverts ce lundi 27 février 2023 à Genève en Suisse, le président de la République, Félix Tshisekedi a, une nouvelle fois, demandé la communauté internationale plus particulièrement les nations unies à sanctionner le Rwanda, considéré comme un acteur principal soutien au M-23 opérant à l’Est de la RDC. « Il est temps que la communauté internationale en particulier les Nations-Unies sanctionnent les auteurs des crimes et des violations du droit international en République Démocratique du Congo et les contraignent davantage à exécuter le plan de Paix issu des processus de Nairobi et de Luanda plans avalisés aussi bien par l’Union Africaine que le Conseil de Sécurité de l’ONU », a-t-il déclaré devant les différents chefs d’États du monde. Le Chef de l’Etat de la RDC a également lâché un message fort à l’Organisation des Nations Unies (ONU) qui défend aussi les exercices des droits de l’homme et des libertés fondamentales en RDC. « On ne peut pas prétendre défendre l’exercice des droits de l’homme et des libertés fondamentales en République Démocratique du Congo tout en laissant progresser l’agression de ce pays par le Rwanda et les massacres de ses populations par des groupes armés terroristes », a-t-il lâché. Malgré les multiples appels lancés par les organisations Inter-Etatiques tels que l’Union Africaine (UA) et l’Union Européenne (UE) qui ont appelé à un cessez-le-feu, les rebelles du M-23 continuent leurs opérations à l’Est du pays.
Lubumbashi : un prêtre échappe à une tentative de kidnapping menée par un groupe terroriste en tenue de la garde républicaine
Le cadre de concertation de la société civile du Haut Katanga a dénoncé l’incursion de ce vendredi matin d’un groupe des terroristes vêtus en tenue des gardes républicains, à l’archidiocèse de Lubumbashi. Et ce, pour avoir tenté de kidnapper l’archevêque métropolitain Fulgence Muteba
Situation sécuritaire à l’Est : le M-23 prend la possession de la localité de Mushaki
D’ores et déjà, la localité de Mushaki dans les groupements Mufuni-Matanda et Mufuni Karuba au territoire de Masisi (Nord-Kivu) est contrôlé, depuis ce vendredi 24 février, par les rebelles du Mouvement du 23 mars (M-23), rapportent les différentes sources locales. Ce groupe armé du M-23 soutenu par le Rwanda a envahi cette région ce vendredi aux environs de 6 h (heures locales), confirment les mêmes sources qui ont également ajouté que ces combattants rwandais occupent déjà la route principale Sake-Masisi centre au niveau de Mushaki. Après avoir conquis une dizaine de territoires et villages se trouvant à l’Est de la RDC, ces rebelles du M-23 continuent à poursuivre ses manœuvres en ajoutant ainsi des régions à contrôler.
RDC : les USA appellent tous les groupes armés à se retirer des zones occupées dans l’Est
Les grandes puissances mondiales ne cessent de condamner verbalement les opérations des groupes armés dans la partie Est de la République Démocratique du Congo. Ayant déjà pris la parole sur cette situation sécuritaire qui sévit à l’Est de la RDC, les États-Unis a, une fois n’est pas coutume, condamné les atrocités, attaques sanglantes des groupes armés qui se trouvent dans cette partie du pays et les exhortent à se retirer sans condition des zones occupées. Ils ont également salué le communiqué du 17 février de la 1140e réunion du Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’Union Africaine qui a lancé le même appel aux rebelles opérant dans la partie orientale de la RDC. « Nous sommes encouragés par le fait que le CPS a souligné l’importance de la mise en œuvre des résultats du communiqué du mini-sommet de la CAE du 17 février, des processus de Luanda et de Nairobi et du communiqué de Luanda du 23 novembre. Le CPS a par ailleurs souligné l’importance du soutien au Mécanisme conjoint de vérification élargi et à la Mission de l’Organisation des Nations unies de stabilisation en république démocratique du Congo (MONUSCO), ainsi que du traitement de la question des ex-combattants et du retour volontaire des personnes déplacées et des réfugiés », indique le communiqué du département d’État américain publié mercredi 22 février. Et d’ajouter : « Nous sommes encouragés par le fait que le CPS a souligné l’importance de la mise en œuvre des résultats du communiqué du mini-sommet de la CAE du 17 février, des processus de Luanda et de Nairobi et du communiqué de Luanda du 23 novembre », a ajouté ce communiqué. La décision du CPS d’utiliser le Fonds pour la paix de l’Union africaine pour soutenir le déploiement de la Force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est (EACRF) a été aussi évoquée par les américains.
Est de la RDC: l’UA veut utiliser le fonds continental pour soutenir les opérations de la Force régionale
La 36ème session de la réunion des chefs d’Etat des pays membres de l’Union africaine (UA) s’est tenue du 18 au 19 février à Addis-Abeba, en Éthiopie. C’est dans cet ordre que la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA, a, annoncé sa décision de vouloir renforcer la force de l’EAC à l’Est de la RDC à travers le Fonds pour la paix.
Situation sécuritaire : les combats entre FARDC et le M-23 se poursuivent dans la région de Kitshanga-Mwesso au Nord-Kivu
Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et le Mouvement du 23 mars (M-23) se sont affrontés, ce lundi 20 février, dans la région de Kitshanga-Mwesso, à plus de 80 kilomètres au Sud-Ouest de la ville de Goma, dans le territoire de Masisi, rapporte Radio Okapi. Ces violents combats, qui ont eu lieu très tôt le matin de ce lundi, ont semé la panique auprès des populations se trouvant dans cette partie du pays, rapportent les sources locales qui ont ajouté que ces rebelles du M-23 se sont aussi affrontés avec les groupes armés locaux appelés communément “MaïMaï”. Malgré ces affrontements dans ces zones, les FARDC sont toujours au contrôle de la partie Nord de Kitshanga que les éléments du M-23 ont essayé de récupérer.