Dans le cadre des travaux de la 52e session du Conseil des Droits de l’homme des Nations-Unies ouverts ce lundi 27 février 2023 à Genève en Suisse, le président de la République, Félix Tshisekedi a, une nouvelle fois, demandé la communauté internationale plus particulièrement les nations unies à sanctionner le Rwanda, considéré comme un acteur principal soutien au M-23 opérant à l’Est de la RDC.
« Il est temps que la communauté internationale en particulier les Nations-Unies sanctionnent les auteurs des crimes et des violations du droit international en République Démocratique du Congo et les contraignent davantage à exécuter le plan de Paix issu des processus de Nairobi et de Luanda plans avalisés aussi bien par l’Union Africaine que le Conseil de Sécurité de l’ONU », a-t-il déclaré devant les différents chefs d’États du monde.
Le Chef de l’Etat de la RDC a également lâché un message fort à l’Organisation des Nations Unies (ONU) qui défend aussi les exercices des droits de l’homme et des libertés fondamentales en RDC.
« On ne peut pas prétendre défendre l’exercice des droits de l’homme et des libertés fondamentales en République Démocratique du Congo tout en laissant progresser l’agression de ce pays par le Rwanda et les massacres de ses populations par des groupes armés terroristes », a-t-il lâché.
Malgré les multiples appels lancés par les organisations Inter-Etatiques tels que l’Union Africaine (UA) et l’Union Européenne (UE) qui ont appelé à un cessez-le-feu, les rebelles du M-23 continuent leurs opérations à l’Est du pays.