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RDC : le patron de la police de Mai-Ndombe mis aux arrêts

RDC : le patron de la police de Mai-Ndombe mis aux arrêts.

Par Neville OB

Le commissaire provincial de la police nationale congolaise (PNC) du Mai-Ndombe, le
général Christian Paypay est mis aux arrêts depuis le dimanche 22 janvier dernier, pour « atteinte à la sûreté de l’Etat ».

Selon plusieurs sources rapportent Mai-ndombenews.net, ce haut gradé de la police a a été arrêté après son audition par le Conseil national de sécurité (CNS).

Insécurité à l’Est : pour Denis Mukwege, les congolais sont capables de protéger leur pays sans la présence de la force régionale 

Au cours d’une conférence des jeunes chrétiens tenu ce dimanche 22 janvier à Bukavu (Sud-Kivu), Denis Mukwege s’est opposé à la présence de la force de l’EAC déployée dans la partie Est de la RDC afin d’épauler les FARDC. Le prix Nobel de la paix a déclaré que les congolais ont le monopole de protéger leur nation. « Il n’y a jamais un État qui peut protéger un autre. La seule solution, c’est tout simplement que nous sommes obligés de reconstruire un système de défense, c’est-à-dire l’armée, la police et le renseignement », a-t-il indiqué. Et d’ajouter: “La RDC a une jeunesse capable de pouvoir protéger ses frontières, une jeunesse capable de pouvoir sécuriser les biens et les personnes. On doit référer tous ces systèmes pour que la protection des congolais soit faite par les congolais. Être protégés par les gens qui nous entourent ce n’est pas une fierté. J’aurais bien souhaité que ce soit les jeunes congolais qui me protègent », a fait savoir le docteur Mukwege. Pour rappel, une manifestation a été organisée, il y a quelques jours, par les mouvements citoyens dans la ville de Goma (Nord-Kivu) pour protester contre la force régionale considérée comme une force inefficace.

Insécurité à l’Est : « Faire appel à la Force régionale pour épauler les FARDC n’est pas une bonne option » (Eudhes Mienanzambi) 

Eudhes Mienanzambi, spécialiste en politique extérieure, est revenu, dans une une interview exclusive accordée à Congopresse.net vendredi 20 janvier, sur la marche contre la Force régionale organisée mercredi dernier dans la ville de Goma par les mouvements citoyens. Pour cet enseignant à l’Institut Facultaire des Sciences de l’information et de la Communication (IFASIC), faire appel à la Force régionale pour épauler l’Armée congolaise contre les groupes armés dans la partie Est de la RDC n’est pas une bonne option. « Moi, je soutiens cette manifestation qui a été organisée contre les éléments de la force régionale. Pourquoi ? Parce que tout simplement ils ne font rien. Faire appel apppel à la force régionale pour épauler les FARDC n’est pas une bonne option », a-t-il déclaré. Et d’ajouter : « Cette Force régionale est constituée des nos adversaires, ennemis. Ils font semblant d’être avec nous, mais en réalité ils ne sont pas avec nous. Selon l’histoire, le Kenya, Rwanda, le Soudan, et l’Ouganda ce sont des nilotiques. Ces éléments que nous invitons, ne viennent-ils pas aujourd’hui pour étudier suffisamment le système de notre pays afin de le vendre ? », s’est interrogé Eudhes Mienanzambi. En tant qu’enseignant et politologue, Eudhes Mienanzambi a donné une petite piste de solution pour que Kinshasa ne fasse plus appel aux forces étrangères. « Puisque le conseil de sécurité des Nations-Unies a enlevé l’embargo, c’est maintenant à notre gouvernement de bien équiper notre Armée, en mettant ainsi des moyens pour qu’ils soient à l’aise », a-t-il lancé. Rappelons que de centaines de manifestants étaient dans la rue mercredi 18 janvier, à Goma (Nord Kivu) pour exiger le départ de la Force régionale qu’ils qualifient “inefficaces” dans ses actions.

Explosion dans une église à Kasindi : Pour le gouvernement congolais, c’est un attentat à la bombe perpétré visiblement par les ADF

Explosion dans une église à Kasindi : Pour le gouvernement congolais, cette attaque est un attentat à la bombe perpétré visiblement par les ADF

Par Felly Luyindadio

De dizaines des personnes ont été tués et plusieurs blessés, ce dimanche matin, suite à une explosion d’une bombe dans l’église, paroisse de la 8e Communauté des Églises Pentecôtistes du Congo (CEPAC), à Kasindi dans le territoire de Beni (Nord-Kivu), poste-frontière entre la RDC et l’Ouganda, rapporte l’armée.

Le gouvernement congolais parle d’un attentat à la bombe perpétré visiblement par les rebelles ADF et condamne fermement cet acte terroriste.

Les autorités congolaises rassurent que les services de sécurité ont pris le contrôle du lieu après cette explosion ayant causé pertes en vies humaines et dégâts matériels. Les blessés sont évacués dans des structures médicales, a fait savoir le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya qui a annoncé que « les enquêtes sont en cours pour détecter l’origine de cet acte terroriste ».

L’armée demande à la population d’éviter des attroupements pour éviter d’autres surprises désagréables qui peuvent endeuiller la cité de Kasindi.

Situation sécuritaire à l’Est : Rumango toujours aux mains du M23 malgré la présence de l’EAC

Les rebelles du M-23 ne se sont pas retirés de la base militaire du Rumangabo, dans le groupement de Kisigari, chefferie de Bwisha, territoire de Rutshuru (Nord-Kivu), contrairement à ce qui a été annoncé par la communauté des Etats d’Afrique de l’est. Les sources onusiennes qui ont annoncé cette information, ont indiqué que ces rebelles continuent toujours d’opérer dans plusieurs endroits du sud de Rutshuru.

RDC : l’ANR alerte sur un probable attentat terroriste ce jeudi à Kinshasa

L’Agence nationale de renseignements (ANR) annonce une menace d’attentat terroriste ce jeudi 12 janvier dans la ville province de Kinshasa. Dans un communiqué du mercredi 11 janvier, l’ARN dit être saisie “par des services amis” sur ce probable attentat. « Cet attentat viserait particulièrement des hautes personnalités civiles et militaires et devra être exécuté par deux terroristes, dont l’habillement impeccable, ne pourrait faire l’objet d’un moindre soupçon », précise le communiqué qui ajoute que « l’explosif serait transporté dans un véhicule qui transporterait des vivres ». l’ANR demande, par ailleurs, les Kinois, particulièrement les agents, à rester en alerte maximale pour la surveillance des mosquées, supers marchés, de tous les lieux à forte concentration humaine, des hôtels les plus fréquentés par des personnalités VIP, des églises et campus universitaires.