RDC: un négociant d’or assassiné en Ituri

L’insécurité devient de plus en plus une situation préoccupante dans la province de l’Ituri. Des gens sont tués presque tous les jours par les groupes armés. Dans la soirée du jeudi 24 Septembre, un négociant d’or a été assassiné à Mongwalu, une cité du territoire de Djugu située à 85 kilomètres de Bunia. D’après le bourgmestre de cette cité, Jean-Pierre Bikilisende, c’est vers 19 heures l’opérateur économique a été surpris par des hommes armés, alors qu’il s’apprêtait à prendre une moto pour regagner son domicile. Et c’est en ce moment qu’ils lui ont tiré dessus. Il demande à la population de soutenir la démarche du gouvernement afin que les groups armées déposent leurs armes pour la reprise de la paix.   La rédaction

« Protégeons nos enfants », (Tribune)

La mort a encore frappé la RDC, surtout la partie Est. Alors que le 24 août, les Congolais se souvenaient, en termes de commémoration, des massacres de 1.100 civils à Kasika en 1998, deux jours après, soit jeudi le 26 août, à Masisi, des élèves ont été tués, d’autres enlevés, dans l’affrontement entre l’armée congolaise et une milice ayant attaqué un centre de Test National de Fin d’Etudes Primaires (Tenafep). Ce sont nos enfants qui ont perdu la vie. Le Congo a perdu des talents, des potentialités encore fraîches, des futurs cadres. La méchanceté humaine a mis un terme à des destinées qui pouvaient impacter positivement d’une manière ou d’une autre cette nation. Voilà ces intelligences et sagesses, qui n’ont pas encore été usées, sont allées enrichir les cimetières. Mais ce qui fait réfléchir c’est que cet acte odieux s’est produit dans une école. Pourquoi jusqu’à ce niveau-là ? Les auteurs de cet odieux assassinat n’ont même tenu compte de l’innocence de ces enfants. Qu’ont-ils fait pour mériter cela ? Quel péché ont-ils commis pour voir leurs vies prometteuses s’arrêter brusquement ? Nous nous imaginons la souffrance de leurs proches parents. A eux, nous présentons nos condoléances les plus attristées. Mais c’est tout le Congo qui est éprouvé. C’est horrible de le vivre. C’est une situation dramatique, à laquelle nous ne pouvons pas rester indifférents. Le sang de ces enfants crie justice. Si la justice humaine semble incapable de traquer les auteurs de cet assassinat, celle du Créateur des vies de ces enfants parlera un jour. Cet acte ignoble, que nous condamnons avec notre dernière énergie, nous contraint, en tant que mère, à inviter toute personne ayant une parcelle d’autorité à la protection des vies humaines congolaises, surtout des enfants. Le gouvernement congolais devrait tout faire pour protéger les élèves, ceux des sixièmes des humanités, en pleine passation des épreuves d’Examen d’Etat. Mais la protection de tous les enfants en général s’avère plus qu’impérative. Protégeons l’avenir de demain. Ce sont eux les autorités de demain. Les tuer aujourd’hui est un acte délibéré d’étouffement de l’avenir du pays. Le pays a besoin d’une jeunesse forte et bien sécurisée pour perpétuer Le malheur ne vient jamais seul, dit un adage. Oui, il n’est pasvenu seul pour certaines familles congolaises qui habitent le Masisi. Elles se sont vues séparées de brutalement de l’affection de ces êtres chers, qui caressaient plusieurs rêves. Peut-être que c’était à eux de relever les défis dont nous, leurs parents, sommes incapables. Les intérêts égoïstes des hommes armés ont laissé encore des plaies fraîches dans les cœurs. Il faut que ça s’arrête. Trop c’est trop !   Colette Tshomba, Députée nationale

RDC/Nord-Kivu : Deux morts dans une nouvelle attaque des ADF à Ulebo

Deux personnes ont perdu la vie ce mercredi 2 septembre 2020 lors d’une nouvelle attaque des rebelles ADF à Ulebo situé dans le secteur Ruwenzori, à Beni-territoire dans la province du Nord-Kivu. Selon le président de la Société civile locale Wilson Batolene, ces civils ont été surpris par les assaillants dans l’après-midi alors qu’ils se trouvaient dans la zone pour leurs différentes activités. « Les blessés sont déjà au centre de santé de Bulongo, ils sont tombés dans une embuscade. Pour le moment, le bilan définitif n’est pas connu. Provisoirement, il y a 2 morts. Nous appelons le gouvernement à renforcer les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) pour finir cette menace », a-t-il indiqué. Il a également fait savoir que les assaillants ont blessé une autre personne, qui a été acheminée à Bulongo pour la prise en charge. Notons que presque chaque semaine les attaques des Rebelles ADF à la base de perte à vies humaines sont enregistrées dans ce coin du Pays. La population ne cesse d’implorer les autorités du Pays à instaurer un système de défense adequat pour mettre fin à ce fléau. Delphin TAMBWE

RDC : 20 ans après son installation La Monusco va quitter officiellement le Pays

La Mission des Nations Unies pour la Stabilité au Congo(Monusco) va quitter le sol du Pays 20 ans après son installation. Dans une conférence de presse organisée ce mercredi 02 Septembre à Kinshasa, Leila Zerrougui représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU, a indiqué que la Mission onusienne est entrain de démilitariser et fermer ses bureaux et va céder la main aux autorités du Pays. “La Monusco n’est présente aujourd’hui que dans 6 provinces de la RDC (sur les 26 que compte le pays). Nous sommes en train de démilitariser et fermer des bureaux. La MONUSCO est en train de céder la main aux autorités”, a-t-elle annoncé. Leila Zerrougui a précisé que “la responsabilité première de la protection des civils revient au pays”. Pour la représentante de la Mission de l’ONU au Congo, “une mission de maintien de paix n’est pas là pour faire la guerre mais pour aider le gouvernement, les autorités sécuritaires à assurer la protection de leur territoire et de leurs frontières”. Raison pour laquelle, “il faut travailler sur les causes profondes des conflits (dont) l’économie de guerre dans le Nord-Kivu, Sud-Kivu, Ituri, accès à la terre et manipulation de l’élément ethnique”. Quant aux attaques récentes contre les élèves à l’Est du Pays, Leila Zerrougui condamne fermement ces actes attaques. “C’est inacceptable. Ceux qui ont fait ça sont des criminels sans légitimité. Ils doivent être identifiés et emmenés devant la justice pour répondre de leurs actes”. Elle révèle, par la même occasion, que “La Monusco n’a pas été sollicitée pour participer à un quelconque dispositif sécuritaire autour des centres d’examen. C’est le rôle régalien des autorités congolaises”. Rappelons que la Mission de l’Organisation des Nations unies en république démocratique du Congo (Monuc), devenue la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en république démocratique du Congo (Monusco) le 1er juillet 2010, était une mission de maintien de la paix en république démocratique du Congo de l’ONU. Elle a été créée par la résolution 1279 du Conseil de sécurité en date du 30 novembre 1999. Depuis janvier 2018, la MONUSCO est dirigée par la diplomate algérienne Leila Zerrougui. Mike Pakoto

RDC: l’ONU appelle à des enquêtes sur les menaces de mort dirigées contre Denis Mukwege

La déclaration sur les menaces à l’endroit du docteur Dénis Mukwege continue à faire réagir l’opinion nationale et internationale. C’est une situation très préoccupante au sein de l’Organisation des Nations Unies, où des enquêtes sont exigées pour que la paix du prix Nobel de la paix soit assurée. Au cours d’un message adressé à la presse, la haut commissaire de l’ONU, Michelle Bachelet a rappelé la nécessité de mener des enquêtes sérieuses pour protéger Dénis Mukwege face aux différentes menaces auxquelles il fait face. Elle a encouragé la détermination du gouvernement congolais à assurer la sécurité de cet homme reconnu pour sa lutte contre les violences sexuelles en RDC. Il sied de signaler que les menaces de mort dirigées contre Denis Mukwege sont en rapport avec sa prise de position sur les crimes récurrentes dans l’Est du pays.   Dieumerci Matondo

Sud-kivu : Plus de 10 morts dans l’affrontement entre deux groupes armés locaux près de FIZI-Centre

Des violents combats ont fait une dizaine des morts entre les éléments de Yakutumba et les armés Biloze Bishambuke, le weekend , à Ekenya Bulembo à 16 km au sud-ouest du territoire de Fizi, au sud Kivu. D’après la société civile, le vol du bétail des membres des communautés locales protégées par Biloze Bishambuke serait à l’origine de ces combats. La même source indique que les populations civiles qui avaient fui ces affrontements ont commencé à regagner le village depuis dimanche 16 août. Selon des sources locales, ces populations ont été prises entre les deux feux avant de s’enfuir vers la forêt . D’autres ont fui vers le village Namisha et regagnent progressivement Bulembo. Le village Namisha et Milamba ,bergent une grande partie des déplacés internes ayant fui les hostilités avec leurs bétails dans les moyens et hauts plateaux. Jusqu’au samedi 15 août ,Ces personnes déplacées étaient sous la protection des miliciens Biloze Bishambuke , lorsque leur village d’accueil a été attaqué. Les éléments Yakutumba venus de la forêt de Nandja étaient commandés par les commandants Asesa et Bitingingwa Namubamba. Ces sources locales affirment également qu’après deux heures de combat ,Biloze Bishambuke a réussi à repousser les éléments de Yakutumba vers la forêt d’où ils sont venus . Cependant le bilan des affrontements reste controversé. Certaines sources locales parlent de six morts et deux blessés du côté Yakutumba , et deux mots et un blessé côté Biloze Bishambuke dont un commandant et son escorte. Les FARDC ne sont pas intervenues dans ce combat. Mais le commandant du sous secteur opérationnel Sokola 2 à FIZI , le colonel Ketembo, confirme ces affrontements et promet de déployer une unité des FARDC à Bulembo , afin de protéger la population dans cette partie Est du pays.   Jean Luc Lukanda

Nord-Kivu : Nouvelle incursion des ADF fait au moins 8 morts à Mwenda

Au moins 8 personnes ont été tuées la nuit du samedi au dimanche 16 août 2020 dans le village de Mwenda dans le secteur de Ruwenzori, territoire de Beni province du Nord-Kivu. Pour Eteni Muvunga Kimwele chef du Village de Mwenda, les rebelles ont pris d’assaut son village jusqu’à quelques mètres de son bureau administratif et ont tué 5 civils avant d’aller exécuter les autres au quartier Kimanza. « Ce matin, mon entité est en deuil. Les rebelles ont pris d’assaut le village jusqu’à quelques mètres de mon bureau administratif. Ic, ils ont tués 5 civils avant d’aller exécuter 2 autres dans un quartier appelé Kimanza. Dans leur suite ils ont pris en otage 2 enfants qui restent introuvables mais aussi ils ont pillé les biens de commerce et des médicaments dans 3 kiosques et 2 pharmacies  aux côtés de plusieurs animaux domestiques emportés », a-t-il expliqué. .Signalons que des vives tensions ont été observées ce dimanche dans cette région de la République avec le déplacement de plusieurs habitants qui se dirigent vers le village Mutwanga chef-lieu du secteur de Ruwenzori. Delphin Tambwe

RDC : Günter Nooke, représentant personnel pour l’Afrique d’Angela Merkel attendu ce mercredi à Kinshasa

Le représentant personnel pour l’Afrique de la Chancelière allemande Angela Merkel est attendu ce mercredi 12 août à Kinshasa. C’est  dans le cadre d’une visite officielle de cinq jours à Kinshasa et à Matadi chef-lieu de la province du Kongo-Central. La visite de Günter Nooke s’inscrit notamment dans l’esprit de développer des relations bilatérales germano-cogolaises, après la rencontre entre le président de la République démocratique du Congo Tshisekedi et Angela Merkel depuis novembre 2019, selon des sources diplomatiques. Selon les mêmes sources, le projet « The Congo Green H2 Projet » lié à la construction de l’usine de production d’hydrogène à partir de l’énergie produite par Inga III pourra être aussi parmi les points à l’ordre du jour. Rappelons que lors de la rencontre entre le chef de l’Etat Félix Tshisekedi et Angela Merkel, le gouvernement congolais, à travers le ministère de la coopération internationale avait signé le 15 novembre 2019, un protocole d’accord avec la société Siemens.   Delphin Tambwe

RDC/Conflits frontaliers : L’armée Zambienne a officiellement quitté le sol congolais

L’armée zambienne a officiellemnt quitté le sol de la République démocratique du Congo. L’annonce a été faite par le ministre de la communication et médias Jolino Makelele, au cours d’un point presse tenu ce jeudi 06 août 2020. Selon le ministre de la communication et Porte-parole du gouvernement, ce retrait se fait progressivement et le Congo cooperera pour faire comprendre à ses voisins les principes de l’intangibilité de ses frontières. Pour rappel, c’est depuis le mois de mars que les soldats zambiens ont envahi le sol de la République démocratique du Congo en prennant possession de plusieurs villages du côté de la frontière.   Delphin TAMBWE

RDC: L’armée zambienne sollicite 7 jours de plus pour retirer ses troupes

L’armée zambienne a sollicité 7 jours de plus pour rappeler ses troupes qui sont encore en République Démocratique du Congo. Cette annonce a été faite à l’occasion du conseil des ministres tenu vendredi le 31 Juillet. Cette demande d’une semaine intervient après l’expiration de l’ultimatum que le gouvernement congolais a accordé à la Zambie. “La Zambie a sollicité un nouveau délai de 7 jours pour évacuer ses militaires”, rapporte le compte rendu du conseil des ministres. Les militaires zambiens ont occupé cette partie de la RDC suite à un conflit frontalier. Ils réclamaient deux localités qui, selon eux appartiendraient à leur pays. Après cette confrontation, la SADC a tranché en faveur de la RDC qui reprend ses deux localités dont Kibanga et kalubamba. Dieumerci Matondo