16 janvier 2001 – 16 janvier 2025, cela fait exactement 24 ans que Mzee Laurent Désiré Kabila, le troisième président de la République Démocratique du Congo, a été assassiné dans son bureau de travail.
Mzee Laurent Désiré Kabila incarnait l’espoir et la résilience pour un peuple congolais longtemps oppressé par 32 ans de dictature sous le maréchal Mobutu. Cependant, celui que beaucoup considéraient comme le « libérateur » n’a eu que trois ans pour diriger la nation congolaise avant d’être tragiquement arraché à la vie.
« L’annonce de la mort de Mzee Laurent Désiré Kabila a été comme un coup de marteau sur notre tête. Nous, peuple congolais, nous sommes sentis malheureux. Kabila Mzee était le libérateur de ce pays. S’il était resté jusqu’à aujourd’hui, le Congo aurait connu une transformation extraordinaire, hélas », déplore un citoyen congolais.
Pour beaucoup, le 16 janvier reste une journée de deuil et de tristesse nationale. Une femme témoigne son attachement à l’homme qui a marqué l’histoire du pays : « Je suis toujours choquée quand je pense à la mort de ce président. C’est triste. Cette date est gravée dans l’histoire de notre nation. En seulement trois ans, il a laissé des traces indélébiles. Paix à son âme ».
Le matin du 16 janvier 2001, après l’assassinat de Laurent Désiré Kabila, son corps a été transféré au Zimbabwe, laissant les autorités congolaises dans un état de réflexion intense face à une situation extrêmement préoccupante. Le suspense et l’incertitude dominaient alors la mémoire collective des Congolais. Ce n’est que le 19 janvier 2001, soit trois jours plus tard, que Dominique Sakombi, ministre de l’Information, annonça officiellement la mort du président, confirmant ainsi ce que beaucoup redoutaient.
Mzee Laurent Désiré Kabila, qui avait succédé au maréchal Mobutu après un coup d’État militaire en 1997 mené par son mouvement rebelle, l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération (AFDL), reste une figure emblématique de l’histoire congolaise.
Aujourd’hui encore, sa mémoire est honorée, et le 16 janvier demeure une journée de commémoration pour l’homme qui a incarné l’espoir d’un Congo nouveau.