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Libération de Jean-Jacques Wondo : Mathias Selenga appelle la justice congolaise à la clarté

Par Ali Biayi

La récente libération de Jean-Jacques Wondo, anciennement condamné à mort en République Démocratique du Congo pour tentative de coup d’État, suscite de vives interrogations. Ce brillant juriste, Mathias Selenga, évoque l’ambiguïté juridique entourant cette affaire.

Selon Selenga, bien que la peine de mort soit suspendue dans la Constitution de 2006, la législation pénale congolaise continue de prévoir des sanctions capitales. Il appelle à une harmonisation de l’arsenal juridique national pour clarifier cette question cruciale.

Dans une interview exclusive accordée à Congo.presse.net, Selenga décrit la situation comme davantage politique que judiciaire. Il explique que, face à l’insuffisance des preuves avancées par la défense et le gouvernement belge, la justice congolaise a été contrainte de requalifier l’affaire en un enjeu politique et diplomatique.

« La coopération internationale devrait permettre à la Belgique de se positionner en tant que requérant, et non comme un intrus », a-t-il ajouté.

Jean-Jacques Wondo avait été arrêté suite à une tentative de coup d’État le 19 mai 2024 et condamné à mort quelques mois plus tard. Le gouvernement belge, invoquant des raisons sanitaires, avait exigé sa libération immédiate, ce qui a finalement conduit à cette décision controversée.

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