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La justice militaire de Kinshasa a ordonné, dans une note rendue publique mercredi 5 février 2025, un mandat d’arrêt international à l’encontre de Corneille Nangaa, coordonnateur de la plateforme M23/AFC. Déjà condamné à mort en juillet 2024 pour « crime de guerre et haute trahison« , Nangaa se trouve actuellement à Goma, une zone largement contrôlée par ses hommes armés.
Dans ce communiqué, le Colonel Magistrat Parfait Mbuta Muntu, Avocat Général Militaire près la Cour militaire de Kinshasa, accuse Nangaa de ne pas avoir pris les mesures nécessaires pour empêcher les tortures infligées au directeur de l’école EP Busoro, des actes attribués à ses troupes après leur prise de contrôle de la capitale provinciale du Nord-Kivu.
Le groupe M23, allié de l’Alliance Fleuve Congo (AFC), contrôle une grande partie du Nord-Kivu, soutenu par l’armée rwandaise, selon des rapports de l’ONU. Cette structure politico-militaire s’oppose au régime de Félix Tshisekedi, qui intensifie les combats au Sud-Kivu.
Alors que le M23 se prépare à participer à des discussions lors d’un sommet conjoint SADC-EAC organisé par le Kenya ce week-end, la situation demeure tendue. Le président congolais Félix Tshisekedi a promis une « riposte rigoureuse » face à cette menace croissante.