
Aubin Minaku, vice-président du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), a regagné son domicile dans la nuit du mardi 25 mars, après une audition de plus de trois heures à l’auditorat militaire. Entouré de quelques militants, il a quitté les lieux aux alentours de 1h du matin, sous les acclamations de ses partisans qui avaient patienté jusqu’à la dernière minute.
Bien que le motif précis de son interpellation n’ait pas été officiellement communiqué, des sources proches de l’enquête évoquent des accusations le liant à la milice Mobondo, responsable de nombreuses violences dans la région du Grand Bandundu.
Lors d’une récente cérémonie du PPRD, Aubin Minaku avait déclaré : « Il est maintenant temps de cesser avec les actions clandestines pour des actions ouvertes. » Ces propos ont alimenté des spéculations sur les activités clandestines auxquelles il faisait référence, dans un contexte où le président de la République accuse son prédécesseur, Joseph Kabila, d’être impliqué dans des rébellions à l’Est du pays.