Alors que le Ministre des Sports, Didier Budimbu, avait plaidé pour le maintien d’Amadou Diaby afin d’éviter une nouvelle instabilité, le Conseil Suprême du club a opposé une fin de non-recevoir, accusant directement Diaby d’être à l’origine de la crise. « C’est Amadou Diaby qui a alimenté cette crise. Il en est pleinement conscient, » a déclaré le Conseil dans un communiqué.
Le Conseil Suprême, dirigé par le Colonel Nyombi, reproche à Diaby d’avoir systématiquement rejeté les alternatives proposées pour rétablir la paix au sein de l’AS Vita Club. Selon le Conseil, toutes les tentatives de dialogue ont échoué en raison de son refus de participer aux réunions et de soumettre des propositions constructives. « À chaque fois qu’il est invité pour trouver des solutions, il ne se présente pas. Il n’offre aucune voie de sortie à cette impasse, » déplore un membre influent
Outre le manque de dialogue, le Conseil Suprême met en cause la gouvernance d’Amadou Diaby, dénonçant un climat délétère au sein de l’équipe dirigeante. Il est notamment accusé de refuser de collaborer avec les autres membres, entravant ainsi le bon fonctionnement du club.
Dans ce contexte de crise profonde, le Conseil Suprême maintient l’organisation de l’Assemblée Générale. « Il est trop tard pour reculer. L’Assemblée Générale aura lieu comme prévu, » insiste le Conseil. Diaby aura l’occasion de défendre sa position lors de cette assemblée, mais son avenir à la tête du club semble compromis.
L’AS Vita Club traverse une période tumultueuse, malgré la prise de fonction d’Amadou Diaby il y a à peine un an. Le sort de ce dernier semble désormais scellé, à moins d’un retournement de situation improbable lors de l’Assemblée Générale. Cette crise illustre les difficultés de gouvernance dans le football congolais et pourrait avoir des répercussions sur les performances sportives du club.
