
Après plusieurs mois d’enquêtes préliminaires, le ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba, a annoncé vendredi l’ouverture d’une enquête judiciaire formelle contre Joseph Kabila. Par le biais d’un communiqué officiel, le ministre a instruit l’Auditeur général des FARDC et le Procureur général près la Cour de cassation d’engager des poursuites contre l’ancien président pour « participation à un mouvement terroriste » responsable de « massacres » dans l’est du pays.
À l’instar de Corneille Nangaa et Franck Diongo, également accusés de collaboration avec des groupes armés, les biens mobiliers et immobiliers de Joseph Kabila pourraient être saisis pour « haute trahison ».
De plus, tous les collaborateurs et proches de l’ancien président impliqués dans cette affaire sont soumis à une mesure restrictive de mouvement sur l’ensemble du territoire national.