
Le sort politique de l’ancien président Joseph Kabila se joue au Sénat. Une requête de levée d’immunité, déposée par les autorités congolaises le 30 avril, accuse l’ex-chef de l’État de « trahison, crime de guerre, crime contre l’humanité » en lien avec le M23. Les sénateurs se réuniront ce jeudi 15 mai pour débattre de cette question explosive, qui pourrait marquer un tournant décisif dans l’histoire politique de la RDC.
Selon plusieurs observateurs, la levée d’immunité de Joseph Kabila est fort probable, ouvrant la voie à d’éventuelles poursuites judiciaires pour trahison. Une perspective qui pourrait profondément bouleverser le paysage politique congolais.
Le ministre de la Justice, Constant Mutamba, a affirmé que la justice congolaise a réuni un maximum de preuves tangibles et irréfragables démontrant l’implication directe de Joseph Kabila dans les crimes de guerre, crimes contre l’humanité et massacres de civils dans l’est du pays.
Cette initiative, qui intervient dans un contexte de tensions politiques et de conflit persistant dans l’Est, soulève des questions quant à son impact sur la stabilité du pays. L’issue du vote au Sénat sera suivie de près par l’opinion publique et la communauté internationale, car elle pourrait redéfinir les équilibres politiques en RDC.