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Justice : Condamné à 20 ans de servitude pénale, Moussa Mondo interjette appel !

L’ancien vice-ministre des hydrocarbures, Moussa Mondo décide d’interjeter appel à la cour d’appel de Kinshasa/ Gombe contre la décision du tribunal de ce même ressort l’ayant condamné à 20 ans de servitude pénale principale. Selon ses avocats, aucune preuve n’atteste que la victime Khadija Alisa serait décédé suite aux coups reçus de Moussa Mondo. « Pour que l’infraction de l’homicide volontaire puisse être établie, il faut qu’après les coups, la personne décède immédiatement, ou dans les heures qui suivent, demain ou le lendemain. De plus, l’expertise médicale doit établir que la personne est réellement morte des suites des coups et blessures. C’est le médecin qui doit déterminer cela. Il n’y a aucun rapport médical versé dans le dossier », avait déclaré Maître Émile Assani. Moussa Mondo, cadre du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), était jugé en procédure de flagrance le 16 avril pour les coups et blessures qu’il a fait subir à son épouse Khadija Alisa de nationalité malgache ayant entraînée celle-ci à la mort. Suite à cet acte, Moussa Mondo a été suspendu temporairement de son parti politique pour un délai de 3 mois, et il a été également exclu du Conseil Supérieur Chiite (CSC) une branche de la confession musulmane présente en République Démocratique du Congo congo.

CENI : Début de la campagne électorale pour les élections sénatoriales et celles des gouverneurs et vice-gouverneurs des provinces

La campagne électorale pour les élections sénatoriales et celles des gouverneurs et vice-gouverneurs des provinces débute ce jeudi 25 Avril 2024, dans les différentes assemblées provinciales. Cette campagne va durer trois jours, soit jusqu’au samedi 27 Avril 2024 à minuit, heure locale. La CENI précise qu’elle n’acceptera aucun dépassement de date pour cette campagne électorale qui se déroulera aux assemblées provinciales devant les députés provinciaux dont les mandats ont été validés par la Haute Cour. Dès lors qu’elles débuteront (activités électorales), le strict respect des dispositions légales et de l’ordre public doivent prôner. Mais aussi pour la bonne tenue de ces activités, il est aussi important aux organisateurs des manifestations d’intéresser la Police Nationale Congolaise (PNC). Par ailleurs, la CENI a strictement interdit la tenue des propos injurieux et diffamatoires, les propos qui inciteront à la haine, au racisme, au tribalisme ou tout autre fait répréhensible par les lois de la République et aussi à toute sorte des actes de nature à entraîner les violences ou les menaces. De ce fait, elle appelle les députés provinciaux, les candidats Sénateurs, Gouverneurs et Vice-gouverneurs de province ainsi que les différentes parties de se préparer pour une campagne électorale apaisée, juste et crédible. Il sied de noter que les assemblées provinciales sont invitées à encadrer cette campagne électorale. Le 29 avril est la date de vote. La CENI annonce qu’elle procédera à la publication des résultats provisoires des ces scrutins ce même jour.

Kinshasa : Félix Tshisekedi lance les travaux de la reconstruction de la maternité de Kintambo

Le Chef de l’État Félix Tshisekedi a posé la première pierre, ce mercredi 24 Avril 2024, pour les travaux de modernisation de la Maternité de Kintambo, à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo. Il s’agira de réhabiliter les bâtiments vétustes construits en 1952 et de construire un immeuble additionnel. Selon le Dr Brigitte Tupela, médecin-directeur de l’hôpital de Kintambo, ce projet va « offrir à la mère les meilleures conditions pour donner la vie et au nouveau-né, un environnement sécurisé ». « Vous venez d’apporter une solution idoine, non-seulement à la population de Kinshasa, mais aussi aux travailleurs de cette maternité », a-t-elle dit au Chef de l’État. Ces travaux seront exécutés par les “Bâtisseurs de la nation”, des ex-délinquants (Kuluna) réhabilités et formés par le Service National. Parmi eux figurent des maçons, des menuisiers, des ferrailleurs, des peintres et des électriciens. “Ils sont fiers de contribuer au développement du pays”, a affirmé le Général-Major Jean-Pierre Kasongo, Commandant du Service National. Les vieux bâtiments qui seront réhabilités ont une superficie de 3 962 mètres carrés, alors que le nouvel immeuble qui sera construit en aura 3 266 (type rez-de-chaussée et deux étages). Ce dernier regroupera entre autres le plateau technique avec deux blocs opératoires ultramodernes, la salle d’accouchement et des chambres d’hospitalisation. L’ensemble des travaux devrait durer 24 mois. Selon le décret-loi 032 du 15 octobre 1997, le Service national est un organe paramilitaire d’éducation, d’encadrement et de mobilisation des actions civiques et patriotiques en vue de la reconstruction de notre pays. Soulignons que la réhabilitation de cette maternité vient appuyer le programme de la gratuité de la maternité lancée l’année dernière par le Président de la République Félix Tshisekedi Tshilombo, à Kinshasa.

Élections des gouverneurs : les députés provinciaux vont élire en toute liberté ?

Comme annoncée par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), les elections des gouverneurs et vice-gouverneurs et des sénateurs auront lieu le lundi 29 avril en République Démocratique du Congo. A quelques jours de ces élections, certains candidats se livrent à des pratiques antidémocratiques qui risquent de mettre mal à l’aise les députés provinciaux conviés à ce rendez-vous. L’élection se fait en toute indépendance selon la constitution mais aussi la loi électorale et en toute discrétion. C’est à l’électeur de décider le candidat sur qu’il porte son choix. Malheureusement selon certaines sources concordantes, les candidats ayant plus de moyens que les autres se permettent de mettre à la disposition des députés provinciaux quelques billets de banque en échange des voix. Les uns, surtout des gouverneurs démissionnaires ou sortant vont jusqu’à prendre en otage les élus en les séquestrant dans des hôtels de luxe jusqu’au jour du vote. Cette pratique est anti-démocratique qui ne permettra pas aux électeurs de voter des personnes de bonne moralité et capable de répondre aux attentes du peuple et surtout qui doiven accompagner la vision du Chef de l’Etat pour l’intérêt du pays. De l’Est à l’Ouest ou du Haut Katanga passant par le Haut-Uélé jusqu’au Kongo Central, des candidats sur qui la population comptent réellement sont en déséquilibre car ne se livrent pas aux actes d’achat de voix comme le font ceux qui sont en même temps en fonction. “En réalité c’est l’argent de l’Etat que ces candidats gouverneurs encore en fonction distribuent aux députés provinciaux mais ils seront surpris à la dernière minute parce que nous allons voter en toute conscience. Nous allons voter des personnes qui reflètent réellement le changement. Voter les mêmes candidats qui ont mal dirigé c’est tourner en rond”, a confié un député provincial qui a requit l’anonymat. Dans l’entre temps, ce sont les partis politiques qui imposent leurs candidats sans tenir compte de ce que la population devra gagner derrière ces différents choix.

Politique : Pourquoi Vital Kamerhe est-il le candidat idéal au poste de président de l’Assemblée nationale ?

Le député national Vital Kamerhe a été investi, ce mardi 23 Avril 2024, comme candidat au poste de président de l’Assemblée nationale pour le compte de l’Union Sacrée de la Nation (USN). C’était à l’issue d’une séance élective primaire ayant réuni les députés nationaux membres de cette plateforme majoritaire au parlement. Par ailleurs, Vital Kamerhe a remporté cette primaire avec 183 voix devant Christophe Mboso Nkodia avec 113 voix et Modeste Bahati Lukwebo avec 69 voix. Sur les 365 députés nationaux de l’USN présents à cette séance élective, 7 d’entre eux ont voté blanc, c’est-à-dire ils n’ont effectué aucun choix. *Vital Kamerhe, candidat au perchoir de l’AN : Quel profil ?* Élu député national à l’issue des élections législatives nationales de décembre 2023, Vital Kamerhe est une figure importante présente sur la scène politique congolaise depuis près de 3 décennies. Déjà président de l’Assemblée nationale sous le régime de l’ex Chef de l’État Joseph Kabila Kabange, Vital Kamerhe est un habitué de l’hémicycle de la chambre basse du parlement. Pour avoir déjà dirigé cette institution durant près de de 2 ans, entre 2006 et 2009, Vital Kamerhe est, sans nul doute, le profil idéal pour ce poste compte-tenu de son expérience politique. En effet, en politique, l’expérience seule ne suffit pas pour relever les défis, il faut aussi avoir de surcroît de la compétence en la matière. Si l’on se souvient qu’en 2009, lors de sa démission de son poste de président de la chambre basse du parlement, Vital Kamerhe, alors membre de la majorité parlementaire, avait été réclamé par l’opposition les traces indélébiles laissées dans sa gestion de cette institution, il y a de quoi faire foi. En plus de son expérience politique, Vital Kamerhe présente, dès le départ, l’image d’un acteur politique rigoureux et attaché au respect des textes légaux. Pour expliquer cette affirmation, referons-nous aux circonstances qui l’ont conduit à démissionner de la tête de l’Assemblée nationale en 2009. Vital Kamerhe s’était opposé à la décision du gouvernement qui autorisait des opérations militaires conjointes entre l’armée congolaise et celle rwandaise dans la province du Nord-Kivu. Effectivement, Kamerhe avait soutenu cette contradiction sur le fait que l’Assemblée nationale n’avait pas été informée au préalable sur la ratification de ces opérations conjointes militaires. Violation donc de la constitution en son article 213 aui garantit le devoir du gouvernement d’informer le parlement sur tous les contrats signés avec les partenaires internationaux. Et ça ne pouvait pas passer tant que Vital Kamerhe était encore le dirigeant de la chambre basse du parlement. Cette fermeté et surtout son engagement à défendre les intérêts du peuple plutôt que ceux d’une catégorie d’individus lui vaut le pesant d’or de candidat favori à la prochaine élection au poste de président de l’Assemblée nationale. Après son départ de l’Assemblée nationale et du Parti Populaire pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) de Joseph Kabila, Vital Kamerhe va lancer sa carrière politique en solo. Il fonde son parti politique l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) en 2010 et se désolidarise de l’ancien Président de la République. Il va s’opposer au régime Kabila jusqu’à se porter candidat à la présidentielle de novembre 2011 où il obtient près de 7% des suffrages bien loin derrière Joseph Kabila réélu Président de la République et Étienne Tshisekedi, opposant farouche de ce dernier. En 2018, l’opposant Vital Kamerhe fera une alliance avec d’autres opposants notamment Félix Tshisekedi, l’actuel Président de la République dont il va soutenir la candidature à l’élection présidentielle. Faiseur du roi, Vital Kamerhe apportera une importante contribution pour la victoire de Félix Tshisekedi à ces scrutins. Pour cela, il va bénéficier du poste de directeur de cabinet du Chef de l’État Félix Tshisekedi alors qu’il s’attendait à la primature. Cité, en 2020, dans une affaire de détournement des fonds alloués au programme des 100 premiers jours du Président de la République Félix Tshisekedi, il écope de plus de 20 ans de prison avant d’obtenir son acquittement quelques années plus tard. Dès son départ de la prison, Vital Kamerhe s’offre la vice-primature et le ministère de l’Économie Nationale. Auparavant ministre de la presse et information dans le gouvernement transitoire de 2003, Kamerhe démontre une certaine maîtrise de la gestion politique de la RDC et est un allié important de la politique de Félix Tshisekedi. Ce n’est pas pour rien que Félix Tshisekedi, lui-même, l’a suggéré comme candidat au perchoir de l’Assemblée nationale au moment où le pays est confronté aux défis sécuritaires et socioéconomiques jamais égalés.

Le Mouvement Citoyen Éclairé poursuit son périple scientifique “Campus Tour” à l’UPC

Le Mouvement Citoyen Éclairé (MCE) a tenu une conférence-débat scientifique ce mardi 23 avril au sein de l’Université Protestante au Congo (UPC) avec comme thème principal : “La conquête et l’évolution de la mentalité congolaise : avenir et éthique”. Dans un climat de partage et de communion entre les différents participants, le premier conférencier du jour, le président fondateur du MCE Hugues Boole a centré son speech sur les motivations de la création de ce mouvement, ainsi que la mission de celui-ci qui est liée à la “conquête de la mentalité”, tirant sa source d’inspiration du discours du Chef de l’Etat Felix Antoine Tshisekedi dans lequel il prônait la promotion de la main d’œuvre de la jeunesse dans sa diversité. Le président Hugues Boole a évoqué trois axes principaux auxquels la République Démocratique du Congo doit se pencher pour atteindre son apogée notamment le sport, l’entrepreneuriat et l’éducation. À son tour, la professeure Esther N’landu de la faculté de Théologie a abordé le thème suivant : “l’impact de l’église dans l’évolution du changement de mentalité”. Le Campus Tour est une initiative du Mouvement Citoyen Eclairé (MCE), un mouvement qui vise à promouvoir la citoyenneté, le civisme et le développement du Congo. Le Campus Tour consiste à organiser des rencontres d’échanges avec les étudiants des différentes universités du pays, afin de les sensibiliser aux enjeux de la société congolaise et de les encourager à s’engager pour le changement.

RDC-PDL 145T : Le PNUD remet les infrastructures socio-économiques à la population du Sud-Kivu

Le Programme des Nations Unies pour le Développement PNUD a remis, le 20 avril dernier, de manière symbolique, près de 31 infrastructures, dont l’école primaire Mbiza, aux autorités et bénéficiaires. Ces infrastructures ont été réalisées dans le cadre du Programme de développement local des 145 Territoires (PDL 145 T) dans la province du Sud-Kivu. Le Sud-Kivu marque le début des remises et réceptions techniques des infrastructures socio-économiques de base qui vont se poursuivre dans les provinces et territoires de Sankuru, Maniema, Tanganyika et Tshopo durant les mois d’avril et de mai de l’année en cours. Ces ouvrages ont été financés entièrement par le Gouvernement de la République Démocratique du Congo avec l’appui technique et financier du PNUD, agence d’exécution dans 9 provinces et 54 Territoires dont 8 territoires du Sud Kivu. Cela marque le démarrage d’une série de remise et réception des écoles primaires, des centres de santé, des bâtiments administratifs des territoires au Sud-Kivu. Au Sud Kivu, ce jour,73 infrastructures dont 32 écoles primaires, 33 centres de santé et 8 bâtiments administratifs sont en cours d’exécution en finition sur les 97 infrastructures dont bénéficie la province. Ces infrastructures sont reparties dans les 8 territoires à savoir Fizi, Idjwi, Mwenga, Kabare, Kalehe, Uvira, Shabunda et Walungu. Des meilleures conditions d’apprentissage s’offrent à nous, élèves de l’école primaire Mbiza. Pour le Gouverneur intérimaire du Sud-Kivu, M. Marc Malago, cette journée est ponctuée de satisfaction et d’espoir. En effet, « le PDL 145 T est un programme ambitieux qui vise la reconstruction du pays en partant du monde rural qui était délaissé par le passé. Désormais, la province dispose dans les territoires des écoles, des centres de santé et des bâtiments administratifs modernes et équipés qui vont améliorer l’accès de la population aux services sociaux de base ». Il a relevé que le PNUD est un partenaire fiable de la province du Sud-Kivu. « Car le Plan de développement quinquennal de la province a été réalisé avec l’accompagnement du PNUD ». « Je suis très émue et contente de m’assoir sur un banc pupitre pour la première fois de ma vie dans une salle de classe moderne. Je suis heureuse d’étudier dans une école construite en matériaux durables, dotée d’un bon tableau, de la lumière, et d’une table pour l’enseignant », a déclaré Julienne Namegabe une élève au nom de ses camarades. La Représentante Résidente Adjointe du PNUD, Mme Aidé Cissé Diagne, a déclaré que « Le PNUD est fier d’être un partenaire privilégié, il réitère son engagement, son soutien au Gouvernement congolais et provincial afin que le développement local devienne une réalité pour toutes les filles et fils du Sud-Kivu ». Le PDL 145 territoires est un programme d’investissements publics multisectoriels, orienté vers le monde rural, initié par Son Excellence Monsieur le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Il a pour vocation de vaincre la pauvreté et les inégalités territoriales. Il est déployé à travers 25 provinces du pays dans les 145 territoires ruraux. Le PNUD met en œuvre le PDL- 145T dans 9 provinces à savoir : Bas-Uele, Kasaï, Maniema, Mongala, Sankuru, Sud Kivu, Tanganyika, Tshopo et Tshuapa, à travers 54 territoires où 631 infrastructures sont en construction avancées pour améliorer et renforcer l’accès à l’éducation des enfants, aux soins de santé et aux services administratifs des populations

À l’assemblée nationale, les députés nationaux de l’Union Sacrée désignent leur candidat au poste de président ce mardi

L’assemblée nationale de la République Démocratique du Congo tarde à former son bureau définitif quatre mois après les élections législatives. C’est ainsi que le présidium de l’Union Sacrée de la Nation, plateforme politique majoritaire au sein du parlement, invite ses députés membres à une rencontre élective qui aura lieu ce mardi 23 avril 2024, au Palais du Peuple, pour choisir un candidat au poste de président de l’organe délibérant. Dans la course, figurent trois grandes personnalités de l’Union Sacrée qui sont également membres du présidium de cette formation politique. Il s’agit de Bahati Lukwebo Modeste, Kamerhe Lwakanyinginyi Vital et Mboso Nkodia Mpwanga Christophe. Les députés nationaux doivent départager les concurrents à ce poste pour sortir un candidat unique de l’Union Sacrée de la Nation.

Ouverture d’une enquête judiciaire sur le dossier de construction et installation des forages sur le territoire national

Le procureur général près la Cour de Cassation Firmin Mvonde a annoncé l’ouverture d’une enquête judiciaire sur la facturation du contrat de l’entreprise camerounaise Sterver Construct Cameroun qui avait scellé une collaboration en 2021 avec le gouvernement congolais par le biais du ministère du développement rural pour la construction d’unités solaires de pompage, de traitement et de purification d’eau dans plusieurs provinces du pays. Après les révélations faites par deux structures de la société civile, Firmin Mvonde veut voir clair sur cette affaire. « Une instruction judiciaire est ouverte à notre office dans la cause relative à l’installation des forages et à la construction des stations mobiles de traitement d’eau pour 1000 localités en République Démocratique du Congo par le consortium Stever Construct Cameroun Sarl-sotrad Water », lit-on dans ce document signé par le procureur général près la Cour de Cassation. Il instruit à cette cause le Directeur Général du Bureau Technique de Contrôle (BTC) de faire les descentes sur terrain pour requérir les bons renseignements sur ce dossier. « Nous, Firmin Mvonde Mambu, Procureur Général et Officier du Ministère Public près la Cour de Cassation. Vu la procédure d’instruction ouverte dans l’affaire d’installation de forages et de construction des stations mobiles de traitement d’eau à charge des responsables du consortium Stever Construct Cameroun Sarl-sotrad Water, requérons Monsieur le Directeur Général du Bureau Technique de Contrôle (BTC) », peut-on lire dans ce document. Cette affaire est révélée par deux structures de la société civile. Il s’agit de l’Observatoire de la Dépense Publique (ODEP) et la Ligue Congolaise de lutte contre la Corruption (LICOCO). Tous ces deux organes ont tiré la sonnette d’alarme sur la surfacturation dans ce projet.

RDC || Économie et Sécurité au centre d’une réunion entre le FMI, les Ministères des Finances et de Budget, la Présidence ainsi que la BCC

Un entretien de haut niveau a réuni ce mercredi 17 avril à Kinshasa le Ministre des Finances Nicolas Kazadi, celui du Budget Aimé Boji, la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo Bernadette Malangu Kabedi et le Conseiller Principal du Chef de l’État en charge des questions économiques Léon Kankolongo ainsi que le Directeur Général Adjoint du Fond Monétaire International. Au centre des discussions, quatre points à l’ordre du jour : * La situation sécuritaire dans l’est de la République et son impact sur le budget. * La nécessité d’accélérer les réformes structurelles * L’amélioration de la gouvernance du secteur minier * La politique monétaire, notamment la flexibilité du taux de change. À cet effet, Nicolas Kazadi a demandé la poursuite de l’accompagnement du FMI, après l’issue imminente du Programme en cours, par le truchement du nouveau programme dénommé “FEC” et l’accès de la RDC au Fonds de Résilience et Durabilité afin de faire face aux chocs climatiques.