Dans le cadre de la vision du Président Félix Tshisekedi pour la transformation agricole locale en République démocratique du Congo (RDC), le ministre d’État à l’Agriculture et à la Sécurité alimentaire, Grégoire Mutshail Mutomb, a tenu une séance de travail avec l’entreprise agricole Lukas Hollande. Cette multinationale turque a exprimé son intention de soutenir les initiatives de la RDC en matière d’équipements et de matériels de transformation agricole. Blandine Kubela, la directrice générale de Lukas Hollande, a déclaré : « Nous étions venus nous imprégner de la vision du ministre pour pouvoir l’accompagner tout au long de son mandat, notamment sur sa stratégie de valorisation du sol et du sous-sol. Nous allons l’accompagner avec nos matériels, technologies et savoir-faire ». En plus de cette collaboration, Kubela a souligné l’importance du soutien technologique offert par Lukas Hollande : « Nous apportons un soutien technologique avancé, incluant des silos de stockage avec visibilité immédiate et des semences de haute qualité, essentielles pour les agriculteurs ». Cette initiative vise à créer des emplois et à générer de la richesse en RDC, en s’appuyant sur des partenariats internationaux pour moderniser l’agriculture locale et maximiser son potentiel.
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La dynamique des mouvements Citoyens Congolais dénoncent “l’enlèvement” d’un activiste de la société civile
Dans un communiqué conjoint publié ce mercredi 17 juillet, les activistes congolais réunis au sein de la Dynamique des Mouvements Citoyens Congolais ont appelé les autorités à libérer l’un des leurs. Dans ce communiqué, les activistes congolais appellent le gouvernement à libérer Fortifi Lushima qui serait détenu dans les cachots de l’ANR. “Fortifi Lushima doit être relâché au plus vite. Aucunement, il ne constitue une menace à la sécurité ou aux autorités du pays, contrairement aux criminels de guerre qui vivent en toute impunité dans notre pays et dans la région. Fortifi Lushima dénonce l’implication des puissances étrangères en l’occurrence occidentales dans le génocide des Congolais perpétré depuis 30 ans pour l’exploitation de nos ressources minières et le manque de fermeté du régime actuel ; des propos largement tenus dans l’opinion publique depuis des années”, indique ce même communiqué. En outre, ils appellent le gouvernement à ne pas “museler” les citoyens en précisant que Fortifi Lushima est parmi ceux qui haussent le ton pour dénoncer l’implication et l’ingérence des occidentaux dans la gouvernance des pays africains. Coordinateur national du mouvement citoyen “Urgences panafricanistes”, Fortifi Lushima a été enlevé depuis le 15 juillet à Kinshasa par des hommes en tenues civiles, témoignent ses proches.
Accident meurtrier sur la route Bukavu-Kaziba : quatre morts et plusieurs blessés
Quatre personnes ont trouvé la mort et plusieurs autres ont été blessées dans un accident de circulation survenu ce mercredi 17 juillet sur la route Bukavu-Kaziba, dans le territoire de Walungu, au Sud-Kivu. L’accident a eu lieu dans la matinée. Selon les autorités locales, une défaillance des freins serait à l’origine de cet accident. Le camion, transportant des marchandises et quelques passagers, venait de Luhwindja en direction de Bukavu. « C’était un camion fuso chargé de sacs de braises, de planches et de quelques passagers en provenance de Luhwindja pour Bukavu qui s’est renversé après avoir connu un problème de frein dans les escarpements de Nyanfunze, au niveau de Mushenyi, à environ quarante kilomètres au sud du chef-lieu de la province », a déclaré Innocent Karazo, administrateur du territoire de Walungu. Par ailleurs, les corps des victimes ont été transférés à la morgue de l’hôpital général de Bukavu. Les blessés sont aussi soignés dans le même établissement.
Ituri : Un député national vole au chevet des déplacés venus de Djugu
Le député national élu du territoire de Djugu, Daniel Uyewa, a apporté, ce mercredi 17 juillet, son assistance en vivres et non vivres aux déplacés qui ont fui les atrocités à Pluto entité située à quelques kilomètres de Mungwalu en territoire de Djugu (Ituri). Cette assistance est constituée essentiellement des produits de première nécessité notamment : des sacs de maïs, des haricots et des bidons d’huile. Les bénéficiaires de cette aide n’ont pas caché leur sentiment de gratitude. Ils ont signifié que depuis leur arrivée ils n’ont jamais bénéficié d’une quelconque assistance, que c’est une première. « Nous venons de Pluto. Nous remercions l’honorable Uyewa pour tout ce qu’il a fait pour nous les déplacés. Nous avons reçu le maïs, le haricot et l’huile », ont laissé entendre ces déplacés. Et d’ajouter : « Depuis que nous avons fui nos entités, nous vivons comme des animaux. Nous mangeons difficilement. Nous n’avons pas où passer la nuit ». D’après nos sources contactées dans le milieu, Pluto, Lodjo et plusieurs autres entités environnant la commune rurale de Mungwalu continuent de se vider de leurs populations. Et ce, suite à la présence des groupes armés dont la CODECO. Rappelons que depuis un certain temps, des affrontements entre la CODECO et groupes d’autodéfense Zaïre sont signalés dans le secteur de Banyali Kilo. Ce qui a causé d’énormes dégâts humains et matériels et un déplacement massif de la population ; les uns vers la commune rurale de Mungwalu et les autres à Bunia où ils sont admis dans des sites et familles d’accueil.
Kinshasa : Pourquoi est-ce autant les véhicules qui préoccupent la police ?
Dans un communiqué publié ce mercredi 17 juillet 2024, l’on rapporte que le commissaire provincial de la Police Nationale Congolaise/ ville de Kinshasa, le général Blaise Kilimbalimba, a effectué, ce même mercredi, une opération de routine pour « lutter contre l’incivisme routier commis par les conducteurs à travers les artères de la ville ». « Tout le monde est censé respecter le code de la route. Les officiels devraient prêcher par l’exemple. Ce n’est pas parce qu’on est officier de la police ou un colonel qu’on peut se permettre de poser des actes inciviques sur la chaussée », renseigne ce communiqué. Cependant, se demande la population de Kinshasa : pourquoi est-ce les véhicules intéressent-ils autant les autorités de la police ? Dans une ville où l’insécurité bat son plein avec le phénomène Kuluna, il paraît que l’intérêt des autorités policières se concentre sur la régulation de la circulation. Certes, la circulation routière fait partie des priorités des kinois. Néanmoins, le plus grand mal des habitants de la capitale reste l’insécurité. Du jour au lendemain, la population de Kinshasa vit dans une psychose incomparable. De groupes d’individus, pour la plupart les jeunes, se concentrent dans certains coins des rues dans les différents quartiers de Kinshasa pour inquiéter les paisibles passants. Ces dénommés Kulunas ravissent des biens matériels et financiers des citoyens sous une oreille assourdie des autorités compétentes. Les citoyens ne subissent non seulement le ravissement, mais ils sont aussi victimes des coups de machettes et autres armes blanches. Ces inciviques constituent un danger permanent pour la population de Kinshasa à tel point que la circulation, le jour tout comme la nuit, est devenue très inquiétante dans la plupart des quartiers de la capitale. Les autorités n’ont-elles pas les yeux pour voir la souffrance de leur peuple ? N’ont elles pas les oreilles pour entendre les cris de détresse de la population ? Sont-elles impuissantes pour mettre définitivement fin à ce banditisme urbain qui prend une toute autre allure ? Les questions restent pendantes.
Justice : Constant Mutamba annonce l’ouverture d’une enquête sur les « détournements des fonds » au Sénat
Le ministre d’État en charge de la Justice et Garde des sceaux, Constant Mutamba, a annoncé, ce mercredi 18 juillet 2024, l’ouverture effective d’une enquête sur les soupçons de détournement des fonds au Sénat. Le garde des sceaux de la République l’a fait savoir au président du bureau d’âge de la chambre haute du parlement, Pascal Kindwelo, au cours de leurs échanges au siège du parlement, au Palais du Peuple, à Kinshasa. D’après Constant Mutamba, cette enquête vise à fixer l’opinion sur ce dossier. Cette enquête va également permettre de renforcer la lutte contre la criminalité financière au sein des institutions publiques du pays. « Comme vous le savez, il y avait des bruits qui couraient sur le détournement des fonds par le bureau sortant du Sénat. Il était donc question pour nous d’assurer et de rassurer le bureau provisoire des termes de l’enquête judiciaire que nous avons diligentée pour que le peuple congolais soit éclairé sur la photo qui a circulé et où nous avons vu des anciens sénateurs avec des briques d’argent sur la table », a déclaré Constant Mutamba. Et de marteler : « Plus rien ne sera comme avant et c’est à l’issue des enquêtes qui sont jusque-là inquisitoires, que nous fixerons l’opinion sur les mesures urgentes et coercitives qui seront prises ». Il convient de signaler que le président sortant du bureau provisoire, le sénateur Sanguma, est accusé d’avoir détourné plus de 750.000 dollars américains. Il était aperçu dans une photo devenue virale sur les réseaux sociaux en train de percevoir de grosses sommes d’argent. Selon ce sénateur, ces fonds perçus hors circuits bancaires étaient destinés au paiement des émoluments des membres du bureau sortant.
Sécurité : Patrick Muyaya pointe une fois de plus le Rwanda comme “pays agresseur de la RDC”
Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement congolais, a, une fois de plus, élucidé les contours de la situation de l’agression qui se vit dans l’Est de la RDC. C’était au cours d’une entrevue lui accordée par nos confrères de TV5MONDE. Pour Patrick Muyaya, “le mal est connu, c’est le Rwanda” qui tire les ficelles dans cette crise. « C’est bien clair. C’est à Luanda où nous avons eu une feuille de route depuis novembre 2022 dans laquelle les tâches de chaque partie sont connues… Il faut des sanctions. Aujourd’hui, toutes les nations le savent. Il y a des sanctions timides mais, il faut des sanctions plus robustes. On attaque les infrastructures de la Monusco. On attaque son personnel. Le Conseil de sécurité de l’ONU devrait s’assumer pour s’assurer que cette partie de l’Afrique retrouve sa paix. Le plus important pour le peuple, partout, c’est le développement », a-t-il déclaré. Profitant du plateau de cette occasion pour tirer certaines choses au clair, Patrick Muyaya a manifesté le mécontentement de Kinshasa, face au comportement malicieux du gouvernement ougandais qui semble être impliqué dans cette agression. Il s’est appuyé sur les renseignements des services de sécurité congolais et le récent rapport de l’ONU. « Nos services nous ont donné des éléments qui ont été corroborés par le Rapport d’experts des Nations-Unies. Le Chef d’Etat-Major Général de nos Forces Armées a rencontré son homologue ougandais. Nous attendons d’eux de la clarification. Vous ne pouvez pas comprendre que nous avons des militaires ougandais qui décèdent aux côtés des militaires congolais dans le Grand Nord en train de combattre des ADF qui sont leurs propres frères ougandais », a-t-il dit. Dans l’Est de la RDC, la population congolaise traverse, depuis plusieurs décennies, une agression qui est soutenue par le Rwanda et ses fournisseurs qui ont pour objectif de piller les ressources du pays dans cette région.
Justice : Constant Mutamba frappe fort sur la situation des biens saisis et confisqués !
À travers un communiqué rendu public, ce mardi 16 juillet 2024, à Kinshasa, le ministre d’État en charge de la Justice et garde des sceaux, Constant Mutamba, a instruit les Officiers de Police Judiciaire (OPJ) et les officiers du ministère public de transmettre à la Commission de gestion de biens saisis et confisqués (Cogebisco), les objets saisis et les procès-verbaux y relatifs. D’après le ministre de la Justice, cette mesure vise à lutter contre les détournements et les blanchiments des capitaux. C’est aussi en vue de remédier aux pratiques contraires à la loi des OPJ et des magistrats de parquet qui ne font « jamais » des biens confisqués à la structure habilité. « La Banque centrale du Congo et les banques commerciales ainsi que tous les autres services publics concernés dont la Direction générale des douanes et accises (DGDA), l’Office national des transports (Onatra) etc, devront, dans un délai de 72 heures communiquer à la Cogebisco, l’état de tous les biens et sommes d’argent saisis ou confisqués pour qu’elle garde », peut-on lire dans ce communiqué. Notons que la Commission de gestion des biens saisis et confisqués a été institué au terme de l’ORDONNANCE-LOI n°79-026 du 26 septembre 1979. Sa mission principale est « de recueillir, garder et gérer tous les biens mobiliers ou immobiliers placés sous la main de la justice ». Par ailleurs, la Cogebisco a également les prérogatives de « déterminer, conformément aux dispositions de l’ordonnance-loi précitée, la destination à donner à ceux de ces biens qui auront été frappés de confiscation ou dont il aura été fait abandon à l’État conformément à la loi ».
Ituri : Des « faux » ADF tuent deux personnes en territoire de Mambasa
Deux corps sans vie d’un couple ont été découverts, lundi 15 juillet, au village Bandundundu, en chefferie de Babila Babombi, en territoire de Mambasa, province de l’Ituri. La nouvelle société civile du territoire de Mambasa a attribué ce forfait à un groupe des bandits qui se déguisent en rebelles des ADF dans le but de voler les produits champêtres notamment le cacao des citoyens cultivateurs. « Nous avons découvert les corps sans vie de deux personne, lundi, dans un champ au village Bandundundu », a fait savoir Monsieur Bobombi Moussa, coordonnateur de cette structure dans la chefferie de Babila Babombi. Il condamne, cependant, cette pratique malsaine et appelle la population à faire une résistance contre ces hommes de mauvaise volonté qui troublent la quiétude de la population dans cette partie de Mambasa. « Nous appelons la population à faire une résistance populaire contre ces hommes de mauvaise volonté qui se déguisent en rebelles ADF pour piller les produits champêtres de la population », a-t-il déclaré. Bobombi Moussa exhorte les autorités à lancer une traque contre ces faux ADF qui créent une psychose au sein de la population. « Nous demandons aux services de sécurité de fournir des efforts pour neutraliser ces hommes qui font cette mauvaise pratique », a-t-il conclu. Rappelons que la chefferie de Babila Babombi en territoire de Mambasa est une zone habitée par la population agricole qui cultive en grande partie le cacao qui est très recherché sur le marché. Ce qui attire la convoitise de ceux qui ne pratiquent pas cette culture.
Football/RDC : << ...Il y avait nécessité, surtout une volonté du club de rajeunir l'équipe >> (Abdeslam Ouaddhou)
L’Association Sportive Victoria Club de Kinshasa a depuis quelques semaines, remercié plusieurs de ses cadres, avant le début de la saison sportive 2024 – 2025. Abdeslam Ouaddhou, entraîneur principal de V.Club, a affirmé qu’il y avait bel et bien une volonté au sein du club, de remanier l’effectif. “Par rapport au remaniement de l’équipe. Oui, Il y avait nécessité, surtout une volonté du club de rajeunir l’équipe. Je tiens à remercier tous mes soldats qui sont partis et qui ont donné le meilleur de leurs capacités. Je leur souhaite le meilleur pour la suite de leurs carrières”, s’est-il exprimé. L’ancien international marocain a également dévoilé son programme de l’entame des préparatifs, avec l’effectif des joueurs qu’il possède déjà. “En ce qui concerne la reprise de nos entraînements, le retour des joueurs est prévu le 18 juillet…pour les bilans médicaux individuels. Ensuite, la reprise officielle des entraînements est prévue le 22 juillet. J’ai vraiment une vraie coupure, que les joueurs puissent avoir une bonne régénération sur le plan mental et physique avec vraiment un programme d’entretien. Et surtout faire le vide pour revenir plus fort” a fait savoir le technicien marocain. Et de renchérir : “Pour nous mettre rapidement dans le bain de la compétition, nous avons prévu un stigme de travail de 7 semaines entrecoupées d’un mois de stage, avec 5 à 6 matches de préparation, dans lesquels, il y aura un gros travail athlétique, technico-tactique. Et bien évidemment, la cohésion avec les jours d’atelier de team building, mais aussi un moment de nous connaître, de vivre ensemble et de partager beaucoup des choses en communion”. Conscient du rajeunissement de son effectif, Abdeslam Ouaddhou, a laissé entendre que ce stage devrait également servir à créer les automatismes entre les anciens et les nouveaux joueurs, d’autant plus que c’est une période difficile pour plusieurs. “C’est alors que les joueurs devront s’accroche à cette période qui est difficile redoutée par plusieurs joueurs. Nous allons faire le maximum pour mettre beaucoup d’automatismes d’autant plus qu’il ya des nouveaux joueurs” a t-il précisé. Sans peur, Abdeslam Ouaddhou a évoqué ses objectifs pour la saison prochaine sur le plan local et africain. “Les objectifs sont clairement de jouer les titres sur le plan national. Et d’aller au moins en quarts de finale de la Coupe de la Confédération”, a t-il conclu.