Accès quotidien au stade municipal de Barumbu : Guillaume Ilunga déplore la mauvaise interprétation de la loi
Par Jean Luc Lukanda
Le bourgmestre de la commune de Barumbu, Guillaume Ilunga, a déploré ce mercredi 09 mars, la mauvaise interprétation de la loi par un groupe d’individus pour l’accès au stade Bonga-Bonga.
Pris dans la cour de sa maison communale lors de notre descente sur terrain, le chef de cette municipalité a expliqué les causes majeures qui ont freiné les activités dans ce site footballistique depuis son inauguration en 2016 par l’ancien patron de sports Denis Kambayi jus qu’à présent.
Selon lui, le blocage est dû à l’acte posé par l’ancien président Joseph Kabila avec le ministre honoraire Denis Kambayi qui avaient retiré les responsabilités communales du stade au profit de la société SOTEM, réalisateur des travaux de construction dudit terrain et qui parla de réhabilitation de quelques travaux. Depuis cette fermeture là jusqu’à lors, bien qu’ils ont fini les travaux, la commune ne revient toujours plus dans ses droits.
Guillaume Ilunga affirme qu’une surprise s’est fait consommer en défaveur de la commune, la société SOTEM avait commencé à gérer le stade le faisant loué à leur gré, sans tenir compte ni de la hiérarchie ou de la commune et réclame 3.000.000 de dollars Américains hormis 4.000.000 financé par le gouvernement pour ces infrastructures .
Il précise que les créations de jeunes de sa commune étaient multiples et les révoltés avaient déposé leur mémorandum auprès de lui qui n’était pas à son tour une lettre morte, et avait été mis à la disposition de la hiérarchie pour une éventuelle solution.
« Après le rapport que nous avons fait, le chef de l’État Felix Antoine Tshisekedi avait décidé d’arrêter le chargé de réhabilitation de ce terrain. Mais aujourd’hui cette société frappe la porte du ministère de l’infrastructure et du gouverneur de la ville pour qu’on leur donne le stade, nous, nous n’avons qu’à exécuter mais c’est de la méchanceté car les jeunes de Barumbu n’en bénéficient rien. Je demande toujours la remise de chacun dans ses droits, ceci en respect de loi car nous ne prouvons pas priver l’intérêt général au gain d’un groupe d’individus » a dit Le coach Guillaume Ilunga.
Et ajoute qu’ individualiser les biens publics c’est aller à l’encontre de la vision du chef de l’État et le gouverneur de la ville qui prônent jour et nuit le peuple d’abord.