Le Président de l’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications du Congo ( ARPTC), Christian Katende emploie des méthodes machiavéliques pour étouffer les revendications sociales des agents de cette structure. Après avoir porté l’affaire devant l’inspection générale du travail, les syndicalistes ayant apposé leurs signatures sur la plainte sont désormais la cible privilégiée de Katende.
Le président de l’intersyndicale Aimé Mpuati, simple représentant des agents auprès de l’employeur, s’est vu refuser l’accès à son poste de travail au motif qu’il aurait accordé une interview à la presse “pour saper à sa hiérarchie”. Se présentant comme le plus aimé du Chef de l’État – parce que l’ARPTC étant l’une des structures de la Présidence de la république- Katende installe un climat de terreur en menaçant quiconque ose critiquer la gestion de la taxe “RAM” (Registre d’Appareil Mobile). Une meilleure façon d’affaiblir la lutte syndicale.
Cette méthode utilisée par le numéro 1 de l’ARPTC ne cadre pas avec la politique du Chef de l’Etat de vouloir imposer l’état de droit mais aussi une vraie démocratie dans toutes les institutions du pays. Il s’agit de la liberté d’expression qui est sapée en ce moment au sein de cette branche de la présidence.