« La loi fixant les règles applicables à la sous-traitance dans le secteur privé souffre d’application, condamnant ainsi les entrepreneurs congolais à la marginalisation avec des conséquences sur notre économie et les recettes de l’État», a déclaré, mardi 16 mai 2023, Luc Kabunangu, acteur politique, dans une interview exclusive accordée à Congopresse.net
Dans son intervention, le père de la philosophie de léopards a mis l’accent sur le contrôle initié par l’autorité de régulation de la Sous-traitance dans le secteur privé (ARSP), selon lui, doit-être régulier et stratégique.
« Les contrôles doivent se faire pour des résultats probants. Les OPJ devraient être outillés aussi dans la performance d’audits, sinon être assistés par des auditeurs qualifiés», a-t-il indiqué.
Fidèle à sa démarche philosophique visant à proposer des solutions au-delà des remontrances, Luc Kabunangu a abordé quelques pistes de solution pour améliorer le climat des affaires.
« Arrêter l’enregistrement préalable des PME congolaises pour accéder aux marchés de sous-traitance. Réaliser des contrôles réguliers et sanctionner les récalcitrants. Suivre de prêt les exonérations accordées aux opérateurs économiques étrangers qui leur donnent un avantage compétitif par rapport aux congolais », a-t-il proposé.
Et d’ajouter : « Volet contenu local: veiller à la protection de la main d’œuvre local et surtout pour les postes de management. Veiller à ce que les postes de management dans la chaîne d’approvisionnement répondent aux exigences du contenu local pour arrêter les managers étrangers qui continuent à briser la Loi en octroyant des marchés aux entreprises étrangères non éligibles. Revoir la décision d’exclusion de certains secteurs du champ d’application de la Loi sur la sous-traitance, dont les banques et les assurances ».