La République Démocratique du Congo abrite pour la première fois les travaux du forum parlementaire de la SADC
(Communauté économique de l’Afrique Australe).
Ces travaux ont été ouverts par le premier Ministre, chef du Gouvernement. Sylvestre Ilunga Ilunkamba a d’abord retracé la relation historique qui lie la RDC à la SADC remontant à l’année 1998 lors de la guerre d’invasion à l’est. Et même au sein de l’actuelle Monusco, l’apport de la SADC est très significatif ce vendredi 4 décembre 2020.
Un autre rappel historique vient de l’implication de l’Afrique du Sud dans le processus de négociation des forces politiques à Sun City dont les retombées ont permis organiser trois cycles électoraux débouchant sur l’alternance pacifique au sommet de l’Etat. Ces acquis a dit le Premier Ministre doivent être préservés . La République Démocratique du Congo est toujours déterminée à travailler à l’éclosion du parlement de la SADC qui permettra d’harmoniser les législations en vue d’une meilleure intégration.
Ilunga Ilunkamba n’a pas oublié d’exhorter les autres pays membres à s’inspirer de l’expérience congolaise dans la gestion de la fièvre à ebola.
Bien avant lui, la présidente de l’Assemblée nationale avait pris la parole pour souhaiter la bienvenue aux autres parlementaires de la région. Elle a insisté sur l’impact négatif de la covid sur les économies nationales et particulièrement la situation déjà précaire de la femme africaine.
La jeunesse n’est pas épargnée par cette pandémie qui détruit systématiquement l’espoir de la création d’emplois. Des solutions innovantes s’imposent pour l’amélioration de la qualité de la vie des citoyens. Elle a terminé par la présentation de l’invité d’honneur de ces assises, à savoir le premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba.
Un autre discours a été lu par Mme, Anne-Marie Bilambangu, présidente du caucus des femmes parlementaires. Elle a déploré les dégâts socio-économique causés par la pandémie à covid19 tout en plaidant pour le respect des droits de la femme en ce 25eme anniversaire de la conférence de Beijing.
Mike Pakoto