Près de quarante personnes, hommes et femmes, présumées auteurs de l’attaque de la ville de Bukavu le 3 novembre ont été transférées à Kinshasa le vendredi 12 novembre.
Cette opération intervient après le séjour du vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur et son collègue de la défense nationale à Bukavu.
Parmi les 39 personnes transférées à Kinshasa figurent deux femmes. Ils sont poursuivis pour insurrection et pour avoir mené l’attaque armée dans le chef-lieu du Sud-Kivu. Cette attaque a causé des dégâts matériels et humains, mais aussi la psychose dans la population.
Le bilan dressé par le gouverneur de province faisait état de huit morts, dont trois éléments de sécurité et une vingtaine de blessés. Jusque-là, aucun groupe armé n’a pu revendiquer cette attaque.
Ces personnes ont été embarquées à l’aéroport de Kavumu en présence du gouverneur de province et du commandant de la 33e région militaire.
Pendant ce temps, une dizaine d’autres jeunes, qui avaient été capturés au même moment, avaient été reconnus innocents et vite libérés sur place à Bukavu. Ce transfèrement intervient deux jours après le départ de Bukavu du vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur et son collègue de la Défense nationale. Sur place à Bukavu, les forces de sécurité et des renseignements sont toujours en alerte maximale. Le dispositif sécuritaire se renforce au jour le jour, afin de parer à toute éventualité.